• l’année dernière
Le Val de Marne compte 6 sénateurs. Huit listes ont été déposées. Trois sénateurs de gauche et trois élus de la droite et du centre représentaient jusqu’à présent le Val-de-Marne au Sénat. En 2020, le basculement à droite de plusieurs villes de gauche et le renversement du département en 2021 ouvre de nouveaux espoirs à la droite. 

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Transcription
00:00 Conserver au moins deux de ses trois sièges au Sénat, c'est l'objectif de la gauche dans le Val-de-Marne.
00:05 Mais le défi va être difficile à relever avec le parachutage de la sénatrice sortante, Laurence Rossignol,
00:11 qui a provoqué la division à gauche.
00:13 La sénatrice socialiste de Loise et ancienne ministre figure en deuxième position de la liste
00:18 menée par le sénateur communiste sortant Pascal Savoldelli.
00:22 "Laurence Rossignol, sa venue, c'est un choix national du Parti socialiste.
00:29 C'est une femme qui a fait quand même un travail au Sénat sur des questions des fois
00:36 qui ne sont pas toujours à la pointe dans les médias ou dans le débat politique.
00:41 Je pense à la petite enfance, à l'égalité femmes-hommes."
00:45 Dans ce département, bastion historique du Parti communiste désormais acquis à la droite,
00:50 la gauche pourrait pâtir de ses divisions.
00:53 L'union entre socialistes et communistes a été boudée par les écologistes.
00:57 Deux socialistes occupent la deuxième et la troisième place de la liste d'union de la gauche,
01:03 ce qui reléguait les écologistes à une place non éligible.
01:06 "L'unité qui s'est réalisée au plan national entre les différentes formations politiques,
01:11 elle a chopé dans le Val-de-Marne, elle n'a pas été traduite concrètement.
01:16 On avait un accord national sur le Val-de-Marne, il ne se traduit pas pour autant localement.
01:21 Mais la déception, je la comprends, je la partage.
01:25 Pour autant, il faut voter pour ceux qui ne sont pas responsables de la division."
01:30 À la liste d'union de la gauche s'ajoutent celles de la France insoumise
01:34 et celles du dissident socialiste Aklim El Houli,
01:36 deuxième adjoint au maire de Bonneuil-sur-Marne,
01:39 opposé à l'arrivée de Laurence Rossignol dans son département.
01:42 "Ce n'est pas la première fois qu'on fait du parachutisme dans le Val-de-Marne.
01:44 C'est devenu, on n'est pas une terre de sport adaptée au parachutisme ici.
01:47 Vous savez, on a un aéroport, donc le parachutisme ici est très dangereux.
01:50 Il y a des avions qui volent dans tous les sens.
01:53 Moi, ça fait 21 ans que je suis élu, ça fait 35 ans que je suis militant en PS.
01:57 Donc je ne vois pas en quoi ma candidature ne peut pas être portée."
02:01 Face à une gauche divisée, la droite peut espérer gagner des sièges au Sénat
02:05 grâce à sa progression aux dernières municipales,
02:07 malgré la présence d'une liste RN et d'une autre liste centriste.
02:11 Laurent Laffont, le sénateur UDI sortant,
02:14 a opéré l'union avec le parti Horizon, membre de la majorité présidentielle.
02:18 "Il y a six ans, il y avait trois listes,
02:21 celle de l'UDI, celle d'Horizon et celle d'En Marche à l'époque.
02:25 Il était important que ce bloc central s'unisse, se réunisse, on va dire,
02:30 puisque c'est le cas à travers cette démarche.
02:33 Il n'y a pas que des élus étiquetés dans ma liste, il y a aussi des non-inscrits."
02:37 À droite, la liste LR est menée par l'actuel sénateur Christian Cambon.
02:42 À 75 ans, l'ancien maire de Saint-Maurice repart au combat.
02:46 Deux mois après, les stigmates des émeutes sont toujours visibles à l'aile et rose.
02:51 "Ils avaient des piolets, ils avaient des haches, des barramines,
02:54 les policiers municipaux étaient là pour empêcher qu'ils rentrent à l'intérieur
02:59 et frustrés de ne pas pouvoir rentrer, puisqu'on défendait notamment avec des flashballs,
03:03 ils ont commencé à asperger d'essence les policiers."
03:06 "Ce lieu de réunion est évidemment symbolique puisque c'est un de ceux
03:09 dont la France entière a entendu parler.
03:11 Le maire a dû défendre avec ses policiers municipaux et avec ses conseillers
03:16 l'intégrité de ce bâtiment dont vous pouvez voir encore les traces ici.
03:22 Et donc il faut redonner aux maires des pouvoirs et des moyens bien évidemment
03:26 pour qu'ils soient le premier échelon perceptible de l'organisation de l'État."
03:31 Pour gagner un quatrième siège dans le Val-de-Marne aux élections sénatoriales le 24 septembre,
03:35 la droite se pose en défenseur des élus locaux dans un département
03:39 où certains maires, comme celui de Lailé-Rose, se sentent abandonnés par l'État.
03:45 "Et on va regarder ensemble les listes candidates dans ce département du Val-de-Marne.
03:50 On disait six sièges sont à pouvoir dans ce département.
03:54 Et je vous rappelle que l'élection sénatoriale se déroulera le dimanche 24 septembre prochain."

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