Georges Bassi, maire de Bouniagues lance son projet de nouvelle école

  • l’année dernière
Dans le Bergeracois, le RPI de Bouniagues, Colombier et Ribagnac pourrait se regrouper dans un seul établissement sur la commune de Bouniagues. Georges Bassi et son conseil municipal viennent de valider le plan de financement.
Transcript
00:00 8h16, quand on parle d'école en zone rurale, beaucoup d'élus utilisent le terme RPI, un acronyme qui signifie
00:06 Regroupement Pédagogique Intercommunal, qui permet à plusieurs communes de milieux ruraux de réunir leurs écoles pour mutualiser
00:13 services et coûts de fonctionnement. C'est le cas de Bouniag, Julien ?
00:16 Oui absolument, Bouniag qui fonctionne en RPI avec Colombier et Ribagnac.
00:19 Nous sommes dans le Berge-Auracoua ce matin.
00:21 Les enfants, en fonction de leur niveau, ont école soit à Bouniag, soit à Colombier. Mais ce système pourrait changer.
00:28 Georges Bassi, le maire de Bouniag, est mon invité. Bonjour monsieur le maire.
00:31 Bonjour à tous et merci de me recevoir.
00:34 75 enfants ont fait leur rentrée cette année au sein du RPI maternel et primaire.
00:39 C'est plus ou moins que l'année dernière au niveau des effectifs ?
00:43 Oui c'est à peu près équivalent à l'an dernier.
00:46 On était déjà dans cet effectif là sur l'année précédente. On conserve cet effectif mais effectivement
00:53 la problématique du RPI
00:56 quelquefois limite l'effectif automatiquement par rapport aux services que ça représente et le fait que ce soit un petit peu éparse
01:04 répartie sur plusieurs sites notamment dans les problématiques de garderie.
01:08 D'accord donc du coup ça veut dire qu'il y a des familles qui préfèrent mettre leurs enfants dans des écoles plus loin peut-être plus proche du
01:13 lieu de travail c'est ça et pas là où ils habitent ?
01:15 Oui alors ça a toujours existé.
01:17 Soit des rapprochements par rapport à des rapprochements familiaux, des rapprochements de grands-parents qui vont prendre la suite
01:25 après l'école pour récupérer des enfants.
01:27 Mais il y a cette problématique aussi quand on rentre à la petite école de se dire bon voilà on va rentre à la petite école
01:33 mais de soir à la récupération si on reste en garderie
01:37 on va se retrouver à prendre le bus avec un enfant qui a trois ans, trois ans et demi
01:42 pour le transporter au lieu de garderie notamment
01:46 qui se situe sur la commune de Bougnagues actuellement.
01:48 Alors on voit qu'il y a des avantages et qu'il y a des contraintes aussi quand on fonctionne en RPI.
01:52 Ce RPI rassemble trois communes et
01:54 pilote donc la gestion des écoles celles de Bougnagues et de Colombier. Vous me confirmez qu'il n'y a plus d'école à Ribagnac c'est ça ?
02:01 Oui l'école de Ribagnac s'est arrêtée à partir de 2018.
02:04 Et alors vous travaillez actuellement sur un projet de groupement scolaire unique
02:08 sur votre commune de Bougnagues, un projet vous m'avez dit à près de 2 millions d'euros hors taxes où se situerait cette nouvelle école ?
02:14 Alors cette nouvelle école se situerait sur le site déjà existant de l'école actuelle.
02:21 Ce site à la capacité de pouvoir s'étendre
02:24 au niveau extension bâtiment et donc permettrait effectivement de recevoir l'intégralité de l'effectif.
02:33 Et même plus puisqu'on part sur un projet à peu près d'une centaine d'élèves
02:37 possibles à fréquenter l'établissement que l'on a déjà eu par le passé.
02:41 On a déjà eu dans les années 2006-2007 un peu plus de 215 élèves sur le...
02:46 215 élèves pardon, en deux mots,
02:50 sur le RPI.
02:51 Donc effectivement après c'est une question démographique, c'est une question de
02:55 période mais ces choses là peuvent revenir.
02:58 Donc on a anticipé avec la possibilité d'aller jusqu'à une centaine d'élèves.
03:02 Et alors en tant que maire il vous faut trouver des financements.
03:05 Bougnagues ne peut pas supporter bien sûr à elle seule le coût de cette nouvelle école. Qui peut vous aider ?
03:10 Alors comme dans tout type de projet
03:16 sur une commune on a fort heureusement des partenaires.
03:19 Ces partenaires on les retrouve et ils sont quelques fois différents.
03:22 Mais les principaux sont états, départements, régions.
03:26 Quand celle-ci est concernée c'est pas le cas dans le cadre de la compétence scolaire maternelle.
03:32 Là on reste dans ce cadre là.
03:36 Donc l'état, le département mais on a un partenaire
03:40 particulier aussi avec la communauté d'agglomération bergeracoise, la CAB.
03:45 Qui joue son rôle d'aménageur du territoire et d'équipement territoriaux communautaire.
03:53 Avec une aide aussi de ce côté là qui est importante.
03:57 Et qui est un partenaire particulier privilégié pour nous les communes.
04:01 Qui faisons partie de cette communauté d'agglomération.
04:05 Avec une vigilance particulière pour vous.
04:08 C'est à dire ne pas augmenter la fiscalité des 650 bougnagues et bougnagues.
04:12 Aussi c'est ça le piège de ce genre de projet ?
04:14 Alors c'est le piège dès qu'on fait quelque chose, on investit.
04:18 Et effectivement à partir du moment où on investit, un budget sur une commune il s'équilibre.
04:23 Donc on a une dépense d'investissement, il faut l'équilibrer avec des recettes en face.
04:28 Et lorsque l'on fait un équipement qui produit éventuellement des recettes.
04:33 Parce qu'il est lié à une location, parce qu'il est lié à des retours financiers du fait de son exploitation.
04:41 On arrive à limiter cet impact là et à le délayer dans le temps.
04:45 Là on parle effectivement d'enseignement, on parle d'une école.
04:49 Elle est gratuite, mis à part les parties on va dire restauration etc.
04:54 Mais qui sont proposées sous forme de service.
04:56 Donc il n'y a pas de possibilité de retour effectivement.
05:00 Alors c'est un impact franc pour la commune.
05:03 Et c'est un impact qui, alors on pourrait dire qu'il tombe pas bien.
05:07 Mais ça tombe jamais bien.
05:08 Mais d'autant plus dans la période inflationniste que l'on a.
05:11 Avec les problématiques que l'on a connues depuis un an et demi.
05:14 Bon, effectivement les communes ne sont pas exemptes là-dessus de ces problématiques.
05:20 Elles aussi paient de l'énergie, paient des matières premières, paient des salaires.
05:25 Sur les agents avec des coûts supplémentaires.
05:28 Donc quoi qu'il en soit, de toute façon, rien que par la période, il fallait déjà bouger et toucher cette fiscalité.
05:34 Mais vous pensez que ça reste possible de trouver 2 millions d'euros,
05:37 enfin peut-être pas 2 millions mais un peu moins pour justement aller au bout de ce projet ?
05:41 Oui, ça reste possible.
05:44 On l'a validé d'ailleurs avec l'ensemble des partenaires que j'ai évoqué.
05:47 Etats, départements et puis communautés d'agglomération.
05:51 Sur lequel on va partir sur cet engagement là pour l'instant.
05:54 Alors on ne va pas trouver 2 millions, il va rester une partie à charge de la commune.
05:58 C'est cette partie là qui va être effectivement l'objet de l'équilibre.

Recommandée