Jeudi 14 septembre 2023, SMART PATRIMOINE reçoit Régis Yancovici (dirigeant, Luxavie) , Valérie Batigne (dirigeante et fondatrice, Sapiendo-Retraite) , Julien Niquet (fondateur, Epsor) et Fanny Dessa (Consultante patrimoniale senior, Maison Herez)
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00:00 [Musique]
00:07 Bonjour à tous et bienvenue dans Smart Patrimoine.
00:09 Smart Patrimoine, l'émission qui vous accompagne dans la gestion de vos finances personnelles
00:13 mais l'émission qui décrypte également avec vous les enjeux et les actualités du secteur de la gestion de patrimoine.
00:19 Une émission que vous pouvez retrouver tous les jours sur Bsmart, sur bsmart.fr, sur tous les réseaux sociaux de Bsmart
00:24 mais aussi nous écouter en podcast sur toutes les plateformes de podcast et au sommaire de cette édition,
00:30 nous commencerons avec Investir Responsable, le rendez-vous dédié à l'investissement durable aux responsables de Smart Patrimoine
00:36 et en l'occurrence, nous nous poserons la question de l'impact de l'année 2022 sur l'engagement des fonds d'investissement
00:43 à l'égard de la transition écologique et nous illustrerons ce sujet avec une étude menée par Epsor.
00:49 Nous aurons justement le plaisir de recevoir sur le plateau de Smart Patrimoine, Julien Niquet, le CEO de Epsor.
00:54 Nous enchaînerons ensuite avec Enjeux Patrimoine, un enjeu patrimoine consacré à un sujet qui nous anime tous en cette rentrée,
01:01 la réforme des rentrées qui est entrée en vigueur depuis le 1er septembre 2023.
01:06 Nous nous demanderons ensemble quelle est la stratégie à mettre en place en tant que particulier pour préparer sa retraite.
01:12 Nous en parlerons avec Valérie Batigne, dirigeante et fondatrice de Sapiens de Retraite,
01:15 mais aussi avec Fanny Dessa, consultante patrimoniale senior au sein de la Maison Hérèse.
01:20 Et puis enfin, en troisième partie d'émission, dans l'œil du CGP, nous ferons le point avec Régis Iancovici,
01:27 fondateur et dirigeant de Luxavis, sur les décisions d'investissement prises par les particuliers en matière d'investissement boursier.
01:35 On se retrouve tout de suite sur le plateau de Smart Patrimoine.
01:38 Et c'est parti pour Investir Responsable, le rendez-vous dédié à l'investissement durable aux responsables de Smart Patrimoine.
01:48 Nous allons tenter de comprendre ensemble l'impact de l'année 2022 sur l'engagement des fonds d'investissement à l'égard de la transition écologique.
01:57 Et pour en parler, nous avons le plaisir de recevoir sur le plateau de Smart Patrimoine Julien Niquet. Bonjour, Julien Niquet.
02:02 Bonjour.
02:02 Vous êtes CEO de Epsor. Vous avez mené une étude justement sur l'impact de l'année 2022 sur l'engagement des fonds à l'égard notamment de la transition écologique.
02:11 C'est la troisième édition de l'étude que vous menez.
02:14 Epsor, qui est spécialisé en épargne salariale, pour autant l'étude que vous avez menée s'intéresse aux fonds d'investissement dans leur globalité,
02:22 pas uniquement au scope de l'épargne salariale.
02:26 Et vous faites plusieurs constats, avec notamment un premier constat qui nous a un petit peu interpellés.
02:29 Alors après, quand on lit toute l'étude, on comprend effectivement le sujet dans sa globalité.
02:34 Mais que le financement des énergies fossiles a finalement augmenté sur l'année 2022.
02:39 Exactement. C'était une des surprises de l'étude cette année.
02:43 C'est tout l'intérêt justement de la reproduire d'une année sur l'autre.
02:45 C'est aussi pour voir l'évolution dans le temps et voir s'il y a une amélioration ou pas du financement de la transition écologique par les supports de placement.
02:52 Et le fait est que cette année, le constat est plutôt critique à cet égard.
02:57 87% des fonds d'investissement labellisés.
03:00 Quand on parle de fonds d'investissement labellisés, c'est on parle d'un label ISR ou Greenfin ou autre.
03:06 On parle des fonds labellisés ISR, Greenfin ou Luxflag, qui sont des labels un peu moins courants.
03:13 Le premier d'entre eux étant le label ISR, le plus utilisé, on va dire, sur le secteur de la gestion du patrimoine.
03:19 87% des fonds d'investissement labellisés investissent plus ou moins dans les énergies fossiles. C'est ce que vous constatez ?
03:29 87% des fonds investissent dans au moins une entreprise du secteur des énergies fossiles.
03:34 C'est 80% l'année dernière. Donc on voit une augmentation de cet investissement-là.
03:40 Et c'est quelque chose qu'on voit, si on prend ce regard-là, on peut le regarder aussi.
03:45 On voit que 25% des fonds labellisés ont une entreprise comme Total et l'énergie dans leur portefeuille d'investissement.
03:50 Dans les 10 premières lignes d'investissement de l'entreprise.
03:54 Là aussi, on voit un pourcentage qui est en augmentation par rapport à ce qu'on constatait l'année dernière.
03:58 On voit qu'il y a eu plutôt une tendance à la hausse qui est aussi liée par un contexte de marché qui explique un petit peu tout ça.
04:04 Pour aller chercher de la performance notamment, effectivement, sur l'année 2022.
04:07 L'année 2022 était quand même marquée par la guerre en Ukraine, par l'inflation, par un contexte macroéconomique qui était difficile.
04:12 La performance était essentiellement tirée par le secteur de l'énergie et du pétrole en particulier, un petit peu banque et finances.
04:20 Et du coup, pour pouvoir aller chercher de la performance, indépendamment finalement du caractère responsable du fonds et de la thématique qui peut être affichée par le fonds,
04:29 on a vu une proportion plus importante d'investissements sur ce secteur.
04:32 Est-ce que ça veut dire, quand effectivement on est dans un contexte comme celui-là et que la performance peut être tirée notamment par des activités pétrolières
04:40 ou en lien avec les énergies fossiles, que les fonds labellisés délaissent leur raison d'être au profit de sociétés qui affichent les performances qu'on connaît ?
04:50 C'est tout l'équilibre auquel doivent répondre les gérants de fonds qui sont labellisés.
04:54 C'est un équilibre entre performance et responsabilité.
04:57 Le fait est que vous parlez de raison d'être de ces fonds, en fait, ce n'est pas leur raison d'être.
05:02 Justement, c'est bien tout la difficulté de ce label ISR en particulier.
05:06 On pourrait parler des autres un peu plus en détail ensuite.
05:09 Mais le fait d'être labellisé ISR ne veut pas dire que c'est dans la philosophie du fonds et dans sa raison d'être que d'investir de façon responsable.
05:16 En tout cas, dans l'ancienne version, la nouvelle version qui a été proposée.
05:19 Mais on reste aujourd'hui sur l'ancienne version.
05:20 On reste sur l'ancienne version et la nouvelle, on pourra en parler aussi.
05:24 Mais sur l'ancienne version, ce n'est pas dans la raison d'être, ce n'est pas dans la philosophie.
05:27 Et donc, ce n'est pas en tout cas, on va dire un bridge, une rupture par rapport à la philosophie qui a été proposée à l'épargnant.
05:34 C'est un peu ce qui est affiché par ce label ISR.
05:35 C'est ce que pensent les épargnants qui y investissent.
05:38 Mais le fait est que ce n'est pas la réalité.
05:40 Est-ce que ces fonds, du coup, sont moins en phase avec leurs objectifs de transition écologique s'ils investissent plus en 2022, par exemple, dans les énergies fossiles?
05:48 Oui, je pense que là, pour le coup, il y a des CQFD.
05:52 Oui, ils sont moins dans cet objectif. De toute façon, ils ne sont pas dans cet objectif là, dans le cœur de leur stratégie.
05:58 C'est bien ça qu'il faut retenir. Et notre point de vue, ce n'est pas un jugement de valeur.
06:02 Ce n'est pas ce qu'on cherche à faire avec cette étude là, chez EPSOR depuis trois ans.
06:06 Ce qu'on cherche à faire chez EPSOR, c'est vraiment à amener de l'information à l'épargnant.
06:10 Pour nous, ce qui est important sur ce sujet d'investissement, ce n'est pas tant énergie fossile, pas énergie fossile, qu'un sujet d'information au consommateur.
06:19 On considère qu'investir dans un fonds, c'est acheter un produit. Et quand on achète un produit, on aime bien savoir ce qu'il y a dedans.
06:25 Et on s'attend à ce qu'un label, qui en plus est un label d'État, vienne amener une garantie.
06:29 Aujourd'hui, on considère que ce n'est pas le cas.
06:32 Je posais la question également parce que dans votre étude, vous notiez que malgré effectivement le fait que les investissements en énergie fossile
06:40 est augmenté, la part d'investissement dans des entreprises considérées comme faisant partie de secteurs vertueux,
06:46 notamment les énergies renouvelables ou la transition énergétique ou climatique, pour le coup, cette part aussi avait augmenté.
06:52 Exactement. Ce qu'on voit, c'est qu'il y a des éléments dans cette étude par rapport à l'année dernière, il y a des évolutions assez négatives,
06:57 notamment le financement des énergies fossiles, qui a pris une part plus importante dans les investissements.
07:01 Mais on voit aussi qu'investir dans un fonds labellisé, ça reste mieux que d'investir dans un fonds non labellisé.
07:06 C'est-à-dire qu'un fonds labellisé aura une empreinte carbone qui restera plus faible qu'un fonds labellisé,
07:11 qui investira davantage dans les énergies vertes et les énergies renouvelables qu'un fonds non labellisé.
07:17 Donc, c'est toujours toute la difficulté de ces situations, c'est qu'il y a toujours de la nuance à apporter.
07:23 Mais les deux sont vrais. Si vous investissez dans un fonds labellisé, vous continuez à investir dans les énergies fossiles
07:30 et davantage en 2022 que les années précédentes, mais vous investissez aussi dans le financement des énergies renouvelables et dans les énergies vertes.
07:36 Et tout le sujet, c'est de le savoir effectivement et de savoir d'où vient la performance et quelle est la stratégie du fonds en question
07:42 et comment est-ce que les deux réussissent à vivre ensemble dans le fonds.
07:45 Tout à fait. On ne cherche pas vraiment à avoir un jugement de valeur sur ce sujet.
07:50 Ce qui est important pour nous, c'est la connaissance. C'est le fait que l'épargnance soit éclairée sur ce sujet-là et qu'il prenne sa décision en connaissance de cause.
07:56 Une question peut-être un peu provocatrice et encore, je pense que beaucoup d'épargnants se la posent.
08:01 Est-ce qu'il faut arrêter d'aller vers ces types de fonds labellisés puisqu'il y a une part plus ou moins conséquente selon les fonds investis dans les énergies fossiles
08:09 ou au contraire se dire bon, la performance vient quand même de là, donc ça permet aussi à ces fonds d'exister ?
08:16 C'est une question philosophique ou politique, j'ai envie de dire. C'est aux politiques un moment de trancher ça.
08:22 En tout cas, un label d'État, ça doit être crédible dans ce qu'il est et dans ce qu'il véhicule.
08:26 Aujourd'hui, un label ISR donne une image en tout cas d'investissement dans un nouveau monde, en tout cas une transition.
08:32 Dans le monde de demain, bien sûr.
08:34 Dans le financement de la transition. Donc c'est important que ce label d'État reflète ça.
08:37 Aujourd'hui, ce n'est pas le cas. Je pense que là, pour le coup, il y a une décision politique qui est attendue et qui doit avoir lieu.
08:42 Ensuite, tout à chacun, quand on est responsable en tant qu'épargnant en ayant connaissance de cause, de faire un choix d'investissement dans un autre.
08:53 Le fait est que c'est un débat qui pourrait durer pendant des heures de savoir s'il faut continuer ou pas continuer.
09:00 Je pense qu'il y a un sujet quand même de crédibilité du label qui aurait pu ne plus être un label d'État, par exemple.
09:07 Ça serait possible aussi.
09:09 En tout état de cause, en tant qu'investisseur particulier, dans le contexte actuel, la meilleure chose à faire,
09:13 c'est de faire un choix éclairé et de savoir réellement d'en quoi on investit.
09:16 Tout à fait. Et en plus, on voit qu'il y a des labels qui sont plus exigeants, plus contraignants,
09:20 y compris une réglementation européenne, par exemple, qui, elle, est plus contraignante et qui, selon nous,
09:27 est en garantie beaucoup plus forte d'investir réellement dans la transition écologique que le label ISR,
09:33 en tout cas dans l'état actuel des choses.
09:36 Merci beaucoup, Julien Niquet, d'être venu sur le plateau de Smart Patrimoine.
09:39 Je rappelle que vous êtes CEO d'Epsor. Merci beaucoup.
09:41 Merci.
09:42 Et quand à nous, on se retrouve tout de suite dans Enjeu Patrimoine.
09:48 Et nous enchaînons à présent avec Enjeu Patrimoine.
09:51 Nous allons tenter de comprendre ensemble comment préparer sa retraite et surtout comment intégrer la réforme des retraites
09:57 dans la stratégie de préparation de sa retraite.
09:59 Pour en parler, nous avons le plaisir de recevoir sur le plateau de Smart Patrimoine Fanny Dessa.
10:03 Bonjour, Fanny Dessa.
10:04 Bonjour, Nicolas.
10:05 Bienvenue sur le plateau de Smart Patrimoine.
10:06 Vous êtes consultante patrimoniale senior au sein de la maison Erez.
10:09 Nous avons le plaisir de recevoir également Valérie Batigne.
10:12 Bonjour, Valérie Batigne.
10:13 Bonjour, Nicolas.
10:13 Vous êtes dirigeante et fondatrice de Sapien Do Retraite depuis le 1er septembre 2023,
10:21 depuis il y a quelques jours, à peine un peu plus d'une semaine.
10:25 Ça y est, la réforme est entrée en vigueur et on passe progressivement d'un âge légal de départ à la retraite de 62 ans à 64 ans.
10:34 Qu'est-ce que ça change ?
10:35 Quels sont les grands changements et surtout qui sont les plus touchés, Valérie Batigne ?
10:39 Alors, les plus touchés, ce sont paradoxalement les kenkas,
10:42 c'est-à-dire les personnes qui ont déjà 50 ans,
10:45 parce qu'elles sont touchées non seulement par l'âge,
10:47 qui se décale très très vite par rapport aux autres,
10:52 et aussi par le nombre de trimestres en plus qu'elles ont à valider.
10:54 Alors que les plus jeunes, il s'était déjà validé qu'ils devaient cotiser 43 ans,
10:58 il n'y a kenkas pas tout à fait.
11:01 Donc je dirais que les kenkas sont donc les plus touchés et parmi eux,
11:05 statistiquement, les femmes qui ont eu des enfants et qui ne se sont pas arrêtées de travailler,
11:11 parce qu'elles, dans leurs pronostics, elles auraient majoritairement pu partir à 62 ans
11:16 et elles vont devoir aussi attendre 64 ans.
11:19 Donc ce sont elles, statistiquement, les plus touchées par ce recul de l'âge de la retraite.
11:24 C'est les seuls touchés ?
11:25 Paradoxalement, les jeunes aussi.
11:26 D'accord.
11:27 Aux deux extrémités, les très très jeunes.
11:29 Qui, eux, avaient déjà quand même intégré l'idée qu'ils allaient peut-être travailler plus,
11:32 effectivement, pour financer le système tel qu'il existe actuellement,
11:35 mais qui sont quand même les plus touchés.
11:36 Ils pourront partir probablement, majoritairement, avant 64 ans à 63 ans.
11:41 D'accord.
11:41 Et profiter d'une des nombreuses exceptions,
11:44 qui permet de partir à 63 ans dès lors qu'on a commencé à travailler, avant ses 21 ans.
11:49 Bien sûr.
11:50 Donc c'est de plus en plus courant,
11:51 parce que les jeunes font de plus en plus d'expérience professionnelle en entreprise.
11:55 Donc il faut leur dire, comptez bien vos trimestres,
11:57 faites des expériences validantes dans les jobs d'été
12:00 et choisissez l'alternance plutôt qu'un stage.
12:02 Vous validez des trimestres.
12:03 C'était ma question quand on fait des jobs d'été ou de l'alternance,
12:06 on s'est considéré comme ayant commencé à travailler avant 21 ans ?
12:09 Tout à fait.
12:10 C'est des trimestres qui comptent, puisqu'on valide un trimestre,
12:13 non pas en travaillant un trimestre, je le rappelle,
12:16 mais en cotisant un certain montant.
12:18 Bien sûr.
12:19 Donc on peut très bien valider des trimestres dans des jobs d'été
12:21 et on les valide dans des contrats d'alternance ou d'apprentissage.
12:25 Il ne faut pas négliger ça.
12:26 Ne pas négliger, effectivement, toutes les expériences professionnelles,
12:29 mais surtout celles qui vous ont fait commencer à travailler avant 21 ans.
12:34 Fanny Dessas, si on revient sur les quincas que mentionnait Valérie Batigny,
12:39 est-ce que deux ans de plus, deux ans de cotisation de plus,
12:42 ça amène un grand changement dans la stratégie patrimoniale
12:46 de préparation de sa retraite ?
12:48 Pas réellement, dans les faits.
12:49 C'est vrai que le premier conseil, en tout cas,
12:51 c'est celui que l'on donne chez Maison Erès,
12:53 c'est d'anticiper au maximum.
12:56 C'est extrêmement important.
12:58 C'est l'un des points essentiels.
13:00 Bien sûr.
13:01 On place une stratégie, stratégie qui sera issue d'un audit
13:04 qu'on va réaliser de manière personnelle avec notre client.
13:09 Premier point, chacun peut prendre déjà son ordinateur
13:14 et regarder sur le site de l'assurance retraite,
13:16 dire tiens, voilà, j'ai 40, 45 ans,
13:19 combien je vais pouvoir prétendre en termes de pension ?
13:22 Bien sûr.
13:23 Ça donne déjà une projection en termes de montant.
13:26 Et ces montants, on va les retrouver dans l'audit
13:28 qu'on va mettre en place par rapport aux besoins de revenus
13:32 et aussi les charges qu'on a à rembourser en face.
13:35 Quand on fait un audit, c'est-à-dire qu'on va regarder
13:38 de combien j'ai besoin à la retraite et ensuite,
13:40 comment est-ce que je peux y arriver progressivement
13:41 par rapport à ma situation actuelle, c'est ça ?
13:44 Exactement.
13:44 On part de la situation actuelle,
13:46 quel train de viges finalement et quel besoin j'ai aujourd'hui,
13:51 mais quels vont être mes besoins futurs ?
13:53 Ça, c'est essentiel pour savoir quels outils
13:57 je vais mettre en œuvre et ce que je vais avoir à épargner
14:02 mensuellement, ce qui est beaucoup plus indolore
14:05 pour les plus jeunes.
14:05 Bien sûr.
14:06 Effectivement, on le disait, il va falloir mettre en place
14:09 des choses assez rapidement puisque les jeunes
14:12 sont touchés par la réforme.
14:14 Mais pourtant, on cotise plus longtemps,
14:15 donc on peut commencer à s'y intéresser un peu plus tard, non ?
14:17 Oui, mais jamais trop tôt parce que...
14:19 Là, je peux pas aller me battre une pied-d'hinon.
14:21 La stratégie d'épargne, elle est intéressante
14:24 sur le long terme, on le dit régulièrement.
14:26 Donc, plus tôt on le fait, plus c'est indolore
14:29 parce que les sommes peuvent être limitées mensuellement,
14:32 50 euros, 100 euros sur un budget.
14:34 Même si on parle beaucoup d'inflation, ça peut passer.
14:37 Et du coup, ça permet de se dire que j'aurai un pécule
14:41 quand je pourrai faire...
14:43 À la retraite.
14:44 Exactement.
14:44 Valérie Batigne, deux ans de plus à travailler.
14:46 Est-ce que c'est un délai de deux ans supplémentaire
14:49 pour s'intéresser à sa retraite ?
14:50 Parce qu'avant, on disait qu'il fallait s'y intéresser à 30 ans.
14:52 Il faut s'y intéresser à 32 ans aujourd'hui ?
14:54 Non, il faut toujours s'y intéresser toujours tôt.
14:56 D'accord.
14:57 Gérer toujours de plus en plus tôt.
14:59 Je vais expliquer pourquoi.
15:00 Chez Sapiendo, on répète depuis toujours,
15:02 il faut s'y intéresser très jeune.
15:03 Et d'ailleurs, les statistiques montrent
15:04 que les jeunes s'y intéressent très tôt.
15:06 D'accord.
15:07 Voilà. Pourquoi ?
15:08 Parce que notre système de répartition,
15:10 qui pour le moment correspond à peu près à 80%
15:14 des revenus d'un Français à la retraite,
15:15 il faut le rappeler, c'est très, très important.
15:18 Ce système de répartition, le mouvement
15:20 qui est à l'œuvre, c'est qu'on part de plus en plus tard
15:22 et aussi on a de moins en moins.
15:24 C'est-à-dire le taux de remplacement baisse.
15:26 Alors pourquoi ?
15:26 C'est à cause de notre démographie vieillissante.
15:29 Il y a toujours le même nombre de cotisants,
15:31 voire un peu moins, et qui doivent cotiser
15:34 pour des seniors de plus en plus nombreux.
15:36 Donc, il n'y a pas de miracle.
15:37 Donc, pour compenser ces baisses de taux de remplacement,
15:40 déjà, il faut en avoir conscience.
15:42 On a des simulateurs, les sémaines de projection de revenus,
15:45 quels seront mes dépenses à la retraite, etc.
15:47 Et très tôt, il faut en avoir conscience
15:49 et mettre en place des stratégies.
15:51 Voilà ce que j'aurai à la retraite par répartition.
15:53 Optimiser la retraite par répartition,
15:55 parce qu'il y a plein de petites choses,
15:56 comme je vous l'ai dit, les stages, l'alternance, etc.
16:00 Il y en a tout au long de la vie, on ne s'en rend pas compte.
16:02 Et commencer à épargner.
16:04 Donc, effectivement, on a des simulateurs qui disent
16:06 "Voilà, j'étais là, si je mets 100 euros par mois,
16:08 tous les mois, qu'est-ce que ça fait ?
16:10 Si je place cet héritage, qu'est-ce que ça fait ?"
16:12 De façon, si vous voulez avoir un objectif,
16:14 dans un petit cockpit, qui montre quel est mon objectif
16:17 et comment je vais faire pour y arriver.
16:19 Justement, on va peut-être continuer avec vous, Fanny Dessa.
16:21 Vous parliez de 50 euros par mois, 100 euros par mois.
16:23 Mais je les mets où concrètement ?
16:25 On peut faire un investissement locatif,
16:27 mais ça c'est plusieurs milliers d'euros.
16:29 Mais 50 euros par mois, je les mets quoi ? Sur un PER ?
16:31 Alors, il y a beaucoup d'outils, effectivement, à notre disposition.
16:33 Le premier, celui qui a été créé par la loi Pacte en octobre 2019,
16:39 qui a remplacé le PERP, c'est le PER, le plan d'épargne retraite,
16:43 qui est l'outil majeur pour préparer son complément de retraite.
16:46 Donc, c'est le premier réflexe ?
16:48 Quel que soit sa situation.
16:49 Oui, c'est le premier réflexe.
16:51 Il est adapté.
16:53 En plus, on a ce qu'on appelle une cerise fiscale.
16:55 C'est qu'effectivement, ce que je vais verser,
16:57 je vais pouvoir en déduire les cotisations
16:59 dans la limite de 10% de mon revenu imposable.
17:02 À l'entrée ?
17:03 À l'entrée, toujours.
17:04 Il faut tenir compte du fait que ça, c'est avantagé à l'entrée.
17:10 Et donc, effectivement, en plus, j'ai une stratégie financière
17:13 à mettre en place au sein du PER.
17:15 Ça peut aussi permettre de mettre le pied à l'étrier
17:17 dans une gestion financière pour un plus jeune.
17:19 Bien sûr.
17:20 Et puis, par contre, il va y avoir des solutions complémentaires au PER
17:24 qui vont être l'assurance vie,
17:26 qui vont être le PEA avec la sortie en rente défiscalisée,
17:30 qu'on oublie souvent d'évoquer.
17:33 Et puis, l'investissement locatif et le mobilier aussi, bien sûr.
17:36 Le PEA, donc, qui viendrait investir potentiellement
17:39 sur les mêmes supports qu'on aurait pu choisir
17:40 au sein d'une assurance vie ou d'un PER,
17:42 mais on diversifie quand même les véhicules d'investissement.
17:44 Exactement.
17:45 Le mot d'ordre, c'est la diversification.
17:46 Toujours dans une stratégie d'épargne,
17:48 il faut effectivement diversifier les outils
17:52 puisqu'on va trouver une solution à la sortie qui sera différente.
17:56 Donc, c'est important de mixer, effectivement.
17:58 Valérie Batigny, est-ce qu'on peut ajouter d'autres véhicules
18:01 ou d'autres stratégies en complément de ce qui a été dit ?
18:03 Effectivement, pour les gros patrimoines,
18:05 on imagine qu'il est possible d'ouvrir une assurance vie,
18:07 un PER, un PEA.
18:08 Pour des patrimoines plus réduits,
18:09 est-ce qu'on diversifie quand même ou, au contraire,
18:11 on privilégie un véhicule plutôt qu'un autre ?
18:14 Je dirais que c'est vraiment le travail d'un gestionnaire de patrimoine
18:17 de voir en fonction du budget disponible,
18:19 en fonction de son appétence au risque,
18:22 qu'est-ce qu'il faut faire.
18:23 L'essentiel pour nous, c'est de bien comprendre
18:25 en termes de montant de budget,
18:27 qu'est-ce que j'aurai avec ma retraite par répartition,
18:29 de combien j'aurai besoin,
18:30 avec le simulateur de dépense à la retraite,
18:33 et quel budget je peux avoir pour investir par ailleurs.
18:38 Et je dirais que ce qui est très important aussi
18:40 et qui peut rapporter gros,
18:41 c'est vraiment prendre soin, optimiser sa retraite par répartition,
18:45 parce qu'il y a vraiment des choix, qu'on fait ou qu'on ne fait pas,
18:48 qui peuvent rapporter autant qu'un placement.
18:52 On dépense tous, quand on est salarié,
18:54 37% de l'équivalent de son salaire net
18:57 dans des cotisations retraite par répartition.
18:59 C'est compliqué, il y a des règles,
19:02 ça s'optimise, il y a des pièges à éviter.
19:05 Mais nous, il faut vraiment prendre conscience
19:07 que c'est comme un placement.
19:08 Il faut comprendre comment ça marche, se faire conseiller,
19:11 et là on gagne des trimestres pour l'optimiser,
19:13 ou des euros, c'est l'ensonnant et le trébuchant.
19:16 Donc la retraite, c'est vraiment un tout,
19:18 répartition, capitalisation,
19:20 il faut vraiment avoir une approche globale,
19:22 et c'est comme ça qu'on arrive au montant maximum.
19:24 Donc la stratégie, ce n'est pas que de compenser avec de la capitalisation,
19:27 mais effectivement d'optimiser la stratégie de répartition.
19:30 Fanny Dossa, une question également,
19:31 parce qu'on a parlé des plus jeunes,
19:33 on a vu beaucoup de parents peut-être,
19:36 avec une certaine connaissance financière,
19:38 ouvrir des assurances vie à leurs enfants
19:40 pour bénéficier d'une fiscalité avantageuse
19:43 après la fameuse 8e année.
19:45 Est-ce qu'on doit imaginer aujourd'hui,
19:47 dans ce contexte de réforme des retraites
19:48 qui pourrait être amené à re-arriver dans les prochaines années,
19:52 que des parents doivent ouvrir un PER pour leurs enfants par exemple ?
19:55 Est-ce qu'à 18 ans, il faut ouvrir un PER ?
19:57 Alors c'est un vaste sujet.
20:00 Ça peut être effectivement une opportunité
20:02 de créer un PER pour ses enfants.
20:06 Maintenant, il faut être vigilant dans l'aspect déduction,
20:10 la déduction fiscale,
20:12 où on peut avoir effectivement des approches différentes
20:15 de par l'administration fiscale,
20:17 qui peuvent parfois effectivement tirer un petit peu la sonnette d'alarme
20:21 sur des formes un peu peut-être abusives de l'utilisation de l'outil.
20:26 Donc attention à ne pas l'ouvrir trop tôt,
20:27 c'est ce que vous nous dites,
20:28 ou à ne pas faire des versements trop conséquents.
20:30 Pas démesurer les versements, pas trop tôt.
20:34 Il faut toujours que ce soit dans le cadre d'une stratégie étudiée
20:37 et qui ait du sens effectivement dans la préparation.
20:42 C'est important.
20:43 Dernière question, au fini de ça,
20:44 on a parlé effectivement de placements
20:48 qui vont ensuite in fine être investis sur des fonds d'investissement
20:50 ou des marchés financiers.
20:50 L'immobilier dans tout ça, c'est aussi une stratégie pour préparer sa retraite ?
20:53 L'immobilier a une place bien sûr,
20:54 surtout que c'est quand même, on le dit souvent aussi,
20:57 le placement préféré des Français.
20:59 Ça a une place très chère chez nos épargnants.
21:03 L'immobilier locatif est une solution très intéressante.
21:07 Alors toujours pareil, dans une optique de...
21:11 ou en tout cas en préparant de manière très minutieuse la fiscalité.
21:16 On peut ajouter un revenu de revenu foncier un peu important.
21:19 Il faudra voir si on se tourne plus vers le meublé
21:22 ou vers la location nue.
21:24 Donc c'est vrai que ça peut être des stratégies intéressantes.
21:27 Puis le point d'ancrage, c'est aussi la détention de sa résidence principale.
21:31 Si on peut éviter d'avoir une charge en termes d'installation
21:37 et en tout cas de logement,
21:38 c'est quand même l'idéal pour avoir un revenu plus intéressant.
21:41 Merci beaucoup Fanny Dessa,
21:42 consultante patrimoniale senior au sein de la Maison Herèse.
21:44 Merci également Valérie Batigne,
21:45 dirigeante et fondatrice de Sapiens de retraite.
21:47 Merci à vous et on se retrouve tout de suite dans l'œil du CGP.
21:50 Et c'est parti pour l'œil du CGP.
21:56 Nous avons le plaisir de recevoir sur le plateau de Smart Patrimoine,
21:59 Régis Iancovici, fondateur et dirigeant de Luxavi.
22:01 Bonjour Régis Iancovici.
22:02 Bonjour Nicolas, merci de me faire appel à mon œil.
22:05 Bienvenue dans l'œil du CGP.
22:06 Et justement, ce que vous scrutez,
22:07 que vous regardez avec votre œil du CGP,
22:09 c'est la façon dont les investisseurs particuliers
22:12 prennent leurs décisions d'investissement
22:13 quand il s'agit d'aller sur les marchés financiers.
22:15 Oui, parce que ce ne sont pas toujours des gens très rationnels,
22:17 comme nous tous dans un tas de domaines.
22:19 Bien sûr.
22:20 Mais on peut essayer de les accompagner
22:22 et de leur donner quelques pistes de réflexion.
22:25 Alors, est-ce que les investisseurs particuliers,
22:27 dans leur comportement, celui que vous pouvez constater,
22:30 prennent les bonnes décisions,
22:32 regardent les bons métriques
22:33 pour investir sur les marchés financiers ?
22:34 Alors, je ne sais pas si c'est une question de métrique,
22:37 peut-être une question de méthode déjà.
22:38 Parce que souvent, ce que je constate,
22:41 c'est qu'ils agissent avec leur cœur
22:43 et pas assez avec leur tête.
22:45 D'accord.
22:45 Et ce que je leur recommande de faire,
22:47 c'est d'avoir une méthode
22:49 pour pouvoir ensuite la tester par le passé,
22:53 si elle fonctionne vraiment.
22:54 Par exemple, ce qu'on entend souvent,
22:55 j'achète tel ou tel véhicule
22:58 parce que ça a bien marché.
22:59 D'accord.
23:00 Sur la perfidie, ce truc.
23:01 Pourtant, l'AMF répète,
23:02 et ils ont raison, et je le répète encore,
23:04 les performances passées n'expliquent pas les performances à venir.
23:06 Tout le monde le connaît par coeur, oui.
23:07 Mais tout le monde fait le contraire,
23:10 même certains professionnels.
23:11 Mais alors pourquoi ?
23:12 Parce que ça rassure de se dire
23:13 ça a marché dans le passé,
23:14 donc potentiellement,
23:14 ça a plus de sens de marcher dans le futur,
23:16 même si ça n'est pas vrai, on le rappelle.
23:17 Exactement.
23:18 On se dit, si ce fonds a été performant,
23:21 c'est que le gérant est bon.
23:22 Et s'il est bon, il va être encore bon demain.
23:24 D'accord.
23:25 C'est oublier un truc vraiment essentiel,
23:28 c'est que la performance du fonds ne s'explique pas seulement par le gérant.
23:32 J'ai la faiblesse de croire que c'est très minoritaire comme explication.
23:36 En fait, c'est une question de positionnement du fonds.
23:39 Voilà, je la fais courte.
23:41 Et donc, voilà, les performances passées, non, il ne faut pas.
23:45 Ou alors, si vous faites ça,
23:46 testez-le, vous dites, voilà,
23:47 je prends les meilleurs performeurs à un an, deux ans, trois ans,
23:50 et puis vous testez ça sur les 50 ans passés.
23:53 Puis si ça marche, faites-le.
23:54 Parce que là, on se dit, effectivement,
23:55 la période est suffisamment grande,
23:56 donc peut-être qu'effectivement, ça pourrait expliquer un peu plus.
23:59 Et encore, il faut faire très attention.
24:00 Ok, pourquoi pas ?
24:02 Mais quelle que soit la méthode, vous la testez.
24:04 D'accord.
24:05 Donc, quelque part, votre émotion, vous l'objectivez et vous la testez.
24:10 Donc, si on revient aux décisions d'investissement,
24:13 la manière de prendre une décision d'investissement,
24:15 déjà, on peut la prendre soi-même, cette décision d'investissement.
24:18 Ça, on peut se dire,
24:20 j'ai toutes les capacités de prendre ma décision d'investissement.
24:23 On voit de plus en plus d'investisseurs se dire,
24:26 moi, il suffit que je fasse du MSCI World
24:29 et puis ça roule parce que ce qu'on appelle un influenceur financier
24:35 aura expliqué qu'il faut faire du MSCI World.
24:37 Je m'interroge sur la qualité de la diversification de cette opération-là
24:41 parce que le MSCI World n'est pas la diversification ultime.
24:44 D'abord, la diversification, c'est bien parce que ça réduit la volatilité,
24:47 mais ce n'est pas un but en soi, c'est un moyen.
24:49 Et donc, je ne suis pas sûr que si tous les investisseurs font la même chose,
24:53 au bout du compte, on soit vraiment protégés de la volatilité
24:57 s'il y a un retrait du marché.
24:59 Donc, attention, la diversification est un élément hyper important
25:03 qu'il ne faut pas laisser entre toutes les mains
25:05 parce qu'on ne sait pas toujours bien la faire.
25:07 Donc, si je vous suis, il faut une méthode et une stratégie d'investissement ?
25:10 Bien sûr, et ne pas mélanger la stratégie avec la tactique.
25:15 Si vous estimez que vous prenez une position pour les 8 ans à venir,
25:19 ce n'est pas parce qu'il y a un profit warning un jour que vous devez la vendre.
25:23 Soyez cohérent entre vos objectifs et la méthode que vous mettez en œuvre.
25:27 Une question que certains se posent, effectivement,
25:29 quand on parle de marché financier,
25:32 pour le néophyte, il y a deux réflexes qui est celui de l'ETF,
25:34 vous en avez parlé, donc l'ETF le plus large possible
25:37 qui permet de répliquer la performance d'un certain nombre d'indices,
25:41 ou alors le fait de déléguer sa gestion à quelqu'un d'autre
25:46 en se disant "il aura la tête froide pour moi",
25:47 est-ce que ça c'est une méthode ?
25:49 Absolument, c'est une excellente méthode, je ne dirais pas le contraire.
25:53 Mais il faut être en mesure de savoir si la personne à qui vous déléguez est bonne.
25:58 Bien sûr.
25:59 Et là encore, les performances historiques...
26:02 Alors c'est plus compliqué de back-tester,
26:03 mais déjà ne prenez pas un seul conseil,
26:06 parce que si un bon professionnel sur les marchés financiers
26:09 va avoir bon 3 fois sur 5, donc 2 fois sur 5, il peut se tromper.
26:13 Si vous prenez un seul conseil, vous avez 2 chances sur 5 de vous tromper.
26:16 Si vous prenez deux conseils chez lui, vous faites 2 sur 5 fois 2 sur 5,
26:20 ça fait à peu près 1/5, j'ai fait les calculs avant de venir.
26:22 Je vois.
26:24 Vous avez 1 chance sur 5 de tomber sur 2 mauvais conseils.
26:27 Donc, multipliez les conseils chez un professionnel,
26:29 et la délégation est une bonne solution.
26:31 J'espère qu'on pourra la traiter une prochaine fois.
26:34 Merci beaucoup Régis Tionkovicer d'être venu sur le plateau de SmartPatrimoine.
26:37 Dans l'œil du CGP, je rappelle que vous êtes fondateur et dirigeant de Luxavie.
26:40 Merci beaucoup, merci à vous de nous avoir suivis.
26:41 Et on se retrouve très vite sur Bsmart.
26:43 ♪ ♪ ♪