Pour la deuxième fois de suite, le vice-capitaine des Bleus Antoine Griezmann s'est présenté face aux médias à la place de Kylian Mbappé. Toujours avec la même fraîcheur et ravi de retrouver l'Allemagne (mardi, 21 heures) qui lui évoque de grands souvenirs, comme enfant et comme joueur.
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00:00 Quel regard vous portez sur la sélection allemande qui ne va pas très bien en cette année 2023 ?
00:06 Une seule victoire dans l'année ou quelques victoires dans l'année.
00:10 Comment vous la jugez ?
00:11 Et est-ce que vous êtes surpris par ces performances ?
00:14 Tout simplement.
00:15 Oui, surpris parce qu'il y a de très grands joueurs qui jouent dans les très grands clubs.
00:21 Ensuite, c'est des dynamiques où il faut travailler.
00:27 On vient d'apprendre pour le sélectionneur.
00:30 Ils essayent de trouver la bonne solution.
00:33 Mais ils ont les joueurs pour de nouveau faire briller le foot allemand.
00:39 Après, je regardais le match contre le Japon.
00:44 J'adore Florian Wirth.
00:46 Je crois que c'est Wirth.
00:47 On dit comme ça.
00:48 Ils sont pleins de très bons joueurs.
00:51 Il faut juste trouver la bonne formule.
00:53 On vous a vu discuter longuement en début de séance hier avec Didier Deschamps.
00:59 Beaucoup de gestes, des sourires aussi, mais pas tout le temps.
01:03 C'était quoi ? C'était très tactique ?
01:04 C'était une histoire de positionnement sur le terrain ?
01:07 Ou c'était de vous expliquer que vous revenez encore aujourd'hui en conférence de presse ?
01:10 Il y a de ça aussi.
01:13 Non, je rigole.
01:14 Non, en plus, c'est vrai.
01:15 Mon père m'a envoyé un message pour savoir s'il se passait quelque chose.
01:19 Mais non, c'était juste qu'on me parlait du match.
01:23 La première mi-temps, le coach m'a demandé si j'étais bien en jambe ou non.
01:29 Je lui ai dit que je me sentais bien, juste que je ne touchais pas de ballon.
01:33 J'essayais d'être bien positionné entre les lignes.
01:38 Ensuite, je lui ai dit que j'avais vu que le jeu allait souvent à gauche.
01:42 Je suis allé à gauche pour ramener le ballon à droite, pour les donner un peu à Ousmane.
01:47 Parce que Ousmane était en jambe et il avait que des 1 contre 1.
01:53 C'était un moyen de faire mal à l'adversaire.
01:56 Ensuite, en deuxième mi-temps, Aurél et André étaient plus comme deux six.
02:05 C'était plus facile pour tout le monde.
02:07 Le ballon arrivait plus facilement à Ousmane.
02:10 Il a pu faire du danger.
02:12 Au final, l'Irlande ne savait pas où on allait attaquer.
02:17 C'était plus simple pour nous de trouver des espaces.
02:19 Votre père était rassuré ?
02:21 Oui, il était rassuré.
02:22 L'année dernière, tu avais connu un début de saison un peu compliqué du fait de ta
02:28 situation contractuelle.
02:29 Ça avait peut-être touché un peu sur ton état de forme.
02:31 Aujourd'hui, par rapport à l'année dernière, comment tu te sens ? Est-ce que tu es déjà
02:34 en pleine forme et au sommet de ton art ou tu as encore une marge de progression ?
02:37 L'année dernière, c'était compliqué parce que je ne devais rentrer que 30 minutes.
02:41 Après, je travaillais sur l'entraînement où je me donnais à fond pendant les 30 minutes.
02:48 Là, je ne suis pas encore à 100 %. J'ai eu que 20 jours de vacances.
02:57 Ensuite, on a eu un joli petit voyage entre Corée du Sud, Mexique, Etats-Unis.
03:04 Une prépa, ce n'est pas le top.
03:07 Mais ça vient petit à petit et ça va venir encore plus.
03:10 Là, en enchaînant un match tous les trois jours, je vais me sentir de mieux en mieux.
03:15 Il y a un an, Randall Konemohani découvrait l'équipe de France.
03:20 Est-ce qu'un an après, tu considères déjà qu'il a évolué, qu'il a changé peut-être
03:24 même de statut au sein de cette équipe ? Et comment tu pourrais nous le décrire au
03:29 poste d'attaquant de pointe ?
03:30 Oui, Randall m'a beaucoup surpris pendant la Coupe du Monde.
03:39 Ce qu'il a fait pour sa première compétition, c'était très bien, c'était fort.
03:47 C'est un joueur qui adore prendre la profondeur, très vertical, qui sait se mettre facilement
03:58 dans la meilleure position pour tirer.
04:00 C'est ce que j'aime chez lui.
04:05 Ça m'a surpris la confiance qu'il avait en lui alors que c'était sa première compétition.
04:12 Je me rappelle la mienne au Brésil, je n'étais pas aussi serein.