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00:00 - Sur ces news, merci d'être en direct avec nous, invité exceptionnel Cyril Hanouna. Bonjour Cyril.
00:04 - Salut Jean-Marc, comment ça va ?
00:06 - Très bien, votre seule interview télé, c'est ici et merci de la faire avec nous.
00:10 Juste, on va revenir sur votre actualité dans un instant. On va parler de Moondir.
00:13 Il y a quelques instants, on a passé cet extrait de Moondir qui était ce matin chez Jordan Deluc et qui expliquait
00:18 qu'il fallait que le gouvernement arrête d'embêter les musulmans, qu'il avait peur pour ses enfants à cause des lois qui étaient dictées.
00:27 - Moondir déjà, c'est vrai qu'il fait partie de ma bande cette année, c'est un garçon que j'aime énormément.
00:32 C'est un amour de mec que je connais depuis des années.
00:35 - Est-ce qu'il ne hâtise pas la haine ?
00:37 - Moondir ?
00:38 - Oui, en disant ça.
00:39 - Non, je crois pas, je pense que c'est tout le contraire qu'il veut faire Moondir, au contraire.
00:42 Moondir, au contraire, c'est un homme, vraiment, Moondir il veut pas d'histoire.
00:45 Non mais vraiment, Moondir c'est un mec qui est sans histoire. Moi je le vois, je travaille avec lui.
00:50 C'est un mec avec qui j'ai jamais eu d'histoire, même avant.
00:52 C'est un mec qui veut juste travailler, qui est très heureux de ce qu'il a fait professionnellement.
00:58 - Vous croyez pas que quand on dit que le gouvernement a une stratégie, une politique islamophobe,
01:03 quand on dit "Emmanuel Macron, il faut se calmer à Emmanuel Macron avec les musulmans" ?
01:08 - Non mais, Moondir ce qu'il a voulu dire, c'est que je pense qu'il est, comme beaucoup de musulmans en ce moment que je rencontre,
01:15 il me dit "c'est vrai que nous, on aimerait être tranquille, on aimerait vivre tranquillement
01:19 et c'est vrai que parfois on est stigmatisé, dès qu'il se passe un truc, voilà."
01:24 Et Moondir je crois que c'est ce qu'il ressentait, il dit surtout qu'il ressent un mal-être, parfois,
01:29 et que lui, voilà, tout va bien pour lui, il est heureux de tout ce qu'il a fait, tout ce qu'il a accompli.
01:35 Voilà, Moondir il vient de nulle part, il se retrouve aujourd'hui en télé, il a fait des émissions, il a animé,
01:40 et il se dit "moi je suis heureux ici, laissez-moi être heureux et arrêtez d'essayer de trouver des petites choses
01:46 pour essayer de faire que mon quotidien sera moins bien."
01:52 Après c'est surtout la polémique de l'Abaya, après l'Abaya, après Gabriel Attal,
01:58 et je suis heureux que Gabriel Attal soit à l'éducation parce qu'avant on n'a pas eu de ministre de l'éducation pendant quelques temps,
02:04 ben Papendia il était plus occupé, je pense qu'il y avait une buvette au ministère, je sais pas ce qu'il faisait.
02:11 Non mais voilà, au moins Gabriel Attal il fait des choses, et dès qu'il est arrivé il fait des choses.
02:15 Le seul problème qu'il y a sur l'Abaya, j'en ai beaucoup parlé dans mon émission, c'est qu'à un moment,
02:19 voilà il y a des jeunes filles qui sont en kimono, elles rentrent pas d'école, à un moment qu'est-ce qu'on va faire,
02:23 on va mettre un styliste devant les écoles ? C'est assez compliqué de savoir si la tenue est correcte ou pas, c'est compliqué.
02:31 Même pour les chefs d'établissement je pense qu'aujourd'hui c'est compliqué pour eux.
02:34 - Ce qui est intéressant c'est de voir comment vous, vous avez évolué, comment votre émission a évolué également,
02:38 la preuve c'est qu'on commence en parlant de Moondir, en parlant de l'Abaya,
02:41 ça veut dire que l'émission a évalué vers un côté plus politique, plus sociétal,
02:45 c'était votre volonté ? Parce que vous le sentez dans la population aujourd'hui,
02:48 que c'est vraiment une demande en fait d'aller vers ces problèmes de société qui pourrissent souvent la vie des gens.
02:53 - Aujourd'hui c'est l'actu, et en vérité aujourd'hui, qui sont les vrais stars ? Je vous jure c'est ça qui est fou.
02:58 Aujourd'hui on parle plus des hommes politiques que des acteurs, que des humoristes,
03:03 c'est vrai qu'aujourd'hui, même nous qui faisons une émission Jean-Marc,
03:06 aujourd'hui on essaie tous les jours d'avoir plus les invités qui font l'actu,
03:09 que les invités, des invités comme avant, on était très contents d'avoir Jean Dujardin en promo,
03:14 on était très heureux d'avoir Florent Forestier... - Ça n'intéresse plus personne, il faut dire la vérité aujourd'hui.
03:18 - Ils font très bien leur métier, les gens qui en font au cinéma je suis d'accord avec vous,
03:20 mais aujourd'hui, que ce soit les plus jeunes ou les moins jeunes,
03:24 ils veulent de l'actu et ils veulent l'invité d'actu du jour.
03:27 On est d'accord tous les jours, on se parle souvent Jean-Marc,
03:29 et c'est vrai que quand on se parle de nos invités, même moi sur la première,
03:32 je n'ai même pas pris d'invité, j'ai eu que des invités actus.
03:36 Et vous l'avez vu, ça a très très bien marché,
03:38 et voilà, aujourd'hui, les gens veulent l'invité d'actu du jour.
03:42 Vraiment, c'est l'actu du jour, c'est ce qui se passe à l'instant T.
03:45 - Mais vous êtes allé sur la politique aussi, et ça c'est vrai que c'est un risque,
03:48 toujours quand on va sur la politique, le risque de se brûler des ailes,
03:51 le risque d'avoir plus d'ennemis, enfin on sait que Bernard Tapie par exemple,
03:55 c'est ce qui a provoqué sa chute et tous ses soucis, c'est lui quand il s'est lancé en politique.
03:58 Vous, vous allez dans un domaine qui est un domaine réservé normalement,
04:02 c'est un domaine qui est réservé à France 2, à France 3, aux "grands journalistes"
04:08 et vous allez toucher ce domaine-là qui est sensible.
04:11 - Alors, il y a deux types de journalistes, il y a les journalistes qui disent
04:15 "moi je suis pour que les politiques fassent Cyril Hanouna et nos émissions plus conventionnelles",
04:21 et il y a d'autres journalistes qui passent leur temps à interroger les politiques
04:26 sur la question "pourquoi vous allez chez Cyril Hanouna ?"
04:29 J'en ai parlé la semaine dernière, je ne savais plus comment elle s'appelait la jeune fille,
04:31 je crois que c'est Émilie, qui est sur France Info, je crois que c'est Émilie Tran-Huyen.
04:36 Donc elle a passé une heure d'interview, elle a demandé à Ségolène Royal
04:39 "pourquoi elle allait chez moi ?" Rebolote hier, puisque Ségolène,
04:42 j'ai encore eu, parce qu'elle arrive dans mon émission cette semaine,
04:45 elle me dit qu'elle a fait une interview sur France Inter,
04:47 elles ont passé une heure à lui demander pourquoi elle allait chez Cyril Hanouna.
04:50 Moi, ce que je demande aux invités, aux gens de France Info,
04:54 pourquoi les invités y vont, alors qu'on sait très bien que France Info,
04:58 enfin encore France Info, ils font leur travail, moi je trouve,
05:02 à part cette jeune journaliste qui démarre et qui a voulu faire un coup d'éclat,
05:07 je la comprends, je ne savais même pas qui c'était.
05:10 - Vous tapez souvent sur France Inter en revanche, par exemple.
05:12 - France Info, ils font leur boulot, et France Info, ils sont indispensables.
05:15 Moi, j'écoute France Info.
05:17 Vous allez sur France Inter, on vous demande pourquoi vous allez chez Hanouna
05:21 pendant une heure d'émission.
05:23 Ce qu'on leur demande, pourquoi ils vont chez France Inter ?
05:25 - C'est une radio partisane pour vous ?
05:27 - Oui, il n'y a même pas de débat.
05:29 France Inter, oui, c'est une radio partisane.
05:31 - Partisane de gauche ?
05:33 - Oui, de gauche, mais voilà, de gauche, et voilà,
05:37 on sait que j'ai jamais vu France Inter, voilà,
05:41 on sait très bien sur qui ils vont taper ou sur qui ils ne vont pas taper, c'est clair.
05:45 Donc quand on y va, on le sait aussi, on joue le jeu, voilà, c'est tout.
05:48 - Comment vous expliquez qu'il y a une partie des gens qui, de toute façon, ne vous aiment pas par principe ?
05:52 Même si vous faites une super émission, ils diront le lendemain que c'est de la merde.
05:55 Pourquoi vous suscitez ça ?
05:58 - Alors déjà, ça ne me dérange pas du tout.
06:00 Et deux, c'est vrai qu'il y a, je vous le dis,
06:02 moi, c'est ceux que j'appelle les DDL, les donneurs de leçons.
06:05 C'est vrai qu'il y a un groupe de donneurs de leçons,
06:07 dont voilà, c'est ces humoristes de France Inter, etc.,
06:11 qui pensent avoir la bonne parole,
06:13 qui pensent que le public, il les écoute à fond,
06:17 et c'est ces gens-là qui veulent nous dire qu'est-ce qu'il faut écouter,
06:20 qu'est-ce qu'il faut regarder, où il faut sortir, ce qu'il faut manger,
06:24 pour qui il faut voter. Ils veulent tout.
06:26 Ils veulent tout contrôler.
06:28 Donc à un moment, moi, j'ai jamais, comme je l'ai dit dans mon émission,
06:31 je ne donne pas de leçons.
06:33 Pendant les élections, je n'ai jamais dit "il faut voter pour un tel ou pour un tel".
06:36 Chacun a ses problèmes, chacun vote pour celui qui pense être celui qui va l'aider au quotidien.
06:43 - Mais ça a été un problème, parce que pendant longtemps, on a eu du mal à vous situer politiquement.
06:47 C'est-à-dire qu'à un moment donné, on disait "ah oui, mais il sert la soupe aux insoumis".
06:50 Il est d'accord avec les insoumis, puis il y a eu l'affaire Louis Boyard,
06:53 et là maintenant on dit "ah oui, mais maintenant il sert la soupe à la droite, aux nationalistes".
06:56 - On m'a dit que non. Et on me dit encore que je suis très proche d'Emmanuel Macron.
07:00 J'ai encore vu des commentaires sur Wikia, ils disent "bah oui, mais c'est normal,
07:04 parce que c'est le pote de Macron, donc il sert la soupe à Macron".
07:07 - Et vous êtes pote à Macron ?
07:08 - Je ne suis pas pote, mais on s'entend bien.
07:10 - Vous vous parlez ?
07:11 - On s'est parlé, on s'est parlé, je ne l'ai pas eu là depuis quelque temps,
07:15 mais c'est vrai que j'ai pas de souci avec lui.
07:18 J'ai pas de souci avec lui, après on se parle, mais moi je parle avec tout le monde.
07:22 Je vous jure que c'est vrai, je parle chez moi, avec Alexis Corbière.
07:24 On était rigolés les trois, voilà.
07:27 Moi je parle à tout le monde, je parle beaucoup.
07:30 C'est vrai que je parle aussi bien, j'ai beaucoup parlé avec Jean-Luc Mélenchon.
07:35 - Vous ne lui parlez plus, là ?
07:36 - Non.
07:37 - Raquel Garrido qui était chez moi.
07:38 - Vous ne lui parlez plus, là ?
07:39 - Non, là on ne se parle plus.
07:40 J'ai beaucoup parlé avec Raquel Garrido qui était chez moi, avec Alexis Corbière.
07:43 On était dans ma loge, je l'ai toujours dit.
07:46 Gérard Narmanin, c'est quelqu'un avec qui je trouve qu'il a été super quand il est venu dans l'émission.
07:51 Ça a été une des meilleures émissions qu'on ait fait.
07:53 Olivier Véran, je parle à tout le monde.
07:55 Vraiment, je vous dis, je parle à tout le monde.
07:57 Je parle aussi bien à Jordan Bardella aussi, puisqu'il vient souvent dans mes émissions.
08:01 Moi j'essaie de parler à tout le monde pour essayer de donner aussi les clés
08:05 le plus facilement possible, le plus naturellement possible au public.
08:08 C'est-à-dire qu'il voit comment est la personne dans une émission où il dit
08:13 "Il va laisser tomber la veste, il va être un peu plus décontracté"
08:16 et il va dire des choses qu'il ne dit souvent pas dans d'autres émissions.
08:18 - Mais vous vous sentez comment ? Vous vous sentez plutôt de droite ou de gauche ?
08:20 - Moi j'ai toujours été plutôt de gauche, parce que mon père a toujours voté.
08:26 Il était comme un fou quand Mitterrand a été élu en 81.
08:29 Il est sorti dans la rue, c'était le plus beau jour de sa vie.
08:32 Mais aujourd'hui, il n'y a plus de gauche.
08:35 À part "J'espère que Ségolène va revenir".
08:37 Mais c'est vrai qu'il n'y a plus de gauche aujourd'hui.
08:39 - Ségolène Royal, en revanche, vous vous sentez en phase avec elle ?
08:41 - Je m'entends très bien avec elle, je trouve qu'elle a un bon discours.
08:44 En fait, moi je vais vous dire, là aujourd'hui, même moi, je ne sais plus où je suis.
08:49 Parce qu'aujourd'hui, il n'y a plus de droite, il n'y a plus de gauche.
08:52 Même si je vous prends les ministres un par un.
08:55 Est-ce qu'on sait s'ils sont de droite ou de gauche maintenant ?
08:58 Un Bruno Le Maire, qui est très sympa Bruno Le Maire, il fait bien son boulot.
09:01 Mais on ne sait plus s'il était de droite ou de gauche.
09:03 Tous les ministres, on ne sait plus s'ils sont de droite ou de gauche.
09:06 Aujourd'hui, il n'y a plus du tout ces deux entités, droite et gauche.
09:13 Après, sur Ségolène Royal, pourquoi j'aime bien Ségolène Royal ?
09:15 Juste parce que j'ai l'impression qu'elle croit en ce qu'elle dit et qu'elle aime son pays.
09:20 Moi, ce que j'aime, c'est les gens qui aiment leur pays et qui ne sont pas là juste pour faire carrière.
09:24 Moi, on m'a souvent dit, les politiques, ils font les nards.
09:27 Et derrière, ils se disent "non, dans deux ans, je pense qu'il y aura plus de place à droite,
09:32 donc on va dire qu'on est de droite".
09:34 Ou bien ils disent "non, regarde, il y a beaucoup de monde à droite,
09:36 je pense qu'il va falloir qu'on aille à gauche après parce qu'il y aura moins de monde à gauche".
09:39 - Les opportunistes.
09:40 - Voilà, moi, les opportunistes.
09:41 Et Ségolène Royal, je ne l'ai pas sentie opportuniste, j'ai senti qu'elle avait des convictions.
09:44 C'est pour ça qu'elle m'a plu.
09:45 - Vous parliez des donneurs de leçons, on sait qu'il y a un complément d'enquête qui se prépare autour de vous.
09:49 Il y a à nouveau une polémique autour de complément d'enquête depuis jeudi sur le puits du fou.
09:55 Vous avez recruté Jacques Cardoze, qui était l'ancien présentateur de complément d'enquête.
09:59 Il vous a donné des trucs sur complément d'enquête, il vous a expliqué pourquoi il avait ce comportement.
10:04 - Alors, complément d'enquête, moi pour l'instant, je le dis, ça se passe très bien.
10:07 Moi je n'ai pas fait d'interview avec eux, mais la journaliste, on l'appelle tout le monde,
10:11 elle fait son boulot, après on va voir ce que ça va donner.
10:15 Après, c'est vrai que complément d'enquête, généralement, comme même...
10:19 Je l'ai croisée la dernière fois, elle me dit "oui, il y a beaucoup de gens qui travaillent avec vous
10:22 et qui disent que c'est impossible de travailler avec vous, qu'ils n'ont pas tenu deux semaines".
10:24 Je lui dis "ben, vous avez interrogé les mauvaises personnes, vous vous êtes bien placé pour le savoir,
10:27 je vois qu'il y a des gens qui travaillent avec moi depuis 15 ans".
10:29 Donc forcément, moi aussi, je vais aller voir des gens, je lui dis "ben moi aussi, Virginie, avec qui je m'entends bien,
10:33 je lui dis Virginie, moi aussi je vais aller voir des gens avec qui vous avez travaillé".
10:35 - Virginie, c'est la journaliste de complément d'enquête qui travaille sur...
10:37 - Oui, avec qui vous avez travaillé, qui vont me dire "ben Virginie, je ne peux pas travailler avec elle, elle est insupportable".
10:40 Je dis, moi, on trouve toujours.
10:42 Mais, je vais vous donner un scoop aujourd'hui, c'est que moi je prépare avec Jacques Cardoze,
10:47 enquête de complément qu'on va diffuser sur C8, en prime time,
10:50 on va faire une enquête sur France Télévisions et sur complément d'enquête.
10:54 Ça va s'appeler "Enquête de complément", présentée par Jacques Cardoze.
10:57 On va aller très vite.
10:59 Donc voilà.
11:01 - Ah oui, ben ça c'est énorme.
11:03 Parmi les journalistes que vous avez recrutés, c'est vrai qu'il y a du sérieux, il y a du moins sérieux.
11:08 Il y a eu toute une liste de noms pour "Touche pas à mon poste" qui est sortie,
11:11 alors on ne sait pas si on va les voir une fois ou même pas zéro.
11:14 Donc je vous donne quelques noms.
11:16 Alors on sait que Pascale Delatour-Dupin est là, elle est là régulièrement, donc ça n'en parle pas.
11:19 On parle de Lienan Mellara, ancien conseiller de Marlène Schiappa.
11:22 - Il va arriver, il a fait un très bon pilote.
11:24 Le pilote, c'est vraiment le numéro zéro.
11:26 On a testé pas mal de chroniqueurs.
11:28 Il a été très bon. Vraiment, il a été bon, donc il va arriver.
11:30 Il va arriver là dans les 15 jours.
11:32 - Moundir s'est fait, Jacques Cardoze s'est fait, Nino Dechavanne, c'est parce que c'est la fille de Dechavanne.
11:35 - Non, non, Nino, elle a une vraie personnalité.
11:37 Pour l'instant, c'est vrai que l'équipe est tellement forte que pour l'instant, voilà.
11:41 - On n'a pas vu grand monde là pour l'instant.
11:43 - On a vu Desbon, on a vu Cardoze qui est bon, on a vu Moundir qui est bon.
11:46 - On a vu Pascal, on a vu Alex Good.
11:48 - Alex Good aussi qui est bon.
11:49 - On a vu Catherine Goude. - Évelyne Thomas, par exemple.
11:50 - Évelyne, elle arrive cette semaine.
11:51 - Marine Reda, je ne sais pas qui c'est.
11:54 Vous ne savez pas qui c'est non plus ?
11:56 Marine Reda, personnalité issue de la télé, connue pour sa participation à Cosmic Love.
11:59 Il y a son nom qui est sorti. Vous ne la connaissez pas.
12:01 Zahia ?
12:02 - Zahia, elle nous a annulés au dernier moment.
12:04 Voilà, donc on l'embrasse quand même.
12:06 Mais Zahia, moi je ne l'avais pas rencontrée, elle avait rencontré, enfin elle avait eu mes équipes au téléphone.
12:09 Finalement voilà, elle ne viendra pas.
12:10 - Rabin Desbois, il est là à cœur.
12:12 - Rabin Desbois, il a été testé, c'est à cœur.
12:13 Le problème de Rabin Desbois, c'est qu'il est obligé de cacher son visage à l'antenne, c'est compliqué.
12:17 Mais il a une très bonne répartie.
12:19 - Paul Ska, influenceuse.
12:20 - Paul Ska, on l'a testé parce qu'elle nous fait vraiment marrer.
12:22 Et elle a été conforme à ce qu'elle est au pilote.
12:25 - D'accord, donc elle restera chez elle, on a bien compris.
12:27 - Non.
12:28 - Philippe Carillon, c'est ça ?
12:29 - Philippe, Philippe, il va en faire. Philippe Carillon du service des sports de Canal a été très bon, donc il va en faire.
12:33 Maintenant le problème que j'ai, c'est que là j'ai une équipe tellement forte.
12:35 Je vous dis, on a démarré la semaine dernière avec ces quatre nouveaux.
12:38 Mundhir, Cardos, Pascal Delatour-Dupin, Alex Wood.
12:42 Il y a Guillaume Janton, que j'adore aussi, qui a sa place.
12:45 Il y a Raymond.
12:46 - Vous avez presque trop de monde aujourd'hui.
12:47 - C'est ça, il y a Benaim, il y a Kelly, il y a Delphine Vespizaire, il y a tout le monde.
12:52 Il y a Gilles Verdez bien sûr qui est indéboulonnable.
12:54 Il y a Daniel Moreau.
12:55 Il y a Géraldine Maillet qui est la star.
12:59 Il y a tellement de monde que c'est compliqué aujourd'hui de faire rentrer de nouvelles personnes
13:03 parce que déjà faire rentrer quatre nouveaux, ça a été compliqué.
13:07 - L'actu de la télé, ça vous intéresse encore ou vous en foutez désormais ?
13:09 Ce qui vous intéresse c'est la politique, vous préparez une nouvelle mission politique ?
13:12 - Franchement l'actu de la télé, sur le rugby oui, bien entendu le rugby, c'est des gros événements sportifs comme ça.
13:19 Ce soir on a envoyé nos équipes, tout ce qui s'est passé oui.
13:22 Mais sur l'actu télé, ce qui se passe dans The Voice ou dans... je sais même plus, Mazinger, je m'en fous total.
13:34 - Nouvelle mission politique que vous préparez, ce sera quoi ?
13:37 - Ce sera une émission de bande avec un représentant de chaque parti qui sera là pour débriefer toute l'actu de la semaine.
13:45 Donc on aura des représentants de toutes les... c'est comme si c'était une mini-assemblée nationale.
13:50 - Et ce sera en hebdo ? - En hebdo.
13:52 - En hebdo, à partir de quand ?
13:54 - On sait pas, dès qu'on a les sous.
13:57 - Avec ces huit, ça va être compliqué.
14:00 - 2029.
14:02 - Et ça va s'appeler quand ?
14:06 - Je sais pas encore, je pense que je vais l'appeler... je sais pas encore, franchement on sait pas encore, on a pas d'idée.
14:13 - Vous êtes content dans le groupe Canal ?
14:15 - Je suis pas content, pour moi c'est le groupe où il faut être.
14:18 Y'a que chez nous que ça bouge, y'a que chez nous qu'on a une liberté totale, y'a que chez nous qu'on a un patron aussi solide
14:25 qui est toujours là pour nous soutenir, pour nous recevoir quand on a un souci, pour nous donner des conseils.
14:32 Aujourd'hui, pour moi il n'y a qu'un seul groupe, c'est Canal+. Je vous jure, c'est là que ça se passe.
14:38 Maxime Saada aussi fait un travail exceptionnel à l'international.
14:41 Aujourd'hui, voilà, je pense que tout le monde... et moi regardez, Pascale de la Tour du Pin elle vient d'arriver,
14:46 elle m'a dit qu'elle avait jamais été aussi heureuse.
14:48 Et même elle a vu, elle a rencontré tous les gens du groupe, Gérald Briseviret, Franca Pietto,
14:52 et c'est vrai qu'il y a une ambiance incroyable et la dynamique elle est chez nous, on va pas se mentir.
14:56 Aujourd'hui on le voit, ces 8 premières semaines de septembre, on est aujourd'hui devant France 5.
15:01 - Mais comment vous expliquez que l'image extérieure que veulent donner certains de ce groupe est totalement différente de ce que nous on vit à l'intérieur ?
15:06 Parce que moi, je signe sur tous les mots que vous avez prononcés et tout ce que vous avez dit,
15:11 effectivement on a une liberté incroyable, mais comment vous expliquez qu'à l'extérieur c'est pas l'image qui est renvoyée ?
15:16 - Parce que, déjà, il y a une jalousie extrême et nous on a quelque chose dans le groupe qui nous différencie des autres.
15:23 C'est que nous quand on a un problème, on le dit, et on le dit frontalement.
15:27 C'est vraiment le point commun de nous tous dans le groupe, que ce soit du patron, aux personnes qui travaillent avec moi au quotidien.
15:38 Et le problème c'est que les autres font souvent des coups par derrière, donc ils appellent des journalistes,
15:43 ils commandent des papiers, ils commandent des études, ils commandent des choses, ils appellent l'Arkom, voilà !
15:49 Donc nous on est frontaux.
15:52 Alors, nous le truc c'est qu'on dit...