Retrouvez le replay de la 1ère période du match Brésil - Bolivie, 1ère journée des qualifications à la Coupe du monde 2026.
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00:00 Le Brésil lance sa campagne pour la Coupe du Monde 2026.
00:06 Clôture de la première journée des éliminatoires, la Célestin Aou accueille la Bolivie à Belém dans le nord du pays.
00:11 Les coéquipiers de Neymar éliminés en quart de finale du mondial au Qatar recherchent des certitudes sous la houlette de leur nouveau sélectionneur par intérim, Fernando Diniz, l'entraîneur de Fluminense.
00:22 Il sera à la tête de la sélection jusqu'à la prochaine Copa America en attendant l'arrivée annoncée d'un certain Carlo Ancelotti.
00:28 Oui, Diniz, qui est un entraîneur un peu révolutionnaire, qui réalise de très belles choses avec Fluminense, qui est d'ailleurs demi-finaliste de la Copa Libertadores.
00:40 Ça sera contre un autre club brésilien, l'international de Porto Alegre et qui est un entraîneur qui est influencé par le grand Télé Santana, qui laissait beaucoup de responsabilité aux joueurs, qui cherchait un football très créatif.
00:57 Il s'inspire aussi de De Zerbi, l'entraîneur de Brighton, alors qu'au Brésil, on avait un peu oublié tout ça après les échecs de 82 et 86.
01:07 Et le Brésil ne s'en est jamais trop remis.
01:10 Diniz, qui n'a que 49 ans, c'est un jeune entraîneur qui a, je ne vais pas dire replacé Fluminense au cœur de Rio ou du football brésilien.
01:22 Il y a quand même Flamengo qui est un gros club. Ils ont mis 4-1 à Flamengo dans une finale de coupe.
01:28 Mais surtout, Fluminense avait passé pas mal de saisons bien compliquées.
01:33 C'est la première fois depuis 15 ans que Fluminense retrouve une demi-finale de Copa Libertadores.
01:38 Le coup est retenu par Neymar. Deux minutes de jeu, la première offensive déjà provoquée par le numéro 10 brésilien qui obtient ce coup de pied arrêté.
01:45 Un petit peu retenu dans son élan par le bras. Et là, il a, par sa réaction, franchement influencé l'arbitre.
01:59 Parce qu'il aurait peut-être pu continuer ou essayer. C'est vrai qu'il y a eu contact.
02:03 Le voici donc, Fernando Diniz. Ça fait plaisir qu'il y ait des entraîneurs de la sorte et qu'il veut redonner un petit peu le rang d'art football arté au Brésil.
02:22 Du Dijkstenaer, comme la musique, la peinture, etc. On se doit d'être créatif et ne pas avoir, comme dit De Zerbi, des soldats.
02:34 Il y a un football hyper rationnel. Le football, c'est l'émotion. On va voir ce qu'on en a un peu ce soir.
02:39 Le football, c'est l'émotion. Et c'est Neymar qui va peut-être nous procurer la première émotion. Le coup franc direct.
02:45 Pas loin de surprendre Guillermo Vizcarra qui, semble-t-il, était quand même sur la trajectoire du ballon.
02:50 Il contourne bien le mur et il arrive un petit peu en retard, notre ami Vizcarra. Quand même, le ballon est passé depuis un bout de temps.
03:02 Comme le filet a tremblé, beaucoup de stades brésiliens, je pense à certains, et celui-ci notamment, ont une piste.
03:13 Donc tu vois la distance derrière les buts. Si tu es derrière les buts, au plus haut. Alors si tu es à l'opposé, avec le filet qui tremble, tu peux effectivement vibrer et imaginer que le ballon est à l'intérieur.
03:25 Le mec, Vizcarra, qui va récupérer à son tour le coup franc. On va parler un peu plus tard, dans ce match de Fernando Diniz et peut-être de l'arrivée de Carlo Ancelotti l'été prochain.
03:41 Donc Diniz fait les deux. Il garde, c'est assez rare quand même, l'équipe de club Fluminense.
03:49 Il y avait peut-être un plusilhink qui avait enchaîné la Russie et Chelsea en même temps. C'est vrai, c'est très très rare aujourd'hui.
03:53 Surtout dans le football d'aujourd'hui.
03:55 La sortie de balle bolivienne qui va devoir essayer de bonifier cette sortie de balle, conserver le ballon pour ne pas subir pendant 90 minutes.
04:08 Alors il y a eu un coup sifflé de M. Benitez.
04:14 C'est un peu ingrat parce qu'il fait un intérim. Il sait que au mois de juin, Carlo Ancelotti arrive et Carlo Ancelotti disputera la Copa America.
04:23 Nouveau sélectionneur du Brésil.
04:26 Alors pour l'instant, c'est vrai qu'au Brésil, les médias, les journalistes considèrent que c'est fait. Il n'y a pas eu encore d'officialisation de la part de la Fédération.
04:34 Oui, mais le président de la Fédération dit "vous pouvez me croire, c'est fait". Ancelotti reste vague. Oui, ce n'est pas officiel.
04:41 Mais c'est vrai que comment est-ce qu'on peut préparer lorsque l'on est à la place de Fernando Diniz ?
04:46 On imagine une immense fierté de devenir le sélectionneur de son propre pays.
04:51 Mais sélectionneur par intérim, on sait que le coup pré va tomber dans un an.
04:54 Oui, parce qu'il y en a qui sont par intérim mais qui restent parce qu'ils ont des résultats.
04:58 Scaloni par exemple.
04:59 Oui, il sait que Scaloni aimait jacquer pour parler des Français. Alors il n'était pas par intérim, mais c'est plus que d'entendu.
05:08 Et ça, oh là là, le genou, c'est le genou droit. On n'est marre de ne pas prendre le genou.
05:16 Mais c'est le grand problème des équipes nationales spain-américaines lorsqu'elles jouent les unes contre les autres.
05:23 On l'a vu encore hier avec la rencontre de l'Argentine contre l'Équateur.
05:29 C'est qu'il y a beaucoup, beaucoup d'arrêts de jeu parce qu'il y a énormément d'agressivité,
05:36 mais aussi on en rajoute quelque part. Il y a une part d'intox parfois.
05:45 On l'a vu hier avec les équatoriens.
05:48 Mais là, c'est vrai que c'est impressionnant, même s'il ne prend pas le genou après.
05:56 Après, il n'y a rien. Mais bon.
06:01 Tout de suite, Monsieur Benitez qui essaie.
06:03 Ça ne va pas être facile pour lui.
06:04 Oui, et ce n'est pas forcément un arbitre.
06:06 Alors il a 40 ans, mais ce n'est pas l'arbitre le plus expérimenté de la zone Colmé-Boule.
06:09 Il n'a pas forcément l'habitude d'arbitrer des rencontres de sélection internationale ou en tout cas des matchs de qualification.
06:17 En Sud-Américana, le dernier match arbitré, c'était la qualification des Corinthians sur la pelouse d'Estudiantes après une séance de tir au but.
06:24 Mais c'est vrai que c'est un arbitre qui reconnaît Fernando Diniz,
06:29 parce qu'il avait fait le fameux River Fluminense il y a quelques semaines.
06:37 Fluminense au Maracana l'emporte 5 à 1 quand même contre l'équipe de Demi Kélis, qui est redoutable, le River.
06:46 Et alors Benitez avait fait le match retour par River, la victoire de River 2 à 0.
06:51 Mais effectivement, on parlait tout à l'heure de Fernando Diniz.
06:55 Ce n'est pas n'importe qui, c'est vraiment l'entraîneur qui monte.
06:57 Ah oui, c'est l'entraîneur qui fait pratiquer à ses joueurs un football attractif.
07:05 Allez, la sortie de balle bolivienne, si vous venez de nous rejoindre.
07:08 0-0 entre le Brésil et la Bolivie.
07:10 On vous rappelle cet événement pour les chaînes du groupe L'Equipe.
07:16 Tous les matchs du Brésil à domicile, de l'Argentine à domicile, de l'Équateur à domicile à l'occasion de ces qualifications pour la Coupe du Monde,
07:22 ainsi que certains matchs amicaux du Brésil seront à suivre sur les chaînes du groupe L'Equipe.
07:27 C'est une exclusivité que l'on vous propose.
07:34 Avec la remise en jeu pour Médina, Marcelo Martins, c'est lui qui était recherché.
07:38 C'est Jaralo qui va tenter d'opener le corner.
07:42 Et Renan Lodi, le latéral gauche, désormais de l'Olympique de Marseille.
07:52 C'est lui qui a eu une erreur de jugement sur le but décisif de Di Maria en finale de la Copa América au Maracana.
08:01 Il a fait un pas en avant et après c'est trop tard.
08:06 Di Maria a pris de l'avance et il y a le lob.
08:08 Centre renvoyé par Gabriel Richard-Lissonne avec Neymar.
08:13 Ça presse, ça presse.
08:16 Neymar voltige, mais ça ne veut rien dire aussi.
08:18 Malheureusement, on sait qu'il a ce péché qui n'est pas franchement mignon et qui est usant à la sorte.
08:26 Même s'il prend des coups, bien sûr, mais comme il accentue chaque fois les choses, on ne sait plus.
08:34 Casemiro, l'appel de Renan Lodi sur le côté ne sera pas servi.
08:37 Le latéral marseillais préfère temporiser avec Guimares.
08:42 Rodrigo.
08:45 Avec le Brésil, il est quand même beaucoup plus meneur de jeu, beaucoup plus axial qu'il n'était pendant six ans avec le PSG.
08:52 Ou certes, il pouvait mener le jeu de temps à autre.
08:55 Il ne restait pas le long de la ligne de touche, mais quand même, il penchait vraiment à gauche.
09:02 Raphinha.
09:04 Pas son meilleur pied, Raphinha, on le sait.
09:07 Il n'a pas progressé depuis Leeds.
09:12 Son passage à Barcelone, pour l'instant, c'est un peu décevant.
09:15 C'est vrai que Rennes l'avait acheté cher et lorsqu'il part à Leeds, il prend une nouvelle dimension avec Marcelo Bielsa.
09:21 Et c'est vrai qu'à Barcelone, peut-être n'a-t-il pas eu aussi le point de jeu, la confiance nécessaire de Chavis.
09:28 Ça faudrait le demander.
09:29 Ça en fait partie.
09:30 Oui, le style de Barcelone est particulier, mais bon, allez.
09:33 Neymar, à l'entrée de la surface de réparation, une fois, deux fois.
09:36 Un peu en force, pied droit, pied gauche.
09:39 Il reste à terre, il va se relever.
09:40 Il n'a pas de dégâts.
09:41 Et la relance.
09:45 La Marquinhos qui couvre bien et qui va pouvoir donner tranquillement à Assurey.
09:50 Attention à Ederson.
09:52 Oui, il ne peut pas commettre d'erreur.
09:54 On sait qu'il a parfois...
09:55 Il a des absences parfois, c'est vrai.
09:58 Ça peut arriver, effectivement.
10:00 Même si c'est un super gardien.
10:01 On l'a vu lors de la dernière finale contre l'Inter encore, où il est décisif.
10:05 Pourquoi pas ?
10:08 Et pourquoi pas Rodrigo avec la montée du red-all-odysse sur le côté gauche, le centre au second poteau.
10:13 Il arrive de loin et pourtant, il essaye de rabattre le ballon.
10:17 Qu'était-ce Rafinha ou Neymar ?
10:19 Rafinha, je pense.
10:23 Mais allez, on continue.
10:25 Le capitaine l'a l'air sérieusement touché et on va en profiter pour prendre de ses nouvelles,
10:30 puisque c'est un corner, mais l'arbitre n'a pas envie d'être influencé chaque fois qu'un joueur est à terre.
10:37 Là, on voit, il y a sa cheville qui tourne un petit peu.
10:42 L'intervention de Marquinhos qui est correcte, elle n'est pas plus rugueuse que ça,
10:46 mais malheureusement, voilà.
10:47 Après, il faut comprendre aussi les arbitres.
10:50 Comme trois fois sur cinq, c'est du cinéma à un moment.
10:54 Mais parfois, c'est réel aussi.
10:56 Il n'a peut-être pas la cheville, mais...
10:57 Et la tête de Richard Lisson !
10:59 Et la première intervention, la première envolée pour Guillermo Vizcarra.
11:02 Voilà, alors ça râle parce que leur capitaine est toujours à terre manifestement.
11:10 Il doit la garder six secondes dans les mains.
11:14 Et les arbitres, voilà, bon, il est levé à terre.
11:17 Ce n'est pas la loi du jeu la plus respectée aussi bien par les gardiens que par les arbitres.
11:21 Oui, mais c'est fou, les arbitres, c'est ceux qui comptent aller six, sept dans leur tête.
11:25 Enfin, sept, huit, neuf si tu veux.
11:27 Mais des fois, ça arrive à 14, 15, tu vois.
11:29 Je me fais un plaisir de compter.
11:30 Ils s'en foutent royalement.
11:31 Et maintenant, bon, les gardiens le savent.
11:34 Je ne suis pas capable de faire respecter ça.
11:38 Le truc le plus simple de la terre, ça ne s'en fera jamais.
11:41 Et tout le monde s'en fout.
11:44 Tout le monde est plus préoccupé par faire des compétitions en plus,
11:48 comment gagner de l'argent en plus, comment tu vois...
11:51 Augmenter le temps de jeu, effectif de rencontre.
11:54 Mais compter jusqu'à cinq, jusqu'à six, c'est trop.
11:58 Pas les douze minutes de jeu 0-0 entre le Brésil et la Bolivie.
12:03 On va passer de bons moments ensemble sur les chaînes du groupe,
12:09 l'équipe autour de ces matchs sud-américains.
12:11 On rappelle, Brésil-Bolivie, c'est le dernier match de cette première journée.
12:14 Dans l'autre rencontre, l'Uruguay vient de battre le Chili.
12:18 Croix-Buzin pour le premier match, la première sortie officielle de Marcelo Bielsa
12:22 que l'on retrouvera mardi soir.
12:23 Ce sera face à l'Equateur, déplacement du côté de Quito.
12:27 Doublé de De La Cruz, un but de Valverde, réduction de l'écart d'Arturo Vidal.
12:33 Casemiro, Danilo.
12:43 Donc, du maraîch, c'est là, mais pas de Lucas Paqueta qui n'a pas été appelé.
12:52 Oui, alors pour différentes raisons, on sait qu'il y a cette fameuse enquête.
12:56 Aussi, oui, autour de Paris.
12:58 Oui, exactement. On rappelle, on va d'abord suivre Rodrigo.
13:02 Il a raison, à chaque fois.
13:03 On va d'abord suivre Rodrigo avec Neymar.
13:04 Le côté superbe, on fait de la part de Neymar, le centre en retrait de Rodrigo.
13:08 On réclame à Penalty et il est accordé.
13:10 Ce point de Penalty désigné par Juan Gabriel Benitez
13:13 avec une 2 entre Rodrigo et Neymar.
13:16 Et là, Didier, forcément la passe de Neymar en première intonation,
13:19 une touche, ce qu'on lui demande derrière.
13:21 Tu vois ce qui est bien joué, c'est qu'il fait là.
13:24 C'est vrai que c'est étonnant, mais oui.
13:27 Et puis alors là, pour être décollé et l'instant, son influence.
13:32 Alors il faut que ça parle, ça parle.
13:33 Ça aussi, on n'a pas réglé le problème.
13:35 Il n'y a que le capitaine qui devrait parler.
13:37 Les autres, on leur met un carton
13:40 systématiquement et puis ça ne sera pas tenable pendant deux mois.
13:43 Mais tu te tiens bon.
13:44 Et puis après, les joueurs se mettront au diapason.
13:47 Il a bien fait de pas siffler pour un joueur brésilien qui était resté par terre.
13:51 On a l'impression qu'il fallait l'opérer sur place.
13:53 Évidemment, il a laissé l'avantage et là, il attend.
13:57 Il attend bien.
13:58 C'est difficile de tacler avec les mains derrière le dos,
14:01 mais il faut qu'elles soient un peu plus près du corps.
14:04 C'est vrai qu'il y a contact sur l'Audi,
14:07 mais tu n'es pas obligé de rouler 25 fois.
14:09 Ça va, il n'y a pas.
14:11 Même si peut être il a vraiment mal avec eux.
14:15 On ne sait plus, mais c'est grotesque dans les matchs.
14:18 Écoutez le public, parce que c'est un moment d'histoire
14:21 qui est peut être en train de s'écrire.
14:23 Il a pris le ballon, évidemment.
14:24 C'est Neymar qui va se charger de ce pénalty.
14:27 Le 78ème but,
14:30 synonyme de record et record tout seul, puisqu'il a le record avec Pelé.
14:33 77 buts pour Pelé et pour Neymar.
14:36 77 buts en 92 sélections pour Pelé entre 57 et 71.
14:40 Et là, c'est la 125ème.
14:43 Effectivement pour Neymar depuis 2010.
14:45 C'est sûr que ça fait 25 et 8, ça fait 33 matchs de plus.
14:49 On va vous laisser vivre ces moments de concentration pour Neymar,
14:57 qui a l'opportunité
14:59 d'écrire une nouvelle page de l'histoire du football brésilien.
15:02 Il y a une similitude avec les pénalties de Pelé,
15:27 qui marquait toujours un temps d'arrêt dans sa course,
15:31 mais un vrai temps d'arrêt avant de la reprendre et de marquer.
15:34 Lui, il va piétiner, faire du sur place quand il va arriver, pas du ballon.
15:43 Il n'arrête pas complètement sa course.
15:47 16 minutes de jeu.
15:49 L'histoire du football brésilien s'écrit sous nos yeux.
15:53 Neymar face à Guillermo Vizcarra
15:58 pour devenir tout seul le meilleur buteur de l'histoire
16:01 du football brésilien de la sélection brésilienne de la Sélecson.
16:05 C'est parti pour le joueur d'Al-Hilal.
16:08 Et l'arrêt ! On en parlait, Didier, de cette fameuse course d'élan.
16:14 Guillermo Vizcarra qui, pour l'instant en tout cas, après 17 minutes,
16:19 vient en échec. Neymar Junior.
16:22 Voilà, il n'est franchement pas bien tiré.
16:26 Alors parfois, il prend le gardien à contre-pied parce qu'il attend
16:30 que le gardien prenne un appui et choisisse un côté.
16:35 Mais là, manifestement, Vizcarra a attendu le tout dernier moment.
16:40 Il n'en rate pas souvent.
16:42 Il y en avait un à Nantes, il n'y a pas si longtemps que ça.
16:46 Il y en a eu d'autres, mais c'est vrai que c'est très rare.
16:49 Il a un taux de réussite très élevé.
16:52 Mais je pense qu'il y aura des ralentis, forcément.
16:56 Le jeu s'arrêtera.
16:58 Et on constatera que le gardien
17:01 ne donne aucune indication et fait en sorte de partir
17:06 le plus tard possible, même s'il ne part pas.
17:10 Et ça, pour Neymar, il a toujours un contact
17:14 à pied avec la ligne, on va dire.
17:18 Dernier pénalty manqué par Neymar, c'était face à Nantes.
17:23 Effectivement, le 19 février 2022, dans sa carrière,
17:26 Neymar a manqué 15 pénalties.
17:27 On ne parle pas des séances de coups de tir au but.
17:30 15 pénalties ratées, 16e du coup aujourd'hui et 74 pénalties réussies.
17:36 Ça attendra pour le record de Pellé et le premier carton sorti
17:44 par M. Benítez, Marcelo Martins.
17:47 On parle de record, le joueur bolivien
17:52 qui va vouloir refaire, retire le coup fort,
17:56 parce que l'arbitre ne fait que parler.
17:58 Oui, c'est vrai que pourquoi il se tient le visage ?
18:06 Le visage, je pense, n'a pas été touché.
18:08 Il se bloque.
18:10 C'est assez classique,
18:13 pas très méchant.
18:16 C'est Thomas Di Spera qui est content de prendre les commandes de la situation.
18:22 C'est la suite derrière.
18:23 Quand on a vu, ça a été ton cas aussi,
18:26 le match de rugby France-Nouvelle-Zélande,
18:30 tu vois qu'à un moment, tu peux te dire
18:32 il y a vraiment un en avant peut-être néo-zélandais.
18:35 Et puis, quoi que dise l'arbitre,
18:38 construisant Astrosland, nouveau corner,
18:40 il n'y a aucune contestation.
18:42 Il n'y a rien.
18:43 L'arbitre a décidé ça.
18:44 Et bien, c'est comme ça.
18:46 Et on pourrait l'appliquer en football,
18:48 mais c'est quasiment une volonté politique, on va dire,
18:51 parce qu'on s'en fout.
18:52 Ah oui, il l'a fait très rapidement.
18:56 Charles Issel va s'arracher pour essayer de trouver la touche.
18:59 Qu'est-ce qu'il fait ?
19:00 Je pense qu'il allait prendre un peu plus de temps.
19:02 À l'opposé.
19:03 Il arrive de très loin, la remise,
19:05 elle est pourtant parfaite,
19:06 mais personne, ni Riche Cardiscon,
19:08 qui s'était préoccupé de trouver la précédente touche,
19:11 ni Marquinhos, n'était à la retomber au second poteau.
19:14 On constate, encore à Rafinha,
19:16 on constate que très souvent,
19:18 il y a des changements d'ailes comme ça,
19:20 mais en position très offensive,
19:22 des diagonales qui mettent en difficulté la défense bolivienne.
19:26 Avec Diniz, je pense que ce n'est pas le hasard.
19:31 Oui, il est bien frappé ce corner de Neymar.
19:33 Attention à ce ballon perdu
19:35 et attention à la possible opportunité bolivienne, la première.
19:38 Il ne peut pas aller au bout.
19:39 De la rencontre Roberto Fernandez,
19:41 finalement repris par...
19:44 Pour seul, Marpins.
19:46 Il n'avait pas le gaz quand même.
19:50 Il est plutôt Guimaraes plutôt.
19:52 Avec Neymar.
19:54 Guimaraes.
19:56 Rodrigo.
20:00 Neymar, Rodrigo, qui sera le dernier à...
20:06 Avoir le pied sur le ballon.
20:08 Ce qui était renvoyé pour bien que mal par Gabriel Villami.
20:11 Il est à tous plans, à tous plans.
20:13 Neymar, il a déjà pris des cartons dans sa carrière
20:15 pour avoir l'aise pour traîner les bras, les coudes.
20:17 Lui va dire, il va dire,
20:18 c'est pour se protéger.
20:20 On va voir ce qu'en le ralentit,
20:21 mais en tout cas, le carton est récolté.
20:23 Souvent, il y a des jeux avec le bras.
20:28 Et là, c'est vrai que...
20:31 Il met la main dans le visage quand même.
20:34 Voilà, c'est ce qu'il tente d'expliquer.
20:39 Je mets ma main en protection.
20:41 Oui, en protection, mais elle est quand même assez haute.
20:44 Il y a un mouvement.
20:46 Alors après, un coup comme ça,
20:50 tu le prends, ça va.
20:52 Si lui, il doit rester cinq minutes par terre,
20:54 je ne sais pas, il faut qu'il fasse autre chose
20:56 que du football, quoi.
20:57 Il peut se relever tout de suite.
20:59 C'est l'éternel problème.
21:01 Alors que là, on le voit, c'est piétine, piétine.
21:05 Il regarde, il ne regarde plus le ballon après.
21:07 Il regarde le gardien,
21:08 mais comme le gardien ne lui donne aucune indication,
21:10 je pense que quand le gardien ne lui donne aucune indication
21:12 comme ça, il faut qu'il emploie la force.
21:15 Parce qu'il étire toujours quand même mollement, en finesse.
21:19 Mais le plus souvent, le gardien est pris à contre-pied.
21:21 Si le gardien ne te donne aucune indication,
21:23 alors choisis un côté, mais mets de la puissance.
21:26 Avec Guillermo Vizcarra, on en parlait,
21:28 qui succède, semble-t-il, définitivement à la légende,
21:32 une autre légende du football bolivien,
21:34 Carlos Lampé dans le but.
21:36 En tout cas, il aura arrêté un pénalty de Neymar en compétition.
21:40 On pourra raconter ça dans son rocking chair,
21:43 aux bords de la cheminée, à la passe.
21:46 Il fait chaud à la passe, encore que, à ses petits-enfants.
21:51 Avec Rodrigo.
21:53 Intéressant aussi de voir la gestion de Fernando Diniz par rapport à Neymar.
22:04 C'est un joueur qui n'a plus joué en compétition officielle
22:08 depuis le 19 février dernier, la victoire du PSG face à Lille.
22:12 Il avait joué 50 minutes.
22:14 Et puis, il a de nouveau joué en préparation un seul match
22:18 avec le PSG, 90 minutes lors de la victoire contre Young Book.
22:21 Il a joué des matchs avec Alisal, quand même.
22:23 Il n'a pas encore joué avec Alisal, puisqu'il s'est rapidement blessé.
22:26 Aucun match encore joué avec le club saoudien.
22:28 Je croyais avoir eu un but avec le maillot bleu d'Alisal.
22:32 Par contre, c'est un débat que l'on va ouvrir juste après cette action.
22:36 Il a un coéquipier brésilien qui pourrait bénéficier de l'arrivée de Neymar.
22:39 Un certain Malcom.
22:41 On va d'abord suivre cette attaque avec Medina,
22:44 qui est recherchée par Bejarano.
22:46 Ça, c'est de la louche.
22:48 Et la remise en jeu pour Diego Medina et pour cette équipe bolivienne,
22:53 qui après 23 minutes...
22:55 est toujours à 0-0.
22:59 Cette Bolivienne entraînée par Gustavo Costas,
23:02 là aussi un entraîneur argentin.
23:04 Je pense qu'il y en a au moins 6 sur les 10 sélections actuellement.
23:08 Et peut-être plus.
23:09 Pas loin, il y en a 7.
23:11 C'est énorme.
23:13 La proportion est monumentale et c'est aussi valable en club.
23:16 On va d'abord suivre le contre.
23:18 Le coup de coupe, faire un faute justement pour empêcher la progression.
23:22 Primer à Zkaïka.
23:24 Ologimarech.
23:38 C'est un bon joueur aujourd'hui.
23:40 Qu'est-ce qu'il va faire Raphinha ?
23:48 Que peut-il nous inventer ? Danilo.
23:50 Et derrière Raphinha, derrière !
23:53 Le but !
23:54 Rodrigo !
23:55 Rodrigo qui permet au Brésil de prendre l'avantage.
23:58 Il avait écœuré les différents attaquants brésiliens
24:01 sur ses 25 premières minutes.
24:03 Guilherme Ovispara encore sur cette situation.
24:06 Pour lui, le gardien bolivien manque de réussite.
24:08 Car au second poteau, le ballon arrive comme un cadeau pour Rodrigo.
24:12 Le Brésil mène en zéro face à la Bolivie.
24:16 Grâce au troisième but,
24:17 conseillé de l'élier, du jeune élier du Real Madrid.
24:20 Oui, il a encore fait la différence de Raphinha.
24:24 Mais sa frappe est bien repoussée par Vizcarra.
24:27 Et après, il y a un petit coup de flipper qui n'est pas avantageux.
24:31 Il n'est pas hors-jeu.
24:32 On voit qu'il est couvert.
24:34 L'arrière gauche bolivien a été bien tendre.
24:36 Voilà, ça ricoche malheureusement sur l'un de ses coéquipiers.
24:39 Et derrière, Rodrigo en petit renard,
24:44 en taclant ce ballon, en s'arrachant.
24:47 Beaucoup de réussite.
24:50 Et donc, Fernando Diniz qui est aux anges.
24:55 Ce n'est pas lui qui avait fait l'intérim tout de suite,
24:59 sur les trois premiers matchs.
25:01 Non, non, c'était Menezes.
25:02 C'était exactement.
25:06 Et ça, on le sait sur ce type de rendez-vous,
25:08 sur ce type de match marqué comme ça,
25:10 ça permet de débloquer la rencontre.
25:13 On a vu avec l'Argentine-Équateur,
25:15 ça a été long, très long pour les Argentins.
25:17 Mais après, c'était plus agréable.
25:19 C'est vrai, il y avait des espaces,
25:20 puisque les Équatoriens étaient obligés de prendre quelques risques.
25:26 Là, il est peut-être un peu tôt
25:28 pour que les Boliviens aillent dans la gueule du loup.
25:32 Ils vont rester, à mon sens, bien en place.
25:37 Mais c'est mérité pour le Brésil,
25:39 qui était la seule équipe, là, ce soir, à Belém, pour l'instant,
25:43 qui essayait de bien combiner, d'aller de l'avant,
25:47 qui passait bien sur les côtés.
25:49 Au départ, il y avait ce changement d'aile de Guimares,
25:51 chez Rafinha, qui avait l'intelligence
25:54 de rester assez loin de son adversaire direct,
25:58 qui lui coulissait un peu vers l'axe.
26:01 Et puis après, qui a combiné avec...
26:05 C'est Danilo qui doit lui donner, effectivement.
26:08 Mais là, pour le coup,
26:10 ville à mille, il a été assez naïf.
26:13 C'est le nouveau ballon, Rodrigo.
26:16 Il ne peut pas enchaîner.
26:18 Et non, c'est une louche, c'est derrière Neymar.
26:20 La surface de réparation s'est finalement reprise
26:22 et renvoyée par Diego Medina.
26:24 Il faut rester en vie.
26:29 Pour la Bolivie, ils vont prendre une marée
26:31 dans les prochaines minutes.
26:32 Les Brésiliens qui vont probablement essayer
26:34 de surfer sur ce but, sur leur temps fort,
26:36 pour accroître définitivement cet écart
26:38 avant de se déplacer dans quelques jours au Pérou, à Lima.
26:41 Déplacement toujours compliqué,
26:43 non pas pour des problèmes d'altitude
26:45 comme à La Paz ou à Quito.
26:48 Et Lima, les Stadions Nationaux, c'est toujours...
26:51 Ce jeu, un petit peu en triangle,
26:53 sur un petit périmètre.
26:55 Et puis après, on change, on ouvre complètement,
26:57 extérieur du pied de Rafinha et d'Anilho,
27:01 qui étaient montés également de la tête.
27:04 Gabriel.
27:09 C'est plutôt agréable.
27:10 Toujours beaucoup de Brésiliens
27:13 aux abords de la surface de réparation.
27:15 Des attaques à 5-6.
27:19 Des Boliviens qui courent après le ballon.
27:21 Pas leur jeu pour l'instant en tout cas, Richard Lisson.
27:23 Derrière le pied, bon !
27:25 La tentative de frappe enroulée signée Neymar,
27:28 ce n'est pas cadré.
27:29 Il cherche la lucarne opposée.
27:34 Ce n'est pas un geste facile à réaliser.
27:36 Il est peut-être encore marqué par son pénalty raté.
27:40 Forcément, on orgueille en ce moment.
27:44 Neymar qui retrouve ce stade, le Mangueirao comme il est surnommé.
27:49 C'est un stade particulier dans l'histoire de Neymar
27:51 avec la sélection brésilienne.
27:53 On va en profiter puisque c'est la pause fraîcheur
27:55 pour raconter cette petite histoire.
27:57 C'est là où il est blessé gravement ?
27:59 Pas tout à fait.
28:00 Pas ce match-là.
28:01 Fût un temps, il y avait ce que l'on appelle
28:03 les Superclásicos de las Américas,
28:05 des matchs amis coalés autour entre le Brésil et l'Argentine,
28:08 avec les équipes locales.
28:10 Sans l'échec, sans l'échec, sans l'échec.
28:12 Avec les équipes locales, sans les stars européennes.
28:15 A l'époque, Neymar évoluait à Santos.
28:17 Il y avait pour un certain coéquipier en sélection
28:20 qui avait porté le brassard de capitaine,
28:22 parce qu'il était en fin de carrière, le numéro 10,
28:24 Ronaldinho.
28:25 C'est souvent des clips que vous retrouvez
28:27 sur les réseaux sociaux notamment
28:28 ou sur les différents moteurs de recherche.
28:30 Il avait régalé sur ce match retour face à l'Argentine.
28:35 Match allé en Argentine 0-0,
28:37 match retour victoire 2-0 de la sélection brésilienne
28:40 avec un but de Neymar notamment.
28:42 Et c'était à Bell'Eme.
28:43 Et c'était donc ici à Bell'Eme.
28:45 Il y avait Ronaldinho, il y avait Neymar,
28:46 il y avait Lucas Moura, il y avait Danilo aussi qui est titulaire.
28:49 Ce soir, Danilo et Neymar sont les deux seuls joueurs
28:51 à avoir joué ce match qui était le 28 septembre 2011.
28:54 Ça remonte un peu, oui, forcément.
28:56 On avait Fred aussi.
28:58 Dans la centre de Lyon, oui.
29:00 (Bruits de match)
29:23 Voilà, Diniz, je le cite.
29:25 Au fond, le football est un art comme la peinture ou la musique.
29:27 Et le cœur de mon travail est qu'il soit considéré
29:29 comme tel par les joueurs, qu'ils se sentent bien,
29:31 libres d'oser et de faire des erreurs sans se faire agresser.
29:36 Ce n'était pas le discours du Brésil
29:39 depuis les éliminations catastrophes de Télesantana en 82 et 86.
29:48 Avec notamment Pereira qui était plus un professeur d'éducation physique
29:55 qu'un entraîneur de football.
29:56 Mais après, tout a basculé et le football brésilien a perdu ses fondamentaux
30:02 et s'est européanisé en quelque sorte.
30:05 D'autant plus que les talents sont partis de plus en plus jeunes
30:09 et que le physique prenait beaucoup de place dans le football de haut niveau.
30:16 Alors il ne fallait pas le négliger, bien évidemment.
30:18 Attention.
30:19 Ce n'est pas un cadeau.
30:20 Le contrôle d'Ederson.
30:22 Ce n'est pas un cadeau.
30:23 Ederson, oui, il l'a mis en difficulté.
30:25 Le contrôle est raté.
30:26 C'est vrai qu'il est considéré comme l'un des meilleurs gardiens à jouer au pied.
30:28 Mais là, ce n'était vraiment pas un cadeau.
30:30 Oui, je veux dire, un gosse de 6 ans, normalement, il doit être capable de...
30:33 S'il joue au ballon, il doit être capable de faire un contrôle dans les favelas.
30:37 Oui, la place de Marquinhos quand même.
30:39 De São Paulo ou de Bahia, il aurait eu le ballon.
30:42 Et puis il y a le stress de peut-être ne pas savoir...
30:44 Peut-être qu'il ne savait pas que derrière lui, il y avait le but ou pas.
30:46 On essaie de lui trouver des circonstances atténuantes.
30:48 Je ne lui trouve rien de nul.
30:50 Bonne année.
30:51 Près de le corner.
30:53 Aras-Keita qui le frappe. Jeu à 2, jeu à 3.
30:55 Sente l'esprit de son second poteau.
30:58 Ça va.
30:59 Donc j'espère que Denis réussira tant avec Fluminense, comme c'est le cas actuellement,
31:07 que lors de cet intérim où il est scruté, évidemment,
31:12 parce que quand on est entraîneur de la sélection brésilienne,
31:16 la presse est une véritable sangsue.
31:22 Il pourrait permettre à Fluminense de remporter la première Copa Libertadores de son histoire.
31:32 Là où Flamengo, le voisin...
31:35 Flamengo en a gagné quelques-unes.
31:37 Et puis beaucoup de São Paulo, football club, Santos, avec Pelé, ils ont gagné deux dans le début des années 60.
31:43 Palmeiras.
31:44 Palmeiras.
31:45 Beaucoup de clubs brésiliens ont gagné la Copa Libertadores.
31:48 Et Fluminense, ça prend plaisir à Anlor Boné, notre sponsor, une grande supporter.
31:54 Ça prend plaisir à Chico Buarque aussi, chanteur bien connu de Bossa Nova.
32:00 Supporteur de Fluminense aussi.
32:04 En tout cas, ça ne fait que 33 minutes, mais si pour une raison ou pour une autre,
32:09 Continentally décide finalement de rester en Europe ou de...
32:13 Oui, tant que ce n'est pas officiel, on ne sait jamais ce qui peut se passer.
32:18 C'est vrai que Diniz semble être...
32:19 Diniz, lui, dans sa tête, je veux dire, il sait que c'est un intérim, mais il va le jouer à fond.
32:24 Et il va savoir, peut-être une bonne nouvelle pour lui, si Ancelotti se rétracte au dernier moment.
32:32 C'est vrai que ce n'est pas trop dans la culture brésilienne...
32:35 D'avoir un entraîneur européen et un entraîneur qui ne soit pas brésilien déjà, tout court.
32:39 Il n'y a eu que trois étrangers à la tête de la sélection brésilienne dans toute l'histoire.
32:43 Et qui n'étaient pas européens.
32:45 Donc ça serait une grande première.
32:48 Et ça serait formidable pour Ancelotti, je trouve.
32:51 C'est très excitant.
32:52 On parle des Zidane aussi, c'est dommage qu'il n'ait pas tenté.
32:55 Ancelotti a tout gagné en Europe.
32:57 L'entraîneur du Brésil, c'est fantastique.
32:59 Il faut avoir quand même...
33:02 Les épaules.
33:03 Les épaules, oui, parce que...
33:07 Quand les résultats ne vont pas, on se souvient de Tich qui après l'élimination à Qatar a été insulté.
33:12 On te met le feu, c'est clair.
33:14 Raphinha dans la surface de réparation qui va provoquer.
33:16 Rentré !
33:17 Sous ses pieds gauche.
33:18 Premier poteau recherché.
33:19 Vizcarro trouvé.
33:20 Il a du feu dans les jambes, Raphinha, sur ce match.
33:24 On sent bien qu'il est dans le bon move.
33:28 Il réussit sensiblement tout ce qu'il entreprend.
33:31 Il est dans une belle dynamique.
33:35 Et ce capital confiance peut être très important au moment de son dernier geste.
33:39 La Bolivie qui malheureusement pour elle...
33:46 Cela...
33:49 Est un argument forcément à tout ce que vous disiez, Didier, en début de retransmission.
33:54 La Bolivie qui n'a participé qu'à trois Coupes du Monde dans son histoire.
33:57 1930 en Uruguay.
33:58 1950 au Brésil.
34:00 Et donc 94 aux Etats-Unis.
34:02 La Coupe du Monde 1994 c'est la seule pour laquelle la Bolivie s'est qualifiée sur le terrain.
34:06 En 1930 et 1950 il y avait des invitations.
34:09 Il y a des pays sud-américains, notamment celle de 1950 au Brésil, dont l'Argentine,
34:13 qui avait refusé de la disputer pour des conflits entre fédérations.
34:17 94 c'est la première et seule fois où la Bolivie s'est qualifiée sur le terrain
34:21 et a arraché son billet pour la Coupe du Monde.
34:24 C'est vrai que depuis 98, 2002, 2006, 2010, 2014, 2018 et 2022,
34:30 la Bolivie a toujours perdu sa première journée de qualification pour la Coupe du Monde.
34:35 Et la dernière face pour les qualifs de la Coupe du Monde 2022, c'était déjà face au Brésil.
34:40 C'était au Brésil.
34:41 C'était une lourde défaite 5-0.
34:43 En plus le calendrier ne les a absolument pas gâtés.
34:51 Puisque après le Brésil, ils reçoivent l'Argentine.
34:54 Et pour la troisième journée, ils accueilleront l'Équateur.
34:58 Une équipe difficile à contourner quand même.
35:01 Ce n'est pas l'idéal.
35:02 On a vu Casimiro qui a le brassard.
35:04 Puisque Neymar ne le veut plus depuis longtemps.
35:08 La Brest-Nevad n'est pas là.
35:10 Il s'est fait rattraper.
35:14 Un bon retour.
35:15 Il a été trop facile avec le ballon,
35:20 en perdant du temps en regardant un peu les coéquipiers positionnés dans la surface de réparation.
35:26 Le Brésil, depuis le but, ils sont un peu moins en évidence.
35:31 Ce n'est pas pour autant que la Bolivie est dangereuse.
35:34 Ballon perdu, on l'a vu par Jaime Aras-Kaïta.
35:40 Gabriel, que l'on a peu vu, le défenseur d'Arsenal.
35:45 Possibilité pour Rodrigo de provoquer.
35:48 Il va jouer sur son pied gauche.
35:50 Clairement surpris, Djégo Benida.
35:52 Le centre renvoyé.
35:55 Avec Rafinha.
35:56 À la tête de Danilo peut-être.
35:58 Rafinha va en profiter pour tenter d'adresser ce centre.
36:02 Derrière c'est un exploit.
36:04 Marcelo Martins, il est condamné à...
36:05 Oui, il est quand même seul dans un désert.
36:09 Il n'y a pas trop d'oasis.
36:12 Ce n'est pas facile.
36:13 Ce ne sont pas des matchs, évidemment, de 36 ans.
36:17 Marcelo Martins qui a cette faculté de toujours performer.
36:20 Aujourd'hui, c'est l'attaquant titulaire de l'Independiente del Valle.
36:25 Et le club équatorien, on en parlait lors du match entre l'Argentine et l'Équateur.
36:29 Le club phare du football équatorien.
36:31 Une partie de ces joueurs très importants dans le continent.
36:36 Le centre, oh quel centre !
36:38 Oh quel arrêt !
36:39 Quel arrêt exceptionnel de Guillermo Vizcarra sur cette tête.
36:43 À bout portant presque.
36:44 Oui, de Richard Nisson.
36:45 Le centre était très bon.
36:49 Le centre ne peut pas se frapper.
36:51 Non, ça va.
36:52 On va sans doute profiter de quelques ralentis.
36:55 Il est chaud comme une bouillotte ce gardien.
36:58 Quel centre de Rafinha.
37:00 Et Richard Nisson qui l'attend.
37:02 Oh là, il va la chercher.
37:04 Il va la chercher derrière.
37:06 Oui, parce qu'il est parti, ses appuis.
37:08 Il est obligé de revenir.
37:10 Lui, il va sur sa droite.
37:12 La repart sur sa gauche.
37:14 Ce n'était pas un arrêt facile.
37:17 Bravo.
37:18 Richard Nisson, cela dit, bon, il peut peut-être un peu mieux placer ce ballon.
37:23 Il ne dit pas qu'il avait crampes après 37 minutes, mais où il est mal retombé, je ne sais pas.
37:29 Mais quoi qu'il en soit, c'est magnifique.
37:32 Oui, superbe.
37:43 Le plus bel arrêt de cette première journée des éliminatoires de la zone Amsud.
38:03 Il y a des chances.
38:04 Exceptionnel.
38:05 Cette parode de Miskara.
38:07 Un chat.
38:13 Beaucoup de chats.
38:15 L'histoire du football au niveau des gardiens de but.
38:19 39 minutes de jeu.
38:27 Donc, il pourra raconter ça à ses petits-enfants aussi à la phase.
38:29 Il en aura des choses à dire.
38:31 Il en aura sur ce match.
38:32 Il en a pas mal.
38:33 Mais ce n'est pas fini.
38:34 La flotte de Djégo Harano sur Neymar.
38:39 Beaucoup de balayettes.
38:41 Histoire de bien tout nettoyer.
38:43 Voilà.
38:45 Alors, Marquinhos et Lange-Gabriel montent, j'imagine.
39:00 Forcément, les retrouver dans la surface de réparation.
39:04 Voici un.
39:07 Et le deuxième est là.
39:11 Donc, il y a un espace là.
39:16 Mettre ce ballon un peu au-delà du point de pénalty en diagonale.
39:21 Ça peut être Rafinha.
39:23 C'est Rafinha.
39:25 C'est trop profond.
39:26 Dans l'esprit, c'est un peu la zone, mais c'est trop puissant et trop haut.
39:31 Enfin, ce n'est pas bon.
39:33 Que pour Neymar, l'Est se tire un coup franc, déjà, avec l'équipe du Brésil, je veux dire.
39:42 C'est un signe de respect.
39:44 Mais Rafinha, on l'a dit, est sans doute dans un grand soir.
39:49 Marcelo Moreno-Martins, qui est, comme je le disais tout à l'heure, esselé.
40:01 Ça doit être sacrément frustrant d'être attaquant dans un match pareil.
40:05 Oui, à l'instant de l'équipe de Bolivie, c'est sûr.
40:09 Elle n'a pas obligé de marquer des buts.
40:12 Tu sais que ça sera mal barré.
40:13 Oui, oui.
40:14 Attention avec Neymar.
40:15 Attention avec Neymar.
40:16 Une fois, Neymar, deux fois, Neymar, peut-être trois fois.
40:17 Oh, il est passé, Neymar.
40:19 Oh, Neymar !
40:20 Oh, Neymar pas loin du but de légende pour dépasser le roi Pelé.
40:23 Il a effacé cinq adversaires avant de buter sur le mur, Guilherme Oviscara.
40:28 Oui, tant qu'à faire, s'il doit battre sur le record, il le battra,
40:32 autant que ce soit sur une action de la sorte, plutôt que sur un pénalty.
40:37 C'est un peu médiocre, battre un tel record, parce qu'il est devant Pelé, sur un pénalty.
40:42 Alors que sur cette action-là...
40:47 Il a tout fait.
40:48 Oui, oui, à un moment, c'est sûr qu'il a une conduite de balle où le ballon lui colle au pied.
40:54 Il a cette accélération et il peut changer de direction au dernier moment.
40:58 Oh, super !
40:59 Allez, Rodrigo.
41:01 Avec Rodrigo qui va peut-être essayer de prendre de vitesse.
41:04 Diego Medina, il est passé une première fois.
41:06 Il le taxe quand même.
41:07 Du latéral droit bolivien.
41:12 C'est plus facile de jouer au football quand on a un magicien à ses côtés.
41:17 La haine.
41:29 Avec Neymar.
41:35 Rodrigo.
41:37 Neymar qui est assez bas, d'ailleurs, sur l'action en question.
41:40 Il part de très loin.
41:41 Il n'est pas à 5-6 mètres de Richard Lisson.
41:45 Pour lui, c'est plus facile.
41:49 Plus il est bas, plus il aura des espaces et un petit peu de temps.
41:56 Et la capacité à pouvoir se donner de la vitesse.
42:03 Avec Casimiro.
42:05 Oui, il a oublié le ballon.
42:07 On la reverra, cette action, à n'en pas douter.
42:09 Oui, je pense qu'il faut bien la voir au départ et avec plusieurs angles.
42:13 Le ballon est là.
42:14 Balle de 2-0 peut-être pour les Brésiliens avec Rodrigo.
42:17 Contrer.
42:18 Il y avait peut-être mieux à jouer.
42:19 Oui, oui.
42:20 Rodrigo, de temps à autre, on a l'impression qu'il perd un petit peu de temps.
42:28 Encore que là, il veut mettre l'intérieur du pied.
42:31 Déjà, le joueur est sur lui.
42:37 Richard Lisson passe son temps à se gratouiller les frisettes du haut.
42:48 Et Rafinha pour les coups de pied arrêtés.
42:53 Ce sera une à deux.
42:54 À la mémoise.
42:55 Connaisse-Rins.
42:56 C'est très rare.
42:58 43ème minute.
42:59 Ah oui.
43:00 Il va bien faire.
43:01 Ah, contrer par Marcelo Moreno-Martins.
43:04 Il y a des bons tackleurs quand même.
43:07 Il ne faut pas que ça te touche la main, mais c'est un tackle où il anticipe, où il n'est
43:13 pas sur le ballon quand même.
43:15 Le joueur est à 3-4 mètres.
43:17 Ce ne sont pas des gestes faciles défensivement.
43:20 Et ils le font bien.
43:22 Et Neymar est à ton score.
43:23 Et pourquoi pas ?
43:24 Il le tente.
43:25 Hop, hop, hop, hop, hop.
43:27 Il va tomber.
43:29 À moins que la Bonnevie ait une belle action.
43:34 Et là, pour l'une des rares fois.
43:36 Bon retour.
43:37 Ils se montrent généreux, aux skis.
43:39 Quand même, les Brésiliens, ils courent beaucoup.
43:42 Rodrigo, un bel effort quand même sur cette action.
43:46 Voilà, il l'a pris dans la tête, mais ça a bougé quelques neurones.
43:50 Ça va.
43:56 Rodrigo qui a une carte à jouer sur cette trêve internationale.
43:59 L'absence, on n'en a pas encore parlé, c'est vrai.
44:01 Vinicius Junior, blessé.
44:03 Oui, alors la carte, de toute manière, quand Vinicius reviendra, la carte, on pourra la brûler.
44:09 Est-ce que Rodrigo, il rebascule à droite ?
44:12 Oui, la possibilité qu'il a, c'est de prendre la place de Rafinha ou d'Antoni, si Antoni
44:17 est un peu à droite.
44:18 Mais à gauche, je pense que pour un bout de temps, ça sera Vinicius Junior.
44:25 C'est un coup de balle, Casemiro, là, ça peut se constater.
44:28 Il ne peut pas prendre ce deuxième but maintenant, surtout pas pour les Boliviens.
44:31 Roberto Fernandez, Bruno Moreno-Martins, Villamil, Cespedes.
44:41 Une attaque placée pour la Bolivie, surtout.
44:45 On imagine vouloir conserver ce ballon pour rentrer au vestiaire avec le désavantage d'un but.
44:52 Un but en football, même face au Brésil, c'est totalement rattrapable.
44:56 Oui, sur la première mi-temps, c'est assez flatteur d'avoir seulement un but de retard.
45:01 Il y a quand même le pénalty et quelques possibilités pour Rodrigo, pour Rafinha,
45:06 la tête de Richard Lisson.
45:07 Bon, après, c'est le gardien qui la sauve, mais je veux dire, les occasions brésiliennes,
45:11 elles sont quand même là.
45:12 Et c'est amusant.
45:14 C'est un footballeur heureux de jouer, c'est un footballeur en confiance de retrouver
45:18 le maillot de la Célestin au Sénémar, évidemment, avec Rodrigo.
45:20 La montée de Reynan Lodi, le vol à Serville, le latéral de l'Olympique de Marseille.
45:24 Le centre encore repoussé par Guillermo Vizcarra.
45:28 Vizcarra, il t'a mis deux points, là, c'est superbe aussi.
45:32 Comment il s'y est pris ?
45:35 Bon, là, on peut se fumer la mi-temps parce qu'il en a pour trois jours.
45:38 La rascalité.
45:39 Oui, c'est vrai que, sur ce coup-là, Rafinha, il laisse beaucoup traîner sa jambe.
45:48 Ça peut faire mal.
45:50 Voilà l'action.
45:53 Voilà l'action.
45:54 Alors, il en passe un.
45:55 Lui, il ne reviendra plus.
45:57 Il en passe peut-être deux.
45:58 Je suis pas sûr qu'il en passe cinq.
46:00 Trois, quatre.
46:02 Ah oui, le cinquième, c'est le gardien.
46:04 Le gardien, il sort bien.
46:06 Il est trop près de lui, derrière.
46:08 On ne peut même pas en vouloir à Neymar.
46:11 Il fait quand même le geste juste.
46:13 Certains diront qu'il doit la piquer.
46:15 Bon, c'est facile derrière la télé.
46:16 Oui, bien sûr.
46:17 Quand tu as fait tout ça, bon.
46:19 La lucidité.
46:21 Et puis on le rappelle, c'est un joueur qui ne joue plus, tout simplement.
46:24 Oui, bien sûr.
46:25 Depuis février, il a joué 90 minutes.
46:26 C'est un joueur merveilleux, Neymar.
46:28 Vous voyez, c'est pas...
46:29 Mais effectivement, maintenant, comme il a moins de vitesse et qu'il passe moins facilement les joueurs,
46:37 c'est dans cette position qu'il est le meilleur.
46:41 Relativement bas, pas trop près de l'attaque.
46:46 Et en distributeur.
46:48 Rodrigo.
46:51 Avec le Brésil qui joue pour lui, il peut le faire.
47:03 Allez, les dernières secondes et on restera là, le Brésil.
47:06 Maintenant 0 face à la Bolivie, grâce à cet homme, Rodrigo.
47:11 Buteur en milieu de première période à la 24e et puis Neymar qui a manqué un penalty à la 17e
47:18 et qui aurait pu inscrire l'un des plus beaux buts de sa carrière, probablement en sélection en tout cas,
47:23 et battre le record du Roi Pelé.
47:25 Pour l'instant, on en reste là 1-0 pour le Brésil face à la Bolivie.