Autour de Jean-François Achilli et de Bérengère Bonte, les informés débattent de l'actualité du jeudi 7 septembre 2023.
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00:00 France Info, les informés, Jean-François Aquilli, Bérangère Bond.
00:04 Bonsoir à tous, bonsoir Jean-François.
00:06 Bonsoir Bérangère.
00:07 Bienvenue dans les informés qui ont déjà un pied ovale ce soir à 25h.
00:11 Et oui, de France Nouvelle-Zélande match d'ouverture,
00:14 qu'est-ce qu'une Coupe du Monde réussit en France au-delà du sport ?
00:18 Quel enjeu sociétal, économique, politique, environnemental ?
00:22 Pour la France, l'expert des informés sera Guy Acossé-Berry,
00:25 l'ancien international français, consultant rugby de France Info.
00:30 Et on est ravis.
00:31 Que vont répondre les leaders de l'opposition à la lettre que leur a envoyée Emmanuel Macron ?
00:36 Vous savez, la fameuse lettre.
00:38 Le chef de l'État leur propose notamment de simplifier le recours au référendum.
00:42 Veut-il gouverner différemment ?
00:45 Vous entendrez la réponse du porte-parole du Rassemblement National, Julien Audoul.
00:50 Réguler les prix à la pompe, qui doit s'en charger ?
00:53 Bruno Le Maire sur France Info ce matin demande à Total de continuer à les plafonner.
01:00 Mais faut-il vraiment continuer à subventionner ces carburants fossiles qui réchauffent le climat ?
01:05 On en parle de tous ces sujets avec nos informés de ce jeudi.
01:08 Nathalie Moret, journaliste politique dans les journaux du groupe Ebra.
01:12 François Miguet, journaliste économique au Point.
01:14 Et Bruno Cotteres, chercheur CNRS au CELIPOF et prof à Sciences Po.
01:17 Bonsoir à tous.
01:18 Bonsoir.
01:21 Et l'expert des informés ce soir, c'est donc vous, Guy Acosé-Berry.
01:24 Bonsoir.
01:25 Merci beaucoup de passer cette première partie des informés avec nous,
01:29 consultants de rugby de France Info, je le disais.
01:31 Mai 18, sélection en équipe de France et demi-de-mêlée à Bordeaux-Bègle.
01:36 Si j'ai bien vu, j'imagine que vous avez hâte d'être à demain ?
01:40 Ah oui, là, il faut que ça commence.
01:43 On est tous dans les startings.
01:44 Ça va faire monter un peu des souvenirs, ça ?
01:45 Ah oui, toujours, toujours.
01:47 Mais bon, là, maintenant, je suis passé de l'autre côté depuis de nombreuses années.
01:51 Donc, je regarde ça avec beaucoup plus de détachement.
01:54 Il n'y a pas la même excitation, mais il y a quand même envie que ça commence,
01:58 parce que là, on les voit se préparer.
02:00 On sait que c'est long, une préparation.
02:01 Il y a eu quatre matchs de préparation avec quelques blessures.
02:04 Donc, voilà, là, il faut se prendre sur le mât.
02:06 Vous avez hâte ?
02:07 Et c'est sans doute très à côté des joueurs, évidemment, et de Mathieu Jalibert,
02:11 par exemple, de mid-ouverture du 15 de France.
02:14 Bien sûr, quand on est prêt, on s'est préparé pendant quasiment deux mois
02:18 pour ce match, pour cet événement.
02:21 Donc, voilà, on se doute aussi que Léo Black répondra en présent demain.
02:25 Voilà, ça va être un bel événement, une belle affiche.
02:28 Mais la vérité, elle sera sur le terrain.
02:30 Donc, voilà, on a en tout cas hâte d'y être, très excité,
02:32 parce qu'on sent l'engouement autour de nous.
02:35 Et on sait que demain, ça va être un grand moment pour nous tous.
02:39 Alors, pour planter le décor, je me tourne aussi vers vous, Jean-François Akizi.
02:43 Votre regard sur cette Coupe du Monde qui démarre en France,
02:47 il est aussi politique, si je ne m'abuse ?
02:50 Oui, on va avoir deux mois de compétition,
02:53 une sorte de ballon ovale d'oxygène, alors que le pays est quand même très inquiet.
02:58 Ça ne vous a pas échappé, Emmanuel Macron a déjà revécu son maillot du 15 de France.
03:03 Alors, est-il dénué de toute arrière-pensée politique ?
03:06 Pas sûr. Il s'active déjà le président, souvenez-vous.
03:09 Dès lundi, il s'est rendu au camp de base à Ruel-Malmaison.
03:13 Il a salué un à un les joueurs et évidemment Fabien Galtier.
03:18 Ce qu'il leur a dit au 15 de France, au bleu,
03:21 l'équipe est plus grande, la nation est plus grande que chacun d'entre vous,
03:25 mais rendez-nous fiers et heureux.
03:27 Et il leur a assuré que ce n'était pas du tout pour leur mettre la pression.
03:30 Alors, l'effet bleu, vous savez que quand les tricolores l'emportent,
03:34 que ce soit du foot ou du rugby, c'est toujours de courte durée.
03:37 Souvenez-vous, là, chez les footballeurs Zidane 98,
03:42 la France qui s'est retrouvée unie, toute origine de classe sociale confondue.
03:48 Eh bien, il y a eu les émeutes de 2005 qui ont suivi l'affaire Benalla en 2018.
03:53 48 heures après, l'effet bleu a été littéralement évaporé en quelques jours.
04:00 Là, ce double événement qui arrive, la Coupe du monde de rugby.
04:02 Mais n'oubliez pas, il y a les JO, les Jeux olympiques et paralympiques.
04:06 C'est censé finalement mettre une sorte de baume de bonheur pendant une année sur ce pays.
04:12 Rien ne vaut une belle séquence sportive pour fédérer les Français et penser à autre chose,
04:17 du pain et des jeux.
04:18 Attention, il en va du sport comme de la politique.
04:20 La défaite, c'est la gueule de bois assurée.
04:22 Ça, c'est dommage.
04:24 Le succès, la victoire, c'est qu'un bonheur de courte durée.
04:27 - Kiyako Seiberi, ce message politique, cet enjeu politique, on l'entend.
04:31 Vous avez évidemment une expérience de ces moments-là.
04:34 Où ça les agace sincèrement, ce message-là, les joueurs ?
04:39 - Les joueurs ne sont pas du tout, je pense,
04:41 sensibles à ce type de message.
04:42 Je crois que nous, déjà à l'époque, c'était beaucoup moins médiatisé.
04:45 Là, c'est très médiatisé.
04:46 C'est vrai qu'à l'époque, le président n'était pas venu nous voir
04:48 quand on fait la Coupe du monde en Afrique du Sud.
04:50 - C'est vrai que t'es pas venu ?
04:50 - Non, non, non, du tout.
04:51 - Aucun match, vous ne l'avez jamais vu débouler dans les vestiaires ?
04:55 - Non, non, non.
04:57 Ce n'était pas en France, c'était en Afrique du Sud.
04:59 - Non, non, mais même sur des matchs internationaux ?
05:01 - Non, même pas sur des matchs du tournoi.
05:02 Je n'ai pas le souvenir d'avoir vu un président dans un vestiaire.
05:05 - C'est un vrai changement d'époque, quand même.
05:07 - Je pense, oui.
05:08 Là, maintenant, c'est un événement.
05:10 Le rugby est devenu un sport qui a pris aussi de l'ampleur.
05:13 - Il a changé, le rugby moderne.
05:15 - Complètement, c'est devenu un sport spectacle.
05:17 - Ce qui n'était pas le cas à votre époque.
05:19 - Du tout, du tout.
05:20 On était encore des amateurs, je dirais des semi-pros pour certains.
05:25 Mais voilà, ce n'était pas du tout la même médiatisation.
05:27 - Ils ne sont plus bodybuildés aujourd'hui.
05:30 Ce sont des gladiateurs qui arrivent dans l'arène.
05:33 - Ils se préparent plus puisqu'ils sont professionnels.
05:36 - Il y a quelque chose qui a changé dans l'esprit.
05:38 - Dans l'esprit, non. Je dirais dans la préparation.
05:40 J'ai l'impression, même pour connaître quelques joueurs de ce 15 de France,
05:45 l'esprit reste présent, ce qu'on appelle l'esprit rugby.
05:48 - Ça ne bouge pas ?
05:49 - Non.
05:50 - Mais vous dites quoi ? La professionnalisation, la médiatisation du sport du rugby ?
05:55 Le sponsoring, tout le reste ?
05:57 - Le sport spectacle.
05:58 Le sport spectacle, ça veut dire des partenaires, des télés, de l'argent.
06:03 Donc à partir du moment où il y a plus d'argent, ça attire plus de public,
06:07 plus de monde, plus de partenaires.
06:08 Donc on est vraiment dans du sport spectacle.
06:10 - Les tarifs de pub, d'ailleurs, de demain soir sont assez éclairants.
06:14 Les 30 secondes demain sur TF1, 290 000 euros bruts.
06:18 290 000 en foot pour le premier match des Bleus France-Qatar l'an dernier,
06:22 c'était 240 000.
06:24 Donc là, 290 000 et on pense que si les Bleus vont en finale, ça pourrait monter à 350 000,
06:28 ce qui serait l'écran publicitaire le plus cher de toute l'histoire de la télé française.
06:33 C'est un vrai signal quand même.
06:35 - C'est un vrai signal, comme vous dites.
06:37 - En espérant que le rugby ne récupérera pas les écueils du foot ?
06:41 - Je pense que les instances dirigeantes de chaque club, de la fédération,
06:47 tout le monde reste vigilant là-dessus parce que si le rugby va trop loin
06:51 ou commence à déraper, il perdra tout.
06:53 Ce qui fait venir les gens au stade, ce qui amène cette popularité du rugby,
06:57 c'est l'état d'esprit du rugby, l'état d'esprit des joueurs de rugby sur le terrain,
07:01 l'état d'esprit des spectateurs dans les tribunes.
07:03 Donc si ça commence à déraper sur le terrain ou en dehors du terrain,
07:07 le rugby redescendra de la roue.
07:10 - Vous nous raconterez qui est le public et qui sont les joueurs d'ailleurs.
07:13 Sociétalement, c'est intéressant de le comprendre.
07:15 On s'interrompt juste le temps du Fil info avec Emmanuel Longlois.
07:18 20h10.
07:20 - Et la canicule qui joue les prolongations tout ce week-end sur l'Hexagone.
07:24 Météo France place 14 départements du centre-valle de Loire et de l'Île-de-France
07:28 en vigilance orange pour la journée de demain.
07:31 Et pour la première fois depuis la mise en place du dispositif,
07:34 c'était en 2004.
07:35 Près de 300 records mensuels de température ont déjà été battus en France
07:40 depuis le début de ce mois de septembre.
07:42 Le Conseil d'État a tranché, il valide l'interdiction du port de la baïa à l'école,
07:47 étant donc le recours déposé par une association qui demandait sa suspension.
07:51 Cette interdiction ne porte pas une atteinte grave aux libertés fondamentales
07:55 à estimer dans un communiqué la plus haute juridiction administrative française.
08:00 Une semaine après sa réunion marathon de 12h à Saint-Denis,
08:04 Emmanuel Macron lui promet aux chefs des partis politiques de les revoir cet automne.
08:08 Le chef de l'État qui s'engage également à leur faire une proposition dans les semaines qui viennent
08:13 sur une modification du recours au référendum.
08:16 Les agents des stations et gares du métro parisien appelaient à la grève demain,
08:21 jour du coup d'envoi du mondial de rugby à Saint-Denis.
08:23 Les syndicats réclament notamment de meilleures primes pendant ce mondial.
08:28 Jean Castex, lui, se veut rassurant, le PDG de la RATP,
08:31 affirme que la régie est prête pour accueillir les spectateurs du Stade de France.
08:35 A l'étranger, le Kremlin fustige la promesse américaine de fournir à l'Ukraine
08:40 des munitions à l'uranium appauvri, des armes capables de percer les blindages,
08:45 mais controversées en raison des risques toxiques pour les militaires et la population.
08:49 C'est une très mauvaise nouvelle dont la responsabilité incombera aux Etats-Unis,
08:54 affirmait tout à l'heure le porte-parole du Kremlin.
08:57 Avec Nathalie Moret du groupe Ebra, François Miguet au point,
09:09 et Bruno Cotteres du Cevipof, et bien sûr, Iggy Agosébéry, notre consultant rugby.
09:14 Pour cette Coupe du Monde, les uns, les autres, comment vous l'abordez, cette épreuve, cette compétition ?
09:21 Quel regard, le regard économique peut-être avec vous, François Miguet, au point ?
09:25 Cette compétition, évidemment, elle va avoir un enjeu économique très important.
09:29 On attend déjà officiellement des retombées spectaculaires puisqu'on parle de 1 milliard.
09:33 Alors évidemment, c'est toujours très difficile à vérifier. Il faudra recompter ça.
09:37 Tout secteur confondu, c'est quoi 1 milliard ?
09:39 Oui, alors c'est le chiffre qui circule, tout secteur confondu.
09:41 Mais enfin, il faut se rendre compte de l'évolution, c'est important.
09:45 Par exemple, en nombre de spectateurs, on attend sur les télés du monde entier,
09:50 1 milliard de téléspectateurs par rapport aux 600 millions de 2015.
09:54 En termes de fréquentation, c'est les billets.
09:56 Il y aura 600 000 personnes qui sont attendues.
09:59 C'est trois fois plus qu'au Japon en 2019.
10:02 On espère que les commerces feront le plein.
10:05 Évidemment, on pense aux bars, mais il y a aussi des ventes de T-shirts, des ventes de maillots, etc.
10:10 Beaucoup de choses.
10:11 Bruno Cotteres ?
10:12 C'est vrai que si on pense retomber en termes de climat général de l'opinion,
10:17 c'est vrai que dans un pays qui ne tourne pas très rond, tenter l'ovale, il faut peut-être le tenter.
10:23 C'est peut-être ça qu'Emmanuel Macron a voulu faire passer comme message.
10:27 Les images du chef de l'État qui se tient en rond, bras-dessus-bras-dessous,
10:31 en camaraderie du rugby avec les joueurs de l'équipe de France.
10:35 C'est perçu comment, ça, par l'opinion ?
10:36 C'est une belle image.
10:37 Alors c'est vrai que certains vont dire "le président cherche encore à faire le show".
10:41 "Récupère", etc.
10:42 Globalement, c'est vrai que c'est plutôt une belle image.
10:44 Alors on voit tout de suite quand on l'écoute que quand même, il essaye de tirer un peu le fil, effectivement.
10:48 Il faut savoir se dépasser, que le collectif prenne sur les individualités.
10:53 Mais c'est vrai qu'il y a un enjeu qui est de donner une bouffée d'oxygène optimiste à un pays qui ne va pas bien.
10:58 Toutes les dernières enquêtes d'opinion montrent que l'état d'esprit global des Français reste l'amorosité,
11:04 la situe, la tristesse, la nostalgie.
11:07 Donc il y a un pays qui ne va pas très très bien.
11:09 Après, c'est très long comme compétition.
11:10 C'est très différent d'une Coupe du Monde de foot.
11:12 Deux mois.
11:13 Bien sûr, c'est très long.
11:15 Mais voilà, c'est un des enjeux, une des dimensions d'essayer un peu de tirer le fil,
11:19 un peu de quelque chose qui va vers le positif.
11:22 Il aurait peut-être été content d'avoir Jean Castex avec lui pour le rugby.
11:26 Mais c'est un autre débat.
11:28 Nathalie Moret ?
11:29 Oui, moi, je ne suis pas d'accord avec Jean-François Ackiliep pour la première fois.
11:34 Moi, je me souviens très bien qu'en 1998, quand la France avait gagné la Coupe du Monde à domicile,
11:39 ça n'avait pas duré trois semaines, cette espèce d'euphorie.
11:42 Et ça s'était senti sur le taux de croissance économique du pays.
11:46 Je pense que ça, c'est un des premiers enjeux.
11:48 Parce qu'effectivement, on voit que la France, globalement, elle va bien.
11:53 Mais les ménages français, eux, vont moins bien.
11:56 Donc ça, c'est un premier enjeu.
11:57 Je n'ai pas parlé de trois semaines, pour tout vous dire.
12:00 J'étais pour vous, Thaïs.
12:01 Non, mais l'idée, Nathalie, c'est de se dire qu'à l'époque, le black-blomber était devenu la règle.
12:08 Tout ce pays s'était mis à s'aimer soudainement.
12:11 Et au fond, tout ça était parti en biberine les années suivantes.
12:14 Puis il y a eu la crise des banlieues.
12:15 C'est ça que je voulais dire.
12:16 On était parti sur une forme d'angélisme à la suite de cette belle victoire.
12:19 Souvenez-vous, Chirac et le reste.
12:21 Et ensuite, ça a été la dégringolade avec la crise des banlieues de 2005.
12:26 Voilà, c'est ce que je voulais exprimer, si vous voulez.
12:28 Alors là, il y a deux enjeux, si vous voulez.
12:29 Non seulement, il y a cet enjeu économique dont je viens de parler.
12:32 Il y a aussi l'enjeu typiquement sportif, rugbistique.
12:35 C'est-à-dire, aujourd'hui, le rugby n'est encore pas implanté absolument partout dans toutes les régions.
12:40 Il y a beaucoup de clubs, effectivement.
12:42 Mais je veux dire, tous les jeunes gens et les jeunes filles ne jouent pas au rugby,
12:47 alors que c'est un sport moins massif que le football.
12:50 Donc ça, c'est un enjeu.
12:51 Et puis, il y a un enjeu, pardon, mais pour la France, pour le pays organisateur,
12:55 de répétition, j'allais dire, générale par rapport aux Jeux Olympiques de l'année prochaine.
13:01 C'est un grand événement avant l'IGEO.
13:04 Et il y a aussi, rappelez-vous, le dernier grand événement que la France a organisé.
13:08 C'était le 28 mai 2022.
13:10 C'était la finale de la Champions League.
13:12 Ça a été une catastrophe monumentale.
13:14 - Les journaux, juste une précision de l'Est de la France,
13:17 que ÉBRA, c'est les grands titres de la presse quotidienne de l'Est de la France.
13:20 C'est pas vraiment une terre rugbalistique ?
13:23 - Pas vraiment une terre rugbalistique, mais déjà, on va jusqu'à Lyon,
13:26 qui, elle, est une terre de rugby, déjà.
13:28 Et par exemple, notre fait du jour de demain, c'est justement sur tous les enjeux
13:32 de la Coupe du Monde de rugby.
13:33 Donc, effectivement, on fait le pari au niveau national.
13:36 Donc, ça veut dire que nous, on fait le pari qu'effectivement,
13:39 cette compétition, cet événement va intéresser bien au-delà
13:43 des gens qui sont intéressés traditionnellement par le rugby.
13:46 - Notre expert, Giacosé Béry, la carte de France du rugby,
13:49 puisqu'on parlait de l'Est, bon, désolé, Nathalie, mais...
13:52 - Ça va venir, vous allez voir.
13:54 - Ça s'est quand même un petit peu étendu.
13:56 On n'est plus uniquement dans le sud-ouest.
13:58 L'Île-de-France, par exemple, est devenue très rugby.
14:01 - L'Île-de-France, je pense que c'est le comité,
14:04 la Ligue qui a le plus grand nombre de licenciés.
14:06 - C'est aussi ce que j'ai lu, vous confirmez ?
14:08 - Oui, c'est sûr, c'est une certitude.
14:10 Après, si on pense par rapport à l'équipe de France, elle-même,
14:13 c'est-à-dire qu'il y a une vingtaine d'années, sur les joueurs sélectionnés,
14:16 on avait 90 % ou 95 % des joueurs qui venaient du sud de la France,
14:22 sud-ouest, sud-est, et on avait de temps en temps un Parisien ou deux.
14:26 Voilà, le pourcentage était là.
14:28 Actuellement, on a, bien sûr, toujours, je dirais,
14:30 une majorité de joueurs d'Occitanie.
14:33 Dans les 33 sélectionnés actuels, on a 4 ou 5 joueurs,
14:37 dont Antoine Dupont, originaire du Gers,
14:39 on a deux Basques, avec Charles Olivon et Max Lucu.
14:44 Enfin, on reste encore très sud-ouest,
14:46 mais le pourcentage est quand même beaucoup moins élevé,
14:48 parce qu'on trouve des joueurs des îles, déjà.
14:50 On a des Iliens, de Nouvelle-Calédonie.
14:52 - Ah, nouveau-nouveau, ça, si ?
14:53 - Ah, si. Ils sont plus nombreux qu'à notre époque, du moins.
14:58 Et puis après, on trouve des joueurs de Lyon,
15:00 un peu plus de Clermont-Ferrand,
15:02 même si Clermont-Ferrand a toujours été une terre de rugby.
15:04 Mais voilà, le rugby s'éteint, avec la Pro D2, la National U, National 2,
15:09 maintenant, le rugby s'est structuré, on a quatre divisions, je dirais pas,
15:12 il y a deux divisions pro et deux divisions semi-professionnelles,
15:15 mais on trouve des clubs à Nantes, à Rennes,
15:18 enfin voilà, c'est quand même, en Bretagne,
15:20 c'est quand même un peu plus, en Normandie,
15:22 c'est un peu plus éparpillé que ça ne l'était il y a une vingtaine d'années.
15:26 - Alors, Nathalie parlait des incidents au Stade de France,
15:29 ça va nous amener peut-être à faire un pont entre foot et rugby,
15:32 et comparer ces deux publics,
15:34 et Gérald Darmanin, évidemment, a pris la parole lui-même,
15:38 pour insister sur les moyens énormes mis en place,
15:41 cette fois-ci, les moyens policiers, pour éviter le fiasco,
15:44 on va dire, du Stade de France, de la finale de la Champions League.
15:47 - Le niveau de sécurité est donc maximal,
15:50 pour un jour de match classique, ce sera 5100 policiers et gendarmes
15:54 qui seront mobilisés, ça veut dire que quand il y aura un match classique,
15:59 il y aura 37 unités de forces mobiles, CRS, ou gendarmes,
16:03 qui seront mobilisés, avec des pics,
16:06 comme ceux, par exemple, du match d'ouverture,
16:08 où 7500 effectifs de police et de gendarmerie
16:11 sont mobilisés autour du Stade de France, dans les transports en commun,
16:15 comme ce sera évidemment le cas de la finale,
16:18 mais aussi des autres matchs qui seront à enjeu,
16:20 au fur et à mesure de la compétition.
16:22 Je veux redire qu'il n'y a pas de précédent
16:24 pour un événement sportif de cette mobilisation.
16:27 - Voilà, il y a un enjeu d'image à chacun ces enjeux,
16:30 peut-être pour Gérald Darmanin aussi, on va en parler dans une seconde,
16:33 le temps de refaire un crochet par le fil info,
16:36 Emmanuel Langlois, 20h20.
16:38 - Dans les Yvelines, l'adolescente de 16 ans,
16:41 victime d'une collision entre son deux-roues,
16:44 une mini-moto et une voiture de police,
16:46 Yarael Ancourt est en état de mort cérébrale, annonce le parquet.
16:49 L'avocat de la famille du jeune homme annonce son intention
16:52 de porter plainte pour tentative d'homicide volontaire.
16:55 Il demande le dépaysement de l'enquête.
16:58 Les gardes à vue des deux policiers impliqués dans cette affaire,
17:01 ont quant à elles été levés aujourd'hui.
17:04 Les obsèques de la policière de 42 ans tuée la semaine dernière
17:07 en Savoie ont lieu demain vendredi.
17:10 Une marche blanche sera organisée à 19h par la mairie de la Croix de la Rochette
17:14 où s'est déroulé le drame, en accord avec la famille.
17:17 L'ex-conjoint de la victime a lui été mis en examen pour assassinat.
17:20 Il est écroué depuis dimanche dernier.
17:23 En pleine remontée des cours du pétrole,
17:25 le ministre de l'économie, Bruno Le Maire, demande lui sur France Info
17:29 à Total Energy de prolonger son plafonnement des prix
17:32 à la pompe à 1,99€ le litre au-delà du 31 décembre, dit-il.
17:38 L'Elysée choisit la continuité.
17:40 C'est le haut fonctionnaire Philippe Jost, 63 ans,
17:43 bras droit du général Jean-Louis Georgelin,
17:45 qui va lui succéder pour superviser la reconstruction de Notre-Dame de Paris.
17:49 L'ancien chef d'état-major des armées est décédé brutalement cet été
17:53 lors d'une randonnée en Ariège.
17:56 Et puis après les incendies, la Grèce emploie des inondations sans précédent,
18:00 des hélicoptères, des pompiers avec des canots de sauvetage.
18:03 Et l'armée participe ce jeudi à une opération
18:06 vue de secourir des dizaines d'habitants de plusieurs villages
18:09 bloqués par les conséquences de pluies diluviennes en Thessalie,
18:12 la grande plaine du centre de la Grèce.
18:15 Jean-François, on entendait Gérald Darmanin à l'instant.
18:27 Il y a un enjeu d'image, je le disais, pour la France.
18:30 La France qui avait été la risée du monde entier au moment de ce fiasco de la Coupe du Monde.
18:35 C'est important, c'est pour ça qu'il s'implique.
18:37 C'était la finale de la Ligue des champions au Stade de France en 2022, l'an dernier.
18:42 Et effectivement, il y avait eu cette mauvaise gestion aux abords du stade
18:47 avec des échauffourées, avec soi-disant des faux billets par centaines, par milliers.
18:54 Gérald Darmanin avait accusé à tort les supporters britanniques.
18:59 Or, il y avait des problèmes majeurs de délinquance aux abords du stade,
19:04 des problèmes qui n'ont pas été anticipés.
19:06 C'est vrai qu'ils ont tiré au gouvernement les leçons en termes de sécurité
19:10 de ce qui s'est produit pour cette finale.
19:12 Et apparemment, ils veulent que ça ne se reproduise pas.
19:16 Guy, à Caussé-Berry, vous pensez qu'il y a le même état d'esprit dans les stades ?
19:19 Pour les matches de rugby, on peut retrouver ce type d'ambiance ?
19:22 Parce qu'il y a aussi l'autre problème, c'est le hooliganisme du football.
19:26 Ça n'existe pas en Nova Lice.
19:28 Non, c'est du jamais vu.
19:31 Pas à votre connaissance quand même.
19:32 Non, non, non. Le supporter...
19:34 Paradoxalement, je dirais, le supporter de rugby arrive souvent au stade
19:38 en ayant bien mangé, bien bu, en ayant déjà préparé le match.
19:41 Plus qu'en foot ?
19:43 Je pense, oui, sur le côté festif.
19:44 C'est pas un cliché ?
19:45 Non, c'est pas un cliché.
19:46 D'accord.
19:47 Les gens aiment se retrouver...
19:48 Les supporters repuent, c'est ça ?
19:51 Les gens en troisième mi-temps avant le match.
19:54 Oui, oui.
19:55 Notre grand expert.
19:56 C'est l'avant-match, il y a l'avant-match, après il y a le match,
19:58 et puis il y a la fameuse troisième mi-temps.
20:00 Mais l'avant-match est important, surtout sur des grandes rencontres comme celle-là.
20:04 Les gens viennent de partout, donc on se retrouve,
20:07 on passe un bon moment ensemble avant d'aller au stade.
20:09 À l'image de ce qui se faisait à Twickenham à l'époque,
20:12 quand les supporters anglais se retrouvaient aux abords du stade de Twickenham,
20:16 avec le pique-nique, voilà.
20:17 Donc c'est un moment très convivial.
20:19 Les gens arrivent en ayant déjà bien bu, bien mangé,
20:22 mais paradoxalement, les supporters peuvent être mélangés,
20:25 se retrouver les uns à côté des autres.
20:28 Je pense que c'est l'image des joueurs sur le terrain que l'on retrouve dans les tribunes.
20:32 C'est-à-dire qu'un match de rugby, on ne se fait pas de cadeaux,
20:35 il y a du combat, de l'affrontement,
20:38 mais jamais on ne voit pas des joueurs tricher,
20:41 ou essayer de tricher ou de contourner la règle.
20:43 Quand ils sont pris, l'arbitre les sanctionne,
20:46 on ne va jamais vers l'arbitre pour remettre en question une décision.
20:50 Donc ça, automatiquement, ça se ressent dans les tribunes.
20:53 Si on cherche à savoir plus globalement, c'est quoi une Coupe du Monde réussie ?
20:57 Ça passe par cette image dont vous parlez,
21:00 violence, pas violence.
21:02 Quels sont les critères majeurs pour vous ?
21:04 La Coupe du Monde réussie, bien sûr, là, ça serait que l'équipe de France soit championne du monde.
21:08 L'aspect sportif.
21:10 Après, sur le reste...
21:11 Aucun doute là-dessus.
21:13 Le premier match de demain, il est essentiel pour ça ?
21:17 Si on bat les Blacks, ça emmène tout le pays ?
21:19 Il n'est pas essentiel sportivement.
21:21 Si l'équipe de France le perd, elle peut quand même être championne du monde.
21:24 Par contre, il est essentiel pour lancer la compétition,
21:27 pour que tout le pays se sente concerné par la compétition.
21:30 Si l'équipe de France commence en battant les All Blacks,
21:33 déjà, ça va peut-être améliorer le tableau pour le quart de finale.
21:36 Et puis derrière, il y aura un vrai engouement pour cette équipe.
21:39 Chaque match de poule, ça va monter en puissance sur les phases finales.
21:42 Sinon, il y aura au moins, je dirais, 15 jours,
21:46 même peut-être 3 semaines de petits flottements,
21:49 où il faudra attendre le dernier match contre l'Italie
21:51 pour être sûr de se qualifier et pour relancer les phases finales.
21:54 J'ai peur qu'il y ait un petit moment de creux
21:56 si ça devait commencer par une défaite.
21:59 J'ai une question pour notre expert.
22:01 Renaud Cotteres, si vous n'êtes pas déjà...
22:03 J'ai entendu d'ailleurs à l'antenne de France Info,
22:05 un excellent spécialiste des stades,
22:08 de ce qu'il appelle le supporterisme radical.
22:11 Il disait qu'il y avait un vrai problème dans le foot,
22:13 qui était le recrutement des stadiers.
22:15 Au fond, certaines entreprises recrutaient un peu à la va-vite,
22:19 des gens qui n'avaient pas été bien formés,
22:21 et que ça pourrait expliquer certains incidents,
22:23 notamment dont on venait de parler à propos du football.
22:26 Est-ce qu'au rugby, c'est la même chose ?
22:28 Ou est-ce qu'au contraire, vraiment, il y a une organisation différente ?
22:31 Et pour la Coupe du Monde, le nécessaire a été fait ?
22:34 - Alors, ça, je ne peux pas vous dire techniquement
22:37 si les stadiers commencent à recruter les stadiers,
22:39 que ce soit pour le rugby ou pour le foot.
22:41 Ce que je pense, c'est que pour le rugby,
22:43 déjà, les stadiers vont venir plus facilement,
22:45 se porter volontaire, parce qu'ils savent que ça se passera mieux.
22:48 Être un stadier sur un match de foot,
22:50 quand c'est un match un peu tendu,
22:52 on peut y aller aussi avec la boule au ventre,
22:54 comme un joueur, maintenant, qui est sur le terrain.
22:56 Stadier sur un match de rugby, ça va, on y va,
22:59 en sachant que ça va bien se passer, qu'il n'y aura pas de grabuge.
23:02 Donc voilà, pour moi, la différence, elle est là.
23:04 Après, est-ce qu'il y a vraiment une sélection ?
23:07 Non, ça, je ne pense pas.
23:09 Je pense qu'après, les boîtes sont à peu près les mêmes
23:11 et c'est elles qui interviennent, donc...
23:13 - Dans les enjeux, et je me tourne vers vous,
23:15 François Miguet, journaliste économique au point,
23:17 il y a l'enjeu budgétaire de tous ces grands événements
23:20 dont on se demande toujours si le budget va être bouclé ou pas.
23:23 Là, les organisateurs disent qu'il va même être plus rentable
23:26 que le Japon en 2019, que l'Angleterre en 2015.
23:29 Puis il y a eu quand même cette mauvaise gestion
23:31 de la précédente gouvernance.
23:33 Qu'est-ce qu'on peut dire ? Vous, quel regard vous avez ?
23:35 - En fait, moi, je ne connais pas exactement
23:38 l'historique des Coupes du monde de rugby.
23:40 Ce que je connais un petit peu, c'est l'historique des Jeux olympiques.
23:43 Et quand on regarde l'historique des Jeux olympiques,
23:45 ce n'est pas très brillant en termes de retombées économiques.
23:47 Il peut y avoir des retombées économiques satisfaisantes
23:50 comparativement à ce que ça a coûté pour le pays
23:53 quand vous avez un pays qui est en besoin d'accueillir plus de tourisme,
23:58 de faire plus de communication sur lui-même.
24:00 Dans le cas de la France, qui est déjà la première destination mondiale
24:03 au plan du tourisme, l'enjeu est bien moindre.
24:06 Cela dit, vous avez quand même 600 000 visiteurs étrangers
24:11 qui vont venir à Paris, qui vont loger dans les hôtels,
24:14 et qui vont dépenser leur argent.
24:15 Tout ça est quand même positif, malgré tout.
24:17 - Je pense que par rapport à des JO,
24:20 déjà, il n'y a pas le même coût de construction.
24:23 Les stades étaient là depuis l'euro 2016.
24:27 Les stades étaient prêts à accueillir.
24:30 On aura des stades pleins, 600 000 visiteurs,
24:33 une compétition qui dure deux mois, là où des JO durent 15 jours.
24:37 - Moins de coûts, mais moins de recettes aussi, pour le coup, non ?
24:40 - Moins de recettes, non, je ne pense pas,
24:42 parce que tous les stades vont être pleins.
24:44 - En termes de sponsoring, de droits télévés ?
24:48 - De gros sponsoring pour l'événement,
24:50 mais pour le territoire lui-même, pour la France elle-même,
24:53 600 000 visiteurs, plus de 2,5 millions de spectateurs dans les stades,
24:57 des hôtels...
24:58 - Parlons-nous de nuitées, de restaurants,
25:01 de billets d'avion, de train,
25:03 ce sont ça les retombées en question ?
25:05 - Oui, oui, je pense.
25:06 Donc là, il y a huit villes,
25:08 des gens qui vont se balader un peu partout.
25:10 C'est surtout la durée de la compétition, c'est deux mois.
25:12 Pendant deux mois, ce ne sont pas les mêmes qui vont rester deux mois.
25:15 - Et l'image de la France ?
25:17 - Comment ?
25:18 - Et l'image de la France, également ?
25:19 - L'image de la France, si c'est réussi, pour finir...
25:22 Une compétition qui est réussie, ça veut dire ça,
25:24 ça veut dire des stades pleins,
25:26 une ambiance extraordinaire, des fan zones extraordinaires,
25:29 avec de l'ambiance, pas d'incidents,
25:31 que tout se déroule comme il faut.
25:33 Moi, franchement, j'y crois.
25:34 - En termes d'image, il y avait les footballeurs,
25:36 notamment du PSG, qui s'étaient fait montrer du doigt
25:39 avec cette histoire de match à Nantes.
25:41 Vous vous souvenez, l'histoire du char à voile ?
25:43 Ils avaient dit "on ne va quand même pas y aller en char à voile".
25:45 Là, ils insistent beaucoup, les Bleus,
25:47 pour dire qu'ils vont se déplacer 80% du temps en train,
25:51 sauf que le bilan carbone de l'ensemble de l'événement,
25:53 avec les 20 000 et quelques Australiens qui viennent du bout du monde,
25:57 le bilan carbone est très lourd.
25:59 - Ça tombe bien, parce que c'est la SNCF qui sponsorise aussi l'événement.
26:02 - Ça, c'est... Ceci explique que c'est là, sans doute, Bruno ?
26:06 - Oui, mais c'est vrai que c'est une nouvelle problématique,
26:09 maintenant, qui concerne tous les grands événements.
26:12 On vit dans ce nouveau monde
26:14 où la question climatique et environnementale
26:17 est de plus en plus pressante, importante,
26:19 et qui pose de plus en plus cette question
26:21 des grands événements qui brassent beaucoup de gens,
26:24 qui viennent. On ne peut pas non plus être dans un monde
26:27 où tout est fait à distance.
26:29 Donc, il y a les grandes compétitions sportives,
26:31 il faut que les équipes viennent, que les fans viennent.
26:33 Mais c'est vrai qu'ils ont beaucoup insisté dans l'organisation
26:36 sur le fait que ça allait être une Coupe du Monde
26:38 qui était respectueuse de l'environnement,
26:40 responsabilité sociale des entreprises.
26:42 La Fédération française de rugby a mis le paquet
26:44 en termes de communication sur ces dimensions.
26:47 - Un pronostic, Guy, à Colsé-Berris pour demain soir ?
26:50 - Les Bleus. - Les Bleus ?
26:52 - Les Bleus vainqueurs. - Large ?
26:54 - Non, pas large. - Un peu favori quand même.
26:56 - Oui, un peu favori.
26:58 - Merci beaucoup d'avoir été notre expert.
27:00 Demain soir, soirée spéciale sur France Info,
27:03 de 17h à minuit avec tous nos envoyés spéciaux,
27:06 évidemment, et puis pendant toute la durée
27:08 de cette Coupe du Monde.
27:10 20h30, on fait un crochet par l'info
27:12 et un point complet puisqu'il est 20h30 donc.
27:14 (Générique)
27:21 - Et bonsoir, Édouard Marguer.
27:22 - Bonsoir, Bérangère. Bonsoir à tous.
27:24 La baïa interdite à l'école, le Conseil d'État dit oui
27:27 en rejetant un recours déposé par l'association
27:30 Action droit des musulmans. Cette décision du gouvernement
27:33 ne porte pas atteinte au respect de la vie privée,
27:35 selon la plus haute juridiction administrative.
27:38 Le ministre de l'Éducation salue une décision importante
27:41 pour l'école de la République.
27:43 Dans les Yvelines, l'unité spécialisée dans la lutte
27:46 contre les violences urbaines, la CRS 8,
27:48 déployée dans le quartier où un adolescent à Minimoto
27:51 a eu une collision avec un véhicule de police
27:54 par précaution et par crainte de violences,
27:56 comme il y a deux mois après la mort de Naël à Nanterre.
27:59 La victime du choc avec une voiture de police,
28:02 hier soir à 16 ans, elle est en état de mort cérébrale.
28:05 Les deux policiers mis en cause dans cette affaire
28:07 sont sortis de garde à vue.
28:09 Une alerte orange canicule déclenchée pour la première fois
28:12 au mois de septembre.
28:14 Les 14 départements d'Île-de-France et du centre Val-de-Loire
28:17 seront concernés à partir de demain midi,
28:19 car les fortes chaleurs persistent en journée
28:22 et les températures noctures ne vont augmenter
28:24 au cours des prochains jours, selon Météo France.
28:27 Des militantes écologistes s'en prennent
28:29 au patron de Ryanair.
28:31 Le patron de la compagnie a été entarté
28:33 devant les bâtiments de la Commission européenne à Bruxelles.
28:35 "Bienvenue en Belgique, arrêtez de polluer",
28:38 ont crié les deux militantes
28:40 en écrasant deux tartes à la crème sur son visage.
28:43 À la veille du début du mondial de rugby,
28:45 le patron de la RATP se veut rassurant.
28:47 Les transports en Île-de-France sont prêts
28:49 à accueillir les spectateurs qui viendront assister au match.
28:52 Et notamment à celui de demain,
28:54 France-Nouvelle-Zélande, match d'ouverture au Stade de France.
28:57 Selon Jean Castex, l'impact de la grève
28:59 demain des agents des stations sera limité.
29:03 Du rugby au Stade de France demain,
29:05 et c'est pour cela que les Bleus du football
29:07 joueront au Parc des Princes ce soir.
29:09 Dans un quart d'heure maintenant de France-Irlande,
29:12 match de qualification pour le Roland-Prochat.
29:15 Nathalie Moray, journaliste dans les journaux du groupe ÉBRA,
29:29 François Miguet, journaliste politique,
29:31 Nathalie Moray, François Miguet, journaliste économique au point,
29:33 Bruno Cotteres, chercheur,
29:35 aussi édipof et prof à Sciences Po.
29:38 On va continuer notre soirée sportive, Jean-François,
29:41 et on va sortir le jeu d'échecs.
29:43 Parce qu'il y en a quand même un qui est un sacré joueur,
29:45 c'est le président de la République,
29:47 avec cette fameuse lettre présidentielle
29:49 qui a fini par arriver.
29:51 Oui, elle a fini par arriver.
29:52 Nous ne savons pas encore si les leaders
29:54 des oppositions vont répondre.
29:56 Europe Écologie Les Verts a dit que c'était pour d'ici à dimanche.
29:59 Cette lettre provoque quand même une forme de scepticisme.
30:02 Il y a des mains tendues tout de même,
30:04 il faut le souligner, sur certains sujets,
30:06 notamment sur l'organisation de référendums,
30:09 a dit Emmanuel Macron,
30:11 sur la fameuse conférence sociale qui sera effectivement
30:13 sur les bas salaires organisée en octobre.
30:16 Il propose également, le chef de l'État à Travail,
30:18 alors il parle des mois à venir,
30:20 sur les questions du mode d'élection des députés,
30:23 le non-cumul des mandats, ou encore la décentralisation.
30:26 Ces avancées appellent à une sorte de revoyure,
30:30 passez-moi l'expression, à l'automne.
30:32 Les leaders concernés, pour l'instant,
30:34 ne répondent pas à ça non plus.
30:36 Emmanuel Macron, il essaie d'enclencher
30:38 une sorte de mouvement, alors il va reconduire
30:40 les conseils nationaux de refondation,
30:42 ce qui dément tous les pronostics.
30:44 Tout le monde disait que ça allait s'arrêter, cette affaire.
30:46 Est-ce qu'il est en train d'essayer d'arrêter,
30:48 d'entraîner les oppositions
30:50 dans une mécanique de discussion sur le mode ?
30:53 Si vous n'y répondez pas favorablement,
30:55 les Français pourront vous reprocher
30:57 de ne pas saisir la main tendue.
30:59 Moi, j'ai envie de poser la question à vous,
31:01 Nathalie Moré, je commence par vous.
31:03 Emmanuel Macron, est-ce qu'il peut
31:05 gouverner différemment ?
31:07 C'est toute la question, et ça,
31:09 on le dira dans plusieurs mois,
31:11 mais là où vous avez raison, c'est que,
31:13 quelque part, il répond à deux enjeux.
31:15 Le premier, c'est qu'on est dans une majorité relative,
31:17 donc il n'a pas les moyens de faire ce qu'il veut.
31:19 Donc, effectivement, il cherche
31:21 à trouver, avec les oppositions,
31:23 d'autres moyens
31:25 de trouver des majorités et des consensus.
31:27 Voilà, et j'ai oublié
31:29 ce que je voulais dire en deuxième.
31:31 Est-ce qu'il gouverne différemment ?
31:33 Est-ce qu'il peut gouverner différemment ?
31:35 Trouver des consensus, c'est bien, mais
31:37 que disent les oppositions, au fond, c'est...
31:39 Les oppositions, elles se trouvent dans une forme de piège,
31:41 parce qu'effectivement,
31:43 il n'a pas eu
31:45 une majorité relative,
31:47 et les électeurs ont
31:49 donné un signe
31:51 au gouvernement, en disant,
31:53 "Créer des compromis". Donc, les oppositions
31:55 se trouvent là, face à un piège,
31:57 c'est-à-dire que si elles ne se rendent pas
31:59 à ces rendez-vous du président de la République,
32:01 le président de la République sera fondé
32:03 à dire, dans quelques semaines
32:05 ou dans quelques mois, aux Français,
32:07 "Bah, vous regardez..." - "Attitude peu responsable."
32:09 - "Je vous rends juge,
32:11 j'essaye, je tends la main,
32:13 et ils disent non, et ils disent non." Et en même temps,
32:15 si jamais
32:17 ces rendez-vous se multiplient dans le temps
32:19 et régulièrement, les oppositions
32:21 se rendent aux rendez-vous
32:23 du président de la République,
32:25 c'est presque une forme d'allégeance.
32:27 Donc, on voit bien que
32:29 c'est assez pervers,
32:31 et je mets toutes les guillemets qu'il faut,
32:33 de la part du président
32:35 de la République, parce que pour lui, c'est presque
32:37 gagnant-gagnant.
32:39 Donc, c'est quand même très, très compliqué.
32:41 Après, pour l'instant,
32:43 très honnêtement, sur la lettre
32:45 qu'il a envoyée aux 11
32:47 responsables de parti,
32:49 pour l'instant,
32:51 sur les retours qu'on a, c'est assez
32:53 ambigu. - On va en parler
32:55 des retours un peu en détail,
32:57 Bruno Cotteres, Nathalie, disait "pervers",
32:59 c'est Aminba, "malin". - Avec des guillemets.
33:01 - Oui, oui, c'est vrai que c'est assez malin, notamment de leur dire
33:03 "vous me répondez avant dimanche",
33:05 et de donner l'ordre du jour,
33:07 de donner les sujets, il va bien falloir qu'ils se positionnent
33:09 sur des sujets sur lesquels ils n'ont pas forcément
33:11 envie de se positionner. - C'est sûr, on pourrait
33:13 presque dire qu'il les pousse un peu à la faute,
33:15 de ce point de vue-là, c'est vrai.
33:17 Donc, c'est assez stratégique comme comportement.
33:19 Par contre, ça ne règle pas, quand même,
33:21 le problème de fond, qui est
33:23 on voit cette accumulation de différentes
33:25 enceintes, Conseil National de la Refondation,
33:27 apparemment ça va être concentré
33:29 au niveau local, d'ailleurs, plutôt. - C'est assez surprenant, il le maintient.
33:31 - Les conventions citoyennes,
33:33 le Grand Débat National,
33:35 il y a fort longtemps maintenant,
33:37 et donc il y a de plus en plus une difficulté
33:39 qui est gouvernée différemment,
33:41 mais fondamentalement la question c'est
33:43 où est la principale source de la légitimité
33:45 de l'action dans tout ça ? Est-ce que c'est
33:47 la circonscription nationale, la France
33:49 qui a élu Emmanuel Macron une deuxième fois ?
33:51 Est-ce que ce sont les circonscriptions
33:53 législatives qui lui ont refusé une majorité absolue ?
33:55 Est-ce que c'est le Conseil National
33:57 de la Refondation ? Est-ce que c'est
33:59 les discussions, l'enceinte des discussions
34:01 avec les responsables de partis ?
34:03 D'où sort la légitimité
34:05 qui un jour va dire "ben voilà, on fait ça
34:07 parce que...", parce que qui l'a dit ?
34:09 Les responsables des oppositions,
34:11 le Grand Débat, la convention citoyenne.
34:13 - Il y a trop de canaux, c'est ça, de l'expression ?
34:15 - En tout cas,
34:17 les canaux sont intéressants. Il faut faire
34:19 l'innovation démocratique, bien évidemment, mais c'est le problème
34:21 de l'articulation de ces nouvelles sources
34:23 avec les institutions existantes.
34:25 Et ça, pour le moment, on n'a pas la réforme
34:27 institutionnelle qui nous dit tout ça.
34:29 - François Miguet, est-ce que ça a des chances de fonctionner
34:31 sur certains sujets en particulier ?
34:33 Je pense à la conférence sociale,
34:35 par exemple,
34:37 à défaut d'avoir une majorité
34:39 absolue sur tous les textes,
34:41 est-ce que ça a des chances de fonctionner, d'après vous ?
34:43 - Ça a des chances de fonctionner, évidemment,
34:45 si les partis politiques qui ont été mobilisés
34:47 jouent le jeu, mais ça,
34:49 on verra avec le temps. Pour le moment,
34:51 il ne semblerait pas que ces partis politiques
34:53 aient vraiment envie de faire le jeu
34:55 du chef de l'État. Moi, je suis tout à fait
34:57 d'accord avec ce qu'a dit Bruno Cotteres
34:59 juste avant. Il y a
35:01 énormément de
35:03 réceptacles, de débats
35:05 qui se superposent,
35:07 donc, convention citoyenne, etc.
35:09 C'est un énième avatar
35:11 de ça, mais les précédents,
35:13 force est de constater qu'ils n'ont pas débouché sur des mesures
35:15 très concrètes pour les Français.
35:17 - Alors, effectivement, la question, c'est de savoir comment vont répondre
35:19 les uns les autres. Jean-François,
35:21 vous, vous avez posé la question tout à l'heure
35:23 à votre invité côté RN. - Oui, j'ai posé la question
35:25 sur la lettre d'Emmanuel Macron.
35:27 Que faut-il répondre ? Allez-vous répondre
35:29 à Julien Audoul, député RN
35:31 de Lyon et porte-parole du Rassemblement
35:33 National, invité du 18-20 France Info ?
35:35 - Il est vrai que cette
35:37 lettre du président de la République,
35:39 on aimerait autre chose.
35:41 On aimerait autre chose, après ces
35:43 heures de discussion, on aimerait autre chose
35:45 surtout au regard des crises
35:47 qui frappent les Français. Donc, la
35:49 communication, il faudrait peut-être arrêter.
35:51 Le faire-semblant, il faudrait peut-être
35:53 arrêter. Et maintenant, on attend de l'action.
35:55 C'est pas en servant de béquille
35:57 Emmanuel Macron, comme le font très bien
35:59 d'ailleurs les Républicains,
36:01 que l'on améliorera la situation. - Vous avez un peu peur
36:03 de quoi ? - Macron, on le connaît très bien.
36:05 On sait très bien, surtout, qu'il est totalement
36:07 tenu par son idéologie,
36:09 qui est celle de la déconstruction. Et nous
36:11 n'avons évidemment pas peur de ces petits
36:13 tours de passe-passe. - Nathalie Moré, on attend
36:15 de l'action, dit Julien Audou,
36:17 grosso modo, trop de palabres.
36:19 - Alors, je mettrais un bémol
36:21 parce que c'est vrai que le Conseil
36:23 national de la refondation que le président avait
36:25 annoncé dans nos colonnes, objectivement,
36:27 au niveau national, on voit pas trop
36:29 parce que ça fait un peu "machin", j'allais
36:31 dire. Les CNR au niveau
36:33 territoriaux, ça fonctionne
36:35 plutôt pas mal, mais c'est
36:37 totalement en dessous des radars.
36:39 Par exemple, je vous donne un exemple.
36:41 Il y a 60 000
36:43 établissements scolaires en France,
36:45 il y en a un tiers, 20 000, qui ont participé
36:47 à des CNR. Alors, pour ces
36:49 établissements scolaires-là, c'était
36:51 parfois une occasion de rencontrer
36:53 le recteur ou les proches du recteur,
36:55 ce qui n'arrive pas si fréquemment. - Personne n'en parle.
36:57 - Mais oui, sauf la presse quotidienne
36:59 régionale, cher Jean-François. - Donc vous.
37:01 - Oui, et par exemple, concrètement,
37:03 ça veut dire que si un établissement a un projet
37:05 pour apprendre l'anglais
37:07 différemment, par exemple
37:09 avec des méthodes pédagogiques
37:11 différentes, et bien il y a des feux verts
37:13 locaux qui sont donnés par
37:15 les rectorats.
37:17 Ça existe aussi dans le domaine de la santé,
37:19 pour la permanence des soins.
37:21 Très localement, parfois au niveau des
37:23 cantons, il y a des petits CNR qui ont
37:25 permis d'avoir une
37:27 permanence des soins, notamment le
37:29 week-end, quand c'était pas du tout le cas.
37:31 Donc ça, c'est une façon, le CNR,
37:33 c'est un sigle qui ne veut pas
37:35 dire grand-chose, mais qui a mis des gens
37:37 ensemble autour de la table,
37:39 des élus locaux, des
37:41 petits syndicats,
37:43 des représentants
37:45 de l'État, et
37:47 parfois, ça a marché. - Allez, on s'interrompt
37:49 le temps du Fil-Info, puisqu'il est
37:51 20h40, c'était Emmanuel Langlois.
37:53 - C'est le Conseil d'État
37:55 qui valide l'interdiction du port de
37:57 l'Abaya à l'école, rejetant le
37:59 recours d'une association qui demandait sa
38:01 suspension. Cette interdiction ne porte
38:03 pas à une atteinte grave aux libertés fondamentales,
38:05 estime dans un communiqué la
38:07 plus haute juridiction administrative
38:09 française. Brigitte Macron,
38:11 elle était à la mairie de Poissy, dans les Yvelines.
38:13 L'épouse du chef de l'État s'est
38:15 entretenue avec la famille de l'adolescente
38:17 de 15 ans, qui s'est donnée la mort avant-hier.
38:19 En fin d'année dernière, le lycéen avait
38:21 signalé des brimades et des injures répétées
38:23 de la part de plusieurs élèves.
38:25 Selon le ministre d'Éducation, deux enquêtes
38:27 sont ouvertes, une judiciaire
38:29 et l'autre administrative.
38:31 À l'étranger, New York s'attaque à
38:33 Airbnb. La mégapole américaine adopte
38:35 une loi qui interdit désormais aux
38:37 propriétaires de louer des dizaines
38:39 de milliers d'appartements meublés touristiques
38:41 à Brooklyn ou encore à Manhattan,
38:43 pour une période inférieure à 30 jours.
38:45 Plus stricte qu'à Paris, cette nouvelle
38:47 loi autorise un propriétaire à louer
38:49 une pièce de son appartement,
38:51 mais à condition qu'il soit chez lui
38:53 durant tout le séjour. Et puis, avant
38:55 le mondial de rugby, demain en France,
38:57 Nouvelle-Zélande en ouverture, l'équipe de France
38:59 de football lance dès ce soir
39:01 sa saison contre l'Irlande
39:03 au Parc des Princes à Paris, avec
39:05 l'ambition de l'emporter en s'approchant
39:07 à grands pas de la qualification pour l'Euro
39:09 2024, le match dans
39:11 quelques minutes à 20h45.
39:13 Et puis l'équipe de France espoir,
39:15 football, elle s'est facilement imposée
39:17 face au Danemark, 4 buts à 1.
39:19 Le nouveau sélectionneur Thierry Henry
39:21 débute donc par une victoire
39:23 nette en amicale.
39:25 France Info
39:27 20h21,
39:29 les informés,
39:31 Jean-François Aquilli,
39:33 Bérangère Bonte.
39:35 Et on va continuer à parler des réactions à cette lettre du
39:37 président Macron, mais le Parc des Princes,
39:39 puisqu'on en parlait, on y va.
39:41 Bonsoir Nicolas Perronnet, on est à quelques
39:43 minutes du coup d'envoi de
39:45 France-Irlande, ça ressemble presque à une affiche de rugby,
39:47 mais c'est bien du foot.
39:49 L'Irlande en rugby, ce sera samedi,
39:51 du côté de Bordeaux pour l'entrée en liste des
39:53 Irlandais aux Trois Nations.
39:55 Très attendu avec le 15 de France,
39:57 la Marseillaise vient de retentir ici au
39:59 Parc des Princes, l'absence révélateur,
40:01 parce qu'effectivement on n'est pas au
40:03 Stade de France, Coupe du monde de rugby
40:05 et match d'ouverture demain oblige.
40:07 C'est donc dans l'ancien jardin
40:09 finalement de l'équipe de France,
40:11 une affiche qui fleure bon le passé
40:13 on va dire. Alors le dernier match ici
40:15 des Bleus, c'était il n'y a pas si longtemps que ça,
40:17 en 2021,
40:19 mais depuis 98, c'est seulement la
40:21 troisième fois que l'équipe de France joue
40:23 ici, dans son ancien jardin,
40:25 donc au Parc des Princes, dans une
40:27 très belle ambiance, avec un objectif
40:29 de continuer le sans faute
40:31 dans ces éliminatoires pour la route
40:33 de l'Euro 2024.
40:35 Pour l'instant, pour les hommes de Didier Deschamps,
40:37 4 matchs, 4 victoires.
40:39 Une cinquième victoire ce soir
40:41 ne garantirait pas mathématiquement
40:43 la qualification, mais ce serait
40:45 bien évidemment un énorme pas
40:47 en avant, à nouveau franchi
40:49 par les Bleus, puisque le prochain adversaire
40:51 ce serait Gibraltar et on peut
40:53 aller augurer tout de même que
40:55 les Bleus l'emporteront et se qualifieront
40:57 donc mathématiquement cette fois
40:59 au mois de novembre.
41:01 Une composition assez
41:03 classique et un enjeu également pour
41:05 Kylian Mbappé, qui est évidemment
41:07 titulaire ce soir, puisque s'il marque
41:09 un but ce soir, Kylian Mbappé, il égalera
41:11 Michel Platini et deviendra
41:13 le quatrième meilleur buteur de l'équipe de France.
41:15 Nicolas Perronnet, évidemment vous revenez
41:17 voir en cas de but, sinon dans tous les cas, d'ici
41:19 une dizaine de minutes, on finit le tour
41:21 des réactions, on parlait du
41:23 Rassemblement National, les informés,
41:25 Europe Écologie, les Verts,
41:27 vous en parliez, tiens, reprenez la main peut-être
41:29 Nathalie Moret tout à l'heure.
41:31 Réaction de Marine Tondelier. Oui, Marine Tondelier
41:33 a dit qu'ils allaient forcément discuter
41:35 dans les instances internes, mais
41:37 on voit bien que dans leurs communiqués
41:39 qu'ils sont un petit peu gênés, parce que
41:41 ils disent ce qu'ils ont déjà dit d'ailleurs à la sortie,
41:43 en disant que le climat était particulièrement
41:45 absent de ces réunions
41:47 de Saint-Denis,
41:49 et en même temps... C'est vrai ?
41:51 C'est vrai, mais ce n'était pas le but. Encore une fois,
41:53 il y avait, il faut rappeler qu'il y avait
41:55 trois thèmes, et donc
41:57 ils sont restés sur ces trois thèmes-là.
41:59 Ils disent que c'est aussi absent dans la lettre.
42:01 Oui, et justement... Le même que...
42:03 Mais forcément c'est absent dans la lettre, puisque
42:05 c'était absent des
42:07 débats. Donc on voit bien qu'on est là dans le
42:09 jeu politique où chacun essaye
42:11 de mettre ses propres
42:13 sujets de prédilection
42:15 dans le débat.
42:17 Voilà. Elle ne répond pas en revanche
42:19 sur est-ce qu'elle va amender le courrier
42:21 et est-ce qu'elle reviendra s'il y a une
42:23 nouvelle invitation.
42:25 Ils disent quand même qu'ils répondront d'ici dimanche,
42:27 comme c'est demandé, pour le coup. Le reste de la gauche ?
42:29 Moi je trouve
42:31 qu'en tout cas ce qui est surprenant, c'est que
42:33 les pistes là qui sont sur la
42:35 table sont des pistes de réforme des institutions.
42:37 Et la difficulté
42:39 qu'ont à avoir les partis d'ailleurs à répondre
42:41 à tout cela, c'est que pour le moment c'est quand même un peu
42:43 à côté de la plaque. Parce que les préoccupations
42:45 principales des Français en ce moment
42:47 c'est l'inflation, le pouvoir d'achat,
42:49 les prix qui augmentent partout, à la pompe, au supermarché.
42:51 Et puis c'est la sécurité.
42:53 Ils ont encore en tête les émeutes,
42:55 la ville de Montargis,
42:57 etc. Et on propose...
42:59 - On peut même y ajouter le climat.
43:01 - Et le climat, vous avez tout à fait raison
43:03 Jean-François. Et là, on est
43:05 en train de discuter de... Est-ce qu'il faut mettre
43:07 un peu de proportionnel, etc. Je ne suis pas
43:09 sûr que ça passionne beaucoup les électeurs
43:11 en vérité. - Et si on finit
43:13 le tour des partis politiques,
43:15 Bruno Cotteres à droite,
43:17 du côté des LR...
43:19 - Pas de réaction. - Non. - Pour le moment
43:21 ça viendra bien évidemment.
43:23 - C'est quoi ? C'est de l'embarras ? C'est quand même
43:25 un petit piège qui se sent ? - Oui, parce que
43:27 les questions, forcément, les questions
43:29 institutionnelles,
43:31 c'est compliqué.
43:33 Parce que si le chef de l'État nous dit
43:35 qu'il en pose depuis maintenant plus
43:37 de 6 ans, s'il nous dit qu'il y a des soucis
43:39 sur la manière dont la démocratie fonctionne,
43:41 on voit bien qu'en même temps, en creux,
43:43 ça offre un argument à ses opposants
43:45 pour dire qu'il ne tenait qu'à lui
43:47 de faire que les institutions fonctionnent
43:49 mieux. Donc on voit
43:51 les oppositions,
43:53 elles sont un peu ambiguës. En même temps, participer
43:55 à ce genre de débat, c'est souligner en creux
43:57 aussi les problèmes que le chef
43:59 de l'État n'aurait pas à leurs yeux
44:01 pu régler.
44:03 Et puis du côté des Républicains, ben voilà,
44:05 il y a toujours un peu toujours cette question pendante
44:07 qui est quand même toujours là.
44:09 Quelle ligne stratégique fondamentale vis-à-vis
44:11 de la fin du mandat d'Emmanuel Macron ?
44:13 Auront-ils partiellement ou pas
44:15 rejoint la majorité présidentielle ?
44:17 La grande question,
44:19 on va dire existentielle des Républicains.
44:21 Donc voilà, on voit que toutes les formations
44:23 politiques, elles sont effectivement
44:25 un petit peu embarrassées par ce que ne pas
44:27 participer, ceci passe un message
44:29 assez négatif.
44:31 - Bon, on suivra ça. Évidemment,
44:33 on va s'arrêter là-dessus pour ce soir
44:35 et passer donc au prix à la pompe.
44:37 - Ça préoccupe plus les Français
44:39 que ce qu'on disait avant.
44:41 - Et quand vous parliez du climat, Jean-François, absolument,
44:43 on y vient parce que la question
44:45 c'est qui doit s'en charger ? Et on va écouter
44:47 Bruno Le Maire qui était ce matin sur France Info
44:49 et qui dit "c'est à Total de faire le nécessaire".
44:51 - Je souhaite que
44:53 Total, qui a pris
44:55 un engagement que je salue,
44:57 de plafonner les prix de tous les carburants,
44:59 diesel, essence, à 1,99€
45:01 jusqu'à la fin de l'année,
45:03 prolonge ce
45:05 plafonnement à 1,99€ de tous les carburants
45:07 au-delà du 31 décembre
45:09 2023. - Jean-François
45:11 Aquilier, on a besoin de votre regard là encore parce que c'est la quadrature
45:13 du cercle en fait. Comment
45:15 faire baisser la facture pour l'automobiliste
45:17 sans inciter
45:19 à l'usage de ces carburants fossiles,
45:21 donc climat, et sans creuser
45:23 le déficit public aussi à votre point de vue ? - Alors, l'État
45:25 ne veut plus mettre la main au portefeuille
45:27 pour commencer la réfection, finis les
45:29 carburants, les boucliers
45:31 tarifaires, ça va coûter ces trucs-là
45:33 des dizaines de milliards
45:35 dans les caisses de l'État, donc aux contribuables.
45:37 Pour vous répondre, le
45:39 ministre de l'Économie parle d'une triple aberration
45:41 ce matin sur France Info, au sujet
45:43 de ces ristournes. Alors, j'ai noté un budgétaire,
45:45 que dit-il ? Une remise de 20 centimes
45:47 sur les prix, c'est 12 milliards
45:49 d'euros au moment où il faut faire des économies.
45:51 Écologique, dit-il, il faut que les
45:53 financements publics aillent vers les
45:55 renouvelables et non plus vers les énergies fossiles.
45:57 Et diplomatique, cette aide
45:59 gouvernementale reviendrait à
46:01 payer la diplomatie pétrolière
46:03 de M. Poutine et l'Arabie saoudite.
46:05 C'est pour ça qu'il s'adresse à Patrick
46:07 Pouyanné, le patron de Total, pour qu'il fasse un effort
46:09 avec ce plafonnement
46:11 au 1,99, au-delà
46:13 de la fin de l'année. Il doit
46:15 boucler, Bruno Le Maire, il faut le savoir, un budget de
46:17 2023 particulièrement contraint.
46:19 Le mot d'ordre, désormais, c'est
46:21 économie, économie, économie.
46:23 Les automobilistes doivent s'en remettre
46:25 au patron de Total.
46:27 C'est le grand écart et on va
46:29 en discuter, cette quadrature
46:31 du cercle, mais d'abord le fil info, puisqu'il est
46:33 20h50. Emmanuel Langlois.
46:35 Et c'est une première
46:37 pour un mois de septembre. Météo
46:39 France lance une alerte canicule pour
46:41 14 départements de la région parisienne
46:43 et du centre de l'Hexagone
46:45 en raison d'une vague de chaleur exceptionnellement
46:47 tardive et qui provoque des épisodes
46:49 de pollution de l'air dans
46:51 plusieurs régions françaises.
46:53 Pas d'abaya à l'école, le Conseil d'Etat
46:55 a tranché, il valide l'interdiction de
46:57 cette longue robe couvrante,
46:59 porteuse selon lui d'une logique d'affirmation
47:01 religieuse interdite
47:03 dans les établissements scolaires.
47:05 Le ministre d'Education, Gabriel Attal,
47:07 s'allie ce soir à une décision importante
47:09 pour l'école de la République. Fin de citation.
47:11 Dans les Yvelines, l'adolescent
47:13 de 16 ans, victime d'une
47:15 collision entre son deux roues, une
47:17 mini-moto et une voiture de police, Yara El Ankour
47:19 est en état de mort cérébrale,
47:21 annonce le parquet de Versailles.
47:23 L'avocat de la famille du jeune homme annonce son
47:25 intention de porter plainte pour
47:27 tentative d'homicide volontaire. Il demande
47:29 le dépaysement de l'enquête.
47:31 Quant au garde à vue, les deux policiers impliqués
47:33 dans cet accident, ils ont été levés.
47:35 Un alpiniste
47:37 italien, âgé de 70 ans, est décédé dans
47:39 le massif du Mercantour, aujourd'hui sur la
47:41 cime du Gélas, le point culminant des Alpes
47:43 maritimes. D'après nos confrères
47:45 de France Bleue Azur, la victime a
47:47 dévissé d'une centaine de mètres, les secours
47:49 de la place ont retrouvé son corps inanimé.
47:51 Et puis à l'étranger, son évasion
47:53 d'une prison londonienne embarrassent
47:55 les autorités. Le gouvernement britannique
47:57 promet d'arrêter rapidement
47:59 un ex-militaire poursuivi
48:01 pour infraction terroriste. Il est soupçonné
48:03 d'espionnage au profit de l'Iran.
48:05 Son évasion à bord d'un camion de livraison
48:07 a déclenché une chasse à l'homme
48:09 dans tout le pays.
48:11 France Info
48:13 20h, 21h,
48:17 les informés. Jean-François
48:19 Aquilli, Bérangère Bonte.
48:21 François Miguet, journaliste économique
48:23 au point. Il faut aider ou pas ?
48:25 Il faut faire baisser ou pas ?
48:27 Il faut aider le consommateur sur le prix du pétrole ?
48:29 Alors en fait la question, elle peut être posée en termes
48:31 très simples, c'est que si vous aidez
48:33 avec de l'argent public, aujourd'hui, le
48:35 consommateur, en l'occurrence de carburant,
48:37 mais c'est le consommateur lui-même qui va
48:39 le payer plus tard en prélèvement, en vérité.
48:41 Quand l'État dit qu'il fait
48:43 une aide à la pompe, en vérité il le fait
48:45 grâce à l'endettement public.
48:47 La mesure que proposait Xavier Bertrand,
48:49 il faut se rendre compte qu'elle
48:51 coûtait 12 milliards d'euros.
48:53 Ça fait à peu près
48:55 4 fois le budget du ministère de la Santé.
48:57 Il faut rappeler, c'était quoi ?
48:59 Il avait proposé que l'État
49:01 fasse une aide de 20 centimes au prix
49:03 à la pompe et Bruno Le Maire ce matin l'a chiffrée
49:05 je crois sur votre antenne, à 12 milliards
49:07 d'euros par an. C'est ce que je disais à l'instant,
49:09 la remise de 20 centimes c'est 12 milliards.
49:11 C'était la réponse à Xavier Bertrand.
49:13 Là aujourd'hui en vérité la France ne l'a pas.
49:15 Donc il va falloir l'emprunter
49:17 sur les marchés. Or la dette publique française
49:19 explose, plus de 3 milliards de
49:21 dettes de stock et vous avez des taux
49:23 d'intérêt qui augmentent. La charge de la dette
49:25 ça va être 70 milliards par an bientôt.
49:27 Désolé de parler de beaucoup de milliards.
49:29 Premier poste de dépense
49:31 dans ce pays. Premier poste de dépense
49:33 dans ce pays bientôt.
49:35 Désolé d'en rajouter encore mais
49:37 le bouclier énergétique 2021,
49:39 2022, 2023
49:41 c'est un effort de 110 milliards
49:43 d'euros pour la nation. Donc il faut comprendre
49:45 que Bruno Le Maire à un moment il doit fermer
49:47 le robinet. Il ne peut pas subventionner
49:49 qui plus est des carburants
49:51 alors que ça pollue et qu'en plus
49:53 l'État aide à l'achat de voitures électriques.
49:55 Ça serait vraiment un paradoxe. Alors je ne sais pas comment les uns
49:57 les autres vous voyez ce
49:59 Mireille Chiroulleau assouline la professeure
50:01 qui est professeure d'économie de l'environnement
50:03 à la Paris School of Economics
50:05 parle d'un numéro duetiste
50:07 entre Patrick Pouyanné
50:09 et Bruno Le Maire. On va l'écouter.
50:11 Tiens B.G. je voudrais votre réaction après.
50:13 Que Bruno Le Maire
50:15 et Patrick Pouyanné
50:17 se lancent dans un numéro
50:19 qui ressemble un
50:21 peu à
50:23 un échange
50:25 convenu parce que
50:27 Total cherche absolument
50:29 à éviter l'adaptation de ses super-profits.
50:31 Bruno Le Maire
50:33 bien sûr voudrait que
50:35 la situation sociale n'explose pas
50:37 à cause du prix
50:39 des carburants. Donc
50:41 c'est sûr, ça
50:43 rend le gouvernement
50:45 ça rend les consommateurs dépendants
50:47 du bon vouloir
50:49 de cette
50:51 compagnie pétrolière qui
50:53 a un poids considérable sur le marché.
50:55 En fait ils ont deux enjeux différents
50:57 Bruno Cotterille. Oui c'est pas faux ce qui vient
50:59 d'être dit. Alors c'est vrai que très souvent
51:01 la politique c'est aussi
51:03 au fond mettre
51:05 des mots, mettre des phrases
51:07 sur des décisions qui ont déjà été prises
51:09 ou des discussions qui sont déjà avancées. On imagine
51:11 bien que Bruno Le Maire quand il dit ça
51:13 il a quand même un peu sondé
51:15 le patron de Total. On n'imagine pas
51:17 qu'il l'ait fait sans ça. Puis ce qui
51:19 est vraiment intéressant c'est que
51:21 on voit chez Bruno Le Maire à la fois une constante
51:23 sur ce thème. Il a été
51:25 assez constant de dire "ça sera la fin
51:27 du quoi qu'il en coûte". Il l'a dit à de nombreuses reprises.
51:29 Et ça pose en cru une question
51:31 qui est la question que beaucoup se posent
51:33 à propos de la direction principale
51:35 de l'action publique en ce moment
51:37 qui est "est-ce qu'on a la capacité
51:39 à exprimer à un moment donné des super
51:41 top priorités".
51:43 On dit "on peut plus faire ça
51:45 parce qu'on a une priorité ultime".
51:47 Emmanuel Macron nous a dit que
51:49 c'était l'environnement la priorité de toutes
51:51 les priorités de son deuxième mandat. Donc
51:53 effectivement il y a à un moment donné des effets
51:55 de cohérence qui doivent être trouvés.
51:57 Si on subventionne à coût d'argent public
51:59 en permanence l'achat
52:01 d'essence, ça contredit un peu cet objectif suprême.
52:03 Est-ce qu'à un moment un gouvernement
52:05 assumera un pétrole cher ?
52:07 Puisque les spécialistes, les Jankovici
52:09 et autres le disent clairement.
52:11 Si le pétrole n'est pas plus cher, on ne diminuera
52:13 jamais, on ne décarbonera
52:15 jamais efficacement notamment les
52:17 transports. Je dirais qu'il est déjà
52:19 cher. Le prix du litre,
52:21 on parle de... Quand on écoute l'embarque Jankovici,
52:23 pas assez. Oui mais plus de 2 euros
52:25 c'est déjà très cher pour le commun des mortels.
52:27 Pour ceux qui
52:29 prennent la voiture.
52:31 Qui est le plus impacté aujourd'hui par un prix
52:33 de l'essence à 2 euros ?
52:35 C'est pas les CSP+, c'est les gens
52:37 qui sont prisonniers de leur voiture
52:39 et qui ont 20, 30, 40 kilomètres
52:41 à faire aller-retour. Donc ceux qui
52:43 vivent souvent... - Mais qui est le plus impacté par
52:45 ce dérèglement climatique ? Est-ce que c'est pas les catégories
52:47 les plus modestes aussi ?
52:49 - Non mais là au bout d'un moment les gens, ils ont
52:51 un problème d'urgence à régler.
52:53 C'est-à-dire qu'ils peuvent arbitrer
52:55 sur leur caddie, effectivement, manger
52:57 plus de pâtes et moins de légumes.
52:59 En revanche, ils sont contraints d'aller travailler.
53:01 Et Bruno Le Maire le sait.
53:03 Et comme lui, il a ses propres contraintes
53:05 et qu'il ne peut pas
53:07 justement refaire des chèques
53:09 comme il en a été question et comme ça
53:11 a déjà eu lieu il y a quelques
53:13 mois, la seule chose qu'il peut faire
53:15 c'est effectivement d'être dans un numéro de duétiste
53:17 avec Patrick Pouyanné
53:19 pour limiter les dégâts et faire
53:21 en sorte que cette barre symbolique
53:23 des 2 euros le litre
53:25 ne soit pas franchie. - Et tant pis pour le climat.
53:27 Mot de la fin, Bonneocotrez ? - En tout cas, c'est vrai
53:29 comme Nathalie Moriel vient de le rappeler, c'est vrai
53:31 que pour les usagers, il y a d'autres
53:33 urgences, d'autres priorités. On voit bien
53:35 la difficulté de faire coïncider
53:37 les deux.
53:39 Rappelons-nous le thème
53:41 que tout le monde disait pendant la crise des Gilets jaunes
53:43 fin du mois et fin du monde.
53:45 - Et avant ça, Nicolas Sarkozy, l'économiste,
53:47 ça commence à bien faire. - Et François Miguet,
53:49 les temps de conclure, on commence par vous. La une
53:51 de l'hebdomadaire, le point cette semaine.
53:53 - Eh bien, le point cette semaine, la une,
53:55 c'est le spécial vin.
53:57 On a testé pour vous
53:59 993 bouteilles de vin. Je peux vous dire
54:01 que c'est très très compliqué.
54:03 Et puis on a une interview exclusive d'Alain Juppé
54:05 et de nombreux sujets exclusifs,
54:07 notamment un grand reportage à Haïti,
54:09 un pays en enfer. - Un grand cru
54:11 du point, donc cette semaine,
54:13 la une des journaux du groupe
54:15 Hébra, les grandis de la presse quotidienne régionale
54:17 de l'Est de la France avec vous, Nathalie Moriel.
54:19 - Beaucoup parlé ce soir, c'est la coupe du monde
54:21 de rugby. Voilà. Quels sont les enjeux
54:23 de cette manifestation sportive ?
54:25 Est-ce qu'il y a aussi
54:27 des enjeux sociétaux, etc. - Et on en a parlé
54:29 et on sera question toute la soirée demain,
54:31 pas d'informer, soirée spéciale pour le rugby
54:33 de 17h20 minuit,
54:35 de 17h minuit, et puis les informés, bien sûr,
54:37 reviennent demain avec Jean-Rémy Baudot et Renaud Delis.
54:39 Merci à tous. - Merci.