• il y a 2 ans
C'est la rentrée pour Territoire Eco, l'émission économique du Groupe Nice Matin en partenariat avec La Tribune Côte d'Azur et l'UPE 06.
Pour ce 5e numéro, à voir sur nos sites à partir de 12 h 30 ce jeudi, puis en replay sur nos page Facebook et notre chaîne Youtube, Christian Huault, rédacteur en chef du groupe Nice-Matin, Karine Wenger, cheffe du service économie du groupe Nice Matin et Isabelle Auzias, rédactrice en chef de La Tribune Côte d'Azur, accueilleront Denis Lacroix, pdg d'Amadeus pour la Grande Interview, ainsi que Félix Nacach qui viendra "pitcher" sur notre plateau sa jeune startup BedBoat qui propose la location de bateaux à quai.
Au programme également, le journal de l'économie et un reportage sur les coulisses de l'entreprise Reborn à Carros, spécialiste du reconditionnement de smartphones.

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Transcription
00:00 [Musique]
00:12 Bonjour à tous et bienvenue dans notre studio vidéo du groupe Nice Matin pour ce numéro de rentrée de Territoire Éco.
00:19 Territoire Éco, vous le savez, c'est une émission en partenariat avec la tribune Côte d'Azur que nous vous proposons chaque mois
00:24 et l'UPE06 pour m'accompagner et je ne vous les présente plus. J'ai le bonheur d'accueillir Karine Wenger,
00:30 chef du service économie du groupe Nice Matin. Bonjour Karine.
00:32 Bonjour Christian.
00:33 Elisabeth Ozias, notre consœur et l'adresseur en chef de la tribune Côte d'Azur. Bonjour Elisabeth.
00:37 Bonjour Christian.
00:37 Mesdames, avez-vous passé de bonnes vacances ?
00:39 Excellente. Pas encore.
00:40 Bien. Pour débuter ce numéro 5 de Territoire Éco, vous y êtes désormais habitués, place à la grande interview.
00:48 [Musique]
00:56 Et en cette fin d'été qui a vu des millions de personnes voyager dans le monde entier,
01:00 nous accueillons avec plaisir Denis Lacroix, le président d'Amadeus. Denis Lacroix, bonjour et merci infiniment d'avoir accepté notre invitation.
01:07 Bonjour, merci.
01:08 Alors, Amadeus, c'est l'un des leaders mondiaux de solutions technologiques de gestion pour la distribution et la vente de services de voyage.
01:16 Après avoir piloté l'entreprise dans la tourmente de la Covid, vous la conduisez désormais dans la relance, on va dire ça comme ça,
01:21 avant de vous laisser entre les mains de Karine Wenger et Elisabeth Ozias, rédactrice en chef de la tribune Côte d'Azur pour cette grande interview.
01:29 Une petite et première question pour que tout le monde soit bien raccord avec votre activité.
01:34 Qu'est-ce que c'est exactement Amadeus ?
01:36 Alors schématiquement, Amadeus, c'est deux métiers.
01:39 Un métier historique qu'on appelle la distribution, qui consiste à agréger du contenu de voyage
01:44 et à le mettre à disposition d'agents de voyage.
01:46 Donc par contenu voyage, on sous-entend les vols, les loueurs de voitures, les croisiéristes, les hôtels.
01:53 Et donc tout ce contenu, on l'agrège dans une plateforme informatique qui est utilisée par des agents de voyage,
01:58 que ce soit des agents de voyage en ligne, agents de voyage au coin de la rue, donc toutes sortes d'agents de voyage.
02:02 Ça, c'est notre métier historique.
02:04 Et notre second métier, depuis un peu plus de 20 ans maintenant,
02:07 c'est de fournir des solutions informatiques pour ce qu'on appelle la politique commerciale des compagnies aériennes et des chaînes d'hôtels.
02:14 Donc concrètement, pour une compagnie aérienne, ça veut dire s'occuper de leurs réservations,
02:18 la gestion de l'inventaire, la gestion de l'embarquement, la gestion de l'équilibrage des avions, etc.
02:23 Donc ça, ce sont nos deux métiers principaux.
02:24 Combien de compagnies aériennes en boutique chez Amadeus ?
02:27 Plus de 200 aujourd'hui.
02:28 Donc ça va de compagnies low-cost comme Ryanair, à des groupes comme le groupe Lufthansa ou le groupe Air France KLM.
02:34 Donc plus de 200 compagnies aériennes dans le monde.
02:35 Très bien. Alors maintenant, je vous laisse, mes consoeurs, vous poser les questions certainement plus pertinentes que les miennes.
02:41 Denis Lacroix, comment s'est passé l'été avec la nette reprise du tourisme ?
02:44 On a vu notamment l'engouement des vacanciers pour la Côte d'Azur.
02:48 Alors effectivement, pour la Côte d'Azur, clairement, il y avait du monde.
02:51 En ce qui concerne Amadeus, on est plutôt satisfait de la situation.
02:55 Sur le premier semestre 2023, on est quasiment revenu en termes de chiffre d'affaires au niveau 2019.
03:02 Pas tout à fait, mais on n'est pas très loin.
03:04 Donc effectivement, ça va nettement mieux.
03:06 Une nette progression par rapport à 2022 et puis, bien entendu, une nette progression par rapport aux années précédentes.
03:11 Alors, c'est une très, très bonne nouvelle pour Amadeus, qui a beaucoup souffert du Covid.
03:15 On s'en doute. Vous avez pris la tête de l'entreprise à ce moment-là.
03:19 Alors comment on réagit devant une telle crise ?
03:22 Le timing n'était pas idéal, c'est certain.
03:24 L'entreprise a dû réduire la voilure.
03:27 Bon, il faut se remettre un peu dans la situation.
03:28 Comme beaucoup d'acteurs dont l'activité est liée au tourisme et au voyage, on a été très fortement impacté en 2020.
03:35 On a perdu au second trimestre 2020 quasiment 80% de nos chiffres d'affaires,
03:40 avec des pertes sur l'année 2020 très conséquentes, plus de 500 millions de pertes.
03:43 Donc, on a dû réduire la volure.
03:45 En ce qui concerne notre présence en France, nos deux sites principaux, de Sofia Antipolis et Ville-Veloubet,
03:50 on a dû mettre en place un plan de départ volontaire pour environ 300, 350 personnes.
03:55 Et puis également, on a réduit le volume de sous-tâtances.
03:58 Alors, on l'a fait assez rapidement.
04:00 Une fois de plus, il faut se remettre dans la situation.
04:02 On ne savait pas trop où on allait.
04:04 Donc, il fallait absolument garantir la survie de l'entreprise.
04:08 Alors du coup, la situation va beaucoup mieux pour Amadeus.
04:11 Et quelles sont les perspectives d'embauche pour vous pour cette année ?
04:15 Est-ce qu'il y a des difficultés pour trouver des talents ?
04:17 Oui, alors au niveau des embauches, en fait, dès 2021, on a remis en route la machine.
04:21 On a toujours beaucoup embauché dans la région.
04:23 On a remis en route la machine.
04:25 En 2022, on a fait environ 450 embauches.
04:27 Et cette année, on vise 350.
04:30 Et bon, les premiers chiffres montrent qu'on va y arriver.
04:33 C'est un peu plus difficile qu'avant.
04:34 Donc, les profils type que l'on recherche, on va dire à 70, 80 % des ingénieurs informaticiens,
04:41 ce sont des métiers en tension depuis toujours.
04:43 Alors, c'est vrai que depuis la crise Covid, c'est encore plus en tension qu'avant.
04:47 Mais ceci dit, on tient à nos objectifs de recrutement.
04:50 Alors, vous disiez, excusez-moi, juste une petite question.
04:51 Vous disiez 300 personnes en plan de départ au moment de la Covid.
04:54 Et là, vous parlez de 400, 450 embauches.
04:55 Ça veut dire que vous êtes plus nombreux aujourd'hui que vous ne l'étiez avant la Covid ?
04:57 Alors non, ce n'est pas encore le cas.
04:59 Je pense que ça va être le cas dans les semaines qui viennent.
05:01 On va revenir à peu près en termes d'effectifs au niveau qu'on avait en 2019.
05:04 Parce qu'on a un autre phénomène qui s'est accéléré pendant la crise Covid,
05:07 qui est le turnover.
05:08 Donc, le taux de démission dans l'entreprise,
05:10 qui était très faible historiquement, a fortement augmenté.
05:13 Je pense que...
05:14 Comment vous l'expliquez, ça ?
05:15 Il y a probablement beaucoup de raisons.
05:16 L'une d'entre elles, c'est que d'un seul coup,
05:18 l'entreprise qui va mal est quand même moins attractive.
05:21 Donc, les gens regardent un petit peu ailleurs ce qui est disponible.
05:24 Donc, ça, c'est une première raison.
05:25 La seconde raison, c'est un petit peu lié aussi au travail hybride et au "work from home",
05:31 donc les gens qui travaillent à la maison.
05:33 Nos concurrents en termes de recrutement,
05:35 historiquement, sont plutôt dans la région, en France.
05:38 Et là, on a fait face à une concurrence internationale.
05:41 Les entreprises basées en Suisse, en Belgique, en Angleterre,
05:45 dans tous les pays du monde, ont commencé à s'intéresser aux ingénières à Medeus.
05:49 Donc, le turnover a fortement augmenté en 2020-2021.
05:52 Ça a commencé à se tasser en 2022.
05:54 Cette année, pour les six premiers mois de l'année,
05:56 on est à peu près, en termes de turnover, là où on était en 2019.
06:00 Donc, la situation revient à normal.
06:02 Combien de nationalités avez-vous sur les deux sites de Villeneuve-Loubet et de Chauffière ?
06:05 Je pense qu'on est au-delà des 80 nationalités.
06:08 Donc, une majorité quand même de Français, de l'ordre de 60%, je crois.
06:12 La langue du travail, forcément, c'est l'anglais pour tout le monde.
06:16 Mais oui, plus de 80 nationalités.
06:17 Donc, un environnement qui a toujours été très multiculturel.
06:20 Et ça reste vraiment au cœur de la tragédie de l'entreprise.
06:23 Alors, on va revenir un petit peu sur la filière et l'état de la filière du tourisme.
06:27 Est-ce que l'engouement qu'on a pu observer cet été sur nos côtes
06:30 va se prolonger avec notamment le tourisme d'affaires ?
06:34 Alors, c'est une bonne question.
06:36 Le tourisme d'affaires a été encore plus impacté que le voyage pour agrément.
06:42 Et surtout, la reprise arrive beaucoup plus tard.
06:44 Alors, ce qu'il semble, d'après les organismes qui étudient ça,
06:48 notamment il y a l'organisme nord-américain qui s'appelle GPTA,
06:50 qui fédère un peu l'ensemble des acteurs du voyage d'affaires,
06:53 ils estiment que d'ici à 2025,
06:56 on va revenir en termes de voyage d'affaires au niveau de 2019.
06:59 On en est peut-être avant.
07:02 Donc, c'est difficile à dire.
07:03 Donc, c'est certain, il y a des pratiques qui ont changé.
07:07 Un souci un peu nouveau également, c'est quand même des perspectives économiques.
07:11 Vous savez, dans une entreprise, quand les perspectives ne sont pas très claires,
07:14 la première chose ou une éco-chose que l'entreprise font,
07:16 c'est réduire la voiture en ce qui concerne les voyages d'affaires
07:19 parce que c'est considéré, à tort ou à raison,
07:21 comme une dépense discrétionnaire.
07:23 Et puis, il y a aussi la problématique du climat
07:25 et de la tendance éco-responsable des voyageurs
07:29 qui peut être, pour certains, près de moins d'avions qu'avant.
07:31 Tout à fait. Alors, c'est un phénomène très local, effectivement.
07:34 Vous connaissez les décisions qui ont été prises en France pour certaines destinations,
07:38 donc les Paris-Bordeaux, pas encore Paris-Toulouse, mais ça va venir,
07:42 ou Paris-Lyon, bon, ça reste encore marginal.
07:44 Mais c'est certain que dans les entreprises, y compris d'ailleurs chez Amadeus,
07:48 c'est vraiment des choses que l'on regarde de beaucoup plus près.
07:51 Par exemple, quand un de nos salariés voyage, on lui donne son empreinte CO2
07:56 pour éventuellement lui dire, tiens, mais peut-être un voyage un peu moins cher,
08:00 un peu plus cher, mais dont l'empreinte CO2 est meilleure.
08:02 Donc, effectivement, ça va jouer.
08:04 Et ce qui justifie aussi vos diversifications dans les activités.
08:08 Oui, alors, bon, on reste quand même à 70-80% liés à l'industrie aérienne.
08:13 Mais effectivement, stratégiquement, notre intérêt est de diminuer
08:16 cette forte dépendance industrielle aérienne.
08:19 Bon, le crise Covid nous a montré qu'avoir une forte dépendance industrielle aérienne
08:22 était un problème. Et effectivement, la conscience écologique fait que ça devient
08:28 également un bonus stratégique à long terme de diminuer notre dépendance
08:32 au transport aérien.
08:34 Quelle nouvelle forme de tourisme vos clients vous demandent-ils ?
08:37 Alors, on vient de sortir une étude qui s'appelle "Travel the tribe" en anglais,
08:41 donc les tribus de voyageurs pour voir un petit peu le changement de comportement.
08:45 Plusieurs changements, notamment en France.
08:48 Les gens, pour ce qui est du tourisme, envisagent des séjours plus courts,
08:52 mais peut-être plus fréquents, en tout cas plus courts.
08:54 Également, cette problématique écologique est au cœur de leur décision.
08:59 Je crois que la saison en montagne en France a été excellente.
09:03 Donc ça va un petit peu dans cette direction là.
09:04 Donc je pense que ce sont les deux choses principales, les voyages plus courts
09:07 et puis avec une conscience écologique sans oublier les problématiques du pouvoir d'achat,
09:12 où les gens vont faire un petit peu attention là où ils vont.
09:16 Les voyages en France ne coûtent pas le même prix suivant les endroits où on va.
09:18 Donc ça a forcément influencé ce que les gens ont fait cet été, notamment.
09:23 Vous faites beaucoup appel à l'intelligence artificielle.
09:26 Donc vers quelle piste vous dirigez-vous ? Qu'est-ce que vous prenez ?
09:30 Alors c'est un domaine dans lequel on a investi en matière de recherche et développement
09:34 depuis plus de dix ans maintenant.
09:36 La quasi-totalité de nos produits aujourd'hui
09:38 utilisent d'une façon ou d'une autre l'intelligence artificielle.
09:42 Donc un de nos métiers dont je n'ai pas parlé, c'est par exemple
09:45 la mathématiques aéroportuaire. On a des solutions biométriques.
09:48 Donc pour regarder votre voyage et fluidifier notamment tout ce qui est lié à l'embarquement,
09:53 ça repose sur les techniques d'intelligence artificielle pour de reconnaissance d'image.
09:57 Également dans nos solutions d'optimisation de la recette pour les compagnies aériennes,
10:01 on utilise également des solutions d'intelligence artificielle.
10:04 Pour rechercher les meilleurs itinéraires d'un point A à un point B,
10:06 vous avez des centaines de milliers de possibilités.
10:08 Grâce à l'intelligence artificielle, du machine learning, de la production automatique,
10:12 on peut essayer de déterminer quelles sont les meilleures destinations.
10:14 Et puis bon, on ne peut pas ne pas parler de chat GPT.
10:18 Donc c'est un phénomène ou quelque chose, une nouveauté
10:22 qui date de 2022 maintenant, auquel on s'intéresse.
10:25 Et on a beaucoup, beaucoup de projets en cours pour exploiter ces nouvelles techniques
10:29 d'interface machine conversationnelle.
10:32 Par exemple, on a une solution de réservation de voyage en entreprise qui s'appelle Citric.
10:37 On a mis en place une nouvelle interface plutôt que d'avoir une application ou un site web
10:42 où vous cliquez, une interface où vous pouvez exprimer en tapant naturellement,
10:46 en français, en anglais, en allemand, dans la langue que vous voulez, vos critères de voyage.
10:50 Et c'est grâce à cette interface, cette intelligence artificielle générative
10:54 que l'on va pouvoir vous donner des réponses.
10:56 On fait un certain nombre de choses également pour des compagnies aériennes, par exemple,
10:59 où quand vous allez sur un secteur de recherche, celui que vous préférez,
11:03 et vous dites je voudrais aller, je ne sais pas moi, en Italie.
11:06 Bon, vous allez être redirigé sur la page web de la compagnie aérienne.
11:09 Et les images d'Italie que vous allez afficher sont en fait générées.
11:13 Donc ça, elles sont à partir de choses comme mille journées, ce genre de choses.
11:16 Donc oui, c'est un secteur important.
11:19 On a redirigé une partie significative de l'investissement
11:22 vers ces nouvelles interfaces génératives.
11:23 Combien environ ?
11:25 Il y a probablement entre 150 et 200 personnes aujourd'hui
11:27 qui travaillent de près ou de loin sur ces techniques.
11:30 Vous faites d'ailleurs partie d'un consortium, pardon, qui s'appelle IKER,
11:33 qui regroupe une quinzaine d'industriels autour de l'intelligence artificielle
11:38 et plus précisément du Troisième Sofia Antipolis.
11:41 À ce titre, quelles sont vos synergies avec le territoire ?
11:44 Alors oui, IKER, c'est un groupement qu'on a fondé avec SAP,
11:47 il y a maintenant plusieurs années.
11:49 En fait, le but est d'échanger sur nos pratiques.
11:51 Alors ça peut être d'un point de vue technologique,
11:53 parce que bon, on n'est pas concurrent,
11:55 donc on a tous intérêt à s'enrichir les uns les autres
11:57 en comparant un petit peu ce que l'on fait, comment on s'y prend, etc.
12:00 Ça peut être également d'un point de vue, j'allais dire, légal ou éthique.
12:03 On a mis en place chez Amadeus une charte éthique
12:05 en ce qui concerne les façons dont il est acceptable
12:08 d'utiliser l'intelligence artificielle et les façons qui ne sont pas acceptables.
12:12 Donc cette charte, on l'a comparée avec ce que font d'autres sociétés
12:15 du Troisième Sofia Antipolis pour voir un peu comment adapter, etc.
12:18 Donc ce sont des échanges très, très riches d'un vu technologique,
12:21 mais ça va au-delà de la technologie,
12:22 également sur les pratiques éthiques en matière d'intelligence artificielle.
12:28 Est-ce que tous les sites d'Amadeus fonctionnent-ils de la même façon
12:31 que ceux de Vina Vloube et de Sofia Antipolis ?
12:34 Vous en avez un peu partout dans le monde.
12:36 Alors oui, bon, Sofia Antipolis et Vina Vloube,
12:38 c'est ce qu'on appelle le navire amiral de la R&D.
12:40 Donc environ 80% de nos salariés,
12:43 donc 4200 salariés sur ces deux sites, sont en fait des ingénieurs,
12:46 donc dans tous les métiers de l'ingénierie liés à nos solutions.
12:50 Donc c'est un site de R&D.
12:51 Donc on a d'autres sites de R&D dans le monde.
12:53 On en a à Londres, on en a en Inde, on en a à Sofia en Bulgarie,
12:57 à ne pas confondre avec Sofia Antipolis, etc.
12:59 Donc oui, ces sites qui ont vocation R&D sont très, très comparables.
13:03 Par contre, on a d'autres sites qui sont des sites beaucoup plus commerciaux.
13:06 Amadeus France, notre filiale commerciale d'assignation des clients en France,
13:09 basée en région parisienne, ici Moulineau.
13:12 Donc c'est une structure commerciale, donc par nature un peu différente.
13:15 On va terminer sur une question un petit peu plus générale.
13:18 Vous êtes le premier employeur privé de Sofia Antipolis.
13:21 Comment sentez-vous, ressentez-vous l'écosystème aujourd'hui et au futur proche ?
13:27 Alors, on est effectivement un acteur important de l'écosystème.
13:31 On croit beaucoup à cet écosystème.
13:33 On travaille sur le parc technologie de Sofia Antipolis avec probablement 30 ou 40 sociétés,
13:38 si ce n'est plus, que ce soit des sociétés de services, que ça soit...
13:41 Donc on est très, très intégrés.
13:43 Et en plus de ça, on espère être perçus comme étant un moteur,
13:47 c'est-à-dire pour aider à la réactivité de Sofia Antipolis et de la région plus généralement.
13:53 Donc ça se fait via le Sofia Club Entreprise, ce que l'on fait au sein de Télécom Valais, etc.
13:57 Donc le Sofia Summit qui va avoir lieu dans les semaines qui viennent.
14:00 Donc on pense que stratégiquement, c'est dans notre intérêt
14:03 que le développement économique de Sofia Antipolis soit le meilleur possible.
14:07 Et ce développement, justement, comment vous le ressentez ?
14:09 Est-ce que c'est une technopole dynamique ?
14:14 Oui, je trouve que c'est très dynamique.
14:15 Il y a beaucoup de sociétés, beaucoup de start-up à Sofia Antipolis.
14:18 Il y a beaucoup, par exemple, de biotechnologies qui y en avait il y a 10 ans.
14:22 Donc ça, c'est un nouveau secteur.
14:23 Sofia Antipolis, historiquement, c'était quand même informatique semi-conducteur.
14:26 Maintenant, c'est beaucoup plus, pas encore majoritaire, mais beaucoup plus de biotechnologies.
14:30 Donc oui, c'est très, très actif.
14:32 Et on travaille beaucoup, notamment avec la fondation Sofia Antipolis,
14:34 pour développer l'attractivité de Sofia Antipolis.
14:38 Merci infiniment, Denis Lacroix, d'avoir été notre invité.
14:41 Merci, mesdames, pour cette interview.
14:42 Restez avec nous si vous le voulez bien.
14:44 Nous allons passer à la rubrique suivante.
14:45 Vous allez voir, je pense que ça va vous intéresser.
14:47 Et rien ne vous interdit de réagir à ce qu'Isabelle et Karine vont nous présenter.
14:51 Place maintenant au journal de l'écho.
14:52 Karine, Isabelle, maintenant, vous allez nous décrypter l'actualité économique de l'été.
15:05 En fait, les entreprises n'étaient pas forcément en vacances.
15:07 Il s'est passé pas mal de choses cet été.
15:09 On commence avec vous, Karine.
15:10 Oui, avec l'avis des entreprises et la bonne idée de la Mouginoise Valénergie,
15:14 spécialiste de la conception et de l'installation de centrales photovoltaïques.
15:19 Alors, toujours à la pointe en matière de transition énergétique,
15:22 elle commercialise désormais une gamme de plus de 15 modèles de hangars agricoles
15:27 et de manèges équestres photovoltaïques.
15:30 Alors, ces projets s'adaptent à toutes les configurations,
15:32 qu'elles soient en toiture, en ombrière, au sol ou en parking.
15:36 Et la success story dans une autre filière continue pour le groupe Ubaldi.
15:41 Les Niçois ont ouvert cet été un troisième multi-store,
15:44 c'est en Corse à Ajaxcio.
15:45 L'enseigne en a ouvert cinq à ce jour,
15:49 sur le modèle de Nisman-Gaustière qui était l'unité originelle.
15:52 Walter Ubaldi accélère et mise sur l'ouverture de 75 sites d'ici 2030,
15:58 dont deux dès cette année.
16:00 Karine ?
16:01 La maison Oligi a fêté ses 90 ans, alors on la connaît peu et pourtant elle est partout.
16:05 La spécialiste niçoise des systèmes d'encaissement s'est diversifiée
16:08 dans les solutions informatiques et les solutions d'impression.
16:11 Et même le mobilier de bureau, elle vient d'ouvrir des locaux dans le Var
16:14 et ne rechignerait pas à booster sa croissance externe
16:17 par le rachat de sociétés ciblées,
16:19 pour encore se renforcer d'ici à son centenaire.
16:22 Et on retourne à Sofia Denilacroix, c'est un rachat en cours pour Aqualung,
16:26 pionnière dans la conception d'équipements matériels de plongée sous-marine.
16:30 C'est la société d'investissement American Bearings qui s'est positionnée
16:34 Pour rappel, Aqualung a été née d'une collaboration
16:38 entre un ex-dirigeant d'Air Liquide qui s'appelait Émile Gagnan
16:41 et le célèbre commandant Cousteau, c'est même lui,
16:44 qui avait trouvé le nom Aqualung en 1946.
16:47 Son dernier rachat datait de 2016 par le fonds Montague Provide Equity.
16:53 Vous faites de la plongée sous-marine ?
16:54 Oui je fais de la plongée.
16:55 Donc vous connaissez Aqualung ?
16:56 C'est une marque très connue quand même.
16:59 On continue.
17:00 Pour fêter ses 20 ans, au Ruspharma, le laboratoire ophtalmologique de pointe
17:04 s'offre un nouveau siège.
17:05 Alors il a quitté ses locaux de Saint-Laurent pour aller aux abords du stade Allianz Riviera.
17:10 8 millions d'euros investis sur 6 étages, de quoi pimper sa R&D
17:14 et surtout espérer atteindre les 100 millions d'euros de chiffre d'affaires
17:18 dès l'exercice 2023.
17:20 Ce n'est pas tout, au Ruspharma a également ouvert une filiale à Stockholm
17:24 pour adresser les pays scandinaves.
17:26 Et une autre sous le nom de Clarté Laboratoire, plus orientée cosmétologie.
17:30 On sait depuis le début de l'été où la société des bains de mer de Monte Carlo
17:34 a posé ses valises pour y implanter son premier établissement hors principauté.
17:39 Direction Courchevel 1850, on l'appelle le Saint-Tropez des Alpes.
17:43 Et un accord a été signé en vue de l'acquisition du Palace des Neiges.
17:46 C'est un 5 étoiles qui devra d'abord subir un sacré lifting
17:50 pour entrer dans la grande famille hyperluxe de la SBM.
17:54 Il va falloir aller faire un reportage là-bas non ?
17:56 Peut-être.
17:57 Peut-être.
17:58 Alors nous avons aussi observé cet été des mouvements financiers
18:01 importants au sein de nos entreprises et pas mal de levées de fonds, Karine.
18:05 Oui, 11,6 millions d'euros c'est l'augmentation de capital programmé
18:08 pour la sophie polytène médium technologie.
18:11 Elle va ainsi renforcer ses programmes en cours d'imagerie médicale,
18:13 notamment en oncologie.
18:16 Sa technologie permet une interprétation hyper rapide et prédictive des clichés.
18:22 Donc ce capital sera donc augmenté de 15,6%.
18:26 C'est pas mal. Isabelle ?
18:27 Et 2 millions d'euros c'est pour Biocéanor,
18:29 c'est le deuxième tour de table réussi pour la sophie polytène spécialisée
18:33 dans la prédiction de la qualité de l'eau via des capteurs intelligents.
18:37 Parmi les financeurs, on va retrouver des fonds d'investissement bien sûr,
18:40 RSI de la région, mais aussi Liffremer et la caisse d'épargne Côte d'Azur.
18:45 Alors les entreprises c'est bien sûr de l'argent,
18:47 mais ce sont surtout des femmes et des hommes.
18:49 Et ça a bougé au sein de nos entreprises, plusieurs mouvements cet été.
18:52 Oui, Team Côte d'Azur a un nouveau boss,
18:54 c'est la personne d'Hervé Lauberti qui sera chargé de rebâtir la team
18:58 après le flux migratoire de l'équipe vers la fondation Sophia Antipolis.
19:03 L'objectif de Team Côte d'Azur reste inchangé,
19:05 il s'agit de booster l'attractivité du territoire,
19:08 mais en option métropolitaine cette fois-ci.
19:11 Le pôle de compétitivité Innovalliance, orienté naturalité et agri-tech,
19:16 a élu Jean-François Gounidec à sa présidence.
19:19 Il tient les rênes dans le civil du cabinet Carfalère
19:22 et a notamment assuré la direction d'un grand groupe de cosmétiques
19:25 basé à Manosque, l'Occitane.
19:28 Christophe Courtin a été élu Business Angel français le plus actif de l'année
19:32 par nos confrères du magazine Challenge.
19:34 Depuis le 1er janvier 2022, le fondateur du groupe Courtin,
19:38 qui est spécialisé dans l'immobilier tertiaire,
19:40 a investi pas moins de 3,2 millions d'euros dans 27 startups.
19:44 Alors pas beaucoup de mauvaises nouvelles pendant l'été.
19:46 Une fois, allez une ou deux ?
19:48 Isabelle, qu'est-ce que c'est ?
19:49 Un message très douloureux pour Nanaba, la startup ultra-médiatisée
19:53 qui est dans la tourmente, la niceoise,
19:55 dont l'appli visait à tempérer les temps d'écran des enfants
19:59 via l'adjonction de séquences éducatives en ligne,
20:02 étant gluée dans des problèmes financiers
20:04 et ne paye plus ses salariés depuis quelques mois déjà.
20:08 Simultanément, on a appris que ces deux dirigeants
20:10 avaient ouvert quatre sociétés ailleurs en France
20:14 depuis le mois de mai et transféraient leur ligne de Paris à Wakefield,
20:17 en Grande-Bretagne, ce qui ne rassure personne.
20:20 Et certains salariés ont déjà porté plainte.
20:23 Oui, le rachat de Qwant est plutôt une bonne nouvelle pour les salariés.
20:26 Le moteur de recherche éthique niçois fondé en 2013 par Éric Léandry
20:30 est tombé dans l'escarcelle de Symphonium.
20:32 Alors Symphonium, c'est une entité qui a été créée
20:34 par les frères Klaba au printemps dernier.
20:36 Et les frères Klaba, ce sont les confrontateurs du cloud européen OVH.
20:40 Et puis, mesdames, pas de journal de l'économie sans quelques chiffres.
20:43 Alors allons-y, pas trop.
20:45 Non, mais en fin d'été, on va retourner dans la galaxie à Madeus
20:48 et on va parler du bilan touristique.
20:50 Les professionnels de la filière sont en grande majorité satisfaits
20:53 de leur saison 2023.
20:55 Et selon les premiers chiffres de l'Observatoire CRT Côte d'Azur France,
20:58 avec 83% de taux d'occupation hôtelière,
21:02 eh bien le département a signé l'un de ses records historiques
21:05 après un printemps déjà jugé excellentissime.
21:08 On reste dans le tourisme.
21:09 On reste dans le tourisme avec l'essai qui ne nous demande qu'à être
21:13 transformé de la Coupe du monde de rugby qui se tient en France
21:16 à partir de demain et jusqu'au 28 octobre.
21:19 Moi, quand on va faire une spéciale, il s'est invité à se transformer.
21:21 Bravo. Merci Christian, j'apprécie.
21:23 À Nice, l'Alliance Riviera va accueillir 4 matchs de boules du 16 au 24 septembre.
21:28 Et en termes de retombées économiques directes et indirectes,
21:31 le comité régional du tourisme Côte d'Azur France
21:33 tape sur 215 millions d'euros sur le milliard 2 attendu au national.
21:39 Alors, ce n'est pas rien pour une arrière saison qui profitera aussi
21:41 de la grande finale de l'Ironman qui se déroulera à Nice le 10 septembre.
21:45 En attendant, les Jeux olympiques de 2024,
21:49 certains matchs de football, rappelons-le, auront lieu à Nice également.
21:52 Place à vos coups de cœur et à vos petits coups de gueule du mois, mesdames.
21:55 Qu'est-ce qui vous a fait réagir le mois dernier, Isabelle ?
21:57 Alors plutôt coup de cœur et puis on va commencer par un galop d'essais
22:00 pour rester raccord avec Karine,
22:02 pour une techno qui nous aurait fait un bien fou cet été.
22:06 L'entreprise Tétis, elle est basée à Mandelieu-Lanapoule
22:09 et elle peaufine un système de climatisation individuel
22:13 qu'on planque dans la doublure de sa veste.
22:15 Alors, elle revendique une techno unique au monde,
22:18 celle des plus petits circuits de gestion thermique
22:21 pour micro-fluides jamais réalisés.
22:24 Ça n'a l'air de rien, mais c'est une grande nouveauté.
22:27 Les premiers contrats sont attendus avant la fin de l'année
22:29 et la cible privilégiée, ce sont les entreprises du BTP
22:32 pour rafraîchir leurs salariés.
22:34 Alors, on n'arrête pas le progrès et vu la chaleur qui fait sur ce plateau,
22:37 j'en commande une tout de suite, n'est-ce pas ?
22:39 Et puis un petit coup de griffe.
22:40 Et on vous prêterait votre veste.
22:42 Un petit coup de griffe.
22:43 Oui, alors les factures, elles, n'arrivent jamais en retard,
22:46 mais là, la facturation électronique est à la bourre.
22:48 Experts comptables et chefs d'entreprise étaient pourtant bien mobilisés
22:52 pour être fin prêts en juillet 2024, qui était la date fixée par la loi.
22:56 Mais Bercy a rétro-pédalé, a argument avancé,
22:59 offrir aux entreprises le maximum de garanties
23:02 pour un passage de la facture papier à la facture électronique
23:06 pleinement réussi, notamment pour tout ce qui est logiciel utilisé.
23:09 L'obligation de se mettre en règle est reportée s'inédier,
23:13 du moins jusqu'à la loi de finances 2024.
23:16 Karine, euh, Isabelle, pardon.
23:18 Merci.
23:18 C'est la fin de l'heure.
23:20 Grosse bisbille à la mi-août entre la métropole Nice-Côte d'Azur
23:23 et le promoteur Quartus.
23:25 Alors, il est pilote de la réalisation d'un complexe mixte
23:28 qui s'appelle l'Avensen, c'est sur le Grand Arénas, tout près d'ici.
23:31 Il se serait affaissé par endroit d'une quinzaine de centimètres
23:35 par rapport au parvis.
23:36 Le parvis, c'est important parce qu'il fait partie du pôle multimodal
23:40 qui va accueillir bientôt la future gare de Nice.
23:45 Alors, côté métropole, ça coince.
23:47 Le promoteur lui rappelle que les faits sont connus depuis plus de 18 mois,
23:51 qu'une expertise judiciaire est en cours
23:54 et que des solutions sont à l'étude pour remettre le bâtiment d'Equerre.
23:57 La livraison est néanmoins prévue pour le premier trimestre 2025.
24:01 C'est pas très rassurant tout ça, hein ?
24:03 Pour une gare multimodale.
24:05 Merci beaucoup pour ce journal très complet, Karine Isabelle,
24:08 et place maintenant à notre rubrique "En coulisses".
24:11 Comme chaque mois, et je vais oublier de remercier encore Denis Lacroix
24:21 d'être resté avec nous pendant tout ce temps-là,
24:24 et comme chaque mois, vous le savez, nous allons au-devant d'une grande
24:27 ou moyenne entreprise, mais surtout nous allons dans les coulisses
24:30 de cette entreprise pour découvrir un petit peu le côté obscur de la face.
24:35 En cette période de rentrée, nous avons pensé à votre pouvoir d'achat, Karine.
24:37 Pourquoi acheter son smartphone plein pot
24:42 quand la marque Reborn du groupe DPA Europe
24:45 vous permet de les acheter reconditionnés ?
24:47 Alors, de la seconde main, oui, mais de la seconde main de qualité.
24:50 Et quand on sait que les téléphones portables sont une extension de nos bras,
24:54 ce n'est pas négligeable.
24:55 Absolument. Donc on regarde tous ensemble maintenant le reportage
24:58 tourné à Carros par Quentin Lazéras.
25:01 Bienvenue dans l'atelier Reborn, l'atelier de production
25:03 où nous reconditionnons plus de 385 000 produits, par exemple pour 2022.
25:08 Je reste assez convaincu qu'on ne peut pas faire ce métier
25:18 sans avoir une vraie réflexion écologique.
25:21 Et notre ADN, ce n'est pas uniquement autour du produit,
25:24 c'est autour de nos bâtiments, notamment notre futur site
25:27 de reconditionnement qui sera 100% autonome.
25:31 Ça veut bien dire que nous ne sommes pas dans le business vert,
25:34 mais dans un ADN écologique, reconditionné, économie circulaire.
25:39 Bienvenue ici dans la première étape du processus de production.
25:45 C'est la salle de charge.
25:46 C'est le premier endroit où on va tester les produits,
25:48 c'est-à-dire qu'on va aller chercher ceux qui ne s'allument pas ou qui ne démarrent pas.
25:51 La prochaine étape après la charge, c'est le test, le test technique.
25:55 On va valider l'ensemble des fonctionnalités techniques du produit.
25:58 Ça se passe juste ici.
26:00 Dans ces tests-là, on va vérifier le Wi-Fi, le Bluetooth.
26:03 On va faire un test d'APL.
26:04 On va faire le contrôle de l'écran sous plusieurs différentes formes.
26:10 On va regarder les caméras avant, arrière.
26:13 On va faire des tests de zoom pour avoir un produit de qualité.
26:16 Une fois que les téléphones ont été testés techniquement,
26:21 ceux qui ne sont pas parfaitement en état doivent être retravaillés.
26:25 C'est ici qu'on va intervenir sur les éléments qui ont des dysfonctionnements.
26:29 On peut changer une batterie, un écran ou tout autre type de pièce
26:33 de manière à leur donner une seconde vie.
26:35 Ça nécessite une rigueur très importante à partir du moment où on ouvre le téléphone
26:40 de manière à ne pas générer de pannes supplémentaires.
26:42 Une fois qu'on est intervenu sur un téléphone ici,
26:45 on peut le charger et ensuite on va le retester techniquement
26:47 pour vérifier que la panne a bien été corrigée.
26:50 Reborn représente plus de 385 000 produits vendus en 2022.
26:56 Entre 1 000 et 1 500 téléphones qui rentrent et sortent chaque jour,
27:00 voire même plus en période de très haute activité.
27:02 Et bien voilà, on sait presque tout du reconditionnement de nos smartphones,
27:09 nos chers smartphones dont on a du mal à abandonner.
27:12 Malheureusement, merci beaucoup à Quentin Nazéras qui a tourné ces images
27:15 et à Agnès Farouzia qui l'a accompagnée et dont vous pourrez retrouver le compte-rendu
27:18 dans notre supplément économique lundi prochain.
27:21 Alors maintenant, nous allons passer à notre dernière rubrique de Territoire Éco.
27:27 Vous la connaissez, c'est la rubrique Le Pitch.
27:30 Pour prolonger l'été et à quelques jours des grands salons du yachting
27:41 qui vont animer notre rentrée,
27:44 on vous propose de vous endormir bercés par les flots.
27:46 C'est tout un programme, ça n'est pas Félix Nakach ?
27:48 Vous allez nous présenter Bedboat.
27:50 Bonjour Félix.
27:50 Bonjour.
27:51 Bedboat, c'est une plateforme de location de bateaux à quai.
27:54 Vous le savez, c'est le défi que nous lançons à tous les invités de cette rubrique Le Pitch.
27:58 Vous allez devoir, en 1 minute 30, nous présenter
28:01 pourquoi il faut absolument investir dans votre startup
28:04 et puis ensuite utiliser les produits que vous allez nous présenter.
28:07 Donc vous avez un petit chrono qui va s'afficher derrière Karine,
28:11 d'une minute 30, et puis des caméras qui vous observent et que vous allez bien regarder.
28:15 Attention, je vais vous donner le top départ.
28:17 Donc on y va, top départ.
28:19 Donc Bedboat, c'est la plateforme d'hébergement insolite sur bateaux à quai.
28:23 On vous permet de vivre l'expérience d'une nuit sur un yacht ou sur un voilier.
28:28 À la base, on est parti d'un constat affolant.
28:30 Aujourd'hui, les ports sont pleins et vides à la fois.
28:33 Pleins de bateaux, mais vides de personnes.
28:35 Avec plus d'un million de bateaux en France,
28:37 ce sont en fait des dortoirs géants, juste là, sous nos yeux, mais inutilisés.
28:42 Donc comme on le sait, un bateau coûte une fortune d'entretien à son propriétaire.
28:46 En moyenne, 10% de son prix pour être utilisé seulement 10 jours sur l'année.
28:51 De l'autre côté, les ports, c'est vraiment l'emplacement idéal.
28:54 En plein centre, proche des plages, c'est ce qui est le plus recherché.
28:57 L'endroit où on aime se balader, admirer, rêver de ses bateaux.
29:01 Grâce à Bedboat, ce rêve devient possible.
29:03 Car nos bateaux coûtent en moyenne 10 fois moins cher à la nuitée qu'à la sortie.
29:08 On va en plus compléter cette expérience par une gamme de services
29:11 comme des massages, des traiteurs ou une sortie en mer.
29:15 Une des grosses différences qu'on a avec des acteurs comme Airbnb,
29:18 c'est qu'on n'enlève pas de logements aux locaux pour les donner aux touristes.
29:20 On rajoute des nouveaux logements et ça, ça nous tient à cœur.
29:23 Bedboat, c'est finalement une nouvelle façon d'utiliser le bateau
29:26 dans laquelle on profite de la plupart de ses avantages sans dépenser ni polluer.
29:30 Le bateau devient en fait un hébergement atypique en centre-ville.
29:34 Alors, est-ce que vous êtes prêts à tenter l'expérience Bedboat
29:37 pour devenir le capitaine de vos nuits ?
29:40 Bravo, bravo Félix.
29:41 Alors là, il nous a vendu du rêve.
29:43 Il nous a vendu du rêve, il est parfait pendant le timing.
29:45 Une démarche vertueuse de cette start-up, bravo.
29:48 On vous souhaite longue vie.
29:49 Merci beaucoup Félix.
29:50 C'est avec vous que s'achève cette cinquième émission de Territoire Éco.
29:53 Et oui, déjà, c'est la rentrée, on l'a passé ensemble et c'était super.
29:56 Et d'ailleurs, bonne rentrée à tout le monde.
29:58 On espère avoir une année, une saison économique vive
30:01 et la plus forte et positive possible.
30:04 Vous allez pouvoir revoir cette émission sur nos sites internet,
30:07 nos pages Facebook et la chaîne YouTube du groupe Nice Matin,
30:10 mais aussi bien sûr sur le site de notre partenaire,
30:12 la tribune Côte d'Azur, tribucap.net.
30:15 Isabelle, mille merci à nouveau.
30:16 Karine, merci beaucoup.
30:17 On sera, je serai ravi, comme d'habitude, de vous retrouver dans un mois
30:20 pour un prochain numéro de Territoire Éco.
30:22 Je vous souhaite une excellente journée à tous.
30:23 À très bientôt.
30:25 [Musique]

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