Philippe Risoli, animateur

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Dans son émission média, Thomas Isle et sa bande reçoivent chaque jour un invité. Aujourd'hui, Philippe Risoli, animateur.
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Transcript
00:00 - Culture Média sur Europe 1, Thomas-Yves, vous recevez ce matin l'animateur Philippe Rizoli,
00:04 aussi auteur de "Dites bien mon fils que je l'aime", c'est un recueil de souvenirs à dévorer.
00:10 - Oui, Philippe qui nous parlait de son titre.
00:13 - Découper en doses les patatos.
00:17 - Et je vous le passe, j'avais pas prévu de vous le passer ce matin,
00:19 mais pendant la pub vous nous racontiez l'histoire de cette chanson.
00:22 - Oui, bien sûr.
00:23 - Et pourquoi se couper en doses les patatos ?
00:26 - Alors, ce patato, c'est un clin d'œil au film "Les Inconnus",
00:31 c'est-à-dire les "sans patate, sans patate", c'est ça le truc.
00:34 - On a enfin l'explication.
00:35 - Les "cuitas", les "banas", ça veut pas dire grand-chose,
00:37 mais c'est un peu l'équivalent dans mon langage, dans une nuit de délire,
00:41 des "carottes sont cuites", c'est pour, en fait,
00:43 je raconte la fin de l'émission "Millionnaire" dans cette chanson.
00:46 - On va parler de quelques grands moments de votre carrière, justement,
00:49 grâce à ce livre "Dites bien à mon fils que je l'aime",
00:52 un livre dans lequel vous mettez aussi les choses au point,
00:54 avec un certain Michel Drucker, évidemment, ça nous a intéressés, ça.
00:58 - Oui, mais... - Vous dites s'il fait partie de...
01:00 - Mais gentiment, j'étais impressionné.
01:02 - Je vais même vous lire, parce que c'est fait de manière élégante.
01:04 Vous dites "Il fait partie de ceux qui m'auront donné envie d'exercer ce métier.
01:08 Je n'approuve pas qu'il ait, dans un de ses livres,
01:10 publié une liste, où je figure, de professionnels qui auraient fini par dévisser.
01:14 On ne dévisse pas, on est éjecté, purement et simplement,
01:17 et c'est beaucoup plus violent."
01:19 - Oui, parce que je pense que "dévisser" est un terme, en tout cas,
01:23 qui ne convient pas à ma situation.
01:25 Dans la mesure où cela signifie, en jargon pour les alpinistes,
01:30 c'est tomber, finalement.
01:32 C'est surtout commettre une faute ou une erreur,
01:34 ce qui n'a absolument pas été mon cas.
01:36 Moi, il se trouve, pour une raison toujours un petit peu obscure, d'ailleurs...
01:40 - Vous ne savez toujours pas pourquoi vous avez été éjecté, comme vous dites ?
01:43 - Non, non, non, il y avait un nouveau directeur des programmes qui arrivait,
01:47 apparemment, je n'étais pas dans ses petits papiers,
01:49 et que c'était l'époque des changements, c'était l'arrivée de l'euro,
01:52 donc le juste prix devait s'arrêter, c'était l'arrivée de la Star Academy,
01:55 donc il y avait une grosse variété, puisqu'à un moment,
01:57 il a été question que je prenne une variété,
01:59 mais avec l'arrivée de la Star Ag, bon, ça ne s'est pas fait,
02:01 mais ça, je le raconterai dans la suite,
02:03 mais je le raconterai sans agressivité, sans aucune aigreur,
02:07 je dirais simplement des faits et mon ressenti de l'époque.
02:10 Quant à Michel Drucker, bien aussi d'aventure, il écoute,
02:13 parce que je pense qu'il écoute à peu près tout,
02:15 et qu'il voit à peu près tout, donc je le salue,
02:17 il sait très bien que je l'aime beaucoup,
02:19 mais parfois, j'ai envie quand même de dire ce qui est la vérité à moi,
02:26 mais je ne lui en veux absolument pas.
02:28 - Et votre carrière télé, elle est extrêmement riche,
02:30 elle démarre en 86, je disais tout à l'heure,
02:32 Star Quiz, le premier jeu que vous animez sur Canal,
02:36 mais ça va vraiment décoller sur TF1,
02:38 avec Géopardy, avec Interville,
02:40 ou bien sûr avec ce jeu qui est resté culte,
02:43 le Millionnaire, avec souvent des personnages hauts en couleur,
02:46 d'autant que la production leur offrait du champagne en coulisse,
02:50 et ce jour-là, la candidate avait visiblement abusé.
02:53 - Et bien on va y aller, on va aller tourner cette petite roue.
02:55 - D'accord, oui je vais tourner la roue,
02:57 mais mon mari va faire la roue pendant...
02:59 Ah non ! Tu vas faire la roue pendant que moi je tourne la roue ?
03:03 Ah ! T'as ton linge d'ingot, mais c'est rien !
03:06 T'enlèves ta veste, tu fais la roue !
03:08 Et quand tu es stone, tu fais la roue au bistrot !
03:12 Ah bah tu vas faire la roue ici !
03:14 J'en marche, j'en marche !
03:16 T'as pas vu ? La roue !
03:18 T'enlèves ta veste, tu fais la roue !
03:20 - C'est extraordinaire !
03:22 - C'est fou, il y a des séquences comme ça du Millionnaire,
03:24 on les a revues hier au bureau, c'est dingue !
03:26 D'autant que le Millionnaire, on se dit, ça reposait quand même sur pas grand-chose,
03:29 c'est des personnes qui tournent une roue !
03:31 - Alors je vais vous préciser, ça reposait strictement sur rien !
03:33 Si ce n'est des gagnants, et non pas des candidats,
03:36 ça peut paraître une précision de vocabulaire,
03:38 mais c'est très important, parce que ce sont des gens qui ne demandent pas un candidat,
03:41 il fait une démarche positive, il veut se retrouver sur un plateau de télé.
03:44 Pas le gagnant, le gagnant, lui ce qui l'intéresse essentiellement,
03:47 c'est déterminer le montant de ses gains.
03:51 Et moi, on me demande de faire dans un format de 26 minutes
03:54 une vraie émission de télévision.
03:56 Alors j'appelais ça un talk-show à suspense,
03:58 mais moi ça m'a bien éclaté, parce que ça m'a permis de faire du stand-up,
04:01 ça m'a permis de monter un groupe avec Pierre Billon,
04:03 de chanter, de danser, de faire en fait tout ce que j'aime finalement,
04:06 et de me substituer parfois au gagnant,
04:09 quand sa personnalité n'était pas suffisante pour intéresser le grand public,
04:13 et faire des trucs comme ça.
04:15 Et donc ça a duré, c'était parti quoi pour trois ans ?
04:17 C'était pas un cadeau au départ qu'on m'a fait.
04:19 - Mais ça a duré dix ans cet éditorial.
04:21 - Et ça a duré pendant dix ans,
04:23 ça a manifestement marqué,
04:25 puisque vingt ans plus tard, on continue à me parler de ce format, de cette émission.
04:31 - Autre tube qui a duré dix ans,
04:33 le juste prix que vous avez animé jusqu'au 31 août 2001,
04:36 c'est le jour de votre dernière.
04:38 - Et bien évidemment, avec celui qui est en très grande forme
04:42 pour cette dernière émission du mois d'août,
04:44 mesdames, messieurs, Philippe Rizoli !
04:46 - Merci beaucoup !
04:50 Merci à toutes et à tous !
04:52 On va mettre le feu aujourd'hui, ça doit se terminer comme ça !
04:55 Merci ! Installez-vous !
04:58 On les arrête pas, du coup.
05:00 - Quelle accueil, quelle chaleur !
05:03 - C'est merci !
05:05 - Vous dites quoi ce jour-là, dans votre tête,
05:07 vous dites "je vais rebondir sur un autre jeu" ?
05:09 - Alors pas sur un autre jeu,
05:10 parce que ma vie n'est pas axée autour des jeux.
05:12 Il se trouve que j'ai eu la chance d'avoir des formats,
05:14 et de bien m'intégrer.
05:16 Mon jeu préféré, c'était "Jéopardy".
05:18 Je vous le dis franchement, j'adorais faire ce jeu,
05:20 et je le referais volontiers.
05:22 Mais celui-là seulement, pas les autres.
05:24 Oui, je pensais effectivement, d'abord,
05:28 parce que j'avais quand même quelques projets
05:30 sous le tapis avec TF1,
05:32 notamment, on évoquait, avec Étienne Mougeot,
05:35 "Paix à son âme",
05:37 c'est difficile de parler, puisqu'il n'est plus là,
05:39 mais lorsque je l'avais rencontré,
05:41 on évoquait une émission caritative,
05:43 il me répétait sans cesse "t'es quelqu'un de fédérateur,
05:45 t'arrives à convaincre facilement les gens,
05:47 t'emmènes les foules avec toi,
05:49 faut faire une émission pour un certain nombre d'associations".
05:51 Et moi, ça, ça m'intéressait vraiment.
05:53 Que le juste prix s'arrête, c'était sûr, c'était certain,
05:59 puisqu'il y avait l'arrivée de l'euro,
06:01 et plus personne ne comprenait rien à rien.
06:03 C'était temps de faire une pause,
06:05 parce que vous avez dit 10 ans avec moi,
06:07 mais il y avait eu Patrick Croix avant,
06:09 il y avait eu Eric Galliano, il y avait eu Max Meunier,
06:11 donc ça avait commencé en 88.
06:13 Donc c'était bien de souffler un peu,
06:15 je pensais vraiment me diriger vers autre chose.
06:17 Ça ne s'est pas fait.
06:19 Bon, je vais vous faire une connerie,
06:21 exactement la phrase qui m'a été dite,
06:23 je vous le dis, mais ça sera dans le prochain tome,
06:25 parce qu'il faut bien préciser que je ne traite pas du tout de ça,
06:27 dans mon livre.
06:29 - Ah oui, non, c'est votre enfance, vos souvenirs,
06:31 là c'est un petit plus.
06:33 Étienne, que j'ai eu au téléphone le 12 juillet 2001,
06:35 c'est très précis, à 21h,
06:37 après avoir parlé pendant
06:39 près d'une trentaine de minutes,
06:41 ça a duré longtemps, de la pluie,
06:43 du beau temps,
06:45 de m'avoir expliqué qu'il m'adorait vraiment,
06:47 que j'étais un animateur formidable, etc.,
06:49 m'a dit cette phrase, je pourrais presque en faire le titre
06:51 d'un livre,
06:53 dans l'immédiat, grand,
06:55 "Je n'ai pas de projet pour toi".
06:57 - Ah, c'est terrible. - C'est terrible,
06:59 alors que vous vous attendez,
07:01 et sachant qu'on venait de parler pendant 20 minutes,
07:03 d'autres choses, et de télévision également.
07:05 - Ce sera peut-être... - Ça sera la suite.
07:07 - Peut-être le titre de votre prochain livre.
07:09 - Mais tout cela, il dit, vraiment je le précise,
07:11 parce que des fois je lis des trucs qui ne sont pas très agréables à lire,
07:13 et qui ne reflètent pas du tout. - Mais il n'y a pas d'aigreur.
07:15 - Voilà, il n'y a ni aigreur, ni...
07:17 Voilà, c'est comme ça, ce sont les turbulences de ce métier,
07:19 vous en connaîtrez sûrement. - Bien sûr, on a connu.
07:21 - Le moment venu, vous en avez connu,
07:23 il y en aura d'autres, et voilà.
07:25 - Dites bien à mon fils que je l'aime
07:27 aux éditions de l'Archipel, c'est Philippe Rizoli
07:29 qui était notre invité ce matin,
07:31 mais restez encore un petit peu avec nous, parce que dans un instant,
07:33 il y a Julien Pichney qui arrive. - Le journal des médias
07:35 de Julien Pichney, c'est à 9h30,
07:37 à tout de suite sur Rantin.

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