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PAF : Analyses, décryptages et investigations sur les émissions télé ! 




Du lundi au vendredi à 17h50 sur C8.




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Transcription
00:00 Je ne sais même pas si on a besoin de la présenter parce que Stelle Denis a tout fait.
00:02 Alors l'actu, le sport, le divertissement, on l'a vu chez MCI, chez TF1, l'équipe.
00:09 Elle a fait toutes les chaînes.
00:11 - Oui, jusqu'à la 23.
00:14 - C'est vous l'animatrice de Splash ?
00:17 - Oui, c'est vous !
00:19 - Voilà, tout le parcours de Stelle Denis.
00:22 Instable ou insatiable, Stelle Denis ?
00:24 Non, mais j'aime bien les nouveaux projets et j'aimais qu'on me propose des choses.
00:29 Et je m'ennuie assez vite.
00:31 J'ai un coefficient d'ennui assez fort.
00:34 Quand je m'ennuie et que tout d'un coup on me propose un autre truc que j'aime,
00:37 je n'hésite pas à partir.
00:39 - Oui, je comprends.
00:40 - On a retrouvé votre première télé, Estelle.
00:44 - Ah oui ?
00:45 - Ça ne date pas d'hier.
00:46 C'est un cadeau.
00:47 C'est une photo.
00:48 C'est pour vous, je crois que c'était en 98.
00:51 Estelle Denis, à France Télévisions.
00:53 - Ah oui, j'adore !
00:54 - C'était en 2000, juste avant le rond.
00:58 Il y a marqué le journal de l'euro.
01:00 C'était avant l'euro 2000.
01:02 J'avais 23 ans.
01:06 - 23 ans, Estelle.
01:07 Il y a beaucoup de choses qui ont bougé.
01:09 - La coupe de cheveux, déjà.
01:10 - La coupe de cheveux ?
01:11 - Oui, déjà.
01:12 - On avait fait des commentaires sur votre coupe de cheveux en disant qu'elle était un peu garçonne.
01:15 - C'était mon patron de l'époque, Pierre Furnand-Reich, qui m'avait dit
01:18 « Il faut que tu te coupes les cheveux.
01:20 Tu comprends, une fille, les cheveux courts, il n'y a pas. »
01:22 Ce n'est pas le meilleur conseil qu'il m'a donné.
01:24 Il m'a donné plein de bons conseils après, mais celui-là, pof !
01:26 - Ça vous voit bien, la coupe comme ça.
01:28 Depuis 2021, Estelle Midi sera réalisée tous les jours entre 12h et 15h.
01:33 On voit un extrait.
01:34 - On est très heureux d'être avec vous jusqu'à 15h,
01:38 comme chaque jour du lundi au vendredi.
01:40 Aujourd'hui, on sera avec Rémi Barret.
01:42 Bonjour, Rémi.
01:43 - Bonjour, Estelle.
01:44 Bonjour à tous.
01:45 - On sera avec Daniel Riolo, bien sûr.
01:46 Salut, Daniel.
01:47 - Salut, tout le monde.
01:48 - Les vacances furent bonnes ?
01:49 - C'était quand, ça ?
01:50 - C'était il n'y a pas longtemps, je pense.
01:52 - Non, c'était il y a vraiment longtemps.
01:54 - Comment je suis rentrée la semaine dernière ?
01:56 - Quasi trois semaines.
01:57 - Ah d'accord.
01:58 - Ça fait long, trois semaines.
01:59 - Bon, écoutez, excusez-moi de poser la question.
02:01 - Estelle est rentrée un petit peu plus tôt, le 28.
02:03 Vous avez repris.
02:04 - Oui, on a repris le 28 août.
02:05 - C'est ça, toujours un petit peu avant tout le monde.
02:07 - Oui, mais c'est bien.
02:08 - Voilà, c'est la mise en route.
02:09 - On reprend le rythme.
02:10 - On est prêts pour la rentrée.
02:11 - Il y a des nouveautés cette année, Estelle.
02:12 - Oui, il y a des nouveaux chroniqueurs.
02:14 Et on a un humoriste aussi qui vient de nous rejoindre,
02:16 qui s'appelle Vincent Ciroussi, qui est tout jeune.
02:18 Il a 27 ans et on l'adore.
02:20 Il est là tous les jours à 14h30 dans l'émission.
02:22 - Alors, bon, les joies du direct, bien sûr.
02:24 Pour l'instant, nous, on n'en a pas eu, mais je crois que...
02:26 - C'est la première.
02:27 - C'est la première, c'est ça.
02:28 Attendez, on n'a pas fini.
02:29 On a eu un petit problème technique.
02:30 Non ? Oui ?
02:31 Souvent.
02:32 - On ouvre le coffre.
02:33 Laurie, on espère quand même que vous allez pouvoir remporter le jackpot.
02:37 Je fais le 32,16.
02:40 J'ouvre...
02:41 - J'ouvre pas.
02:42 - Attendez, pardon.
02:43 On repart.
02:44 Attendez, j'ai un petit souci.
02:45 - Tranquille.
02:46 - Je vais ouvrir le coffre.
02:47 32,16.
02:48 Parce que la porte ne s'ouvre pas.
02:50 Attendez.
02:51 Ah ! Non, mais...
02:53 - C'est coincé.
02:54 - Arrêtez.
02:55 Je fais appel à Rémi Barret.
02:58 Ça sent le jackpot, parce que quand on a le maillot, ça ne se grippe jamais.
03:02 Je remets le 32,16.
03:04 C'est le bon code.
03:05 Vas-y, ouvre.
03:06 Merde.
03:09 On va laisser passer une très courte page de pub, Laurie.
03:11 On vous reprend après.
03:13 - On adore.
03:14 On adore, franchement, Estelle.
03:16 Ça tombe toujours sur moi, ces trucs-là.
03:17 C'est quand même dingue.
03:18 Ce coffre, il est à RMC, à mon avis, depuis des lustres.
03:21 Il faut que ça tombe ce moment-là.
03:22 - Vous avez ouvert ou pas, le coffre ?
03:24 - Non, on n'a jamais pu.
03:25 - Ah, jamais pu ?
03:26 - Non, on n'a jamais pu.
03:27 Je vais offrir le jackpot à la personne qui a appelé.
03:28 - Ah oui, donc elle a été gagnante.
03:29 - Elle a été gagnante.
03:30 - Je ne sais pas si elle est dans le coffre, mais en tout cas, elle a tout gagné.
03:32 Damien.
03:33 - C'est vrai qu'on se rend compte que vous faites partie de la grille de RMC.
03:36 Et en regardant de plus près cette grille de rentrée, on se rend compte que vous êtes la seule femme à porter un rendez-vous avec Apolline de Malherbe qui anime la matinale.
03:42 Est-ce qu'RMC, ce n'est pas un peu radio macho, quand même ?
03:44 - Non, parce que si tu fais le calcul, Apolline, elle a 2 heures, moi, j'ai 3 heures.
03:50 Derrière, en fait, il y a 3 heures.
03:52 Donc, juste avant nous, il y a les grandes gueules.
03:55 Ils sont deux garçons, on va compter un.
03:58 Ensuite, derrière nous, tu as Vincent Moscato, puis Jérôme Rauten, puis l'after.
04:02 Mais en fait, il y a peu de rendez-vous sur RMC.
04:04 On fait beaucoup de grosses tranches.
04:06 Donc finalement, je pense qu'on est deux, peut-être sur cinq ou six.
04:09 Là, je te parle en semaine parce que le week-end, il y a Marion Bartholdy également.
04:12 Mais tu vois, c'est finalement pas mal.
04:14 - Et puis, pardon, mais vous êtes considérée quelque part sous une apparence féminine comme un mec.
04:18 C'est-à-dire que vous les tenez.
04:19 Parce que Riolo, Rauten, tout ça, ce n'est pas des gens qui sont très faciles à manier, Moscato.
04:23 Or, vous y arrivez très bien.
04:25 - Mais pourquoi une femme ne pourrait pas...
04:27 Alors, tiens, on va regarder un extrait.
04:29 On va voir que parfois, chez Estelle Denis, ça pulse.
04:33 - Au contraire, je défends les valeurs.
04:36 - Laisse-toi dominer.
04:37 Moi, je n'ai pas envie d'être dominée.
04:38 - Je n'ai pas du tout l'impression d'être dominée.
04:40 - Si, si, je pense.
04:41 Ah bah si, si, si, les gens comme toi...
04:42 - Non, tu ne peux pas dire ça, Daniel.
04:43 - Ah si, je peux le dire.
04:44 - Non, tu ne peux pas dire ça, Daniel.
04:45 Je te dis juste qu'aujourd'hui, moi, le symbole me gêne.
04:48 Ça ne me gêne pas qu'il écrive un livre.
04:50 Je voudrais qu'on entende notre invité.
04:51 - Je ne pense pas qu'il pense comme toi, les militaires.
04:53 - Oui, le tais-toi est devenu un marge de fabrique.
04:57 C'est vrai que j'ai quand même dans l'émission pas mal de gueulards.
05:01 Parfois, pour se faire entendre, c'est compliqué.
05:03 Je hurle tais-toi et normalement, ça marche assez bien.
05:07 - Tais-toi, c'est le secret.
05:08 Ils avaient posé la question.
05:09 - Oui, ils n'ont pas besoin d'apprendre.
05:11 - Tais-toi.
05:12 - Tais-toi.
05:13 - J'ai une voix aiguë, mais ça peut...
05:16 - Estelle, il y a des débats agités.
05:18 Ça, c'est tous les jours, de toute manière.
05:20 Il faut regarder Estelle midi, tous les jours,
05:22 midi à 15h, des débats agités, des thèmes de société clivant.
05:26 C'est animé, ça marche bien.
05:28 Estelle, Denis, exactement.
05:30 - L'audience, tu ou ?
05:31 - L'audience, tout, depuis qu'elle est arrivée.
05:34 - On peut pas dire que tu es arrivée, mais ça marche bien.
05:36 - Si, quand même, Estelle.
05:38 Il y a des débats agités, et parfois, il y a des tensions.
05:41 Je voudrais qu'on revienne sur une déclaration que tu avais faite
05:45 sur la haine sur les réseaux sociaux.
05:47 Tu disais que tu reçois 50 messages de mort par jour.
05:50 On va en parler, je voudrais juste qu'on écoute ce que tu disais.
05:53 - Je reçois 50 menaces de mort par jour.
05:55 Et pour ces menaces de mort, c'est pas 300 euros, c'est zéro.
05:58 Et ce que je veux dire, c'est qu'aujourd'hui,
06:00 la levée de l'anonymat, moi, je suis désolée,
06:02 mais ces gens, et Robert Sebag a raison,
06:04 moi, qui me menace de mort, qui menace de mort mes enfants,
06:06 ces gens-là, je ne sais pas qui ils sont.
06:08 Ils s'appellent "Mamie du 62", "Truc du 64".
06:11 Je ne sais pas qui ils sont.
06:13 Et en fait, si jamais il y avait une levée de l'anonymat
06:15 ou du pseudonymat, parce que vous jouez sur les mots,
06:17 ces gens-là, je peux vous dire, ils vous menaceraient pas de mort,
06:19 ils insulteraient pas un enfant, etc.
06:22 Je n'ai jamais critiqué ça.
06:24 - Très en colère, mais on comprend, effectivement,
06:26 des menaces de mort, encore, ça continue.
06:28 - Oui, moins, mais oui, j'en ai eu.
06:30 Alors après, 50, c'est peut-être un peu exagéré,
06:32 mais en revanche, des insultes, ça, c'est...
06:34 Je ne sais pas, 9 messages sur 10, des menaces, etc.
06:37 Oui, on parlait de la levée de l'anonymat sur les réseaux sociaux.
06:40 Personnellement, je suis toujours pour.
06:42 Mais c'est vrai qu'on a beaucoup de débats comme ça.
06:44 Et sur RMC, on a cette chance de pouvoir parler aussi de nous,
06:47 c'est-à-dire de donner notre avis.
06:49 C'est vrai que souvent, en télé ou dans les médias,
06:51 les spectateurs ne donnent pas leur avis.
06:53 Et sur RMC et RMC Story, l'idée, c'est justement
06:56 de s'impliquer dans les débats,
06:58 de pas juste être "et toi, et toi",
07:00 de donner son avis.
07:02 Au début, moi, j'ai eu beaucoup de mal,
07:04 parce que j'étais pas habituée.
07:06 Et finalement, j'ai pris goût et je le donne beaucoup,
07:08 peut-être trop, même, d'ailleurs, mais voilà,
07:10 mais j'ai vraiment pris goût. C'est sympa, en fait.
07:12 - Oui, ça marche bien, d'ailleurs.
07:14 - Oui, c'est vrai que vous y prenez goût et on le sent,
07:16 mais auparavant, vous aviez tendance...
07:18 Ah, j'ai cassé l'écran.
07:20 - Tout va bien.
07:22 - Il y a un petit pinceau.
07:24 - Et c'est vrai qu'avant, on vous connaissait plus
07:26 comme la Madame Sport du PAF.
07:28 Est-ce que vous n'êtes pas un petit peu déçue
07:30 d'avoir mis cette activité, entre parenthèses,
07:32 sachant que cette année, la France accueille
07:34 la Coupe du monde de rugby, les Jeux olympiques ?
07:36 Vous allez être un petit peu sur le banc de touche
07:38 au moment où, finalement, la planète sport
07:40 va être en ébullition, ici, en France ?
07:42 - Déjà, c'est mon choix. C'est-à-dire que c'est moi
07:44 qui ai choisi de quitter l'équipe.
07:46 Après, j'ai fait beaucoup de sport dans ma carrière,
07:48 et surtout quand je suis arrivée à RMC,
07:50 c'était une année de présidentielle.
07:52 Après les Jeux olympiques, je pense les faire
07:54 également pour RMC, donc je ne serai pas
07:56 sur la touche, mais moi, j'ai besoin
07:58 de changer, de ne pas être toujours
08:00 dans une case. J'ai beaucoup de mal
08:02 à rester dans le même rôle,
08:04 figé, et puis je trouve que
08:06 l'idée de changer d'émission, de changer
08:08 d'univers, ça nous pousse à chaque fois
08:10 à nous renouveler, à rechercher des trucs,
08:12 à se mettre en danger, et j'aime bien ça aussi.
08:14 - Alors, attends, tu es passée ici ?
08:16 - Oui. - Tu as trouvé la vidéo de tes adieux ?
08:18 - Regardez, il n'y a pas si longtemps que ça. Estelle.
08:20 - Voilà, c'était la dernière ce soir
08:22 de "Touche pas à mon sport".
08:24 Merci à tous d'avoir été avec nous.
08:26 Merci à tous les chroniqueurs. Vous avez voulu me rejoindre ?
08:28 - Merci beaucoup.
08:30 - Merci à tous les chroniqueurs.
08:32 Merci au public.
08:34 Il y a eu un bonheur d'être avec vous
08:36 en compagnie de l'aime et en aide-don.
08:38 (Applaudissements)
08:40 (Musique)
08:44 - Voilà, c'est pour ça que je disais,
08:46 elle fait un peu partie de la famille Estelle.
08:48 - C'est évident.
08:50 - C'est le privilège de changer.
08:52 - Oui, mais c'est toujours...
08:54 A chaque fois, ça me bouleverse.
08:56 - Oui, je comprends. - C'est toujours dur de quitter.
08:58 Vraiment, en fait, à chaque fois, je crois que je suis jamais
09:00 vraiment partie... Je veux dire, en me disant "Ah, ouf,
09:02 je pars". Je suis toujours partie, en fait, en me disant
09:04 "Mince, parce que j'ai envie de faire autre chose,
09:06 mais je quitte des gens que j'aime". Voilà.
09:08 C'était le cas pour l'équipe aussi.
09:10 - Il y a des regrets sur cette émission ?
09:12 - Oui, bien sûr. - Qu'elle n'est pas divorée plus longtemps.
09:14 Je vous souhaite beaucoup plus de longévité.
09:16 - De l'homogénéité. - De cette même case horaire.
09:18 Mais oui, parce qu'on s'amusait bien.
09:20 Pour le coup, on s'amusait bien. Mais bon, j'ai compris aussi.
09:22 Et puis voilà. Et puis après, c'est la vie de la télé.
09:24 On n'est pas propriétaire de sa carte. - Ah non, ça, c'est sûr.
09:26 - Et puis tout tourne. Tout tourne. C'est pas parce qu'il y a ça aujourd'hui.
09:28 D'autant que le sport rejoint souvent les faits divers.
09:30 Donc, tu tournes beaucoup les faits divers. Ça permet de...
09:32 - C'est ça, de faire les deux.
09:34 - On va faire un petit jeu. - Ah bah oui, j'adore.
09:36 - Ça paf ou ça casse. C'est pas de moi.
09:38 - D'accord. - Ça paf ou ça casse.
09:40 On va te montrer des vignettes. Tu vas choisir des vignettes.
09:42 Il y a des questions derrière.
09:44 Et tu vas y répondre.
09:46 On va peut-être voir les vignettes. C'était ça, le cling.
09:48 - C'est mieux. Oui.
09:50 Ça marche bien, ce jeu.
09:52 - Voilà. On va voir les vignettes.
09:54 Elles sont reparties. - Elles sont arrivées.
09:56 - Et elles sont reparties. - Parce qu'elles sont là.
09:58 - Voilà. Elles sont là. Alors, quelles vignettes choisis-tu de retourner ?
10:02 - Là, une.
10:04 C'est le ballon rouge.
10:06 On la retourne. Voilà. Présenter une émission de foot quand on est une femme,
10:08 ça paf ou ça casse.
10:10 Sans problème. Moi, j'ai jamais eu de soucis.
10:12 Je l'ai fait sur M6. Je l'ai fait ici.
10:14 - Oui, mais quand même, t'étais la première.
10:16 - Non, il y avait Nathalie Aneta, également, sur le canal.
10:20 Mais en fait, comme moi, je ne me pose pas la question du genre,
10:24 le mot à la mode, en fait, moi, j'arrive, je ne me dis pas
10:26 "Tiens, je suis une femme et je suis entourée de mecs."
10:28 En fait, j'arrive et je me dis "Je suis journaliste sportif
10:30 et je vais faire mon émission."
10:32 Et franchement, moi, ça ne m'a jamais posé de problème.
10:34 Au contraire, j'en ai joué aussi parce que je me marrais beaucoup.
10:36 Et je pense que ça a peut-être même été un atout.
10:40 Est-ce que j'aurais été prise à ce rôle-là sur M6 pour présenter 100% Foot
10:42 si j'avais été un garçon ?
10:44 Peut-être pas, en fait. Je pense qu'à M6, quand ils m'ont pris la première fois,
10:46 ils se sont dit "On va aussi faire un coup."
10:48 Voilà, parce que c'était la chaîne 0% Foot en 98.
10:50 C'était un petit peu planté.
10:52 Tout à coup, ils veulent faire du foot.
10:54 Et ça a donné une émission assez lunaire.
10:58 - Mais c'est cartonné.
11:00 - J'ai adoré qu'il y ait des 100% Foot.
11:02 - Tu es bien consciente que tu incarnes le foot, le sport, le foot en général,
11:04 en tant que femme.
11:06 - Ça va être de moins en moins.
11:08 - Ça te manque pas ?
11:10 - Si, ça me manque. Mais en même temps, je peux regarder des matchs avec mes fils
11:12 sans penser au sujet du lendemain.
11:14 Donc ça, c'est assez agréable.
11:16 Et je continue à aller au stade.
11:18 - C'est vrai qu'Estelle Denis, vous avez été précurseur pour les femmes.
11:20 En tout cas, vous avez donné envie à beaucoup de femmes de faire ce métier.
11:22 On se rend compte qu'aujourd'hui, il y a des femmes qui commentent
11:24 des rencontres sportives sur l'équipe.
11:26 C'est comme sur le tennis Roland, par exemple, qui court des matchs.
11:28 Maintenant, Roland Garros aussi.
11:30 Il y a une femme aussi qui a commenté un grand match.
11:32 - Sur le tennis, il y en a toujours eu beaucoup.
11:34 - Il y en a eu beaucoup.
11:36 Mais on se rend compte que ça devient de plus en plus, en tout cas,
11:38 monnaie courante de voir des femmes dans le sport.
11:40 Et je pense que vous n'y êtes pas pour rien.
11:42 - Estelle, si c'est le cas, j'en suis fière.
11:44 Estelle, une autre question.
11:46 Une autre case à retourner.
11:48 On va revoir. Laquelle ?
11:50 - La 2.
11:52 - La 2, franchement.
11:54 - C'est la pire émission à laquelle tu as participé.
11:56 Pourquoi Splash ?
11:58 - Splash, le seul regret que j'ai...
12:00 En fait, je n'ai aucun regret de ce que j'ai fait.
12:02 Il n'y a pas une émission que je regrette.
12:04 Mais Splash, je me dis,
12:06 l'idée d'être en robe de soirée à côté d'une piscine,
12:08 ce n'était pas la bonne.
12:10 J'aurais aimé plutôt être...
12:12 - Tu disais de la robe de soirée ou d'être à côté de la piscine ?
12:14 - Non, la piscine, ça allait.
12:16 Mais on s'est bien marré.
12:18 Mais je pense qu'on aurait pu encore pucer.
12:20 Et finalement, ça marchait plutôt pas mal.
12:22 J'avais un guindé, un prompteur.
12:24 J'ai horreur de ça.
12:26 Les robes et le prompteur, c'est sûr que ça ne pouvait pas me plaire.
12:28 - Tu es heureuse là, aujourd'hui ?
12:30 - Aujourd'hui, je ne sais pas.
12:32 Parce que c'était il y a 10 ans.
12:34 En fait, je venais d'arriver à TF1.
12:36 A priori, je venais aussi pour d'autres émissions.
12:38 Et puis finalement,
12:40 quand on est à TF1, on est très bien payé.
12:42 Mais je ne faisais pas grand-chose.
12:44 J'avais aussi des scrupules à dire non.
12:46 J'aimais bien mériter mon salaire.
12:48 Mais ça m'amusait.
12:50 Le concept m'amusait.
12:52 Ça avait cartonné au Pays-Bas.
12:54 Et franchement, on s'est bien marré.
12:56 Les trajets, c'était énorme.
12:58 On est tous le TGV.
13:00 On est allé à Schiltigem, à côté de Strasbourg.
13:02 On a beaucoup rigolé sur cette émission.
13:04 - Mais ça a laissé une trace.
13:06 La preuve, c'est que 10 ans après,
13:08 c'est une des émissions passées, rétamées,
13:10 dont on se souvient encore.
13:12 - Mais pas rétamées.
13:14 Regardez vos fiches.
13:16 Je vous assure que ça avait bien marché.
13:18 - Quand je mourrai, je n'ai pas envie
13:20 qu'on ne retienne que ça.
13:22 - Une dernière question, Estelle.
13:24 - Une troisième case.
13:26 - Je te laisse choisir.
13:28 - Non, c'est toi l'invité.
13:30 - Amin, c'était l'alliance.
13:32 - Oui, je crois.
13:34 - Oui, tu la connais.
13:36 - On m'en a posé tellement.
13:38 - Ah bon?
13:40 - Oui.
13:42 - Ça a plus marqué les gens que cela.
13:44 - Je ne m'y étais pas pour grand-chose.
13:46 - On a demandé au mariage de Raymond.
13:48 Ça passe ou ça casse?
13:50 - Ça passe.
13:52 Là, c'était en 2008.
13:54 - Tu as dit non.
13:56 - Je n'ai pas répondu.
13:58 Maintenant, nous ne sommes plus ensemble.
14:00 A priori, ça ne se fera plus.
14:02 A l'époque, je n'en ai pas trop rigolé.
14:04 Ça ne me faisait pas marrer du tout.
14:06 Maintenant, j'en rigole.
14:08 - Sur le moment, tu as été un peu saisie.
14:10 - J'étais en direct.
14:12 L'équipe de France venait de se faire éliminer.
14:14 - C'est pas la meilleure émission.
14:16 Ça peut se la demander.
14:18 L'heure va être longue.
14:20 - Je ne sais pas comment le dire.
14:22 L'heure va être longue.
14:24 [Musique]

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