04/09/2023 - Le 6/9 de France Bleu Provence en vidéo

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00:00:00 Vous êtes bien sur France 3 Provence Alpes Côte d'Azur.
00:00:05 Ici c'est France Bleu Provence à la radio sur l'appli tous les réseaux
00:00:13 internet et sur France 3 Provence Alpes. Bonjour, bienvenue, on est ravi de vous
00:00:17 retrouver en ce lundi 4 septembre. C'est donc officiel, ça y est c'est parti, c'est
00:00:21 le jour J, c'est la rentrée. Bonjour Camille Payan. Bonjour à tous. Qui fait sa
00:00:25 rentrée aussi ce matin sur France Bleu Provence en pleine forme Camille ? En
00:00:28 pleine forme évidemment. On va voir la rentrée, comment ça se passe du côté des
00:00:31 enfants ce matin. Il n'y a pas que les élèves qui rentrent, il y a aussi les
00:00:34 professeurs, les instituteurs. Tout le monde retourne à l'école. Parfois certains un
00:00:39 petit peu la boule au ventre. On verra si c'est le cas dans un instant pour une
00:00:43 institutrice qui sera avec nous. Puis on sera aussi en direct juste après le
00:00:46 journal de 7h de l'école élémentaire nationale. C'est à Marseille dans le
00:00:50 troisième arrondissement, c'est la ville du matin. Nous y serons en direct avec
00:00:53 Mélanie Maston de la part de toute l'équipe de France Bleu Provence. On vous
00:00:57 souhaite une belle rentrée. On est ravis de vous retrouver également ce matin sur
00:01:00 France 3 Provence Alba.
00:01:03 Les infos à Marseille en Provence Camille ? Avec la route d'abord Philippe,
00:01:15 un trafic plutôt fluide. Pour l'instant voilà, pas de gros bouchons pour l'instant,
00:01:18 pas d'accidents, tant mieux. Si vous avez une inforoute, vous la partagez en direct
00:01:21 au 04 42 38 08 08. Pas de bouchons dans le ciel non plus, un ciel tout bleu.
00:01:26 Bleu, soleil, vent jusqu'à quand même 40 km/h pour le vent de sud-est cet
00:01:31 après-midi. Puis les températures sont vraiment estivales pour ce jour de
00:01:34 rentrée. Vous avez déjà 20 degrés à Marseille, 19 degrés à Toulon, 16 degrés
00:01:38 à Aix-en-Provence. Et pour cet après-midi, écoutez bien, vous aurez 33 degrés à
00:01:41 Marseille, 30 degrés à Toulon. On pourrait s'arrêter là mais non, 35 degrés à Aix-en-Provence.
00:01:45 Et à la une donc ce matin, un mot qui peut faire un petit peu mal au
00:01:52 ventre en tout cas ce matin pour certains, c'est la rentrée.
00:01:55 Et oui, il faut y retourner à l'école, les professeurs, les devoirs mais aussi et
00:02:00 heureusement les copains. Le réveil sonne pour 538 742 d'élèves dans
00:02:05 l'académie d'Aix-Marseille ce matin, 179 000 dans le Var et pour certains c'est le
00:02:12 grand plongeon. Je vais passer en sixième et je vais retrouver quelques amis que
00:02:15 j'apprécie beaucoup. J'ai un peu peur du changement mais pas
00:02:19 tout à fait mais quand même un peu. Voilà pourquoi j'ai pas trop hâte.
00:02:22 Alors moi j'ai très hâte parce que j'adore retourner au collège, c'est un peu un
00:02:27 échappatoire. J'aime beaucoup travailler, après ça
00:02:29 dépend des martinières et des profs aussi mais c'est bon normalement on a de
00:02:33 bons profs à part. J'ai très hâte aussi de revoir les amis, ça c'est vraiment
00:02:37 le truc numéro un. Et voilà le truc numéro un, les amis
00:02:41 heureusement ils sont toujours là, les copains, petite boule au ventre pour les
00:02:45 enfants, pour les parents peut-être aussi parfois et les enseignants eux aussi
00:02:49 ressortent le cartable ce matin. Bonjour Maya Baldouro-Fredon. Bonjour. Vous êtes
00:02:54 justement ce matin en ce moment avec Sandrine Moreno qui va retrouver des
00:02:59 élèves de CP de l'école de Simone Veil à Aix-la-Durhane ce matin. Comment va
00:03:05 notre maîtresse ? Eh bien alors justement on vient de finir le café là à la
00:03:10 seconde, on va lui demander bonjour Sandrine. Bonjour. Alors comment est-ce
00:03:14 qu'on se sent à quelques minutes de la rentrée ? Alors ça va déjà mais on a une
00:03:20 petite appréhension, alors c'est très léger puisqu'on a l'habitude maintenant
00:03:25 depuis plusieurs années qu'on enseigne mais il y a toujours cette petite
00:03:28 excitation, je pense un peu comme les enfants avant de rentrer.
00:03:32 Oui Sandrine ça fait 20 ans que vous êtes enseignante et pourtant vous avez
00:03:36 toujours du mal à trouver le sommeil c'est ça ? Oui à chaque rentrée, alors je
00:03:40 pense que je suis pas la seule, je pense que mes collègues sont un peu comme moi
00:03:42 mais oui même si on sait que ça va bien se passer mais voilà c'est
00:03:47 cette petite excitation de reprise. Bon Sandrine elle a l'air en forme quand même
00:03:52 même si elle n'a pas trop dormi a priori, il y a tout qui est prêt, là on est au
00:03:56 petit-déj, il y a les chats qui jouent autour de nous et sur la table il y a tout
00:03:59 le matériel, est-ce que vous pouvez nous dire un petit peu ce que vous emmenez en
00:04:01 classe aujourd'hui ? Alors il y a déjà des choses de prête en cas bien sûr mais
00:04:05 il restait quelques petites étiquettes à préparer pour ranger le matériel
00:04:10 puisque les enfants arrivent avec des petites fournitures donc voilà quelques
00:04:13 petites pochettes avec les prénoms tout est prêt, les livres sont en classe, les
00:04:18 cahiers aussi, on est prêt à commencer. Oui parce qu'on commence cette année
00:04:22 avec des CP, c'est des grands, on devient grand, on apprend à lire ça y est donc
00:04:26 ça veut dire qu'il y a 25 à 26 élèves, vous avez 26 élèves dans votre classe
00:04:30 Sandrine, 26 élèves qui vont bientôt commencer, bon bah on va se mettre en
00:04:34 route on va pas tarder ? Bah oui il faut y aller, allez c'est parti
00:04:38 on vous retrouve tout à l'heure dans la voiture. Merci Maya Valdrou-Fredon donc
00:04:42 avec Sandrine, maîtresse qui va retrouver ses petits CP ce matin, on retient bien
00:04:46 la clé, c'est un bon petit déjeuner pour réussir la rentrée, on va y retrouver
00:04:50 donc Sandrine et Maya tout au long de la matinée sur France Bleu Provence.
00:04:53 Il n'y a pas que les bouts de show quand il y a une petite impréhension, les grands, les
00:04:57 professeurs on l'a entendu aussi, puis il y a cette question cruciale ce matin Camille,
00:05:00 c'est la tenue. Alors short ou pantalon, t-shirt bleu ou rouge c'est souvent un
00:05:05 casse-tête, parfois aussi un sujet de dispute entre parents et enfants, alors
00:05:09 pourquoi pas enfiler un uniforme ? C'est le souhait de Martine Vassal, la
00:05:13 présidente du département des Bouches-du-Rhône, qui veut expérimenter, dit-elle,
00:05:17 le retour de l'uniforme dans les collèges. Est-ce que vous vous êtes pour ou contre
00:05:22 Christophe Merlino de la FCPE ? La Fédération des parents d'élèves estime
00:05:25 lui qu'il y a bien d'autres priorités. Il y a bien d'autres sujets à régler dans
00:05:30 les collèges que le port de l'uniforme, ça poserait plein de problématiques et
00:05:35 qui va payer l'uniforme et puis si la discrimination ne se fait plus par l'habit,
00:05:39 elle pourra se faire toujours par les chaussures ou les baskets. Pour nous il n'y a
00:05:43 pas trop de sujets. On aimerait discuter des apprentissages, du nombre d'élèves
00:05:48 par classe, tout ce qui concerne d'abord davantage l'éducation nationale.
00:05:52 Cette rentrée-là, elle mérite autre chose que de parler de l'uniforme.
00:05:58 Christophe Merlino, président de la FCPE des Bouches-du-Rhône, et vous, est-ce que
00:06:03 vous êtes pour ce retour de l'uniforme ? Est-ce que ça réglerait selon vous
00:06:07 certains problèmes à l'école, comme celui du choix de la tenue des enfants,
00:06:12 comme ça c'est réglé ? Est-ce que ça peut aussi mettre de côté les problèmes de
00:06:15 discrimination ? Au contraire, ce matin vous dites aussi qu'il y a peut-être
00:06:19 d'autres priorités pour notre école. Venez nous le dire, vous avez la parole sur
00:06:22 France Globe Provence 04 42 38 08 08. Une rentrée agitée dans les transports,
00:06:28 dans la région, perturbations à prévoir en raison d'un mouvement de grève à
00:06:32 l'appel du syndicat Force Ouvrière sur le réseau Transdev, c'est-à-dire Salon
00:06:35 est en côte bleue pour demander des hausses de salaire, pas de bus sur
00:06:39 plusieurs lignes dans les communes, par exemple de Salon, Vingt-Abrins,
00:06:43 Lambesque ou encore Aiguilles, Aix-les-Miles. La liste complète des lignes
00:06:47 perturbées est à retrouver sur francebleu.fr. Une rentrée qui pèse
00:06:52 lourd financièrement, pour le quartable 20% de plus cette année à cause de
00:06:57 l'inflation. L'inflation qui vient aussi poser de graves difficultés au resto du
00:07:01 coeur. D'ici trois ans l'association estime qu'elle pourrait mettre la clé
00:07:04 sous la porte et priver 150 000 bénéficiaires de dons.
00:07:08 Le gouvernement annonce une aide de 15 millions d'euros dans le Var et les
00:07:12 Bouches-du-Rhône. Le nombre de bénéficiaires est aussi en hausse, plus 23%
00:07:16 dans les Bouches-du-Rhône. On en compte près de 60 000 dans les deux départements.
00:07:20 Et France Bleu Provence, c'est la radio choisie par les bénévoles des restos du
00:07:25 coeur. Nous sommes très fiers de ce choix et donc notre responsabilité aussi, c'est
00:07:29 ce que nous faisons, c'est les accompagner au fil de l'année. Si vous pouvez en tant
00:07:32 que particulier faire un don selon vos moyens, bien sûr au resto du coeur,
00:07:36 n'hésitez pas. Et si vous êtes patron d'un magasin alimentaire, d'un
00:07:40 supermarché, là aussi n'hésitez pas à vous rapprocher des restos du coeur.
00:07:43 C'est raté pour le RCT, défaite des rugbymen toulonnais hier, 22 à 17 à
00:07:48 Bordeaux-Begues, mais il ramène tout de même le point de bonus défensif
00:07:51 maintenant place à la Trève, en raison de la Coupe du Monde, pause de deux mois,
00:07:55 rendez-vous le 29 octobre prochain. Ah oui, la Coupe du Monde qui en quelque
00:07:58 sorte a déjà débuté à la Seine-sur-Mer. Les champions du monde en titre, excusez-moi
00:08:02 du peu, sont arrivés. Les Springboks, arrivés hier, vont se poser au Grand Hôtel des
00:08:06 Sablettes. Ils vont y rester jusqu'à la fin des phases de poules. Des joueurs qui
00:08:10 ne passent pas évidemment inaperçus, les fans ont pu les approcher, Sophie Glotin.
00:08:14 Oui, les Springboks, accueillis par quelques supporters quand leur bus
00:08:18 arrive au Grand Hôtel des Sablettes, Philippe notamment. Je viens de voir
00:08:22 l'entrée du bus des Springboks. On les a juste aperçus, ça nous a fait
00:08:27 plaisir de les accueillir avec l'écharpe à leur couleur et le petit drapeau à
00:08:31 leur couleur. Des petits et des grands drapeaux flottent un peu partout dans le
00:08:34 quartier, sur les ronds-points, sur les palmiers. À l'entrée de l'hôtel,
00:08:37 l'ancien Toulonais et l'élié sud-africain Cheslin Colby est ravi.
00:08:42 Oui, c'est vraiment super d'être de retour à Toulon et quand nous sommes
00:08:45 arrivés à l'hôtel, l'accueil a été incroyable. Certains Springboks profitent
00:08:50 de leur dimanche aux Sablettes pour aller se baigner, d'autres traversent la rue
00:08:53 pour aller boire un café en ponctuant leur arrivée d'un "Salut les gars" en
00:08:58 français. Julien, un des clients du FIBA.
00:09:01 C'est le rugby, c'est la mentalité, on est quand même humain avant tout et on le
00:09:05 ressent bien dans le rugby, ce qui fait plaisir à voir et à ressentir, à
00:09:08 partager. Et du partage avec les champions du monde en titre, il y en aura
00:09:11 encore ce lundi midi. Les Springboks vont proposer à une soixantaine d'élèves
00:09:15 d'une école primaire de la Seine une initiation au rugby, une rentrée des
00:09:19 classes qu'ils ne sont pas prêts d'oublier.
00:09:21 Ça c'est une bonne nouvelle justement pour la rentrée, ça passe mieux je
00:09:25 pense de rencontrer des joueurs de rugby. Initiation donc, vous l'avez entendu, au
00:09:29 rugby fauteuil au Palais des Sports de Toulon et à midi initiation donc au
00:09:32 beach rugby sur la plage des Sablettes. Quoi de mieux donc, lundi de rentrée, rêvé je
00:09:36 pense. Lundi de rentrée, en direct aussi, on sera dans un instant je vous le
00:09:42 rappelle, dans le troisième arrondissement de Marseille, boulevard
00:09:45 national, l'école élémentaire nationale avec la vie du matin et Mélanie Masson
00:09:49 et son invité qui sera avec un professeur qui s'apprête à faire sa
00:09:51 rentrée aujourd'hui avec des élèves de CM1 et CM2. Comment ça va se passer pour lui ?
00:09:56 On va tout savoir dans un instant, le temps de regarder le ciel.
00:09:58 La météo 100% locale avec le Rocher Mistral. Vivez l'aventure dans un parc de
00:10:03 loisirs unique en Provence, situé entre Aix et Salon de Provence.
00:10:06 Et c'est une rentrée très ensoleillée Philippe, chaude. Lunettes de soleil dans le
00:10:11 cartable et casquette pour la récré tout à l'heure.
00:10:14 Ça sera important ça pour aujourd'hui. Du ciel bleu, du soleil, vent de sud-est
00:10:20 assez fort cet après-midi jusqu'à 30-40 km/h. Alors les températures ce matin
00:10:25 20 degrés à Marseille pour démarrer la journée, 19 degrés à Toulon, 16 degrés
00:10:29 à Aix-en-Provence, vous avez 11 degrés à Dignes, c'est là où on retrouve de la
00:10:32 fraîcheur et 17 à Gapes. Plein soleil pour cet après-midi là aussi dans notre
00:10:36 région avec 33 degrés à Marseille, 30 degrés à Toulon et 35 degrés jour de
00:10:43 rentrée. Ça se passe à Aix-en-Provence. Côté route pour l'instant ça se passe
00:10:47 bien. Partagez vos infos 0442380808.
00:10:52 7h10. Nouveautés sur France Bleu. Bonjour je suis le docteur Gérald Kierzak. Chaque
00:10:57 matin, retrouvez les conseils du docteur Gérald Kierzak. Je suis médecin
00:11:01 urgentiste. Les conseils du docteur Kierzak. Mieux manger, réguler son sommeil,
00:11:06 diminuer son stress et toute l'actus santé. Conseils et astuces pour prendre
00:11:10 soin de soi, mieux vivre au quotidien et rester en pleine forme. Des conseils pour
00:11:15 votre santé. Des conseils du docteur Gérald Kierzak. C'est la nouveauté de la
00:11:19 rentrée. On se retrouve tous les matins à 8h50 sur votre France Bleu.
00:11:24 1269 France Bleu Provence.
00:11:28 Philippe Richard. C'est toron, c'est donc la rentrée des classes aujourd'hui. Les
00:11:32 parents qui se préparent à accompagner les enfants à l'école. C'est aussi une
00:11:35 journée particulière pour les enseignants, les instituteurs. Mélanie,
00:11:39 bonjour. Mélanie Masseron. Bonjour Philippe, bonjour à tous. Vous êtes en direct de
00:11:43 l'école élémentaire nationale, c'est Boulevard National, c'est à Marseille.
00:11:46 Vous êtes à côté d'un grand qui lui attend ses petits, j'ai envie de dire. Oui,
00:11:51 c'est un peu ça, effectivement. Un grand qui s'appelle Mickaël, qui est
00:11:54 instituteur depuis 17 ans. Il m'a dit qu'il ne comptait plus. Désormais, il a eu
00:11:57 beaucoup de CP, des CM1, des CM2 cette année. Et Mickaël a aussi une petite
00:12:02 adrénaline dans cette rentrée. C'est ça Mickaël, toujours non ? Oui, bien sûr. Un
00:12:06 peu d'appréhension, mélangé à l'impatience de retrouver les élèves, bien sûr.
00:12:10 L'impatience, elle se manifeste comment ? C'est des gamins que vous avez suivis,
00:12:14 évidemment dans le troisième arrondissement, ici dans ce quartier
00:12:17 particulier à Marseille. C'est quoi ? C'est l'envie de voir comment ils ont
00:12:21 évolué aussi ? Comment ils vont évoluer avec vous ? Oui, exactement. Le fait aussi
00:12:25 de... Alors j'ai la chance d'avoir un CM1, un CM2, donc d'avoir certains élèves de
00:12:27 l'année dernière que je retrouvais après les vacances. Et puis en effet, après
00:12:32 tant d'années sur la même école, le fait de les retrouver, évoluant chaque année,
00:12:37 même plus tard pour les enfants, que je recroise sur le quartier, c'est
00:12:41 toujours hyper intéressant. Oui, parce que vous l'avez dit Mickaël, on est dans un
00:12:44 quartier ici qui est connu pour être un quartier pauvre à Marseille, le troisième
00:12:47 arrondissement, un quartier mixte aussi. Donc j'imagine que les enfants, vous les
00:12:52 recroisez ensuite quand ils partent en sixième, ils restent à Marseille ?
00:12:54 Alors c'est un quartier aussi où il y a beaucoup de mouvements, donc certains partent,
00:12:58 même beaucoup en cours d'année, malheureusement. Mais il y a aussi d'autres
00:13:01 enfants qui arrivent. Et ensuite, oui, on les recroise pour
00:13:05 certains, malheureusement pas tous. Et oui, c'est toujours enrichissant. Moi, j'ai la
00:13:09 chance d'avoir certains élèves qui acceptent de revenir en classe, présenter
00:13:13 un petit peu là où ils en sont, en troisième, en sixième. Et parfois même,
00:13:16 maintenant, j'ai des élèves qui sont au niveau des études ou même dans le monde
00:13:19 professionnel. Donc c'est très intéressant de les voir venir en classe,
00:13:22 raconter ce qu'ils ont parcouru comme étape de vie aux autres enfants qui sont
00:13:29 encore à l'école. C'est ça aussi la transmission. Et c'est pas que l'instit
00:13:32 qui l'a fait, ce sont aussi les élèves. On est ici devant l'école, donc on
00:13:35 l'entend derrière moi, en plein coeur de Marseille.
00:13:38 J'imagine qu'il y a aussi des difficultés dans cette école élémentaire
00:13:42 nationale, comme dans toutes les écoles aujourd'hui ? Cette école, c'est juste un
00:13:46 exemple parmi d'autres qui est un peu passé dans les médias, mais qui ne fait
00:13:50 que refléter les difficultés que retrouvent beaucoup, beaucoup d'écoles
00:13:52 marseillaises. Une majorité qui vont être rénovées, puisqu'il y a un grand plan
00:13:56 actuellement, mais on n'en voit pas encore la couleur. Et comme il est
00:13:59 repoussé d'année en année, on commence à se faire du souci et on attend de voir
00:14:03 pour le croire. Voilà, ça c'est dit sur France Bleu
00:14:05 Provence. Michael, une autre déclaration, d'autres déclarations du ministre
00:14:08 Gabriel Attal. Plus de français, plus de mathématiques, des savoirs fondamentaux.
00:14:12 Ça, j'ai le sentiment que vous, en tant qu'instituteur, vous le faites
00:14:16 depuis des années. Il n'y a pas que ça, non ? Oui, alors actuel, les ministres
00:14:20 déclarent beaucoup de choses pour la rentrée.
00:14:24 Quand je dis les ministres, c'est parce que je suis le président de la République et
00:14:27 ministre de l'Éducation, finalement. Et en fait, les recentrages sur les
00:14:31 fondamentaux, comme c'est commun de les appeler, français et mathématiques, et puis
00:14:36 les notions de respect de la République et tout ça, on les travaille évidemment
00:14:40 au quotidien. Mais on voit bien qu'il n'y a pas seulement ça à travailler, en fait.
00:14:44 C'est surtout un moyen de détourner l'attention du fait qu'il manque de
00:14:47 moyens dans les écoles. Moi, je devrais être remplacé demain, le mardi, puisque
00:14:52 je ne travaille pas à l'école le mardi et je ne sais toujours pas si je serai
00:14:55 vraiment remplacé ou pas. Donc voilà. Il y a d'autres urgences, en tout cas.
00:14:58 Merci, Mickaël, vraiment. Je vous souhaite une bonne rentrée. S'il y a qu'un mot pour
00:15:01 conclure cette rentrée ici à l'École nationale, impatience, on garde ça ?
00:15:06 Impatience d'avoir des meilleures annonces, que ce soit pour le personnel
00:15:10 municipal, pour les collègues à ESH, pour le manque d'enseignants et pour des
00:15:15 vrais moyens pour l'école, pour que ce soit une école digne des enfants de la République.
00:15:18 Voilà, ça c'est dit. Merci beaucoup, Mickaël, enseignant ici,
00:15:22 instituteur à l'École nationale en CM1 et CM2, en direct sur France Bleu
00:15:26 Provence. On retrouvera tout à l'heure une collègue d'AVSH, Philippe.
00:15:30 Oui, Béatrice, c'est ça. Exactement. C'est des accompagnants des élèves en situation de
00:15:34 handicap qui font un travail formidable ici à Marseille comme ailleurs.
00:15:39 A tout à l'heure, juste avant 8h. Merci, Mélanie. Voilà, c'est la vie du
00:15:42 matin et c'est en direct sur France Bleu Provence. Il est 7h15.
00:15:47 Le 6 novembre, France Bleu Provence.
00:15:51 Et puis, ce qu'on parlait de l'école, c'est une idée de la présidente du
00:15:55 conseil départemental des Bouges d'Huron, Martine Vassal, qui sera notre invitée
00:15:58 tout à l'heure à 7h45. Son idée, c'est de tester le retour de l'uniforme à
00:16:03 l'école. Voilà sa proposition. On va en parler tous ensemble ce matin.
00:16:06 Évidemment, nous avons tendu le micro France Bleu Provence aux principaux
00:16:10 intéressés. Ce sont les collégiens. Ils en pensent quoi ?
00:16:13 Je déteste les uniformes. Je n'aime pas quand on choisit nos habits à la
00:16:16 notre place. Je ne peux pas montrer mon style, ce que je ressens au fond de moi, ce que j'aime.
00:16:21 Bon, c'est pas gagné pour eux. Et pour vous, en tant que parents, venez nous le
00:16:25 lire ce matin, 0442380808.
00:16:30 7h16, la nouvelle écho et l'écho d'ici comme tous les matins. Bonjour Yves
00:16:34 Blisson. Bonjour Philippe. Alors, une rentrée réussie aussi, celle de ce
00:16:39 week-end du circuit Paul Ricard avec 25 000 spectateurs, rien que ça pour la
00:16:43 13e édition des 10 000 tours. Oui Philippe, on va beaucoup parler de
00:16:47 sport cette année dans la région, mais peut-être pas d'un des sports quand
00:16:51 même les plus mobilisateurs en matière de tourisme, qui est justement le sport
00:16:56 automobile avec cet outil extraordinaire que nous avons dans la
00:16:59 région, le circuit Paul Ricard. Alors hier, c'était la 13e édition en effet
00:17:03 des 10 000 tours. Il y a eu 25 000 spectateurs. Il y a eu
00:17:07 surtout 348 autos engagées, alors dans toutes les catégories. Il y avait
00:17:11 des Ferrari, des Jaguar, des Maserati, des Porsche et puis des anciennes
00:17:15 Formule 1 des années 70 qui ont eu beaucoup de succès. Les Tyrell de Jackie
00:17:18 Stewart, de François Sévère, la Ferrari de Cléré Gazonie, la F1 d'Emerson
00:17:24 Fittipaldi, tout ça, ça rappelle bien sûr beaucoup de choses aux passionnés de
00:17:27 sport automobile qui en général sont des gens qui ont quelques moyens et qui
00:17:30 donc apportent à l'activité touristique locale. Puis c'est pas fini pour le
00:17:34 circuit Paul Ricard puisqu'il y aura beaucoup d'événements en septembre et
00:17:36 notamment mon cher Philippe bien sûr du 15 au 17 septembre, le célèbre bol d'or.
00:17:40 Et ça, ça sera à vivre aussi avec France Globe Provence. Paul Ricard, Yves, c'est aussi un
00:17:45 environnement propice on peut le dire aux entreprises. Et oui avec beaucoup de
00:17:49 sociétés qui sont installées notamment sur le plateau de Cygne et on peut citer
00:17:52 ORECA, la famille de Chaunac extrêmement présente qui travaillait sur les moteurs
00:17:57 notamment mais qui a beaucoup diversifié ses activités, notamment dans
00:18:01 l'événementiel. Elle aura donc l'occasion avec l'ensemble des grands
00:18:04 événements qui auront lieu en Provence de faire preuve de ses compétences. Puis
00:18:08 également ce qu'on appelle les goodies, tous les cadeaux, tout l'environnement
00:18:11 aujourd'hui de tous les grands événements et notamment ceux liés au
00:18:14 sport automobile. Donc en effet le circuit Paul Ricard c'est
00:18:16 non seulement une piste mais c'est aussi beaucoup d'activités économiques
00:18:21 induites derrière et également un grand respect, tant qu'on peut le faire bien
00:18:25 sûr, de l'environnement par rapport aux nuisances que peuvent apporter bien sûr
00:18:29 les véhicules automobiles de course, bruit, odeur, etc. Il y a beaucoup de
00:18:33 travaux qui sont faits autour du circuit Paul Ricard pour en limiter
00:18:37 l'impact, donc un grand acteur de l'économie régionale dont on parle assez
00:18:41 peu parce qu'on considère que c'est une affaire de passionnés mais c'est aussi
00:18:44 donc des ressources considérables pour l'économie et pour le tourisme local mon
00:18:49 cher Philippe. C'est noté mon cher Yves Blisson !
00:18:53 Je vous laisse monter dans votre Jaguar pour la rentrée.
00:18:57 Dans une treizième vie quand j'aurai économisé assez. Merci Yves, belle journée à vous et à demain !
00:19:04 L'éco d'ici avec Orange. Vivez en très haut débit avec la fibre et la 5G.
00:19:08 Rendez-vous sur orange.fr
00:19:12 C'est l'heure 18, la route n'est pas un circuit sans, on va vous le rappeler évidemment. Pour l'instant pas de
00:19:16 gros bouchons, vous signalez un obstacle sur la 50 au niveau de Sanary-sur-mer
00:19:20 et c'est en direction de Toulon, vous avez une inforoute, vous la partagez au
00:19:23 04 42 38 08 08. L'infotrafic 100% local avec les garages Sud Automobile et
00:19:29 Sauvy, les spécialistes des utilitaires et poids lourds Renault Trucks.
00:19:34 Rendez-vous sur sqda.fr
00:19:37 Bonne rentrée, bonjour Florent Le Sceau.
00:19:39 Bonjour !
00:19:40 La rentrée en général c'est le moment des bonnes résolutions.
00:19:42 Et si vous preniez soin de vos dents par exemple, c'est l'appel urgent lancé par le dentiste star des réseaux sociaux.
00:19:50 Docteur Nicolas Gré, bonjour.
00:19:52 Bonjour.
00:19:53 Vous êtes dentiste à ex et vous êtes suivi par plus de 73 000 personnes sur Instagram.
00:19:57 Qu'est-ce qui vous fait dire que beaucoup de français négligent leur dentition ?
00:20:01 Alors tout d'abord c'est vraiment l'état de santé buccodentaire des français.
00:20:05 On voit encore au quotidien beaucoup trop de mauvaises habitudes.
00:20:09 Et si je veux alerter aujourd'hui les français, c'est sur un point très important.
00:20:13 C'est que, à tort, on pense que la bouche est un organe isolé.
00:20:17 Que les conséquences des pathologies de la cavité buccodentaire se limitent à la bouche.
00:20:23 Or les études ont montré qu'il y a un lien évident entre les pathologies de la bouche et les maladies du reste du corps.
00:20:29 Et les maladies générales.
00:20:31 Un exemple comme les maladies des gencives et le lien avec les parodentites.
00:20:36 Et le lien avec le diabète, les maladies cardiovasculaires.
00:20:41 Ou même des maladies neurodégénératives comme Alzheimer ou même la maladie de Parkinson.
00:20:45 Ah oui, donc si on néglige ses dents, on peut avoir des conséquences sur tout ça.
00:20:49 Effectivement, c'est assez inquiétant. C'est bien la preuve que c'est important.
00:20:53 Les dents, très très important.
00:20:55 Mais d'après vous, beaucoup ne vont pas chez le dentiste parce qu'ils ont peur d'avoir mal ou parce qu'ils n'en ont pas les moyens ?
00:21:00 Il y a plusieurs raisons. Renoncement aux soins.
00:21:02 Alors le premier, effectivement, c'est des raisons financières.
00:21:05 On sait que les soins buccodentaires sont assez coûteux.
00:21:08 Bien que de nombreuses réformes et mesures sont mises en place par les caisses d'assurance maladie
00:21:12 pour améliorer au plus grand nombre l'accès aux soins.
00:21:16 Je pense notamment à la réforme 100% santé.
00:21:18 Et en cette rentrée, je pense aussi à nos enfants et au programme MT-Dents
00:21:22 qui offre des consultations de prévention chez le dentiste de 3 à 24 ans, dont il est vraiment important de les faire.
00:21:29 Les parents, ils jouent le jeu ? Ils viennent avec leurs enfants, ceux qui reçoivent le papier de la sécu parce que c'est gratuit ?
00:21:33 Alors, dans l'immense majorité, oui. Après, il y en a encore certains que non, qui se disent que c'est peut-être pas la peine.
00:21:38 Or, c'est une séance qui est vraiment très importante.
00:21:40 Au-delà du diagnostic précoce et pouvoir mieux traiter les soins qui sont à faire,
00:21:44 c'est surtout une séance primordiale pour la prévention et l'éducation.
00:21:49 L'éducation aux enfants aux bons gestes, aux bons rituels, à tout ce qui va se relier à une bonne santé buccodentaire,
00:21:55 car c'est dès le plus jeune âge qu'on prévient et qu'on leur apprend à prendre soin d'eux et de leurs dents.
00:22:00 Vous parliez des conséquences sur la santé en général des problèmes de dents,
00:22:05 mais si on s'en tient juste aux dents, si on laisse traîner les choses, un problème dentaire, ça s'aggrave là aussi.
00:22:11 Et là, les soins nécessaires peuvent devenir très importants et très coûteux. Il ne faut pas laisser traîner.
00:22:16 Il ne faut surtout pas laisser traîner. Si on parle d'un point de vue financier, c'est évident qu'un soin va coûter beaucoup moins cher
00:22:21 qu'un implant ou qu'un autre type de traitement. Et surtout, ça va être beaucoup plus facile à traiter.
00:22:26 Et pour tout ce qui est bien-être et qualité de vie, on ne se retrouve que du bénéfice.
00:22:30 Finalement, quels sont les signes qu'il doit valer à retenir et qu'il faut aller très vite chez le dentiste ?
00:22:34 Le premier des signes, évidemment, ça va être la douleur.
00:22:37 Mais il y a d'autres signes, comme par exemple, ça peut être une mauvaise haleine, ça peut être des taches dans la bouche,
00:22:42 des lésions dans les gencives ou tout ce qui peut penser que notre bouche, on ne se sent vraiment pas très bien avec.
00:22:48 Mais dans tous les cas, il est important de faire son détartrage tous les ans, son nettoyage,
00:22:52 mais également cette séance de prévention qui va permettre de soigner et de diagnostiquer dans un stade précoce
00:22:57 toutes les lésions ou tous les caries qui pourraient être traitées de la meilleure des manières.
00:23:00 Ça veut dire qu'un contrôle chez le dentiste quand on est adulte, c'est tous les combien de temps pour être raisonnable ?
00:23:05 Normalement, ça devrait être tous les ans.
00:23:07 On séance tous les ans, mais on sait que 17 millions de Français n'ont pas consulté l'année dernière leur chirurgien dentiste.
00:23:13 Dernière question, ça fait encore mal d'aller chez le dentiste aujourd'hui ?
00:23:16 Alors, non, évidemment, c'est un imaginaire commun.
00:23:19 Il aime pas les piqûres.
00:23:20 Piqûres ou pas piqûres.
00:23:22 On fait vraiment le maximum pour prendre en charge les patients de la meilleure des manières.
00:23:25 Il existe des méthodes pour calmer les patients qui, effectivement, ont peur.
00:23:29 C'est surtout l'appréhension.
00:23:31 C'est surtout l'appréhension et au final, quand on y est, ça se passe toujours très bien.
00:23:34 Bien sûr, il y a de gros progrès qui ont été faits là-dessus aussi.
00:23:36 Merci beaucoup, Dr Nicolas Gré, dentiste à ex.
00:23:39 Merci pour ces bons conseils, Yvan Djordaï.
00:23:41 Merci à vous, Yvan Djordaï, également.
00:23:42 Vous voyez, ça fait pas bobo.
00:23:43 Mais non, pas du tout.
00:23:44 Voilà, vous pourrez y aller.
00:23:45 Merci à vous d'être passés par France Bleu Provence ce matin.
00:23:48 Là, vous allez avoir aussi un joli sourire parce que ça fait partie des grands rendez-vous de la rentrée.
00:23:53 C'est le France Bleu Live à la Ciota avec notamment parmi nos invités, Céla Sou.
00:23:58 [Musique]
00:24:12 C'est un beau cadeau que vous offre France Bleu Provence pour cette rentrée, pour décompresser,
00:24:16 passer un bon moment ensemble et on en a besoin.
00:24:19 Le France Bleu Live à la Ciota avec le jeudi 14 septembre Christophe Maé,
00:24:23 le vendredi 15, Céla Sou, vous l'entendez, et le samedi 16, Louis Bertignac.
00:24:27 Vos invitations tout de suite parce que c'est uniquement sur invitation.
00:24:30 C'est votre radio qui vous offre ce cadeau 0442380801 pour les gagner.
00:24:35 [Musique]
00:24:39 C'est l'appel des Restos du Coeur ce matin sur France Bleu Provence,
00:24:42 qui est la radio choisie par les bénévoles des restos.
00:24:45 Donnez un coup de pouce si vous le pouvez, bien sûr, selon vos moyens.
00:24:49 Aux Restos du Coeur qui, cette année, ont plus que jamais besoin de vous.
00:24:53 Et on écoute la chanson des restos dans le 69 France Bleu Provence.
00:24:57 Moi je suis la rencard à ceux qui n'ont plus rien,
00:25:00 sans idéologie, discours ou baratin.
00:25:03 On vous promettra pas les toujours du grand fleur,
00:25:06 mais juste pour l'hiver à manger et à boire.
00:25:10 À tous les recalés de l'âge et du chômage,
00:25:13 les privés du cadeau, les ex-partages.
00:25:16 Si nous pensons à vous, c'est en fait d'égoïste.
00:25:19 Demain, nous n'en peut-être grossirons de la liste.
00:25:23 Aujourd'hui, on n'a plus le droit
00:25:39 Ni d'avoir peur, ni d'avoir croix
00:25:42 Dépasser de chacun pour trois
00:25:45 Je pense à toi, je pense à moi
00:25:48 Je te promets pas de renvoi
00:25:51 Mais juste à manger et à boire
00:25:54 Un peu de pain et de chaleur
00:25:57 Dans les restos, les restos du coeur
00:26:01 Aujourd'hui, on n'a plus le droit
00:26:04 Ni d'avoir faim, ni d'avoir croix
00:26:08 Autrefois, on gardait toujours une place à table,
00:26:12 une chaise, une soupe, un coin dans les tables.
00:26:16 Aujourd'hui, nos paupières et nos portes sont closes.
00:26:19 Les autres sont toujours, toujours en overdose.
00:26:23 J'ai pas mauvaise conscience, ça m'empêche pas de dormir,
00:26:26 mais pour tout dire, ça gâche un peu le goût de la cuisine.
00:26:29 C'est pas vraiment ma faute s'il y en a qui ont faim,
00:26:32 mais ça le deviendrait si on n'y change rien.
00:26:36 Tadadadadadada...
00:26:39 Aujourd'hui, on n'a plus le droit
00:26:52 Ni d'avoir faim, ni d'avoir croix
00:26:55 Dépassé de chacun pour toi
00:26:58 Je pense à toi, je pense à moi
00:27:01 Je te promets pas de renvoi
00:27:04 Mais juste avant, j'aimais avoir
00:27:07 Un peu de pain et de chaleur
00:27:10 Dans les Restos, les Restos du Cœur
00:27:13 Les Restos du Cœur qui plus que jamais comptent sur vous
00:27:16 cette année pour aider les bénéficiaires.
00:27:19 Ils ont besoin d'une aide supplémentaire, cruciale, primordiale
00:27:22 pour la vie des Restos du Cœur.
00:27:25 Vous pouvez les aider en faisant un don financier, évidemment,
00:27:28 selon vos moyens, comme on le dit régulièrement.
00:27:31 Vous pouvez les aider à l'aide d'un magasin alimentaire, d'un supermarché.
00:27:34 N'hésitez pas vraiment de tout cœur à vous reprocher
00:27:37 près des Restos du Cœur. Il est 7h27.
00:27:40 Vous avez reconnu Célassou ? Célassou fait partie des invités
00:27:53 du France Bleu Live à la Ciotat du 14 au 16 septembre.
00:27:56 Elle sera sur la scène flottante du Port Vieux de la Ciotat le 15 septembre.
00:27:59 Bonjour Mireille ! Bonjour !
00:28:02 Sincèrement, vous n'êtes pas très loin de la Ciotat ?
00:28:05 Non, je suis à côté.
00:28:08 Vous êtes sur la route ce matin ? Oui, j'arrive sur mon lieu de travail.
00:28:11 Qu'est-ce que vous faites de beau dans la vie Mireille ?
00:28:14 Je suis contrôleur de gestion. Vous démarrez à quelle heure ?
00:28:17 Maintenant, dans trois minutes.
00:28:20 On ne va pas vous mettre en retard un jour de rentrée.
00:28:23 Vous avez des invitations pour Célassou au France Bleu Live à la Ciotat Mireille ?
00:28:26 Je vous remercie infiniment.
00:28:29 Je suis ravie et je vais me régaler.
00:28:32 Merci en tout cas Mireille. Passez une belle journée. A très vite.
00:28:35 Merci à vous. Et d'autres invitations à gagner pour ces artistes
00:28:38 du France Bleu Live à la Ciotat en écoutant France Bleu Provence.
00:28:41 Médéric Gasquil-Cyrus qui nous rejoint autour de la table.
00:28:44 Bonjour Médéric. Bonjour Philippe. Vous avez passé un bon week-end ?
00:28:47 Prêt pour la rentrée ? Prêt pour la rentrée et prêt grâce notamment
00:28:50 aux auditeurs et aux auditrices qui m'ont alimenté pour cette chronique de rentrée.
00:28:53 C'est à suivre juste après le journal de 7h30 de Florent.
00:28:56 Et puis on va retrouver le choix de David qui s'intéresse
00:28:59 à la rentrée des profs ce matin par rapport au journal Libé.
00:29:02 A tout de suite.
00:29:03 Ici matin, revient dans un instant.
00:29:07 Le 19-20 évolue et devient ici 19-20.
00:29:13 Et c'est ici en Provence-Sade, au plus près de chez vous
00:29:16 que nous allons décrypter l'actualité locale, régionale
00:29:19 mais aussi nationale et internationale.
00:29:22 Une heure d'information pour vous permettre de suivre cette actualité
00:29:25 à travers le prisme de votre région.
00:29:27 Et c'est du tout en un, sans interruption.
00:29:29 On se donne rendez-vous tous les jours à 19h.
00:29:31 À 19h, on compte sur vous.
00:29:33 Qu'est-ce qu'un enfant peut apporter à la ville ?
00:29:36 Tout.
00:29:37 Parce qu'il sait des choses que les adultes ne savent pas.
00:29:40 Regarder la ville à travers les yeux des enfants qui l'habitent.
00:29:44 À côté de quoi tu habites ?
00:29:48 Le parking.
00:29:49 C'est vrai qu'il y a ce sentiment d'enfermement et on dirait qu'on ne nous écoute pas.
00:29:53 Ce que je propose c'est faire ça et les remplacer toutes par des vélos.
00:29:57 Imaginez la ville de demain.
00:29:59 Citizen Kids, jeudi à 23h05 sur France 3 Provence Alpes-Côte d'Azur.
00:30:04 Quand vous écoutez France Bleue, vous n'êtes pas n'importe où.
00:30:16 Vous êtes chez vous.
00:30:18 France Bleue, au cœur de nos régions, de nos villes, de nos villages.
00:30:22 France Bleue Provence, ici, on parle d'ici.
00:30:26 Bonne journée, les 7h30, c'est France Bleue Provence, votre radio.
00:30:29 L'info à Marseille en Provence, Laurent Lessaud.
00:30:31 C'est la rentrée scolaire et forcément le trafic routier se charge, Philippe.
00:30:35 C'est le cas par exemple sur l'autoroute Tonor, la 51 A7 en direction de Marseille.
00:30:39 Plante campagne en train de Marseille, c'est déjà bien chargé ce matin.
00:30:42 Très chaud pour ce jour de rentrée.
00:30:43 Avec un ciel dégagé.
00:30:44 En revanche, du bleu pour aujourd'hui, un vent de sud-est qui va atteindre les 40 km/h cet après-midi.
00:30:49 Les températures estivales en ce jour de rentrée.
00:30:51 20 degrés, c'est à Marseille ce matin.
00:30:53 19 degrés à Toulon, 16 degrés à Aix-en-Provence.
00:30:56 Et pour cet après-midi, 33 degrés à Marseille, 30 degrés à Toulon et 35 degrés, bien entendu, c'est à Aix-en-Provence.
00:31:03 Et en ce jour de rentrée, Florent, Martine Vassal remet un vieux débat sur le tapis.
00:31:09 La présidente du département des Bouches-du-Rhône demande une concertation avec l'Education nationale et les parents d'élèves
00:31:15 pour que les collégiens portent l'uniforme en classe.
00:31:18 Juliette Pierron, vous avez voulu savoir ce qu'en pensaient les Marseillais.
00:31:21 Et clairement, les premiers concernés ne sont pas du tout enchantés par l'idée.
00:31:25 Je déteste les uniformes.
00:31:26 Je n'aime pas quand on choisit nos habits à notre place.
00:31:29 Je n'aimerais pas porter, je préfère porter mes propres habits.
00:31:31 Je ne peux pas montrer mon style.
00:31:33 Est-ce que je ressens en fond de moi ce que j'aime ou pas ?
00:31:36 Sauf qu'au bout d'un moment, le style prend un peu trop le dessus sur les études, selon l'Enahic, maman de deux ados.
00:31:42 Je trouve qu'au niveau de l'adolescence, les enfants sont très demandeurs de marques, etc.
00:31:46 Il a ci, il a ça, pas moi.
00:31:48 Ça pourrait vraiment que ce soit plus simple pour les enfants.
00:31:50 Et ça permettrait aussi de réduire les disparités entre les jeunes, selon Marie-Pierre.
00:31:53 Il y a des élèves qui vont peut-être avoir plus de moyens que d'autres.
00:31:56 Il y a des familles qui vont se ruiner aussi, il faut le dire, sur des habits.
00:31:59 Parce que l'influence des copains, il faut avoir le dernier pair de godasses à 300 balles,
00:32:02 le dernier sac ou le dernier...
00:32:04 Mais l'uniforme, je trouve que ça a du sens.
00:32:06 Cette question du budget, pour Charlotte, c'est un faux argument.
00:32:09 Les enfants feront pression pour avoir les baskets pour les mettre le week-end.
00:32:12 Et puis, je pense pas que dans l'uniforme, il y ait les chaussures.
00:32:15 En tout cas, à Marseille, c'est certain, il faudrait une tenue adaptée aux conditions météo,
00:32:19 comme le rappelle Théa, 6 ans.
00:32:21 Moi, tant que c'est pas des manchelots, que je m'en fiche.
00:32:24 Alors, l'uniforme à l'école, bonne ou mauvaise idée ? Est-ce qu'on s'en fiche ou pas ?
00:32:28 Vous nous le dites ce matin, est-ce que vous êtes d'accord avec Martine Vassal quand elle dit
00:32:32 que ça permettrait moins de harcèlement, moins d'exclusion et une meilleure cohésion entre les élèves ?
00:32:37 Vous nous appelez ce matin au 04 42 38 08 08.
00:32:41 Et des arguments que Martine Vassal va nous détailler en direct sur France Bleu Provence, tout à l'heure à 7h45.
00:32:46 Une rentrée florant marquée également par la grève sur le réseau de bus Transdev.
00:32:50 Et notamment les cars scolaires, justement.
00:32:52 Parmi les communes touchées, Salon, Lançon, Lambesque, Saint-Canard, Larocque, Aiguille, encore Aix-les-Miles.
00:32:58 Force ouvrière demande des hausses de salaire pour les chauffeurs alors que le secteur peine à recruter.
00:33:02 Vous avez les détails des perturbations sur France Bleu.fr.
00:33:05 Et puis en ce jour de rentrée, France Bleu Provence accompagne une enseignante.
00:33:08 Sandrine Moreno va retrouver des élèves de CP à l'école Simone Veil de la Durane à Aix.
00:33:13 Maya Baldouro-Fredon, vous êtes avec elle sur le chemin de l'école.
00:33:17 Oui, on vient même de se garer Florence.
00:33:20 On a trouvé une place, ça circulait bien ce matin.
00:33:23 Alors, à quelques instants d'entrée dans l'école, comment on se sent ? Où en est le stress Sandrine ?
00:33:28 Ben ça va. Là ça y est, on a retrouvé l'école, j'ai aperçu mes collègues là devant le portail.
00:33:34 Ça y est, là maintenant je suis plutôt concentrée sur l'organisation de ma journée, le déroulé.
00:33:39 Donc ça y est, tout va bien.
00:33:41 Et oui, parce qu'on a révisé pendant la voiture, vous vous avez fait toutes les étapes petit à petit de la journée.
00:33:45 Oui, du moment où les élèves arrivent, le moment où on distribue le matériel,
00:33:49 les petites activités qui vont démarrer, les "aujourd'hui".
00:33:52 Et puis voilà, l'organisation ensuite. Mais ça y est, tout est en place.
00:33:57 On est prêts, on est parés. Vous, vous avez votre classe de CP, mais en plus, il faut le dire,
00:34:01 vous êtes également directrice de l'école primaire, donc il y a aussi neuf autres classes à gérer.
00:34:05 Oui, aujourd'hui il y a dix classes qui rentrent de la petite section au CM2.
00:34:09 Donc oui, il y a aussi la gestion de la rentrée de tous ses élèves, 241 exactement.
00:34:16 Donc voilà, mais là aussi tout est prêt, les collègues sont prêts.
00:34:20 Et puis je crois qu'en plus il y a un petit café pour les parents d'élèves pour commencer ?
00:34:23 Oui, il y a l'association qui a préparé un petit café pour rentrer dans la convivialité.
00:34:29 Donc voilà, peut-être que nous on aura le droit à un petit café aussi, on va voir ça.
00:34:34 On va aller se diriger directement dans l'école et puis tout à l'heure on vous retrouve, là on sera dans la classe.
00:34:39 A tout à l'heure, Florent.
00:34:40 Alors, avec Sandrine Morin, au rendez-vous dans le journal de Camille Payan, donc à 8h sur France Bloc Provence.
00:34:45 A tout à l'heure. La mobilisation générale également, c'est dans l'actualité pour les Restos du Coeur.
00:34:49 Son président Patrice Douré lance un appel à l'aide.
00:34:52 Selon lui, si les restos ne sont pas davantage aidés, 150 000 bénéficiaires ne pourront plus recevoir de l'aide alimentaire.
00:35:00 150 000 sur un total d'1,3 million en France, dont 47 000 dans les boules du Rhône et 12 500 dans le Var.
00:35:07 En cause, l'inflation encore elle, qui a pour conséquence d'augmenter le nombre de bénéficiaires et de réduire les dons.
00:35:14 La ministre des Familles, Aurore Berger, annonce le déblocage d'urgence de 15 millions d'euros pour les restos.
00:35:21 6 millions rien que pour les produits pour bébés.
00:35:23 Et France Bleu, la radio partenaire des Restos du Coeur, s'associe évidemment à ce geste de solidarité et lance un appel aux dons.
00:35:31 Mathieu Kassovitz est dans un état de santé préoccupant.
00:35:34 L'acteur de 56 ans s'est très gravement blessé dans un accident de moto sur un circuit dans l'Essonne.
00:35:40 Il participait à un stage de perfectionnement quand il a perdu le contrôle de son deux-roues dans une accélération.
00:35:46 L'OM reste sur le podium du championnat.
00:35:48 Après leur match nul à partout à Nantes, les Marseillais sont 3e à 2 points du leader monaco et à égalité avec le PSG qui s'est imposé à Lyon 4-1 hier soir.
00:35:57 Place à présent à la Trêve internationale avec les deux matchs des Bleus jeudi contre l'Irlande et le 12 septembre face à l'Allemagne.
00:36:05 Et vous, est-ce que vous êtes rassuré ou déçu par le début de saison des Olympiens ?
00:36:09 Dites-le nous dans 100% OM ce soir 18h10 sur France Bloc Provence.
00:36:13 Et puis en rugby, le RCT est allé perdre à Bordeaux-Bègues le 22 à 17 avec quand même le bonus défensif.
00:36:19 Les Toulonnais sont 10e du top 14. C'est maintenant une longue pause qui attend le RCT.
00:36:24 Leur prochain match c'est le 29 octobre. La raison c'est bien sûr la Coupe du monde de rugby qui démarre ce vendredi.
00:36:30 Les joueurs sud-africains sont arrivés à la Seine-sur-Mer. Ils séjournent au Grand Hôtel des Sablettes pendant un mois jusqu'à la fin des phases de poules.
00:36:37 Et dès aujourd'hui les Springboks iront à la rencontre des jeunes Toulonnais et des Sénois dès 10h.
00:36:43 Une initiation au rugby fauteuil au Palais des Sports de Toulon.
00:36:46 Et puis à midi une initiation au beach rugby sur la plage des Sablettes avec une soixantaine d'élèves d'une école primaire de la Seine.
00:36:53 C'est vrai que c'est un temps à faire du beach rugby, ça il n'y a pas de doute.
00:36:56 On fait une petite partie tout à l'heure, ça vous dit ?
00:36:59 Avec plaisir, sur le soleil.
00:37:00 Avec David aussi.
00:37:01 Ah non.
00:37:02 David il fera le ballon.
00:37:03 La météo 100% locale avec le Roche et Mistral. Vivez l'aventure dans un parc de loisirs unique en Provence situé entre Aix et Salon de Provence.
00:37:11 Qui a dit qu'il pleuvait à la rentrée ?
00:37:13 Pas nous en tout cas.
00:37:14 Pas ce matin en tout cas.
00:37:15 Pas cette année.
00:37:16 Non, pas ici.
00:37:17 C'est vrai que des fois c'est pas terrible.
00:37:19 Non, là c'est du plein soleil.
00:37:21 Belle chaleur pour aujourd'hui. Vent de sud, sud-est assez soutenu cet après-midi de Marseille à la Ciutat, nous dit Météo France.
00:37:28 Les températures ce matin, on se frotte les yeux mais c'est quand même à 20 degrés à Marseille.
00:37:32 Pour démarrer la journée, 19 degrés à Toulon, 16 degrés à Aix-en-Provence.
00:37:36 On descend à 11 degrés à Dignes, 17 à Gap pour ce matin.
00:37:40 Et cet après-midi, à l'ombre, 33 degrés donc à Marseille, 30 degrés à Toulon, 35 degrés à Aix-en-Provence.
00:37:48 Et à 1 ou 2 degrés près, ce sont les mêmes températures toute la semaine avec une semaine qui s'annonce bien ensoleillée, nous dit Météo France.
00:37:56 Côté route, c'est pas mal.
00:37:58 Vous avez des bouchons qui prennent un peu plus d'ampleur.
00:38:00 C'est le cas sur l'asset Open Mirabeau et c'est en direction de Vitrolles.
00:38:04 Les ralentissements habituels, ça y est, on les retrouve en ce jour de rentrée pour rentrer sur Marseille, Aix et Toulon.
00:38:09 Partagez vos infos route au 04 42 38 08 08.
00:38:13 7h38, bonjour David Oussiou.
00:38:17 Bonjour Philippe, bonjour à tous.
00:38:18 Alors à lire ce matin dans la presse, votre choix David, c'est évidemment la rentrée scolaire.
00:38:22 C'est assez difficile de faire l'impasse.
00:38:24 Je vous le dis tout de suite, le sujet du jour, c'est pas la baïa à l'école.
00:38:27 Même si comme le raconte Libération, le ministère de l'Éducation a proposé aux journalistes de suivre la rentrée dans un des 8 établissements qui sont confrontés à ce problème.
00:38:38 Il y a un problème beaucoup plus inquiétant ce matin, c'est que tout le monde est fatigué.
00:38:42 D'abord les profs, dans Var Matin, le proviseur du lycée du Golf Hotel à Hyères, dit que la majorité d'entre eux bossent comme des malades, des infatigables chercheurs qui ne trouveront jamais, dit Patrice Mascarte, car leur matière première, les élèves, changent jour après jour.
00:38:58 Alors ils cherchent, ils cherchent et ils s'épuisent.
00:39:01 Dans la Provence, des enseignants d'Aubagne confient qu'ils adorent leur métier, mais qu'il y a, parce qu'il y a souvent un "mais" lorsqu'on parle de ce métier, à propos des journées de travail à rallonge.
00:39:10 Françoise, qui est professeure des écoles, dit qu'en moyenne, elle fait 45 heures par semaine, payées comme un 35 heures.
00:39:16 2300 euros net, après une vingtaine d'années d'expérience.
00:39:20 Dans cette école à Aubagne, une enseignante annonce que c'est sa dernière entrée.
00:39:24 "C'est décidé", dit-elle. "J'arrête".
00:39:27 Et les élèves ?
00:39:28 Fatigués. Fatigués aussi.
00:39:29 Là, c'est un prof bien connu sur les réseaux sociaux qui l'explique dans l'Ibé.
00:39:33 Rachid Zerouki, prof dans un collège à Marseille, qui s'inquiète du manque de sommeil de ses élèves qu'il a soumis à un questionnaire.
00:39:40 Moins de 7 heures par nuit. 6h32 en moyenne dans sa classe l'an dernier, alors qu'à cet âge, ils auraient besoin de 8 à 10 heures selon l'Organisation Mondiale de la Santé.
00:39:50 Et Rachid Zerouki parle de Selma, par exemple, une élève qui danse tous ses gestes semblés comme enchaînés par le plomb de l'insomnie.
00:39:57 Bien sûr, c'est la faute aux écrans, mais pas seulement.
00:40:00 "Est-ce qu'on s'est déjà questionné sur la surcharge de travail ?", demande le prof, qui confie souffrir d'insomnie, lui.
00:40:06 "Voilà pourquoi", dit-il, "j'assume de laisser faire l'élève qui s'écroule en classe".
00:40:10 Donc non, le sujet le plus urgent, c'est pas forcément d'habiller les élèves, c'est de les faire dormir.
00:40:15 Fatigués, fatigués.
00:40:19 Fatigués de haïr et fatigués d'aimer.
00:40:23 Surtout ne plus rien dire, ne plus jamais crier.
00:40:26 Fatigués du secours, des parents sacrés.
00:40:30 Fatigués.
00:40:31 Bon, fatigués déjà, en ce premier jour de rentrée.
00:40:33 Ben oui.
00:40:34 Vous dormez combien d'heures par nuit, vous ?
00:40:36 Pas assez.
00:40:37 Ben voilà, c'est ça, il est déjà fatigué.
00:40:40 Il s'est bordé dans le choix déjà.
00:40:41 Comme on dit à Marseille.
00:40:43 Mais Déric en trouve dans un instant pour le parler marseillais.
00:40:45 C'est donc la rentrée avec un cartable David, une trousse et pourquoi pas un uniforme.
00:40:50 Ça c'est dans l'air en effet, les collèges des Bouches-du-Rhône pourraient bien expérimenter le port de l'uniforme.
00:40:55 Bonjour Martine Vassal.
00:40:56 Bonjour.
00:40:57 Présidente du conseil départemental des Bouches-du-Rhône, de la métropole d'ex-Marseille.
00:41:00 Vous avez annoncé pendant le week-end votre volonté d'expérimenter l'uniforme.
00:41:03 Et vous allez nous dire pourquoi dans un instant, parce que ça appelle beaucoup de questions, vous l'imaginez.
00:41:07 Vous vous souvenez de votre tenue de rentrée, vous au collège ?
00:41:09 Très bien.
00:41:10 D'ailleurs c'était pas un uniforme, c'était une blouse à l'époque.
00:41:13 Mais aujourd'hui c'est pas un uniforme que je propose.
00:41:16 C'est une concertation pour avoir une tenue vestimentaire qui soit à la mode du jour
00:41:21 et qui puisse satisfaire tout le monde et surtout mettre tout le monde au même pied d'égalité.
00:41:26 On va en parler.
00:41:27 C'était strict ou pas chez vous ?
00:41:28 Pardon ?
00:41:29 Quand vous étiez petite c'était strict la tenue ?
00:41:31 Ah bah oui, c'était l'époque où c'était strict.
00:41:33 Ah !
00:41:34 C'était l'époque où c'était strict.
00:41:36 On va y revenir dans un instant.
00:41:37 On va y revenir.
00:41:38 Vous avez vu qu'on a tiqué sur la même phrase.
00:41:40 Bon, restez avec nous, on vous retrouve dans moins de 5 minutes, 7h41.
00:41:50 Bon, mais Léric, ça y est, cette fois c'est pour de bon depuis le temps qu'on en parle.
00:41:54 Tiens la rentrée.
00:41:55 Pour nous on est rentré depuis une semaine déjà, mais c'est vrai que ce lundi c'est
00:41:58 la vraie rentrée avec une pensée particulière pour les élèves, les enseignants.
00:42:01 Bien sûr, on en a parlé, ils sont fatigués.
00:42:03 Bonne rentrée aux Minotes et aux Minots qui nous écoutent et bonne rentrée aux profs
00:42:05 de différents niveaux.
00:42:06 Alors ce week-end c'était un peu la rentrée littéraire aussi de la région.
00:42:09 On avait eu le salon Les Écrivains en Provence à Fivaud, l'occasion de présenter nos livres.
00:42:12 Et c'est aussi un moment parfait pour vous rencontrer, vous auditeurs, auditrices,
00:42:16 dont les nouvelles comme Hélène, mais je pense aussi à Régine, Maya, Hassane, Georges
00:42:20 et plein d'autres, pour voir vos tranches, enfin, voir la tête que vous avez et pour
00:42:24 que vous voyez les nôtres, que vous ne voyez en os mais surtout en chair.
00:42:27 Mais bon, la chair c'est votre faute.
00:42:29 La faute à mon ami Thierry qui m'a carrément porté l'apéro sur place dans la glacière,
00:42:32 l'orgeat, l'amoureuse, les glaçons bleu et blanc en couleur de l'OM.
00:42:35 Ah génial !
00:42:36 La faute aussi à Marie-Jo qui m'a porté un bon gros chichi bien pégueux pendant que
00:42:39 je dédicassais.
00:42:40 D'ailleurs Philippe, vous êtes passé à ce moment-là et on a une photo.
00:42:43 Regardez, on va la voir, si vous me suivez sur France 3 parce que c'est aussi la rentrée
00:42:46 télévisée, allumez la télé.
00:42:48 Ah il l'a fait !
00:42:49 Voilà, ça c'est Philippe, le chichi et moi, on est beau tous les trois.
00:42:52 Ce week-end à Fubo.
00:42:53 Exactement.
00:42:54 Alors parmi les rencontres à Fubo, il y avait André qui est venu me voir et qui m'a appris
00:42:58 un truc extraordinaire.
00:42:59 Vous savez ce que c'est ? Ça sonnerait le téléphone à André.
00:43:02 Mais c'est moi, c'est ma voix.
00:43:03 Non !
00:43:04 Alors, un truc particulier, c'est dans une chronique particulière, un jour j'avais imaginé
00:43:07 une chanson sur l'air de James Brown pour parler des Goods et ça faisait "J'fais
00:43:11 des gros Goods, ta-na-na-na-na, et c'est un gros Bouche".
00:43:14 Comme son téléphone sonne, il y a ma voix, un peu chère pour les gens autour.
00:43:17 Sur la route des Goods, il y a Montredon et justement j'ai rencontré Sylviane de Montredon
00:43:21 et pas de Montredon, mais on en a déjà parlé ici de ce point de vue.
00:43:24 Je pense que Sylviane la connaît.
00:43:25 C'était en 2019, le Montredon Gate, comme j'avais dit.
00:43:28 Sylviane m'a appris un truc.
00:43:30 Selon elle, du côté de la madrague de Montredon, du côté de l'usine, on prononce le R, mais
00:43:34 quand on va vers l'église, la grotte au Rollin, etc., on prononcerait Montredon.
00:43:37 C'est très précis, c'est la géographie et on en reparlera, d'autant que dans le coin,
00:43:41 il y a un autre en gamme bilinguistique avec "samena", prononcé parfois "sa-me-na".
00:43:45 Compliqué.
00:43:46 "Sa-me-na" quoi ? "Sa-me-na" Corinne.
00:43:47 Corinne qui descendait de moto, qui a voulu prendre la photo avec moi et qui a affirmé
00:43:50 "Je suis désolé, je suis coiffé comme une escoube de pâtis".
00:43:53 Traduction, je suis coiffé comme un petit balai de pâtis, donc en fait une balayette
00:43:57 de toilette, pour dire les cheveux en l'air comme ça.
00:43:58 Très jolie, si.
00:43:59 Ah oui, c'est sympa.
00:44:00 Je la ressortirai celle-là.
00:44:01 Voilà.
00:44:02 Et je termine avec Josette qui m'a dit qu'elle riait beaucoup en écoutant ses chroniques
00:44:05 et quand je lui ai dit pour la taquiner que quand même je dis des choses tout à fait
00:44:08 sérieuses et savantes, qu'on n'est pas là pour rigoler, elle m'a dit avec le sourire
00:44:11 "Oui mais je ris sérieusement".
00:44:12 Donc voilà, je n'ai pas de meilleur message pour la rentrée.
00:44:14 C'est reparti, Zoumaï, rions sérieusement, mais rions ensemble.
00:44:17 Belle rentrée et puis on salue encore toutes ceux et celles qui étaient au salon des écrivains
00:44:22 de Provence à Fuvo.
00:44:23 C'est un joli salon qu'on soutient chaque année et il y avait du bon monde dans vous
00:44:27 et vous étiez à côté de Thibaud Audrey.
00:44:29 Thibaud Audrey pour son premier roman "La Vénus au parapluie".
00:44:32 Voilà, alors si vous faites une dédicace, je vous préviens, il écrit comme un docteur.
00:44:35 J'ai mis trois heures à déchiffrer la mienne, mais j'y suis arrivé.
00:44:38 Belle journée, Médhé.
00:44:39 A demain, bon rentre.
00:44:40 Et on vous retrouve sur l'applici par France Bleu et France 3.
00:44:42 Lui, vous allez le retrouver à la Ciota.
00:44:46 Christophe Maël, c'est parti, des artistes invités du France Bleu live à la Ciota
00:44:56 parce que la rentrée, c'est aussi une période où c'est un peu compliqué.
00:45:01 Il y a le stress de l'école, de la rentrée, il y a les factures qui tombent, il y a l'inflation
00:45:05 et France Bleu Provence vous offre ce beau cadeau.
00:45:07 Trois journées avec trois artistes au port vieux, la scène flottante de la Ciota.
00:45:11 Christophe Maël pour ouvrir le bal.
00:45:13 C'est le 14 septembre.
00:45:14 Vos invitations, parce que c'est uniquement sur carton d'invitations,
00:45:17 c'est pour vous tout de suite au 04 42 38 08 08.
00:45:20 Bonne chance.
00:45:21 Le 6 novembre, France Bleu Provence.
00:45:25 La rentrée, celle aussi des Restos du Coeur qui n'arrivent plus à faire face
00:45:32 toujours de plus en plus de bénéficiaires, de moins en moins de moyens pour le resto.
00:45:36 Alors pour pouvoir tenir, les Restos du Coeur vont devoir revoir leur barème,
00:45:40 mais aussi, écoutez bien le contenu des paniers.
00:45:44 On va aussi malheureusement être obligés de diminuer un peu la quantité d'engrais alimentaires que l'on va fournir.
00:45:50 Et ça, ça nous fait mal au cœur.
00:45:51 C'est Alain Hefzar qui est le président des Restos du Coeur dans les Bouches du Rhône.
00:45:55 Vous l'entendrez dans le journal de 8h tout à l'heure.
00:45:57 Je le redis encore une fois, France Bleu Provence est la radio choisie par les bénévoles des Restos du Coeur.
00:46:01 Si vous avez, selon vos moyens, la possibilité de donner un petit coup de pouce au resto, faites-le.
00:46:06 Et si vous êtes un patron de magasin alimentaire, de supermarché, rapprochez-vous des Restos du Coeur.
00:46:12 Plus que jamais cette année, ils ont vraiment besoin de vous.
00:46:15 Il est 7h46.
00:46:19 Alors cette question ce matin, David, qui veut essayer l'uniforme à l'école ?
00:46:22 Martine Vassal, notre invitée, j'imagine, lève le doigt la première.
00:46:25 Et ce matin, la présidente du département des Bouches du Rhône est sur France Bleu Provence pour nous expliquer cette envie d'expérimenter.
00:46:31 Martine Vassal, quand vous vous dites favorable à ça, qui parle ?
00:46:35 La présidente du département ou la mère de famille qui a été confrontée, je l'imagine, à la dictature des marques ?
00:46:40 Les deux.
00:46:41 Les deux, mon capitaine.
00:46:42 L'avantage, c'est d'avoir de l'expérience et ça me permet d'avoir une position.
00:46:45 Mais ce n'est pas une position d'hier ou d'avant-hier, c'est une position d'il y a très longtemps.
00:46:49 Ah, vous n'avez pas copié sur Eric Sotier ? Ce n'est pas bien de copier à l'école.
00:46:52 Ce n'est pas bien de copier à l'école, il ne faut pas le faire.
00:46:54 Par contre, vous pouvez reprendre mes programmes depuis 2002, que je suis élu conseillère générale.
00:47:00 J'ai toujours mis le port de l'uniforme, de la tenue vestimentaire.
00:47:04 Alors, ce n'est pas un uniforme, parce que je pense qu'aujourd'hui on a quand même évolué.
00:47:07 Moi, c'était en 2002, donc il y a 20 ans.
00:47:09 Ce n'est plus la jupe plissée avec le chemisier blanc.
00:47:12 Ce ne sera pas ça ?
00:47:13 L'idée c'est quoi ? L'idée c'est de faire une concertation, d'ouvrir une concertation.
00:47:17 Parce que tout à l'heure vous parliez des professeurs, vous parliez des élèves, vous avez raison.
00:47:21 Mais parlez aussi des parents, parce que les parents aussi, le matin, subissent la problématique
00:47:26 de "je mets cette chemise, je ne mets pas cette chemise".
00:47:28 Ils sont fatigués aussi, on est d'accord.
00:47:29 Ça fatigue aussi pas mal, on y a tous passé, on sait ce que c'est.
00:47:32 Mais surtout, la tenue vestimentaire, il y a des départements qui l'ont déjà fait en France,
00:47:38 puisque département d'Outre-mer, vous avez trois quarts des établissements qui ont déjà un uniforme.
00:47:42 Donc ça ne pose pas de problème particulier.
00:47:45 Mais pourquoi ? Le débat il est sur la place publique depuis 20 ans, vous le dites vous-même.
00:47:49 Pourquoi on n'y arrive pas alors ?
00:47:51 On n'y arrive pas peut-être aussi parce qu'il n'y a pas de volonté politique.
00:47:53 Là, s'il y a une volonté politique qui est commune, c'est-à-dire que si l'éducation nationale
00:47:57 pose le problème avec nous, avec collectivité sur la table, peut-être qu'à ce moment-là,
00:48:02 les villes s'occupent des écoles primaires, les conseils départementaux des collèges
00:48:07 et les conseils régionaux des lycées.
00:48:09 Donc si ensemble on arrive à mettre ce débat sur la table, une tenue vestimentaire
00:48:13 qui permette de créer un sentiment d'appartenance.
00:48:16 Je crois qu'aujourd'hui on a quand même besoin de se retrouver, de se regrouper,
00:48:20 de dire "j'appartiens à tel modèle, je fais telle chose".
00:48:24 Quand vous avez une compétition sportive, vous avez bien des t-shirts ou des maillots
00:48:29 avec la même couleur, le même blason.
00:48:32 Alors pourquoi est-ce que ce ne serait pas la même chose ?
00:48:34 Effectivement, tout le monde a raison, il y a aussi d'autres problèmes dans l'éducation nationale.
00:48:39 Ça on ne le dénie pas.
00:48:41 Mais c'est aussi peut-être aujourd'hui l'occasion de pouvoir normaliser les choses
00:48:47 et surtout d'éviter la concurrence.
00:48:49 On sait très bien comment ça se passe.
00:48:51 Moi j'ai écouté les personnes que vous aviez, les jeunes filles, les enfants,
00:48:55 qui disaient "ah moi on ne m'impose pas mon style de vêtement".
00:48:58 Ce n'est pas l'école, c'est le noyau de la laïcité.
00:49:04 C'est important qu'il y ait de l'ordre, c'est important qu'il y ait une discipline,
00:49:08 c'est important que les enfants pensent à autre chose qu'à s'habiller le matin
00:49:12 plutôt à regarder un petit peu ce qu'ils vont faire dans la journée au niveau de l'apprentissage.
00:49:17 Est-ce qu'au passage vous réglez le problème de la laïcité et de l'abaya en particulier ?
00:49:20 Ça règle un de ces problèmes-là, c'est une...
00:49:23 Effectivement on ne parlerait pas de cette problématique d'abaya, de voile ou d'autres,
00:49:29 ou d'autres croix apparentes.
00:49:32 Quand on va à l'école de la République, on est là pour apprendre,
00:49:36 pour que tout le monde puisse apprendre de la même façon,
00:49:39 et que tout le monde ait le même niveau de réussite.
00:49:42 Lorsque vous avez des enfants, et on a tous les parents été confrontés
00:49:46 au fait que des enfants, s'ils n'étaient pas habillés de telle façon,
00:49:50 s'ils étaient exclus d'un groupe, ça c'est pas acceptable.
00:49:53 Qui va payer ?
00:49:54 Et aujourd'hui, déjà l'éducation nationale peut faire un effort,
00:49:58 les collectivités, nous, collectivités départementales, on peut faire un effort aussi,
00:50:02 puis les parents aussi peuvent faire un effort, dans la mesure où,
00:50:05 au lieu d'acheter des marques, ils pourraient acheter quelque chose,
00:50:08 une tenue vestimentaire qui soit identique pour la totalité des enfants,
00:50:13 et non pas qu'on stigmatise plutôt un établissement qu'un autre,
00:50:17 plutôt un quartier qu'un autre.
00:50:19 Ce qui est important, c'est de pouvoir faire à l'école, de l'éducation,
00:50:23 et que les enfants aient le même niveau de réussite.
00:50:25 Et vous savez, on voit très bien que des fois la tenue vestimentaire,
00:50:31 ça peut entraîner, ça peut aller jusqu'au harcèlement,
00:50:33 ça peut aller jusqu'à l'exclusion, et ça c'est pas une bonne chose.
00:50:36 Et puis ça améliorera la facture de rentrée, qui est déjà assez conséquente,
00:50:41 on a essayé nous au département d'améliorer avec le kit scolaire,
00:50:44 mais c'est pas suffisant, bien entendu.
00:50:46 - L'école manque d'ordre, parce que l'uniforme est créé par Napoléon,
00:50:50 pour copier un peu l'armée, est-ce que vous pensez, Martine Vassal,
00:50:53 que l'école manque d'ordre ?
00:50:55 - Je dirais que l'école a besoin d'ordre.
00:50:57 - C'est pareil ? - Non, c'est pas la même chose.
00:50:59 L'école a besoin d'ordre, l'école a besoin de discipline,
00:51:02 quand c'est les premiers pas de la vie en société, l'école.
00:51:07 Et donc c'est là où on sort du cocon familial,
00:51:10 où on est avec d'autres personnes, et avec ces autres personnes,
00:51:13 il faut qu'on grandisse.
00:51:15 Et donc, dans l'école, on a une chance incroyable en France,
00:51:18 tout le monde peut apprendre de la même façon,
00:51:20 et ça, il faut le conserver.
00:51:22 Donc on n'est pas là pour se disputer, pour savoir quelle couleur de T-shirt
00:51:25 il faut mettre pour pouvoir rentrer dans un groupe,
00:51:28 on est là pour apprendre les choses,
00:51:30 et pour avoir après, la possibilité d'avoir le choix.
00:51:33 Parce que quand vous réussissez votre parcours scolaire,
00:51:35 vous avez le choix après de faire ce que vous souhaitez
00:51:38 au niveau de votre métier, et je crois que ça c'est le plus important.
00:51:40 - Qui va commencer alors ? Le premier qui sera volontaire ?
00:51:43 - Bien entendu, donc la première. - Ce sera obligatoire dans le collège,
00:51:45 qui fera l'expérimentation ? - L'idée c'est de concerter.
00:51:48 Donc, moi j'aime pas les mots "uniforme", "obligatoire",
00:51:53 c'est un peu strict tout ça.
00:51:55 Donc d'abord c'est de concerter.
00:51:56 Peut-être que les enfants seront ravis de pouvoir avoir autre chose à faire
00:51:59 que de regarder un petit peu le matin.
00:52:01 Alors je sais que... - Vous êtes très optimiste Martine.
00:52:03 - Mais toujours ! Et en plus c'est la rentrée des classes,
00:52:06 et je pense surtout aux parents, aux professeurs,
00:52:09 et aux enfants aussi, ça sera un bonheur pour eux, j'en suis sûre.
00:52:12 - J'ai regardé dans le kit que vous proposez pour les collégiens,
00:52:15 il y a une calculatrice scientifique désormais,
00:52:18 il n'y a plus de tablettes, il y a un ordinateur pour les sixièmes,
00:52:21 c'était pas bien la tablette ?
00:52:22 - Ça a évolué la tablette.
00:52:24 Donc aujourd'hui on arrive à avoir des ordinateurs
00:52:26 qui sont au prix d'une tablette, et qui sont tout de même moins chers,
00:52:30 et puis qui surtout ont une capacité et une mémoire beaucoup plus importantes.
00:52:33 On s'aperçoit aujourd'hui que les tablettes sont de plus en plus prisées par les enfants,
00:52:39 mais derrière les professeurs nous ont fait remonter
00:52:42 qu'il n'y avait pas assez de capacité de mémoire pour pouvoir mettre à l'intérieur
00:52:45 notamment les livres numériques.
00:52:47 Donc c'est la raison pour laquelle les ordinateurs,
00:52:50 ayant largement évolué depuis un certain nombre d'années,
00:52:53 aujourd'hui on se met au goût du jour,
00:52:55 comme on l'a tenu le last silentel.
00:52:57 - Il n'avait pas tourné longtemps Jean-Noël Guérini, alors que c'est lui qui avait lancé les ordinateurs.
00:52:59 - Il y a 20 ans.
00:53:00 C'est pour ça que j'ai relancé les tablettes après les ordinateurs portables,
00:53:04 mais vous savez l'ordinateur d'il y a 20 ans,
00:53:07 c'est plus du tout celui d'aujourd'hui, c'est comme le téléphone.
00:53:09 - Et Martine Vassal n'est pas Jean-Noël Guérini.
00:53:11 - Je crois que ça se voit.
00:53:13 - Merci Martine Vassal, bonne rentrée à vous.
00:53:15 Juste une petite question en 30 secondes,
00:53:17 quel est votre plus beau souvenir de rentrée scolaire ?
00:53:20 Il y en a un qui revient ce matin.
00:53:22 - C'est des flashs que j'ai, notamment au niveau de l'école primaire.
00:53:26 Je suis fille unique, donc ce détachement de la famille
00:53:32 et le détachement de la maman notamment qui vous amène à l'école,
00:53:35 c'est un pincement au cœur qui m'est resté pendant très longtemps,
00:53:39 mais c'était un beau moment de partage,
00:53:41 parce que là j'ai enfin trouvé des grands frères, des grandes sœurs,
00:53:44 des petits frères et des petites sœurs.
00:53:45 Et aujourd'hui j'ai une pensée toute particulière pour ma petite fille
00:53:48 qui fait sa rentrée de classe en maternelle.
00:53:50 - Alors on lui souhaite une belle rentrée.
00:53:51 Merci à vous.
00:53:52 - Merci à vous.
00:53:53 - Merci d'être passée par France Bleu Provence ce matin.
00:53:55 On se retrouve également depuis ce matin 7h sur France 3 Provençal.
00:53:58 Vous pouvez revoir cette interview sur l'appli ici par France Bleu et France 3.
00:54:04 Et de 6/9, France Bleu Provence.
00:54:07 France Bleu Provence.
00:54:09 Philippe Richard.
00:54:11 - Et Christophe Maé tout de suite.
00:54:15 Il y a du soleil, ça c'est sur France Bleu Provence.
00:54:17 Et pourquoi ? Parce qu'il y aura du soleil à la Ciota.
00:54:19 Un bon moment à passer avec ce France Bleu Live, évidemment.
00:54:23 Bonjour Corinne.
00:54:24 - Bonjour.
00:54:25 - À Châteauneuf-les-Martiques, c'est ça ?
00:54:27 - C'est ça, tout à fait.
00:54:29 - Fan de Christophe Maé ?
00:54:30 - Ah oui.
00:54:31 - Ah bah oui. Et puis ne l'est pas en même temps.
00:54:33 Je vous pose la question.
00:54:35 Vous l'avez déjà vu sur scène ?
00:54:37 - Oui, j'ai déjà vu deux ou trois fois déjà.
00:54:40 - D'accord. Et bah vous le verrez une fois supplémentaire.
00:54:42 Invitation pour vous Corinne.
00:54:44 - Ah bah parfait.
00:54:45 - À très vite.
00:54:46 - Super journée qui commence.
00:54:47 - Belle journée au France Bleu Live à la Ciota.
00:54:49 Ça sera le 14 septembre.
00:54:51 On vous souhaite une belle rentrée.
00:54:52 Vous aimez aussi Christophe Maé ?
00:54:53 - J'adore. Donc je note la date.
00:54:55 Je vais voir si je peux y aller.
00:54:56 - On va vous trouver des cartons d'invitations.
00:54:58 - Si vous pouvez me trouver une place, ce serait super.
00:54:59 - On va vous en trouver.
00:55:00 - C'est gentil. Merci.
00:55:01 - Appelez-moi la direction David.
00:55:02 - Tout de suite.
00:55:03 - Exécution.
00:55:04 Elle est 7h55 sur la route.
00:55:06 Il y a toujours des ralentissements.
00:55:07 Il y a un véhicule en panne qui vous ralentit un peu plus.
00:55:09 C'est normal.
00:55:10 Elle est descendre de Célonie.
00:55:11 Ça se passe à Aix-en-Provence-les-Hauteurs en direction d'Aix-Sante.
00:55:13 Vous restez prudent.
00:55:14 On est sur la nationale de 196.
00:55:16 Info-route à partager au 04-42-38-08-08.
00:55:20 Bien évidemment.
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00:55:28 Isuzu et Piaggio prête à partir dès maintenant.
00:55:31 Rendez-vous sur sqdier-sas.fr.
00:55:34 - Il est 8h05.
00:55:38 Mélanie Masson qui est en direct de l'école élémentaire nationale.
00:55:48 On est dans le troisième arrondissement à Marseille.
00:55:51 Pour cette vie du matin, Mélanie, on était tout à l'heure
00:55:55 avec un instituteur, un enseignant qui démarrait cette journée.
00:55:59 Là, il est 8h.
00:56:01 Est-ce qu'il y a déjà un petit peu de vie autour de vous ?
00:56:03 Qu'est-ce que vous avez ressenti ce matin ?
00:56:05 - Oui, il y a de la vie, Philippe.
00:56:07 Effectivement, ce que je peux vous dire, c'est que là,
00:56:09 je suis dans la cour de l'école nationale,
00:56:11 donc troisième à Marseille,
00:56:12 et que les professeurs sont en salle des profs.
00:56:14 Ça y est, les instituteurs commencent à se retrouver.
00:56:17 Alors, les discussions, elles sont assez triviales ce matin.
00:56:20 Est-ce que tu as passé de bonnes vacances ?
00:56:22 Est-ce que tu es prêt pour aller rentrer ?
00:56:23 Est-ce que tu as un petit peu de savon dans les toilettes ?
00:56:25 Ce genre de choses, effectivement.
00:56:26 Est-ce que l'imprimante fonctionne ?
00:56:27 Donc ça aussi, c'est génial.
00:56:29 C'est la vie des profs, des instits, ici dans une école
00:56:31 où il y a quand même 400 élèves.
00:56:33 Donc, c'est vraiment une école assez importante
00:56:35 dans ce quartier à Marseille.
00:56:37 Et je retrouve, là, vraiment en direct,
00:56:39 elle me rejoint quelqu'un qui est vraiment très important
00:56:42 dans la vie d'une école.
00:56:44 Ce sont les AESH.
00:56:46 Alors, AESH, ça veut dire...
00:56:48 - À sa coupe, Mélanie.
00:56:50 - ... des élèves en situation de handicap.
00:56:52 - Bonjour, Mélanie.
00:56:53 Venez avec moi, on va se rapprocher un petit peu du réseau.
00:56:55 On est en direct sur France Blue Profess.
00:56:57 Vous êtes pressée pour venir me rejoindre,
00:56:58 parler de votre métier.
00:56:59 Alors, votre métier, il est indispensable
00:57:01 parce que parmi ces 400 élèves,
00:57:02 il y a aussi des enfants qui ont des difficultés.
00:57:04 Lesquelles ?
00:57:06 - Il y a des enfants autistes et autres troubles
00:57:09 avec des enfants aussi qui ont...
00:57:11 Comment on appelle ça ?
00:57:13 Qui font des crises d'épilepsie.
00:57:15 Dyslexie, dysphagie, dyscalculie.
00:57:18 Voilà, c'est assez compliqué.
00:57:20 Moi, je travaille dans cette classe-là,
00:57:22 la classe Willis, où c'est très bien.
00:57:24 Je m'occupe d'un enfant autiste
00:57:26 et ensuite d'un enfant épileptique,
00:57:28 assez lourd.
00:57:30 - Et l'idée, c'est en fait de les accompagner
00:57:32 pour qu'ils aient, il et elles,
00:57:33 une scolarité normale.
00:57:35 - Tout à fait, oui, tout à fait.
00:57:36 Et c'est de les mener au plus haut, vers le haut.
00:57:39 - Ça veut dire quoi, concrètement, ça ?
00:57:41 - Les aider à évoluer, justement.
00:57:44 À pouvoir devenir, plus tard,
00:57:46 devenir autonome le plus que possible.
00:57:49 - Vous avez un exemple, comme ça,
00:57:52 d'un élève ou d'une élève que vous accompagne,
00:57:55 que vous allez accompagner toute l'année
00:57:56 ou l'année dernière, par exemple ?
00:57:58 - Alors, j'ai eu un premier élève autiste
00:58:01 dans cette école-là,
00:58:03 où l'enfant ne parlait pas beaucoup.
00:58:07 Ensuite, au bout d'un mois et demi,
00:58:11 il a été placé en IME.
00:58:13 Je ne vous dis pas la peine que j'ai eue, mais bon.
00:58:15 - C'est un institut spécialisé, c'est ça ?
00:58:17 - Oui, tout à fait, c'est un IME.
00:58:18 C'est un centre pour les enfants autistes
00:58:21 et autres troubles aussi,
00:58:23 qui sont suivis avec des psychomoteurs.
00:58:25 Des psychomotes, pardon, excusez-moi,
00:58:27 je dis n'importe quoi, c'est l'arrivée,
00:58:28 c'est la rentrée, désolée, excusez-moi.
00:58:31 - Et donc, il a réussi ensuite à évoluer ?
00:58:33 - Et qui a réussi à évoluer.
00:58:34 Aujourd'hui, je le revois, il me reconnaît,
00:58:36 il me dit "bonjour, tata" et tout.
00:58:38 C'est magique, quoi.
00:58:40 - C'est magique et c'est la plus grande réussite, en tout cas.
00:58:42 Béatrice, je vais vous laisser les retrouver,
00:58:44 vos élèves, il y a de l'impatience aussi pour vous.
00:58:46 Et merci de nous avoir parlé un chouïa de votre métier,
00:58:48 qui est essentiel, en tout cas, pour ces enfants-là
00:58:50 qui ont eu droit à une scolarité normale.
00:58:51 Merci beaucoup.
00:58:52 - Tout à fait, je vous remercie beaucoup.
00:58:53 - Merci à vous.
00:58:54 Voilà, Philippe, ça fait partie de ces métiers
00:58:56 qui sont importants à mettre en valeur aussi
00:58:58 dans une école, parce qu'on n'a pas tous
00:59:00 les mêmes facilités à recevoir des enseignements.
00:59:04 Et ici, à Marseille, il y a des gens qui s'occupent
00:59:06 hyper bien des élèves en situation de handicap.
00:59:08 Donc, retenez bien AESH,
00:59:10 accompagnant des élèves en situation de handicap.
00:59:13 C'est un beau métier, ça fait partie de la vie du matin.
00:59:15 - Tant d'accord.
00:59:16 Beau métier que vous mettez à l'honneur ce matin.
00:59:18 Et j'invite nos auditeurs et auditrices aussi
00:59:20 à aller faire un tour sur l'appli ici,
00:59:21 par France Bleu France 3,
00:59:22 puisque c'est cette rentrée que nous vivons
00:59:23 en direct avec vous.
00:59:24 On va la retrouver sur notre appli.
00:59:26 Belle rentrée, Mélanie.
00:59:27 À très vite.
00:59:28 - Merci.
00:59:29 Belle rentrée à vous, merci.
00:59:30 - Merci à Mélanie.
00:59:31 Allez, tout dans 30 secondes,
00:59:33 le journal de 8h avec Camille Payan.
00:59:35 ...
01:00:04 ...
01:00:07 - France Bleu, connecté à notre région.
01:00:10 Ici, c'est France Bleu Provence.
01:00:13 - Belle journée, il est 8h.
01:00:15 - C'est la rentrée sur France Bleu Provence.
01:00:17 ...
01:00:20 - Et belle rentrée, c'est France Bleu Provence,
01:00:22 votre radio qui vous accompagne en ce jour bien particulier.
01:00:25 Les infos en Marseille et en Provence, Camille Payan.
01:00:28 - Avec d'abord un trafic chargé, logique, Philippe, sur la 50.
01:00:31 - Voilà, très chargé déjà ce matin,
01:00:33 entre la sortie d'Aubagne jusqu'à la Valentine,
01:00:35 en direction de Marseille.
01:00:36 Bouchon également, vous signalez à Vitrolles,
01:00:38 2 km en direction de Marseille,
01:00:40 puis les ralentissements habituels qui eux aussi font leur rentrée.
01:00:43 - Et une rentrée, en revanche, très ensoleillée.
01:00:45 - Avec un petit peu de vent quand même.
01:00:47 Vent de sud-sud-est plus fort cet après-midi.
01:00:49 Rentrée estivale, côté température,
01:00:51 20 degrés à Marseille ce matin en réveil,
01:00:53 19 degrés à Toulon, 16 degrés pour Aix-en-Provence,
01:00:56 et cet après-midi, 33 degrés annoncés pour Marseille,
01:00:59 30 degrés à Toulon et 35 degrés à Aix-en-Provence.
01:01:02 A la une donc la tonnerie qui retentit à nouveau
01:01:06 dans les cours de récréation ce matin.
01:01:08 - Fini les plages et les bonnes soirées,
01:01:10 c'est évidemment la rentrée pour tout le monde,
01:01:13 pour les 538 742 élèves de l'Académie d'Aix-Marseille,
01:01:17 179 000 dans le Var,
01:01:20 retour en classe pour les enfants et les enseignants.
01:01:23 Maya Baldour au Fredon,
01:01:25 on vous retrouve ce matin avec Sandrine Moreno,
01:01:28 professeure des écoles en classe de CPA Aix-la-Durhane,
01:01:31 au sein de l'école Simone Veil.
01:01:33 Comment ça va ? Quelques minutes d'accueillir les petits ?
01:01:36 - Eh ben ça va, ça y est, on est dans la classe.
01:01:40 Alors la classe, il y a tout qui est prêt,
01:01:42 il y a les étiquettes avec les prénoms au tableau,
01:01:45 il y a les livres déjà disposés, on n'a plus qu'à se servir.
01:01:48 Franchement là, il n'y a plus qu'à attendre les élèves.
01:01:50 D'ailleurs, qu'est-ce qu'on va leur dire Sandrine, aux élèves ?
01:01:52 Parce qu'ils entrent en CP, ils sont peut-être un petit peu stressés,
01:01:54 même plus que vous.
01:01:55 Qu'est-ce que vous allez leur dire pour les rassurer ?
01:01:57 - Alors déjà, on va leur faire un grand sourire,
01:02:00 leur montrer qu'on est là,
01:02:02 on est bienveillants, ça va bien se passer.
01:02:05 Il suffit juste d'un petit mot et d'un sourire,
01:02:08 et puis ça y est, après c'est fini.
01:02:11 Ils sentent qu'ils sont en confiance et qu'on peut y aller.
01:02:13 - Bon voilà, on va les rassurer, on va leur dire vous êtes bienvenue,
01:02:16 ça va être super l'école élémentaire, vous allez voir.
01:02:19 Et puis c'est 8h20, c'est ça ?
01:02:21 Donc là on est vraiment à quelques instants.
01:02:23 Et ensuite c'est parti, ça y est, pour une année ?
01:02:25 - Oui, c'est parti.
01:02:27 On sait que quand la sonnerie va retentir à 8h20,
01:02:30 c'est un petit peu comme un spectacle qui démarre,
01:02:33 une musique, le performeur ou le chanteur va arriver et se dit
01:02:38 "Allez, le spectacle commence", c'est un peu pareil pour nous.
01:02:40 Ça sonne, le spectacle commence, on y va.
01:02:42 - Voilà, on entre en scène, ce sera le cas dans quelques minutes.
01:02:45 On a tout mis comme il fallait, on a mis les piles dans la pendule
01:02:48 qui avait un petit peu souffert avec l'été.
01:02:51 Tout est prêt, on a même le marqueur pour pouvoir mettre le nom sur les affaires
01:02:54 et rien perdre cette année.
01:02:56 C'est parti, c'est la rentrée.
01:02:58 - Et voilà, la rentrée est un spectacle, c'est ce qu'on va retenir.
01:03:01 On a entendu les petits parfois stressés, les plus grands aussi, pourquoi pas.
01:03:04 Mais souvent les plus grands, c'est qu'ils ne sont pas très motivés.
01:03:07 - J'ai juste pas du tout envie de retourner au collège tous les matins,
01:03:10 c'est pas très drôle.
01:03:11 - Travailler ? - Ah non, non.
01:03:13 Pas travailler.
01:03:15 - T'aimes pas travailler ? - Non, dormir c'est mieux.
01:03:17 J'aime quand même pas mal les vacances,
01:03:19 donc j'ai pas très très envie de revoir les profs et de recommencer une routine banale.
01:03:22 Parce que j'aime quand même pas mal écrire et dessiner,
01:03:24 donc c'est ça qui va me manquer le plus,
01:03:26 parce que j'ai plus trop le temps après avec les devoirs, tout ça.
01:03:28 - Et pourtant il faut bien y aller, ce matin, difficile d'y échapper.
01:03:32 Si à la maison déjà vous avez surmonté ce matin l'épreuve de la tenue,
01:03:36 c'est pas mal pour mettre fin aux inégalités,
01:03:39 aux discriminations sur les tenues dans les bouges du Rhône.
01:03:42 La présidente du département Martine Vassal veut expérimenter
01:03:45 le retour de l'uniforme pour redonner notamment un sentiment d'appartenance,
01:03:50 dit-elle ce matin sur France Bleu Provence.
01:03:52 Un polo, un pull, un pantalon, peut-être une jupe,
01:03:55 mais tout le monde dans la même tenue.
01:03:57 Charlotte, maman marseillaise, est plutôt pour.
01:03:59 - Nous les enfants sont scolarisés dans le privé,
01:04:02 et à la maternelle ils ont la blouse.
01:04:04 Ça n'a jamais posé problème au final,
01:04:06 bon à part que ça tient chaud l'été.
01:04:08 Au moins les vêtements sont pas salis.
01:04:10 Après c'est aussi une histoire pour moi d'éducation.
01:04:13 On explique aux enfants que non,
01:04:15 ils peuvent pas avoir autant de t-shirts qu'ils veulent.
01:04:17 Quand on va dans les magasins, ils voient bien que les t-shirts,
01:04:19 quand il y a des dessins Pikachu, ça coûte trois fois le prix du t-shirt normal.
01:04:23 Ça peut simplifier aussi la vie des parents au quotidien,
01:04:26 parce que choisir les vêtements le matin,
01:04:28 c'est pas toujours...
01:04:30 Parfois c'est source de disputes familiales,
01:04:32 donc ça peut aider.
01:04:33 - Alors, est-ce que ça peut aider ?
01:04:35 Est-ce que vous pensez donc comme Charlotte, cette maman ?
01:04:37 - Vous nous venez nous le dire ce matin sur France Bleu Provence,
01:04:40 est-ce que vous êtes pour le retour de l'uniforme à l'école ?
01:04:42 On l'a dit, d'une tenue la même pour tout le monde,
01:04:45 tenue actuelle.
01:04:47 - Ça vous séduit cette idée ?
01:04:49 Est-ce que vous dites que c'est une solution pour lutter contre le harcèlement ?
01:04:51 Au contraire, vous dites que même si c'est une tenue actuelle,
01:04:53 c'est quand même une idée un petit peu passée tout cela.
01:04:56 04 42 38, Zéryth pour nous le dire ce matin en direct.
01:04:59 - À l'école, on y va ce matin en voiture,
01:05:01 dans le secteur Côte Bleue,
01:05:03 salon, pas de bus, grève sur le réseau Transdev,
01:05:06 peu ou pas de bus en circulation dans les communes de Lambesque,
01:05:09 notamment Salon, Vingt-Abrins ou encore Aiguilles.
01:05:12 Tous les détails sont sur francebleu.fr,
01:05:14 mouvement de grève pour demander des hausses de salaire.
01:05:17 Rentrée des classes, plus chère la liste,
01:05:20 cahiers, cartables, classeurs, stylos,
01:05:22 au total augmente de 20% cette année.
01:05:24 - Et les réseaux du cœur souffrent aussi
01:05:26 et alertent cette année en cette rentrée.
01:05:29 - Sur l'inflation, il les touche également.
01:05:31 D'ici trois ans, l'association estime
01:05:33 qu'elle pourrait mettre la clé sous la porte
01:05:35 et priver 150 000 bénéficiaires de dons.
01:05:38 Le gouvernement de son côté annonce une aide de 15 millions d'euros
01:05:41 dans le Var et les Bouges du Rhone.
01:05:43 Le nombre de bénéficiaires étant hausse,
01:05:45 on en compte près de 60 000 aujourd'hui
01:05:48 et on ne s'en sort pas, dit Alain Hevesard,
01:05:50 président des Restos du Cœur dans les Bouges du Rhone,
01:05:53 il va falloir priver certains bénéficiaires.
01:05:55 - Pour les denrées alimentaires, il y a un barème.
01:05:58 On leur demande leurs ressources, leurs charges,
01:06:00 on calcule un reste à vivre.
01:06:02 Là, il va y avoir certainement une modification du barème
01:06:06 qui fait qu'il y aura des personnes
01:06:08 qui ne seront pas prises comme l'hiver dernier.
01:06:11 Et franchement, ça ne nous fait pas du tout plaisir.
01:06:13 On le fait vraiment contre notre volonté première.
01:06:17 Et puis autre chose, c'est qu'on va aussi malheureusement
01:06:20 être obligés de diminuer un peu
01:06:22 la quantité de denrées alimentaires que l'on va fournir.
01:06:24 - Les Restos du Cœur qui vous appellent aussi donc à faire des dons.
01:06:28 - Et France Bloc Provence est la radio partenaire
01:06:30 choisie par les bénévoles des Restos du Cœur eux-mêmes.
01:06:33 Si vous pouvez bien sûr donner un coup de pouce aux Restos du Cœur,
01:06:36 faites-le, ils comptent vraiment sur vous.
01:06:39 - Ah, quelques jours du jour J,
01:06:41 un parfum de Coupe du Monde de rugby
01:06:43 déjà dans le Var avec l'arrivée hier des champions du monde.
01:06:46 En titre, les Springboks, les meilleurs, the best comme on dit.
01:06:50 Ils sont là, ils sont même allés voir un match de rugby hier.
01:06:53 Le capitaine Siyah Kolhozi aperçu dans les tribunes du stade marqué de la Seine
01:06:57 pour assister au match de National 2 entre l'USS Senoise et Aubena en toute simplicité.
01:07:03 - Oui, c'était très sympa.
01:07:05 Et vous savez, quand nous sommes venus l'an passé,
01:07:07 les habitants nous ont vraiment accueillis à bras ouverts.
01:07:10 Ils sont aussi venus nous voir à l'entraînement.
01:07:12 C'était donc normal que je le fasse moi aussi.
01:07:15 Et puis je connais le président de la Seine, Jérémy Ficou, le frère de Gaël.
01:07:20 Je lui avais dit que j'aimerais bien voir son équipe
01:07:22 et c'était vraiment cool d'être au milieu de tous les supporters.
01:07:26 Et puis vous savez, moi aussi, j'ai commencé le rugby dans un club amateur.
01:07:31 Donc c'était sympa d'y être.
01:07:34 - Voilà, le capitaine des Springboks avec Sophie Glotin pour France Bleu Provence.
01:07:38 La Coupe du Monde qui débute donc vendredi.
01:07:40 Si vous les avez ratés hier, rendez-vous à 10h aujourd'hui
01:07:43 pour une initiation au rugby fauteuil au Palais des Sports de Toulon.
01:07:46 Et puis à midi, une initiation au beach rugby sur la plage des Sablettes.
01:07:50 - Et il faisait rire les oiseaux et chantait les abeilles.
01:07:52 - José Cébé Loué, qu'on entend bien là, le chanteur de la Compagnie Créole,
01:07:58 décédé hier à l'âge de 74 ans.
01:08:00 La dernière tournée du groupe, c'était il y a quelques mois au Québec.
01:08:04 Et le titre qu'on adore bien sûr sur France Bleu Provence, c'est...
01:08:07 - Je pense que beaucoup qui sont déprimés de la rentrée devraient l'écouter ce matin.
01:08:17 - Voilà, c'est bon pour le moral.
01:08:19 Ça fait partie de l'ADN France Bleu Provence, ça aussi.
01:08:21 On est bien d'accord.
01:08:22 Ce qui est bon pour le moral, c'est le soleil.
01:08:24 - Effectivement.
01:08:25 - Est-ce qu'on en aura aujourd'hui ?
01:08:26 - Je crois que oui.
01:08:27 - La météo 100% locale avec le Rocher Mistral.
01:08:30 Vivez l'aventure dans un parc de loisirs unique en Provence,
01:08:33 situé entre Aix et Salon de Provence.
01:08:35 - Oh que oui, beau soleil généreux toute la journée,
01:08:37 pas un nuage ou presque dans le ciel de Provence.
01:08:39 Des vents de sud-est assez forts cet après-midi,
01:08:42 mais ça va vite se calmer.
01:08:44 Puis les températures ce matin, alors au réveil, c'est 20 degrés à Marseille.
01:08:47 20 degrés sur la Cannebière, 19 degrés à Toulon,
01:08:50 16 degrés à Aix-en-Provence, on descend 11 degrés à Dignes et 17 à Gapes.
01:08:54 Regardez ce beau soleil cet après-midi,
01:08:57 avec des vents un peu plus soutenus sur le littoral.
01:08:59 Vents de sud-est jusqu'à 50 km/h du côté de la Côte-Bleue,
01:09:02 encore à la Camargue, et les températures à la mi-journée.
01:09:04 Wow, wow, wow !
01:09:05 33 degrés pour Marseille, 30 degrés à Toulon,
01:09:08 et 35 degrés à Aix-en-Provence.
01:09:10 Du soleil, de la chaleur également pour le CACI Open Provence by Cabesto.
01:09:14 C'est un tournoi de tennis qui démarre aujourd'hui.
01:09:17 C'est avec France Bleu Provence, on est partenaire.
01:09:19 C'est la 5e édition.
01:09:20 Jusqu'au 10 septembre au Sporting Club des Gorgets et à CACI.
01:09:24 Vous avez toutes les infos sur l'appli ici,
01:09:27 par France Bleu et France 3 pour aller voir cet Open de tennis
01:09:30 qui démarre donc aujourd'hui à CACI.
01:09:32 Belle route, belle journée, 8h09.
01:09:36 Pour cette rentrée, France Bleu Provence vous offre 3 soirs de concerts exceptionnels.
01:09:41 C'est le France Bleu Live Festival à La Ciota.
01:09:44 Avec jeudi 14 septembre, Christophe Maé et Joachim Garraud.
01:09:49 Vendredi 15 septembre, Céla Sou et Laurent Wolff.
01:09:53 Samedi 16 septembre, Louis Bertignac.
01:09:58 Gagnez vos invitations dans le France Bleu Live Festival à La Ciota
01:10:04 en écoutant France Bleu Provence.
01:10:06 Gardons le lien. Le crédit mutuel donne le la à la musique sur France Bleu.
01:10:11 Le 6/9 France Bleu Provence.
01:10:14 Au cœur de l'actu, prenez la parole.
01:10:17 04 42 38 0808
01:10:20 Il est 8h10, on en parle ensemble jusqu'à 8h30.
01:10:23 Cette question David, la rentrée scolaire donc aujourd'hui, avec ou sans uniforme ?
01:10:27 Parce qu'il y a les histoires d'Abaya, parce qu'il y a la dictature des marques insupportable avec l'inflation,
01:10:31 parce que l'uniforme revient à la une et parce que dans plusieurs départements,
01:10:35 les politiques se disent prêts à essayer.
01:10:37 Vous avez entendu Martine Vassal à la tête des bouches du Rhône dire qu'elle voulait donc expérimenter.
01:10:42 Elle n'a pas appelé ça l'uniforme dans les collèges, mais bon, la tenue actuelle.
01:10:46 Devinez ce qu'en pensent celles et ceux qui devraient la porter.
01:10:50 Je déteste les uniformes.
01:10:52 Je n'aime pas quand on choisit nos habits à notre place.
01:10:55 Je n'aimerais pas porter, je ne peux pas porter mes propres habits.
01:10:57 Je ne peux pas montrer mon style, ce que je ressens en fond de moi, ce que j'aime.
01:11:02 Voilà la vie de plusieurs élèves.
01:11:04 Et la vie des parents, on vous écoute ce matin.
01:11:06 Des grands-parents également imposés un uniforme ou une tenue actuelle à l'école.
01:11:10 Est-ce que ça réglerait selon vous tous les problèmes concernant la tenue correct, exigée,
01:11:15 comme on le lit régulièrement quand on parle de l'école et de rentrée ?
01:11:19 Est-ce que vous pensez qu'il y a plus urgent pour l'école ?
01:11:23 04 42 38 08 08 pour venir en parler ce matin.
01:11:26 On a deux invités ce matin.
01:11:28 Bonjour Marion Chopiné.
01:11:29 Bonjour.
01:11:30 Vous êtes enseignante en classe primaire et secrétaire du SNES-FSU pour l'Académie d'Aix-Marseille.
01:11:34 Je suis enseignante en lycée.
01:11:35 En lycée, pardon. En lycée.
01:11:37 Il n'y a pas d'uniforme non plus en lycée, remarquez.
01:11:39 Bonjour David Galtier.
01:11:40 Bonjour.
01:11:41 Vice-président de la métropole d'Aix-Marseille, élu de l'opposition à la ville et conseiller régional dans le groupe de Martine Vassal.
01:11:49 Avant de faire de la politique, c'est un détail, mais c'en n'en est pas un, vous avez été patron des gendarmes dans la région.
01:11:54 Vous portiez l'uniforme ?
01:11:56 Eh oui, et pas simplement au titre de patron des gendarmes, mais depuis 1976, je l'ai porté 43 ans.
01:12:05 J'ai commencé au lycée militaire d'Aix.
01:12:07 Et ça vous... ça allait quoi ?
01:12:09 J'ai l'impression qu'on était plutôt à l'aise avec, oui.
01:12:12 Vous ne vouliez pas faire des élèves du département de petits soldats non plus, non ?
01:12:15 Ce n'est pas le but, mais il y a de grands mérites à porter une tenue vestimentaire adaptée.
01:12:22 Allez, faisons simple, un uniforme.
01:12:25 C'est simple pour vous ? Ça paraît si simple que ça, oui ?
01:12:27 C'est assez simple parce que lorsqu'on est jeune, on s'adapte.
01:12:31 Mais il y a, au-delà du fait de porter un simple uniforme, de grands mérites,
01:12:37 et j'y vois beaucoup d'avantages en termes de cohésion d'identité, on en parlera sûrement,
01:12:41 mais d'égalité aussi et de sécurité.
01:12:43 Marion Chopiné, enseignante en lycée, donc, pensez-vous que c'est maintenant qu'il faut le faire ?
01:12:48 Qu'il faut le faire ou pas ?
01:12:49 Non, nous on pense que c'est loin d'être une priorité pour cette rentrée,
01:12:54 qu'il y en a beaucoup d'autres, qu'il y a beaucoup d'autres endroits où mettre des moyens.
01:12:58 Le département des Bouches-du-Rhône fait déjà beaucoup de choses pour les collégiens,
01:13:03 et notamment en fournissant un certain nombre d'éléments de fourniture scolaire en cette rentrée.
01:13:09 La mairie fait la même chose à Marseille.
01:13:12 Par exemple, ça pourrait être généralisé, ça peut être des choses qui sont développées davantage,
01:13:18 plus régulièrement, avec un deuxième pactage, par exemple, dans l'année.
01:13:23 Ça, c'est quelque chose qui permettrait aux élèves de rentrer aussi plus sereinement et d'apaiser les familles.
01:13:29 La prof que vous êtes, elle n'est pas gênée par cette dictature des marques,
01:13:33 parfois même jusqu'au harcèlement, ça ne vous gêne pas ?
01:13:36 Alors, moi je le vois assez peu, et comme maman, et comme prof, dans les classes.
01:13:42 Après, moi j'ai beaucoup d'élèves qui ont fait le choix de suivre un enseignement théâtre,
01:13:48 donc qui sont, comme on l'entendait tout à l'heure, des élèves qui s'expriment par le vêtement,
01:13:53 qui marquent une personnalité, leur identité, leur façon de se chercher aussi, ou de se distinguer des autres.
01:14:02 Et puis j'ai l'impression aussi qu'aujourd'hui, au contraire, on a un certain nombre de jeunes
01:14:07 qui, d'eux-mêmes, refusent ce dictat des marques, et cherchent au contraire la simplicité,
01:14:13 et que malheureusement le harcèlement scolaire ne porte pas essentiellement sur les tenues et les vêtements.
01:14:20 Comme dans une disserte, on a deux avis, pour, contre, et on va faire la simplicité.
01:14:23 On peut faire un résumé avec nos auditeurs, si vous voulez.
01:14:25 Christiane qui nous rejoint à Tretz, bonjour Christiane.
01:14:29 Vous étiez directrice d'école maternelle, c'est ça ?
01:14:32 Oui, mais il y a très longtemps.
01:14:34 Et ce qui m'intéresse également, quand Stéphanie vous a accueilli, vous lui avez dit "c'est pas forcément bien", pourquoi ?
01:14:39 Je suis de l'avis du professeur de lycée qui vient de parler.
01:14:42 Je pense qu'il y a d'autres priorités, qu'on pourrait mettre des moyens ailleurs.
01:14:46 Alors il est vrai que Martine Vassal fait beaucoup de choses pour les lycées.
01:14:50 Les collèges.
01:14:52 Pour l'instant elle n'est pas présidente de la région, mais tant que les collèges.
01:14:56 Accent, c'est très intéressant.
01:14:58 Accent, c'est où Martine Vassal explique ce qu'elle fait pour les collèges, donc je trouve ça très bien.
01:15:05 Mais moi je pense que l'uniforme, écoutez, ça serait encore des frais de plus.
01:15:10 Qui va le faire cet uniforme ?
01:15:12 Alors bonne question, vous avez raison Christiane, ça c'est une question importante.
01:15:15 Qui va payer ? Qui va fabriquer ? Qui va payer ?
01:15:18 Absolument, c'est une question fondamentale.
01:15:21 Alors je vous rappelle simplement que le plan Charlemagne, c'est 2,5 milliards mis en place sur 2 fois 6 ans.
01:15:29 Et nous en sommes à 1,2 milliard déjà de dépensés.
01:15:32 Donc il y a encore un petit peu de marge et de possibilités.
01:15:37 Nous avons notamment 30 opérations en cours dans les collèges qui représentent 450 millions.
01:15:43 Et vous savez, une affaire d'uniforme, comme l'ont dit, ou de tenue vestimentaire adaptée,
01:15:48 pour les 10 400 collégiens, je crois, de nos 187 collèges,
01:15:56 c'est quelque chose qui serait tout à fait en mesure d'être...
01:16:00 Ça coûterait combien à votre avis, comme ça, grosso modo ?
01:16:02 Je pense qu'autour de 10 millions, si on met à 200, une tenue, c'est quelque chose qui devrait tourner autour de 10 millions.
01:16:07 Mais en tout cas, c'est tout à fait réalisable.
01:16:10 Encore faut-il que l'ensemble des collèges soient d'accord.
01:16:13 Et c'est ce qu'a demandé et a proposé en tout cas Martine Vassal, c'est une concertation.
01:16:18 J'imagine que certains seront d'accord et d'autres pas.
01:16:21 Comme nos auditeurs, certains sont pour, certains sont contre.
01:16:25 Il faut essayer de convaincre.
01:16:27 Marion Chepiné, 10 millions, qu'est-ce qu'on fait avec 10 millions d'euros, à votre avis, pour l'école, pour les collèges, pour les lycées ?
01:16:33 Il y a plein de besoins. Je pense en termes de problématiques d'inflation, peut-être la gratuité de la cantine,
01:16:40 pour l'ensemble des élèves, ça pourrait permettre aussi que tous les collégiens aient au moins l'assurance d'un repas.
01:16:47 Et c'est plus urgent, selon vous ?
01:16:48 Et ça, ça fait partie des priorités.
01:16:50 Et en tout cas, ce sont des choses dont on a beaucoup pris conscience avec le confinement et qui apparaissait peu.
01:16:56 La difficulté dans laquelle se retrouvent certaines familles par rapport à ça.
01:17:00 On a parlé des fournitures scolaires, on peut parler du bâti aussi.
01:17:03 À un moment où le président de la République veut nous faire rentrer le 20 août avec les températures qu'on connaît en ce moment,
01:17:09 il y a assez peu d'établissements scolaires qui peuvent répondre à ces attentes.
01:17:13 Merci Christelle, en tout cas, de nous avoir soulevé le problème très important du coût et du financement.
01:17:17 Belle journée à vous, à Trette.
01:17:18 C'est Daniel qui est à Cassis et qui nous rejoint et qui apparemment est séduit par cette idée.
01:17:23 Bonjour Daniel.
01:17:24 Oui, bonjour, effectivement.
01:17:26 Je voudrais peut-être vous citer une anecdote de Jean-Yann,
01:17:29 qui quand il avait tourné un de ses films avec des figurants qui étaient pour partie des CRS et pour partie des étudiants,
01:17:39 qui devaient se confronter, il avait été surpris que pendant les pauses,
01:17:42 ceux qui avaient la tenue de CRS restaient ensemble, alors que ceux qui avaient la tenue d'étudiant restaient ensemble.
01:17:49 Donc cette notion d'appartenance, cette notion de solidarité, c'est quelque chose d'important.
01:17:57 Je ne comprends pas le côté sectaire de certaines positions qui disent "non, on ne veut pas, on ne veut pas, on ne veut pas".
01:18:03 Il n'y a pas ce qu'il y aurait d'autre priorité.
01:18:05 On fait des pistes cyclables, pourtant ce n'est pas une priorité, pourtant on en fait.
01:18:09 C'est vous qui le dites.
01:18:11 C'est quelque chose qui paraîtrait tellement évident pour éviter tous les problèmes de tenue provocatrice, religieuse, etc.,
01:18:24 qui donnerait un sentiment d'appartenance à chacun.
01:18:26 Quand on va au stade Vélodrome, on voit beaucoup de gens qui y vont avec le maillot de l'OM,
01:18:32 et on ne les oblige pas à y aller avec le maillot de l'OM.
01:18:34 Et pourtant, c'est un effet fédérateur, et je pense que ça permettrait aussi, le deuxième point, la rigueur,
01:18:40 parce que c'est une tenue de travail, ce n'est pas un uniforme.
01:18:43 Le terme d'uniforme, moi, ne me plaît pas.
01:18:45 C'est une tenue de travail, et quand on met cette tenue de travail,
01:18:48 comme le dit M. Briély, le professeur,
01:18:50 eh bien, on est dans la position de travailler, et non pas dans la position de se confronter sur les marques,
01:18:57 sur le fait d'être plus ou moins bien habillé, ou à la mode, etc.
01:19:03 - David Gatier, et Mario Chopiné, deux questions.
01:19:06 Il faut une tenue de travail à l'école ou pas, à votre avis ?
01:19:08 - Selon moi, oui, puisque nous avions, quand j'étais écolier, des blouses,
01:19:15 puis par la suite, j'ai expérimenté.
01:19:18 - Mais ça ne fait pas rêver, Mario Chopiné, je dis tout de suite ça, la blouse.
01:19:21 - Peut-être, j'imagine, alors la blouse, parce que je parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître,
01:19:27 mais remplaçons-le, ou remplaçons-la, par une autre tenue, un polo, un suite, pourquoi pas un tee-shirt à capuche ?
01:19:37 - C'est pas la question de la forme du vêtement, du type du vêtement,
01:19:43 c'est que sur cette question-là, justement, du rapport à la tenue de travail,
01:19:47 moi je prépare des élèves au bac, et des élèves qui vont passer les oraux du baccalauréat,
01:19:51 c'est une question qu'on se pose, et c'est un des gens qu'on a avec eux,
01:19:55 comment on s'habille le jour d'un oral de bac, comment on se présente,
01:19:59 fonctionner librement et laisser la liberté aux élèves de choisir et de construire,
01:20:05 - Ce que dit Daniel, c'est que ça permet de rentrer dans un état d'esprit, en fait, à l'école, c'est ça que souligne Daniel.
01:20:11 - Je pense qu'on peut rentrer dans cet état d'esprit par plein d'autres moments,
01:20:15 et qu'il y a plein de rites, dans la rentrée c'est un moment important,
01:20:19 le passage du portail, retrouver les copains, le passage dans la classe, l'accueil du professeur, etc.,
01:20:26 tout ça sont des moments et des sasses qui permettent de rentrer dans le travail,
01:20:30 on fabrique nous-mêmes des rituels... - On va pas à un oral avec un suite à capuche ?
01:20:33 - C'est ça que vous leur dites ? - Non, je leur dis pas ça, moi je leur dis qu'on va à un oral
01:20:37 avec une tenue qui va pas attirer l'attention du jury sur quelque chose qu'on n'assumerait pas,
01:20:43 et qui nous placerait dans une situation où on est mal à l'aise,
01:20:47 et où, de fait, on va avoir des gestes parasites qui font qu'on attire l'attention sur cette tenue
01:20:53 plutôt que sur le contenu de ce qu'on va proposer.
01:20:55 - Restez avec nous, David Le Galtier et Marion Chopin, et nos deux invités, et puis vous, votre avis !
01:20:59 - Gilbert Amartic dans un instant, Laurence Ariens, 8h20, on va juste s'arrêter,
01:21:04 elle est 30 secondes sur l'autoroute A8 ce matin, avec un véhicule en panne,
01:21:08 il est sur la bande arrêt d'urgence, et ça impacte aussi la voie de droite,
01:21:11 parce que ça dépasse un peu, donc vous ralentissez en arrivant sur l'A8 au niveau de Fréchus,
01:21:16 et c'est en direction de Nice, de l'Italie, vous partagez aussi vos inforoutes,
01:21:20 en direct, 0442380808.
01:21:23 - L'infotrafic 100% local, avec Clovis Location, Exce et Aubagne,
01:21:27 loueurs de véhicules utilitaires, industriels et électriques pour tous les professionnels.
01:21:32 Rendez-vous sur escudier-fas.fr.
01:21:35 - Restez prudents, bien sûr, sur la route !
01:21:38 - Alors, Christian Latrecq nous disait, bon, la tenue, ok, mais qui paye dans ce cas-là ?
01:21:51 Daniel Akassi était avec nous, il nous disait, moi, c'est une idée qui me suduit,
01:21:55 c'est à l'inverse de Gilbert, Gilbert qui nous rejoint et qui est à Marty,
01:21:58 qui était contre cette idée, bonjour Gilbert !
01:22:00 - Bonjour !
01:22:01 - Et bienvenue sur France Bleu Provence, pourquoi vous êtes contre justement
01:22:04 le retour d'un uniforme ou d'une tenue adaptée, on va dire, et actuelle ?
01:22:09 - Écoutez, depuis tout à l'heure, je vous écoute avec attention,
01:22:14 et j'ai beaucoup entendu ce qui s'est dit par Nicolas et Marion,
01:22:21 et je me dis que peut-être on peut faire confiance aux enseignants,
01:22:26 que les enseignants savent ce qui est mieux quiconque, ce qui est bon pour les enfants,
01:22:32 et puis, madame Bassal a fait un magnifique lapsus,
01:22:36 elle a parlé de tenue alimentaire, et je pense qu'aujourd'hui, effectivement,
01:22:41 la priorité n'est pas la tenue, mais l'alimentation de nos enfants.
01:22:46 Je crois qu'aujourd'hui, vous avez commencé par le quartier pauvre de la Belle de Mai,
01:22:50 je crois qu'aujourd'hui, le sujet essentiel, c'est comment vit-on en France,
01:22:55 comment les enfants mangent en France, et comment ces enfants qui vont faire le futur vont grandir.
01:23:03 Il me semble que l'uniforme est bien, bien, bien derrière.
01:23:07 - David Galtier, la cantine, attendez, la cantine, ça ne serait peut-être pas plus important ?
01:23:11 - Mais nous faisons déjà un certain nombre de choses, vous savez qu'il n'y aura pas...
01:23:14 - Ça pourrait être gratuit, comme disait Marion...
01:23:16 - Non mais il n'y aura pas de hausse concernant d'ailleurs la tenue pension.
01:23:19 - On peut toujours proposer la gratuité pour tout, mais il faut parfois aussi s'élever un peu
01:23:24 par rapport à ces sujets, qui sont des sujets certes lourds, mais c'est dans un monde qui se cherche.
01:23:30 On a besoin aujourd'hui aussi de retrouver une identité, une cohésion,
01:23:34 c'est ce qui fait que cette idée rassemble en réalité.
01:23:40 Et il faut, me semble-t-il, encore aujourd'hui, en termes d'égalité, en termes de sécurité,
01:23:46 on n'en a pas parlé, mais ce sont des questions importantes.
01:23:49 - Pourquoi la sécurité ?
01:23:50 - Parce qu'il y a deux sujets dans la sécurité, il y a des formes de harcèlement liés à l'habit...
01:23:56 - Vous pensez à la baïa ou pas ?
01:23:58 - Non, je pense surtout à ce qui est aujourd'hui un phénomène de harcèlement
01:24:05 lié à la façon dont on peut s'habiller ou pas, de la façon dont on peut se présenter.
01:24:11 Et puis aussi, penser aux intrus dans les collèges, dans les établissements scolaires,
01:24:16 il est beaucoup plus facile d'identifier quelqu'un qui n'appartient pas au collège.
01:24:20 - Le gendarme qui parle là !
01:24:21 - Ah, c'est un peu l'homme de la sécurité, je le concède.
01:24:24 Mais c'est important !
01:24:26 Donc si vous voulez que vos enfants soient sécurisés dans les collèges et les lycées,
01:24:30 il faut aussi pouvoir identifier ceux qui y appartiennent.
01:24:33 Et lorsqu'on porte une tenue vestimentaire adaptée, c'est quand même beaucoup plus facile.
01:24:37 Ce sont toutes ces questions-là, au-delà de la cohésion, de l'identité, il y a de la sécurité,
01:24:41 et il y a aussi de l'économie du pouvoir d'achat.
01:24:43 Vous disiez à l'instant, nous souhaiterions mettre cet argent sur la gratuité de l'alimentation,
01:24:51 mais si vous ne dépensez pas en vêtements cet argent, vous pouvez donc le mettre sur l'alimentation.
01:24:58 Et c'est ce que nous vous proposons !
01:25:00 Tout ce qui serait lié aux vêtements serait donc à titre gratuit, gracieux.
01:25:05 C'est autant d'économie, c'est autant de gains sur le pouvoir d'achat.
01:25:08 Merci Gilbert, et bonne journée à Martigues.
01:25:10 Carole Kinon, rejoint à Lenson, Provence. Bonjour Carole !
01:25:14 Oui, bonjour. Je suis ravie de vous avoir et de participer à ce débat.
01:25:21 Je suis retraitée de la fonction publique hospitalière, préparatrice en pharmacie.
01:25:27 44 ans, j'ai porté une blouse blanche. Donc l'uniforme, si l'on veut, mais bon, c'était ma tenue de travail, avec des chaussures et tout.
01:25:37 Et moi je suis totalement pour que nos enfants, petits-enfants, aient une tenue vestimentaire.
01:25:44 Je pense que ça permettrait une unité sociale, ça éviterait que l'on puisse remarquer les enfants avec telle ou telle marque.
01:25:54 Tout le monde la même tenue. Le monsieur qui a parlé...
01:25:59 C'est David Galtier, il est vice-président de la Métropole d'Aix.
01:26:03 Je partage son avis. Bonjour monsieur. Et alors là par contre, je partage complètement votre avis.
01:26:09 Ça serait un mode pour reconnaître les enfants et éviter d'inclusion de personnes qui ne doivent pas être là.
01:26:18 Et en même temps, les gens qui se permettent de mettre de l'argent hyper cher dans les tenues vestimentaires, ont de quoi.
01:26:27 Et puis, il y a aussi une prime de rentrée scolaire. Donc on peut imaginer qu'on peut aider dans cette prime à acheter une tenue vestimentaire.
01:26:38 Non, moi je trouve que c'est une super idée. Vous êtes pour.
01:26:41 Marion Chobinet, enseignante, je le rappelle, au lycée et secrétaire du SNES-FSU pour l'Académie d'Aix-Marseille.
01:26:47 Ce que dit Carole, c'est ce que disent beaucoup de parents aussi.
01:26:50 La majorité des Français sont plutôt favorables à cette idée d'adapter une tenue commune pour les élèves.
01:26:57 Alors sur cette question-là, il me semble que sur la question de la sécurité par exemple, on est dans un endroit qui est biaisé.
01:27:08 La sécurité à l'entrée des collèges est assurée par des personnels qui vérifient les carnets de correspondance, etc.
01:27:15 Moi j'avoue que dans les cas d'intrusions auxquels on a eu affaire dans mon établissement, souvent c'est des intrusions d'élèves d'établissements voisins.
01:27:23 Alors comment ça va se passer ? Si tout le monde a le même uniforme, ils passeront sans problème.
01:27:27 S'il y a un uniforme par établissement, je ne doute pas une seconde que les petits malins, que sont les jeunes, trouveront sans problème le moyen de se procurer l'uniforme adapté pour pouvoir franchir le portail.
01:27:40 Vous ne pouvez pas enlever l'idée que les parents sont assez favorables à ça ? On l'a entendu, les sondages le montrent, etc.
01:27:48 Est-ce que vous n'allez pas devoir vous y faire finalement ? Peut-être ? Vous les profs ?
01:27:53 Si ça finit par être imposé, on s'y fera comme on se fait à beaucoup de choses, parfois dans la douleur, parfois en constatant que malheureusement ça a des conséquences plutôt négatives sur la situation de nos élèves.
01:28:08 Sur des questions de cohésion, moi je suis enseignante dans un lycée où la réforme blancaire a explosé le groupe classe et a cassé des cohésions dans les établissements scolaires.
01:28:21 Je pense qu'elle se trouve à ces endroits-là, de liens, de travail en commun, de petits effectifs pour faire du travail de groupe, plutôt que sur le fait d'être habillés tous pareils et d'éviter,
01:28:31 et j'en ai des conflits avec mes enfants le matin pour s'habiller, d'éviter ce moment qui est un moment d'éducation.
01:28:39 Bienvenue au club. Marion Choupinet, merci, bonne journée, bonne rentrée surtout à vous dans le lycée.
01:28:44 Juste une dernière question, mais vraiment une réponse courte, David Gattier, calendrier, peut-être à la rentrée 2024-2025 ?
01:28:50 Si c'est possible, et Martine Vassal l'a dit, en concertation naturellement avec la communauté éducative, c'est pas quelque chose qui va tomber comme un coup près.
01:28:58 Si ça marche, véritablement, voilà.
01:29:00 Il faut convaincre sur cette question.
01:29:02 Merci David Galtier, bonne journée à vous.
01:29:04 Merci à vous, l'essentiel de l'info dans un instant, et puis laissez-vous guider jusqu'à 9h, la revue de presse également qui revient sur ce jour particulier, la rentrée, on va y revenir avec La Marseillaise, La Provence, et vers matin à tout de suite.
01:29:15 Vous êtes formidables, c'est chaque matin le rendez-vous convivial pour débuter votre journée du bon pied.
01:29:26 Toute l'équipe vous attend avec le sourire à partir de 10h, avec des invités, des chroniqueurs passionnés par leur région.
01:29:32 On parle tourisme, bien-être, et on vous dévoile les meilleures idées sorties près de chez vous.
01:29:37 Découvrez tout ce qui fait vibrer votre région du lundi au vendredi, 10h, sur France 3, Provence-Alpes-Côte d'Azur.
01:29:47 France Bleu et France 3 s'associent et créent l'application « Ici ». Interagir, écouter, voir, par ici, la proximité.
01:29:57 Infos, actus, régions, par ici, la vie locale.
01:30:02 Tout ce qui se passe près de chez vous se passe ici, partout et tout le temps.
01:30:07 Ici, par France Bleu et France 3, la nouvelle application à télécharger sur votre smartphone.
01:30:14 [Musique]
01:30:19 Quand vous écoutez France Bleu, vous n'êtes pas n'importe où, vous êtes chez vous.
01:30:24 France Bleu, au cœur de nos régions, de nos villes, de nos villages.
01:30:29 France Bleu Provence, ici, on parle d'ici.
01:30:33 Il est 8h30, l'essentiel de l'info, Florent, est la mobilisation générale pour les Restos du Cœur.
01:30:38 Son président Patrice Dourais lance un appel au secours. Selon lui, si les Restos ne sont pas davantage aidés,
01:30:44 eh bien 150 000 bénéficiaires ne pourront plus être aidés, justement.
01:30:49 150 000 sur un total d'1,3 million, dont 47 000 dans les Bouches-du-Rhône et 12 500 dans le Var en cause.
01:30:56 L'inflation encore elle, qui a pour conséquence d'augmenter le nombre de bénéficiaires et de réduire les dons.
01:31:02 La ministre Aurore Berger annonce le déblocage d'urgence de 15 millions d'euros et de 6 millions rien que pour les produits pour bébés.
01:31:10 Selon les Restos, c'est insuffisant car le déficit s'élève à 35 millions d'euros.
01:31:15 La rentrée ce matin marquée par la grève sur le réseau de bus transdev, notamment les cars scolaires.
01:31:21 Parmi les communes touchées, Salon, Saint-Cana, La Roque, Aiguilles ou encore Aix-les-Miles,
01:31:26 FO, le syndicat réclame des hausses de salaire pour les chauffeurs.
01:31:29 Vous avez le détail des perturbations sur francebleu.fr
01:31:33 Une rentrée sous le signe de l'inflation, les prix du panier France Bleu n'ont plus depuis deux mois, mais ils ne baissent pas non plus.
01:31:40 110 euros en moyenne en France, mais 118 euros dans les Bouches-du-Rhône et 115 euros le panier dans le Var.
01:31:46 Mathieu Kassovis est dans un état préoccupant. L'acteur de 56 ans s'est gravement blessé dans un accident de moto sur un circuit dans l'Essonne.
01:31:54 Il a participé à un stage de perfectionnement quand il a perdu le contrôle de sa moto dans une accélération.
01:32:00 En rugby, le RCT est allé perdre à Bordeaux-Bègues le 22 à 17 avec le bonus off défensif, les Toulonnais dixièmes du top 14.
01:32:09 C'est maintenant une longue pause qui attend le RCT. Leur prochain match c'est le 29 octobre.
01:32:14 La raison c'est bien sûr la Coupe du Monde de Rugby qui démarre ce vendredi.
01:32:18 C'est un bel événement à vivre à E-France Bleu Provence, ces matchs dans notre région, cette Coupe du Monde de Rugby.
01:32:24 Elle est noble, évidemment.
01:32:26 Oui, ça va le faire.
01:32:27 Final, on est favoris.
01:32:29 Je vous dis à tout à l'heure 9h sur E-France Bleu Provence.
01:32:32 Une info qui continue sur l'appli ici par E-France Bleu et France 3.
01:32:43 Le jour J, le jour de la rentrée scolaire. 538 742 élèves qui retournent en classe aujourd'hui dans l'académie d'Aix-Marseille,
01:32:51 comme le rappelle la Marseillaise ce matin.
01:32:53 Bonjour Léo Purguet.
01:32:55 Bonjour.
01:32:56 Président de la Marseillaise, des élèves avec leur carte-table plombée par l'inflation, c'est votre une ce matin.
01:33:03 Pour alléger la facture et la fracture aussi, il y a des aides, c'est ça, il y a des fournitures parfois ou la cantine ?
01:33:11 Oui, on passe en revue les initiatives qui sont prises par les communes.
01:33:17 On pense à Martigues, à Fos-sur-Mer, à Berlétan ou encore à Marseille,
01:33:21 qui soit fournissent des kits avec des fournitures scolaires, soit font un effort sur le tarif des cantines.
01:33:29 C'est aussi le cas dans le conseil départemental des Bouches-du-Rhône avec un kit de rentrée et une calculette notamment.
01:33:36 Et puis la région, elle aussi fait des efforts côté culture et côté santé pour les lycéens.
01:33:42 Tout cela est évidemment positif pour des familles qui sont étranglées par l'inflation.
01:33:47 Mais cela pose quand même la question du rapport l'école publique, gratuite, laïque, républicaine sur tout le territoire,
01:33:56 où effectivement on voit qu'il y a des inégalités qui se renforcent aussi sur la carte territoriale.
01:34:04 Merci à Léo Purget, président de la Marseillaise pour c'est une de la presse provençale.
01:34:09 Le jour J, donc pour la rentrée scolaire, on vous le disait, une rentrée hors de prix, c'est le titre de la Provence ce matin.
01:34:15 Bonjour Aurélien Wiers.
01:34:17 Oui bonjour, effectivement une rentrée vraiment hors de prix.
01:34:21 On a compté le coût moyen d'une liste complète en école élémentaire à flamber de 20% cette année
01:34:27 et le montant moyen d'une liste de l'école primaire au lycée s'est établi en moyenne à 320 euros.
01:34:33 Donc c'est beaucoup, comme l'a dit Léo Purget, des aides existent à la région, au département,
01:34:39 et déjà les collégiens ont leur donné des calculettes notamment.
01:34:43 Cette année c'est la deuxième ville de France qui entre dans la danse.
01:34:47 La ville de Marteille, avec son kit à destination des écoliers, va faire économiser en moyenne 65 euros au par an.
01:34:54 Ce n'est pas rien.
01:34:55 Et on vous donne aussi des petites astuces dans le journal du jour dans la Provence pour faire des économies.
01:35:00 La Provence est aussi allée chercher des témoignages de par an qui parviennent à économiser en cette rentrée,
01:35:04 notamment en allant chercher tout ce qui est seconde main.
01:35:08 À lire absolument dans La Provence ce matin.
01:35:10 Merci à vous tous les matins à la Une de la presse provençale sur France Bleu Provence.
01:35:14 Alors pourquoi une telle hausse ?
01:35:16 Également à lire dans Var Matin ce matin, qui s'intéresse aussi en Une ce matin à la taxe foncière.
01:35:22 Pourquoi flamble-t-elle ?
01:35:24 Alors même si le Var est relativement épargné par cette hausse massive,
01:35:27 il y a tout de même des communes qui sortent de la tendance départementale.
01:35:31 Une quinzaine d'entre elles ont revalorisé le taux communal.
01:35:35 C'est lui qui a vraiment augmenté pour cette quinzaine de communes.
01:35:38 C'est le cas pour la Bastide qui se trouve dans le Haut-Var.
01:35:40 Plus 33,42%.
01:35:42 Cogolin, plus 13,86% d'augmentation pour la part communale.
01:35:46 Ou encore Évenos, plus 12,58%.
01:35:49 Des petites communes qui ont besoin de recettes supplémentaires
01:35:52 pour faire face à l'augmentation des coûts de fonctionnement,
01:35:55 comme par exemple la cantine ou les écoles.
01:35:58 Tous les avis dans votre journal.
01:36:00 Var Matin, il est 8h35.
01:36:02 Et on regarde le ciel.
01:36:03 La météo 100% locale avec le Rocher Mistral.
01:36:06 Vivez l'aventure dans un parc de loisirs unique en Provence,
01:36:09 situé entre Aix et Salon de Provence.
01:36:11 Beau ciel bleu pour aujourd'hui et pour toute la semaine, c'est la tendance.
01:36:14 Chaleur au rendez-vous quand on regarde les températures.
01:36:17 Ce matin, on se réveille avec 20 degrés à Marseille.
01:36:20 Pour démarrer la journée, c'est dingue de voir des températures comme ça un 4 septembre.
01:36:24 19 degrés à Toulon, 16 degrés à Aix-en-Provence, 11 à Ligne, c'est plus frais, 17 à Gap.
01:36:28 Et pour cet après-midi, 33 degrés sur la Cannière, sous le soleil à Marseille,
01:36:33 30 degrés annoncés à Toulon et 35 degrés à Aix-en-Provence.
01:36:38 Côté route, ce matin c'est pas mal.
01:36:40 Pas d'accidents à vous signaler, mais les bouchons habituels
01:36:43 qui ont pris leur place pour ce jour de rentrée.
01:36:45 France Bleu Provence, laissez-vous guider jusqu'à 9h.
01:36:50 Avec Hervé Godard, évidemment, laissez-vous guider.
01:36:53 Bonjour Hervé.
01:36:54 Bonjour Philippe.
01:36:55 Vous avez passé un très beau week-end.
01:36:56 Oui, à Fuvo, il y avait plein de beaux mondes.
01:36:58 Et plein de beaux auteurs.
01:36:59 Et puis en plus, c'est un très très beau week-end.
01:37:01 Magnifique temps pour prendre un bouquin et le lire sur la terrasse par exemple.
01:37:06 Avec vous ce matin, on va plutôt parler d'Harmonica.
01:37:09 Oui, parce que c'est la rentrée, mais on peut penser déjà quand même à ces soirées de loisirs.
01:37:13 C'est une légende. Il s'appelle Jean-Jacques Milteau,
01:37:15 c'est le maître français de l'Harmonica de renommée internationale.
01:37:17 Concert exceptionnel ce jeudi à Méreuil au Blues Roots Festival.
01:37:21 Et puis il est notre invité dans quelques minutes.
01:37:23 On va retrouver notre Zizou Pagnié, c'est la rentrée aussi et ça l'inspire ce matin.
01:37:27 Dans notre rendez-vous sur vos écrans, à voir ce soir la suite de cette série événement de la rentrée.
01:37:33 Ça s'appelle "Fille du feu".
01:37:35 Il y a une actrice, Lizzie Brocheré, qui joue dans cette série ce soir,
01:37:40 "Mettre une ordi sur France 2", qui a des liens très importants avec Marseille et notre région.
01:37:44 Elle sera notre invitée tout à l'heure à 8h50.
01:37:47 Et puis bien sûr à votre service, 9h, Corinne Zagara et juste avant, le Dr Gérald Kierseck,
01:37:52 qui va revenir sur une question fondamentale en cette rentrée, c'est le poids du cartable.
01:37:56 Et oui, très important parce que nos petits sont en pleine croissance.
01:38:01 Il faut penser à ce poids du cartable qui peut avoir des conséquences importantes pour le dos.
01:38:05 Les bons conseils de notre docteur, à te remonter tout à l'heure juste avant 9h.
01:38:08 France Bleu Provence
01:38:13 Et ce collecteur de Queen, ses cadeaux pour vous ce matin.
01:38:17 "I've paid my dues, time after time.
01:38:24 I've done my sentence, but committed no crime.
01:38:32 And bad mistakes, I've made a few.
01:38:40 I've had my share of bad kicks in my face, but I've come through.
01:38:46 On and on and on and on.
01:38:50 We are the champions, my friends.
01:38:57 And we'll keep on fighting 'til the end.
01:39:05 We are the champions, we are the champions.
01:39:13 No time for losers, 'cause we are the champions of the world.
01:39:32 I've taken my vows and my curtain calls.
01:39:40 You brought me fame and fortune and everything that goes with it.
01:39:45 I thank you all, but it's been no bed of roses.
01:39:51 No pleasure cruise.
01:39:55 I consider it a challenge before the whole human race, and I ain't gonna lose.
01:40:02 On and on and on and on.
01:40:06 We are the champions, my friends.
01:40:13 And we'll keep on fighting 'til the end.
01:40:21 We are the champions, we are the champions.
01:40:28 No time for losers, 'cause we are the champions of the world.
01:40:39 We are the champions, my friends.
01:40:45 And we'll keep on fighting 'til the end.
01:40:52 We are the champions, we are the champions.
01:41:00 No time for losers, 'cause we are the champions of the world.
01:41:12 We are the champions, we are the champions of the world.
01:41:20 - Le rentrée ne serait pas la rentrée sur notre Ziz du Palier. Bonjour Ziz.
01:41:23 - Bonjour Philippe, bonjour les copains du matin.
01:41:26 - Et bonjour. - Coucou c'est Ziz.
01:41:28 - Coucou. - Fidèle au poste, une nouvelle semaine qui commence.
01:41:32 Ah, et c'est la rentrée, et c'est la rentrée. Ah ben ça on le sait que c'est la rentrée.
01:41:37 Ah ben depuis le temps qu'on voit les cartables, les crayons, les cahiers dans les rayons,
01:41:44 au mois de juin déjà, ils nous les foutaient. Ben oui, il y a tant.
01:41:47 Alors après les gens là ils se pressent, ils disent on trouve plus rien, on trouve plus rien.
01:41:50 Ben depuis le mois de juin, ah ben oui, ben ça fait les beaux, ça part en vacances, voilà.
01:41:54 Ben ça qu'à faire les courses avant. Ah ben oui, moi je dis ça, je dis rien.
01:41:58 C'est pas que, comme elle me disait tout à l'heure au DET,
01:42:00 elle me disait il se plaigne de la taxe d'habitation, taxe financière, tout le pataquès.
01:42:06 Mais bon, ça il faut y penser avant d'aller bouffer les sous en vacances, c'est ce que je te dis.
01:42:10 - Tu t'en fiche. - On n'est pas partis nous, hein.
01:42:13 Ah je te jure, non mais la nouvelle génération, franchement, hein.
01:42:17 Ah, bon dire, enfin, qu'est-ce que tu veux que je…
01:42:20 Après ils se plaignent, ils se plaignent qu'il fasse mauvais,
01:42:22 mais oui, mais à force de mettre la rentrée des classes en juin,
01:42:25 ben au mois d'août c'est normal qu'on ait eu le temps de…
01:42:28 le temps de la météo du mois de novembre, hein.
01:42:31 - Tout est décalé. - Tout est décalé.
01:42:34 - Ben ouais, c'est ça, ouais. - Oh là là, puis on te bourre le crâne
01:42:37 avec de ces conneries là maintenant,
01:42:39 attention, ils vont revenir, les gilets jaunes, pas les gilets jaunes,
01:42:44 macaron premier, voilà, ils s'en foutent,
01:42:49 mais en fait, écoutez, laissez les faire, Carmem,
01:42:51 il faut laisser le temps au temps, il avait dit l'autre, le vieux, la grenouille.
01:42:55 Ben oui, ben voilà, qu'est-ce que tu veux que je te dise, moi, hein.
01:42:58 Ils critiquent toujours, après, bon, voilà, hein,
01:43:01 on n'a qu'à attendre et on verra bien ce qui va se passer, voilà.
01:43:04 Ah ben moi je dis ça, je dis rien, hein,
01:43:06 mais Carmem, à un moment donné, comme il dit l'autre,
01:43:09 eh ben il faut être un peu indulgent, pas vrai ?
01:43:13 - C'est vrai. - Allez, je vous laisse,
01:43:15 je vous écoute, Carmem, parce que je suis indulgente,
01:43:18 mais je ne vous laisse pas faire n'importe quoi, hein.
01:43:20 - Et quelle écheckelle. - Eh, dites donc, eh !
01:43:22 - Bonne journée, les vidéos de Ziz. - Et quelle écheckelle, ça va pas, non ?
01:43:27 Merci Ziz, que vous retrouvez tous les jours sur France Bleu Provence
01:43:30 et sur l'appli ici, par France Bleu et France 3.
01:43:35 Bien reconnu.
01:43:37 - Bertignac, lui. - Bertignac.
01:43:39 - Louis de son prénom, s'il vous plaît. - Louis.
01:43:41 C'est l'un des invités du France Bleu Live à La Ciotat,
01:43:44 le 14 du 14 au 16 septembre, je vous le rappelle,
01:43:47 sur la scène flottante du Port Vieux à La Ciotat.
01:43:49 Donc il y aura le 14, Christophe Maé, le DJ Joachim Garraud,
01:43:52 le 15, Céla Sou, et le DJ donc Laurent Wolf,
01:43:55 et donc le 16 septembre, lui, Bertignac, et vous,
01:43:59 pour aller l'écouter, l'applaudir, passer une très belle soirée tous ensemble.
01:44:02 On a besoin de ces moments de rassemblement,
01:44:05 ces moments qui font du bien à la rentrée,
01:44:07 c'est pour ça qu'il y a le France Bleu Live.
01:44:09 Vous nous appelez au 04 42 38 08 08 pour gagner vos invitations tout de suite.
01:44:13 Et puis un événement jeudi à Méreuil, avec la venue de Jean-Jacques Milteau,
01:44:21 c'est au Blues Roots Festival.
01:44:23 Un sacré événement pour tous les passionnés de musique nord-américaine,
01:44:26 le français Jean-Jacques Milteau, c'est le maître de l'harmonica blues,
01:44:30 qui trace sa route aux quatre coins du monde depuis de nombreuses années,
01:44:33 au fil de concerts, d'enregistrements mémorables, de riches collaborations artistiques,
01:44:37 qui lui valent une reconnaissance internationale couronnée de plusieurs prix.
01:44:41 Alors avec Jean-Jacques Milteau, le blues se passe de commentaires,
01:44:44 c'est juste une question de bonnes vibrations et de feeling.
01:44:48 * Extrait de « The Blue Kingdom » de Jean-Jacques Milteau *
01:45:11 - On l'aurait pas téléphone par hasard ! - Eh ben oui !
01:45:13 - Bonjour Jean-Jacques Milteau ! - Bonjour à vous !
01:45:15 - Très heureux de vous avoir sur l'antenne de France Bleu Provence,
01:45:18 vous êtes jeudi, on l'a dit, à Méreuil pour le Blues Roots Festival,
01:45:21 et c'est vrai que pour ce genre de musique, ce blues qui vous tient à cœur,
01:45:25 un concert en plein air face au public, il n'y a rien de mieux, non ?
01:45:29 - Ah oui, le plein air, faut en profiter autant qu'on peut.
01:45:33 La caractéristique du blues, c'est de fonctionner justement parce qu'il y a un public qu'on plisse,
01:45:40 ça partage, ça ne fonctionne qu'à double sens, je dirais.
01:45:45 - Alors Jean-Jacques Milteau, comment d'un si petit instrument comme l'harmonica,
01:45:50 vous réussissez de façon merveilleuse, exceptionnelle, à développer une telle richesse musicale ?
01:45:56 Ça paraît toujours assez étonnant, non ?
01:45:59 - Écoutez, je me pose la question aussi, je ne suis pas vraiment d'accord avec vous sur la richesse musicale,
01:46:06 on est toujours mécontent de ce qu'on fait de soi-même,
01:46:09 c'est l'ensemble de ce que procure la musique,
01:46:14 c'est-à-dire le fait que ce côté partage à la fois à l'intérieur de l'orchestre et avec les spectateurs qui fait la magie.
01:46:22 - C'est intéressant ce que vous dites, qu'est-ce qu'elle vous procure cette musique à l'harmonica ?
01:46:26 - Vous savez, que ce soit l'harmonica ou un autre,
01:46:30 souvent l'harmonica a cette particularité dans le blues de jouer en aspirant,
01:46:34 on a la musique dans la bouche, il y a un côté gustatif, sans sortir à la musique.
01:46:38 Mais principalement, pour répondre à votre question, il se passe quelque chose quand vous rassemblez des gens,
01:46:44 je ne sais plus quelles oeuvres, l'ensemble est supérieur à la somme des parties,
01:46:47 c'est exactement ça, c'est-à-dire que quand vous rassemblez des gens, un orchestre d'un côté, les spectateurs de l'autre,
01:46:53 ça crée quelque chose de tout à fait magique.
01:46:56 - Alors, Jean-Jacques Mitlo, jeudi vous êtes au Blues Roots Festival de Méreuil,
01:46:59 vous êtes en sextet avec notamment deux chanteurs afro-américains,
01:47:02 c'est dans le prolongement de deux de vos albums précédents, "Soul Conversation" et "Consideration".
01:47:07 Vous aimez partager la scène au fil de votre carrière avec d'autres artistes, notamment là ces deux chanteurs ?
01:47:13 - Bien sûr, parce que l'harmonica tout seul, c'est l'ancêtre de l'iPhone,
01:47:19 c'est la musique dans la poche, donc c'est plutôt un truc de solitaire.
01:47:23 Je suis content d'en avoir fait plutôt une clé de rassemblement.
01:47:28 - Voilà, et ça donne vos concerts, tous vos albums.
01:47:32 Merci beaucoup Jean-Jacques Mitlo, belle journée !
01:47:34 - Je vous remercie.
01:47:35 - Bienvenue en Provence, bienvenue à Méreuil, à ce Blues Roots Festival
01:47:38 qui a toute une programmation assez exceptionnelle.
01:47:40 On ne se rend pas compte dans la région, on en profite, c'est la rentrée,
01:47:42 mais là c'est un grand moment de rassemblement musical autour du blues, c'est la vibration absolue.
01:47:48 - Grand moment à partager encore ensemble ce matin.
01:47:50 Voici avec nous dans un instant sur vos écrans, c'est la série "Événements de la rentrée",
01:47:54 ça se passe sur France Télévisions, sur France 2, c'est la suite ce soir de la série "Filles du feu"
01:48:01 et Lizzie Brocheré qui joue dans cette série qui a des attaches marseillaises.
01:48:04 Notre invité ce matin sur vos écrans, c'est dans une petite minute.
01:48:08 Le temps de saluer Jean-Luc qui est avec nous ce matin à Bannon, l'autre pays du fromage.
01:48:16 Bonjour Jean-Luc !
01:48:17 - Bonjour !
01:48:18 - Comment ça va ?
01:48:20 - Ça va très bien, je suis très content.
01:48:22 Je disais à votre collègue que ça faisait plus d'une semaine que je me ruais sur le téléphone
01:48:27 à chaque fois que vous passiez le message et puis cette fois-ci ça a marché, c'est formidable.
01:48:32 - Non mais on l'a fait exprès Jean-Luc, je vous explique.
01:48:35 - Ah mais c'est très bien !
01:48:36 - Parce qu'on dit qu'à la rentrée il faut faire reprendre une activité sportive,
01:48:40 donc on vous fait courir.
01:48:41 - Ah mais c'est très bien !
01:48:42 - Avec votre téléphone !
01:48:43 Invitation pour vous, la personne de votre choix, vous irez accompagner j'imagine ?
01:48:48 - Oui, de mon épouse, oui.
01:48:50 - On peut avoir son prénom ?
01:48:51 - Marie-France.
01:48:52 - On la salue ce matin et on l'embrasse.
01:48:54 Et lui Bertignac, ça vous évoque quoi exactement ?
01:48:58 - Ça évoque ma jeunesse, ça évoque les souvenirs, le groupe téléphone,
01:49:04 des belles chansons qu'on prend toujours plaisir à réécouter
01:49:09 et je n'ai jamais eu l'occasion de le voir sur scène et je serai ravi, ravi et super ravi.
01:49:15 - Et bien voilà, vous serez ravi puisque vous avez les invitations évidemment.
01:49:18 Je suis sûr qu'on va passer une très bonne soirée puisqu'on se retrouvera ce soir-là à la Ciota
01:49:22 avec cette scène flottante sur le port vieux.
01:49:25 Belle journée Jean-Luc !
01:49:26 - Merci beaucoup !
01:49:28 - Belle journée à vous et vous restez fidèles à France Globe France,
01:49:30 il y aura d'autres invitations à gagner dans les heures et les jours à venir évidemment.
01:49:34 Sur la route, il n'y a pas d'accident pour l'instant, ça c'est une bonne chose.
01:49:37 On a un trafic plus chargé aujourd'hui, c'est un jour de rentrée, c'est normal.
01:49:41 Les bouchons que vous connaissiez avant l'été ont repris leur place après l'été.
01:49:45 C'est le cas sur la 50 de Bagne jusqu'à La Pomme en direction de Marseille,
01:49:49 c'est assez au coup par coup, particulièrement au niveau de la valentine ce matin.
01:49:53 Vous avez une info haute à partager, vous le faites au 04 42 38 08 08.
01:49:57 - L'info trafic 100% local avec les garages Sud Automobile et Sauvy,
01:50:02 les spécialistes des utilitaires et poids lourds Renault Trucks.
01:50:05 Rendez-vous sur sqd.fr/sas.fr
01:50:08 - France Le Provence
01:50:14 - Belle matinée avec France Le Provence, il est 8h50.
01:50:17 - France Le Provence, laissez-vous guider.
01:50:21 - Ce soir, 21h10 sur France 2 RV, vous pourrez suivre la suite de la série "Événements de la rentrée",
01:50:26 ça s'appelle "Fille du feu", c'est une série qui nous emmène en 1609 dans le Pays Basque,
01:50:32 où un juge est mandaté par le roi Henri IV pour livrer une véritable chasse aux sorcières.
01:50:37 - Pour avoir pratiqué des abortements, la prévenue est condamnée à la mort,
01:50:42 car le pardon est interdit aux femmes coupables de sorcellerie.
01:50:46 - Vous connaissez le Pays Basque ?
01:50:51 C'est une terre peuplée de marins indociles et de sorcières des mers,
01:50:54 aussi dangereuses en amour qu'en sortilège.
01:50:57 - Si on ne les élimine pas toutes, le Pays Basque restera un pays derrière et ingouvernable.
01:51:02 - "Fille du feu" sur France 2 et sur la plateforme France.tv
01:51:06 - Et donc ce soir, 21h10, bonjour Lizzie Brocheret.
01:51:09 - Bonjour.
01:51:10 - Alors cette histoire, on le disait, effroyable, est inspirée, c'est ça en partie, de faits réels ?
01:51:16 - En 1609, le juge de l'Ancre est mandaté par Henri IV pour aller au Pays Basque
01:51:23 pour commencer ses procès de sorcellerie.
01:51:26 Ça c'est l'histoire vraie à partir de laquelle on est parti.
01:51:29 Au sortir de ces procès de sorcellerie, des dizaines, des centaines de femmes
01:51:33 ont torturé ou brûlé vive.
01:51:36 Et le juge de l'Ancre, à la fin de cet épisode, quand les marins du Pays Basque
01:51:40 rentrent de leur saison de pêche, il part avec 200 femmes, encore à Bordeaux,
01:51:46 qui sont enfermées dans les prisons de Bordeaux pendant encore 10 ans.
01:51:49 Donc c'est de cet épisode qu'on parle.
01:51:52 L'approche de la fiction raconte une histoire plutôt...
01:51:58 Guillaume de Tourquedec, son personnage, le petit châtelain du coin,
01:52:04 est amoureux d'une femme, Catherine, Elisalde, très libre,
01:52:10 d'une lignée très libre de guérisseuses, d'accoucheuses avorteuses.
01:52:17 Elle-même ne l'est pas, mais sa mère l'est.
01:52:19 Et il en profite, il profite de cette peur qui existe de ces femmes à cette époque-là
01:52:26 pour faire venir le juge, pour écrire à Henri IV et faire venir le juge
01:52:30 pour brûler la mère et faire pression sur cette jeune femme qu'il veut épouser.
01:52:33 Voilà, et il finit par réussir à l'épouser, comme on l'a vu la semaine dernière dans d'autres épisodes.
01:52:39 Alors Catherine que vous interprétez, c'est une femme libre, elle est en avance sur son temps,
01:52:44 elle est même à la tête d'un commerce.
01:52:47 Oui, c'est ça, elle est complètement libre, c'est ça que je disais.
01:52:51 Après, c'est vrai que... bon, parce que ça paraît anachronique,
01:52:55 et ça l'est un peu, évidemment, quand on a cherché à faire quelque chose d'un peu moderne
01:53:00 et d'un peu contemporain avec Catherine, mais quand même, à l'époque,
01:53:06 l'égalité hommes-femmes aux Pays-Basques à cette époque-là est quand même très surprenante dans les archives.
01:53:12 Effectivement, du fait que les marins ne soient pas là, en fait, pendant quand même de nombreux mois.
01:53:18 Donc voilà, les femmes se retrouvaient quand même dans des positions
01:53:22 et à s'occuper de tâches qui n'étaient pas le cas dans le reste de la France.
01:53:27 - Une histoire incroyable qui part, on le rappelle, d'une histoire vraie.
01:53:31 Si on devait faire, Lizzie Brocheré, ce matin, un pont entre Viaduc,
01:53:37 parce qu'il y a quand même de la géographie, entre le Pays-Basque et la Provence,
01:53:42 en ce qui vous concerne, est-ce que la Provence est une terre que vous connaissez ?
01:53:45 - Oui, la Provence, oui, je connais bien.
01:53:47 Mon grand-père, il était de Varage.
01:53:50 Oui, vraiment, ma grand-mère était canoise, mais elle vit à Marseille depuis qu'elle a 20 ans.
01:53:57 Et là, ils sont entre Marseille et Aix, ma mère est de là-bas.
01:54:01 Ma mère est une fervente supportrice de l'OM.
01:54:04 Enfin voilà, c'est dans le sang.
01:54:07 - Alors si en plus c'est dans le sang, il y a un peu de Marseille en vous, on prend, c'est parfait.
01:54:12 Merci Lizzie Brocheré et belle journée à vous.
01:54:15 - Merci à vous.
01:54:16 - Et on vous retrouve ce soir, Lizzie Brocheré dans Filles du Feu, c'est l'épisode 3 et 4.
01:54:23 Si vous n'avez pas vu les deux premiers, ils sont toujours disponibles sur la plateforme France.tv.
01:54:29 C'est une série en 6 épisodes et pour avoir vu les deux premiers la semaine dernière, je peux vous dire que...
01:54:33 - C'est prenant.
01:54:34 - Voilà, c'est prenant, ça vous tient.
01:54:36 Est-ce que Corinne Zagara peut venir en studio pour nous parler ce matin de A votre service et sur France Bleu Provence ?
01:54:45 - Allez, on a 10 secondes pour le faire. Bonjour Corinne, c'est la rentrée.
01:54:48 - Bonjour, salut, bonne rentrée à tous.
01:54:50 - A votre service avec Catherine.
01:54:51 - Les trucs et les astuces, produits simples, écologiques, économiques.
01:54:55 Et on va particulièrement parler de l'utilisation du sel d'oseille aujourd'hui.
01:54:59 Et Dieu sait que l'oseille en ce moment en a bien besoin.
01:55:02 - C'est vrai.
01:55:03 - A tout à l'heure.
01:55:04 - A tout à l'heure, à notre service avec le docteur Gérald De Kerzièque.
01:55:08 Bonjour docteur, comme chaque matin on vous retrouve pour vos conseils bien sûr.
01:55:11 Puis il y a un sujet qui revient à chaque rentrée, c'est le poids du cartable.
01:55:14 - Bonjour.
01:55:15 - Le poids du cartable des enfants, c'est une préoccupation qui est légitime,
01:55:18 surtout pour éviter les problèmes de santé liés à une charge excessive.
01:55:21 On imagine bien que si on bourre le cartable, le dos va en pâtir en ce début d'année scolaire.
01:55:27 Le poids des cartables, la règle c'est de ne pas dépasser 10 à 15% du poids corporel de l'enfant.
01:55:32 Ça veut dire que si votre enfant pèse 30 kilos, son cartable ne devrait pas peser plus de 3 à 4,5 kilos.
01:55:38 Mais ce n'est pas qu'une histoire de poids, c'est la manière aussi dont on va porter le cartable.
01:55:42 Il faut plutôt avoir un cartable qui est léger et bien conçu,
01:55:45 avec des bretelles qui vont être rembourrées et réglables,
01:55:48 des bretelles larges qui vont aider à répartir le poids de manière plus uniforme sur le dos.
01:55:53 Dans certaines situations, il y a des cartables à roulettes aussi,
01:55:55 ça peut être une option intéressante pour éviter de porter un cartable trop lourd.
01:55:59 L'école, c'est aussi une histoire d'organisation intelligente,
01:56:02 donc il faut en profiter pour, avec votre enfant, organiser la répartition du poids de manière équilibrée.
01:56:08 Les objets lourds, on va plutôt les placer près du dos, tout ça va réduire la tension sur les épaules.
01:56:13 Et puis il y a des compartiments dans un cartable, là aussi on va les répartir de manière uniforme,
01:56:17 pour éviter que les objets ne se déplacent et créent des points de pression qui vont faire mal.
01:56:21 Ça ce sont de bonnes choses, docteur, mais on peut aussi éviter de trop le charger ce cartable.
01:56:25 Évidemment, faites le tri dans le cartable, retirez les objets inutiles,
01:56:29 encouragez votre enfant à n'emporter que ce dont il a vraiment besoin dans la journée.
01:56:33 Beaucoup d'écoles privilégient les livres numériques aussi, les tablettes, les ordinateurs portables,
01:56:38 ça évite de transporter trop de livres.
01:56:41 Et puis vous avez la possibilité souvent de casier, vous pouvez stocker les livres, les fournitures,
01:56:45 plutôt que de les transporter constamment.
01:56:47 Bref, il faut éduquer son enfant aussi sur ses risques d'un cartable trop lourd.
01:56:52 Et puis il faut surveiller les signes, s'il a mal, si vous voyez qu'il a une attitude un peu avec le dos qui penche par exemple,
01:56:59 c'est peut-être un signe de douleur, parlez-en avec lui.
01:57:03 La scolio, ça n'a rien à voir avec le poids du cartable, en revanche l'attitude scoliotique,
01:57:07 c'est-à-dire cette attitude où l'enfant est un peu penché ou a un petit peu mal,
01:57:11 ça, ça peut être lié au cartable trop lourd.
01:57:14 Donc si vous remarquez une attitude anormale, parlez-en avec lui et parlez-en avec votre médecin.
01:57:18 D'ici là, on vous souhaite une excellente rentrée et portez-vous bien.
01:57:21 Et portez-vous bien, merci docteur Gérald Kersiak à votre service tous les matins.
01:57:25 Les bons conseils du docteur que vous retrouvez sur l'appli ici par France Bleu et France 3.
01:57:29 France Bleu Provence à votre service, 9h, 10h avec Corine Zagara, les bons trucs et astuces de madame Catherine.
01:57:36 Et ceux des auditeurs aussi, parce qu'évidemment on remplit le carnet du quotidien, du pratique et du service, évidemment.
01:57:45 On va se régaler. Appelez-nous les amis.
01:57:47 Quel numéro ?
01:57:48 Je ne sais plus, trois semaines de vacances, j'ai tout oublié.
01:57:51 04 42 38 08 08, j'ai tout oublié quand tu m'as oublié.
01:57:57 Allez, passez une très très belle journée.
01:57:59 Et nous on se retrouve demain dès 6h sur France Bleu Provence et 7h sur France 3 Provence.

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