"Vous nous avez pompés" : les retraités face à Emmanuel Macron

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00:00 La journée sera rythmée par des mouvements de contestation contre les réformes du gouvernement.

00:07 Tout d'abord, les lycéens et parents d'élèves s'insurgent contre la réforme du BAC et la nouvelle plateforme d'accès à l'université, Parcoursup.

00:15 Les organisations lycéennes, l'UNEF et la Fédération des parents d'élèves, FCPE, appellent au blocus des lycées et à la manifestation.

00:23 Les retraités à nouveau dans la rue pour défendre leur pouvoir d'achat. La différence par rapport à leur précédente mobilisation, c'est que ça y est, ils voient le montant de leur pension baisser.

00:32 Et ces pertes financières ne se feront pas que sur la nourriture.

00:36 Lui est ancien cheminot. Il a une retraite de 1700 euros net par mois. Elle était assistante maternelle. Elle touche 930 euros net mensuel.

00:46 Propriétaires de leur maison, il leur reste tout de même les charges. Impôts, gaz, téléphone. 800 euros au total.

00:54 Mais ce qui les inquiète le plus, c'est l'avenir.

00:57 Ce que je ne voudrais surtout pas, c'est la charge de mes enfants. Surtout pas.

01:01 Là, vous nous avez vraiment pompés. Non, non, non, non, non, non, c'est pas vrai.

01:04 Les retraités, dites donc. Oui, mais je vais vous expliquer.

01:07 On a travaillé toute notre vie. Mais vous avez travaillé toute votre vie pour quoi ?

01:11 Pour avoir une retraite. Non, si vous regardez le système français tel qu'on l'a, vous avez travaillé toute votre vie pour payer la retraite de vos aînés.

01:17 C'est un système qui marche comme ça en France. C'est d'ailleurs notre force. On n'a pas un système privatisé.

01:21 On ne finance pas sa retraite, on finance la retraite des aînés.

01:24 On a baissé de 3 points toutes les cotisations salariales.

01:27 Donc tous ceux qui travaillent touchent plus pour qu'ils gagnent plus par le travail, que ça redémarre plus vite, pour qu'ils puissent, vous, payer les retraites.

01:34 Voilà. Donc, je suis d'accord. Ça ne peut jamais.

01:37 En attendant, on n'est pas content. Un peu de patience.

01:41 Un peu de patience. C'est ce qu'a réclamé Emmanuel Macron toute la journée lors de ses échanges, que ce soit avec des retraités ou des journalistes,

01:46 en pointant ce qui, selon lui, est un paradoxe français.

01:50 Je pense qu'ils ont envie que les choses aillent plus vite.

01:53 Et voyez ce paradoxe. On dit que les réformes vont trop vite, mais les Français voudraient que les choses aillent plus vite.

01:57 Et bien, c'est simplement que le temps de la vie politique est ainsi fait.

02:00 Vous savez, on n'est jamais content que ça bouge. Et tout le monde veut pourtant que ça bouge.

02:03 C'est ça le paradoxe de la France. Ceux qui en bénéficient, oubliez de vous dire merci.

02:07 Les suites des tensions diplomatiques entre Londres et Moscou.

02:10 Le Conseil de sécurité des Nations Unies s'est réuni en urgence hier soir.

02:14 La Russie est accusée d'être à l'origine de l'empoisonnement d'un espion sur le sol britannique.

02:19 La Première ministre Thérèse Hamet a répliqué hier après-midi en expulsant une vingtaine de diplomates russes et en gelant ses relations avec le pays.

02:27 Une première depuis la fin de la guerre froide.

02:30 Les chancelleries occidentales ont désormais les yeux rivés sur le Kremlin,

02:34 où Vladimir Poutine devrait annoncer à son tour des mesures de rétorsion contre les autorités britanniques.

02:40 Nous ne voyons aucun argument chez nos partenaires.

02:42 Et sans la démonstration de faits concrets, ils seront responsables d'une tentative de tromperie de la communauté internationale.

02:49 Nos mesures de riposte ne se feront pas attendre à également menacer Moscou.

02:53 Sans prendre opposition, la France a elle déclaré qu'elle allait se coordonner avec Londres pour apporter une réponse à l'empoisonnement de Sergei Skripal.

03:00 Pourquoi devrait-il avouer des choses qui pourraient être utilisées contre lui par ses ennemis ?

03:05 Nous sommes en guerre.

03:07 Poutine est en guerre depuis 2014.

03:10 Comme on dit, dans l'amour comme dans la guerre, tous les coups sont permis.

03:14 Les derniers sondages donnent Vladimir Poutine vainqueur avec au moins 70% des voix.

03:18 Le taux de participation est la seule incertitude de cette élection jouée d'avance.

03:23 Il y a donc de fortes chances que dimanche prochain, les Russes accordent de nouveau leur confiance à Vladimir Poutine qui pourra donc rester ici au Kremlin.

03:31 Le représentant incontesté de l'opposition et principal adversaire de Poutine, c'est lui, Alexei Navalny, interdit d'élection.

03:38 L'opposant est à l'origine de nombreuses grandes manifestations.

03:42 Pour le réduire au silence, sa candidature a été rejetée.

03:45 Motif, une condamnation pour détournement de fonds qu'il conteste.

03:49 Pour marquer son désaccord, Navalny a appelé au boycott du scrutin.

03:53 "Gardez le meilleur de chaque situation dans laquelle vous vous trouvez."

03:56 Neymar cite Stephen Hawking en légende d'une photo de lui en fauteuil roulant.

04:00 Pour cet hommage de mauvais goût, le Brésilien est vivement critiqué.

04:04 Idiot pour les uns, inutile millionnaire pour les autres.

04:07 On rappelle que Neymar, blessé au pied, ne peut pas jouer au football pendant deux mois.

04:10 Stephen Hawking, astrophysicien décédé hier, était lui paralysé à cause d'une maladie neurodégénérative.

04:15 "Vous emmenez à présent sur une autoroute en Alaska."