Viagra d'Arnaud Montebourg à l'université d'été PS en 2002

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Viagra d'Arnaud Montebourg à l'université d'été PS en 2002
Transcript
00:00 [Silence]
00:05 Reconstruire la gauche, c'est le chantier auquel s'attellent les socialistes.
00:10 Après la sanction des classes populaires au printemps dernier,
00:13 le PS doit redéfinir sa doctrine, faire du neuf, bref, mettre ses idées au clair.
00:19 Il faut que dans le débat du Parti Socialiste, toutes ces idées-là nouvelles émergent,
00:25 faut mettre un peu de Viagra dans la doctrine du Parti Socialiste.
00:28 Tout le monde s'affiche de gauche, mais déjà deux lignes s'affrontent derrière les sourires.
00:34 Quand je pense à des gens, Laurent, vous pouvez vous imaginer une seconde qu'on ne s'aime pas comme une mecanique ?
00:39 Oh là là là là !
00:41 Henri Emmanueli, lui, milite pour un parti en rupture avec le social-libéralisme, un parti beaucoup plus à gauche.
00:49 Nous sommes nombreux à ne pas comprendre que le Parti Socialiste soit pour l'ouverture du capital des entreprises publiques,
00:57 soit pour la baisse de l'impôt revenu au lieu d'être pour la baisse de la TVA.
01:02 Directement visé, Laurent Fabius plaide de son côté pour une gauche moderne,
01:07 et il s'amuse de l'étiquette "social-libérale" qu'on lui collerait un peu trop vite.
01:12 Quand je suis entré au Parti Socialiste il y a quelques années,
01:15 on me disait que l'aile gauche du PS c'est Jean-Pierre Chevenement, et l'aile droite c'est Pierre Morand.
01:21 Donc il faut se méfier un peu des étiquettes.
01:24 Face au clivage qui se dessine, la tâche du premier secrétaire n'est pas simple.
01:28 Mais en tout cas, il est le premier à vouloir le débat.
01:32 Ce débat il est essentiel, et c'est pourquoi je le veux authentique, ouvert et large.
01:41 Authentique au sens où il doit être mené par les militants eux-mêmes.
01:46 Et le PS a huit mois pour débattre, jusqu'à son prochain congrès en mai 2003.
01:52 (Applaudissements)
01:55 Merci.

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