Blessé par les critiques, Marc-Emmanuel craque en direct dans Touche pas à mon poste

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Blessé par les critiques, Marc-Emmanuel craque en direct dans Touche pas à mon poste
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00:00 Voilà, samedi matin, y a un papier qui tombe, on me l'envoie, je tombe des nus, parce que je suis comme je suis, je suis droit, je suis généreux, et si vraiment j'étais un enfoiré, à gagner ma vie, comme je le fais, parce que je suis un privilégié, avant j'étais un intermittent du spectacle, je suis un privilégié de la vie, aujourd'hui en étant de ce côté-là de la télévision, et que si j'étais un enfoiré et à mal parler aux gens, je crois que franchement, à vivre sur le dos de la solidarité des bénévoles, je pourrais me foutre une balle, je vous le dis.
00:28 Si vraiment j'étais un enfoiré comme ça, je ne pourrais pas me regarder dans la glace, j'ai besoin d'en faire autant dans ma vie, c'est ce que je dis à chaque fois, alors m'investir comme ça, m'acharner à accompagner des gens, pour sauver des gens, et toute l'énergie, quand il y a une famille qui peut critiquer, parce qu'il n'y a pas définition ou autre, à chaque fois on me dit "mais comment vous tenez, parce que le rythme est de fou", je retrouve le lendemain l'énergie grâce à des artisans et à des bénévoles qui me reboostent.
00:54 Pour moi c'est un chemin de vie, ça a donné un sens à ma vie. Je remercie la chaîne TF1 qui a voulu une émission de proximité, je remercie Nonce Paolini, qui est un super type, un type de valeur.
01:05 - On se croirait au César là. - Je sais pas, grave.
01:07 Non direct, c'est comme ça, en tous les cas je remercie un type qui est à côté de moi, avec qui je bosse depuis 20 ans, qui a ressenti à une époque que mon énergie pouvait être utile, et qui a envie de donner le coup de main, parce que lui, sans aucun doute, s'acharnait à défendre la veuve et l'orphelin, mais il fallait longtemps des délais, il donnait des conseils pour mieux se défendre juridiquement, mais il voulait un effet et un impact tout de suite dans l'immédiateté.
01:29 Et donc là je suis intervenu et je l'ai épaulé. 6 ans plus tard, nous sommes à 200 émissions. Il y a 6 familles qui ont peut-être critiqué, certaines ont revendu leur maison. Alors on force le trait parfois. Il y a 194 familles, peut-être que 190, je les revois pas toutes à longueur d'année, j'ai pas le temps.
01:48 190 familles qui sont sauvées, c'est combien de gamins ? Mais au-delà de ça, c'est ce vecteur de communication qu'est la télévision. C'est ce vecteur qui me fait tenir. Pourquoi ? Parce qu'on parle chaque semaine à des millions de personnes d'un meilleur vivre ensemble, d'un vivre ensemble dans la tolérance.
02:03 Qu'est-ce que j'ai à coeur de mettre en avant un artisan turc qui vient sur mon chantier, qui parle pas bien parfois le français, et qui me fait des façades ? Qu'est-ce que j'ai à coeur de montrer un Marocain capable de taper dedans ?
02:13 On est dans une période où malheureusement, au Front National, ça vote beaucoup, je ne fais pas de politique, je dis juste que le vivre ensemble est important. Vivre ensemble, quelles que soient nos différences.

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