C'est une promesse qui devrait être tenue. La promesse que lundi, pour la rentrée scolaire 2023-2024, il y ait un professeur devant chaque classe pour accueillir les élèves.
Ce vendredi, lors de son déplacement au lycée professionnel de l'Argensol à Orange (Vaucluse), Emmanuel Macron a renouvelé cette affirmation : "Le problème est beaucoup moins important qu'à la pré-rentrée dernière. Il est tout à fait vrai qu'il y a encore des cas qui existent, nous y répondrons dans les prochains jours".
Ce vendredi, lors de son déplacement au lycée professionnel de l'Argensol à Orange (Vaucluse), Emmanuel Macron a renouvelé cette affirmation : "Le problème est beaucoup moins important qu'à la pré-rentrée dernière. Il est tout à fait vrai qu'il y a encore des cas qui existent, nous y répondrons dans les prochains jours".
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00:00 Oui, la promesse sera tenue parce que c'est un devoir républicain.
00:02 D'abord parce que le problème, il demeure et il nous préoccupe,
00:05 il est beaucoup moins important qu'à la rentrée dernière,
00:08 à la pré-rentrée dernière.
00:09 Nous avons déjà beaucoup réduit cette difficulté.
00:12 Il est tout à fait vrai qu'il y a encore des cas qui existent.
00:15 Ils seront, on y apportera une réponse dans les prochains jours,
00:17 pour que nous ayons devant chaque classe les professeurs qui sont
00:22 attendus par les élèves et les parents d'élèves.
00:25 C'est une responsabilité.
00:26 C'est vrai que c'est ce qui nous conduit à recruter des contractuels.
00:29 Et je veux ici aussi remercier l'ensemble de ces contractuels qui
00:32 font un excellent travail et qui sont de formidables enseignants.
00:35 La deuxième chose, et je veux insister sur ce point en cette rentrée,
00:40 c'est qu'il ne faut pas simplement regarder s'il y a un professeur
00:43 devant les élèves au moment de la rentrée,
00:45 mais il faut le regarder tout au long de l'année.
00:46 Nous avons mené un combat contre les absences et les non-remplacements
00:52 longs dans le premier quinquennat.
00:54 Et nous avons quasiment éradiqué ce problème,
00:56 c'est-à-dire les absences de plus de 15 jours.
01:00 Dans notre système, depuis toujours,
01:02 les absences courtes et les non-remplacements de moins de 15
01:05 jours n'étaient même pas mesurées.
01:06 Nous avons donc décidé, pas simplement de les mesurer,
01:10 mais de les corriger.
01:11 C'est grâce au pacte pour nos enseignants,
01:13 parce que ça fera partie des missions qui seront rémunérées en plus,
01:16 et aux heures supplémentaires.
01:17 C'est grâce aussi à une meilleure organisation.
01:19 Et je remercie à nouveau nos chefs d'établissement qui sont à un
01:22 niveau de responsabilité déterminant pour gagner cette bataille,
01:25 parce que ça se gère dans l'établissement.
01:27 Et puis le dernier point, c'est que si on veut résoudre dans la durée,
01:30 il faut rendre le métier de professeur,
01:32 et en particulier de professeur titulaire, plus attractif.