• l’année dernière
Transcription
00:00 Gros, c'est pas très grave de travailler avec des connards ou des connasses.
00:02 Avec Covid, on est un peu tout seul, ouais.
00:04 De maximum.
00:05 Avant, on était tous les acteurs qui étaient dans la scène.
00:08 Une personne, tu la fais venir une demi-journée ou une journée, elle fait tout son rôle.
00:12 Si tu arrives à la caser avec la personne avec qui elle va interagir le plus,
00:16 là, tu as deux personnes.
00:17 Ça m'est arrivé de doubler à côté de quelqu'un, j'ai du mal à supporter,
00:20 ou avec qui ça se passe pas très bien.
00:22 Ouais, bien sûr, ça c'est dur.
00:23 C'est rare, parce qu'on est quand même dans un métier où on essaie que tout le monde soit bien,
00:27 et qu'il y ait une sorte de bienveillance.
00:29 Et ça arrive que le directrice de plateau ou un directeur de plateau soit un peu mal luné,
00:33 que tu te sois engueulé avec un comédien ou une comédienne,
00:36 et que quand tu le sens t'arriver, ça met une pression supplémentaire.
00:39 Ce qu'il y a de bien, c'est quand ça sert la scène.
00:41 Si ce qui se passe est négatif, mais que dans la scène,
00:44 il y a quelque chose pour lequel tu peux te raccrocher, c'est pas mal.
00:47 En gros, c'est pas très grave de travailler avec des connards ou des connasses.
00:50 De toute façon, ça dure pas très longtemps.
00:52 Donc tu fais, bon allez, j'ai une journée un peu difficile, et après ça ira mieux.
00:56 Tu peux dire, non, j'ai pas envie, je suis pas libre.
00:58 On m'est arrivé de dire à des gens, j'étais pas libre, j'ai inventé des trucs
01:01 pour pas travailler avec eux parce qu'ils me mettaient mal à l'aise.

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