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Transcription
00:00 Aujourd'hui, c'est devenu combien? 3 500. On ne sait pas pourquoi il n'y a pas de poisson.
00:07 C'est parce que le temps a changé. On ne sait pas ce qui a changé. Mais il n'y a plus de poisson dans l'eau.
00:13 Que se passe-t-il dans les eaux de Granby-Réby?
00:16 Depuis la reprise en début du mois d'août de la pêche, après un mois de fermeture pour cause de repos biologique des poissons,
00:24 les bateaux artisanaux ont pris du plomb dans les hélices en mer. Ils reviennent de pêche pratiquement vides.
00:31 Moins de seaux et de cuvettes à l'arrivée des pêcheurs.
00:34 Non, il n'y a pas eu de poisson. Aujourd'hui, on a gagné deux cuvettes.
00:39 Depuis qu'on a ouvert, c'est un cuvette, un seau, un cuvette, un seau.
00:44 Avant, c'était comment?
00:45 Avant, c'était normal, on tue le poisson. On tue le poisson, deux cuvettes, ou bien huit cuvettes, ou bien neuf cuvettes, comme ça.
00:52 L'activité de pêche à Granby-Réby était florissante, avec des espèces de qualité, appelées poissons nobles,
00:59 comme le mérou ou le saumon, et des fruits de maïs en abondance.
01:04 Le ministre des Ressources Animales et Halluétiques, Sidi Touré, l'a lui-même constaté lors de sa visite de travail à Granby-Réby en janvier 2022.
01:14 Depuis la fin du repos biologique imposé, le poisson se fait rare au grand désarroi des pêcheurs et des vendeuses.
01:22 Ces derniers pensent que le repos biologique leur fait plus de tort.
01:26 Avant, on n'avait pas de fermeture, le poisson sautait beaucoup. Après, on n'avait pas de fermeture, le poisson ne sautait pas.
01:32 Parce que, dès qu'on a tué le poisson, c'est le temps qu'on l'a enfermé.
01:37 Le poisson, il était déjà parti. Le fermeture n'a rien porté.
01:42 Quand ils ont fermé, on croyait qu'à l'ouverture, on allait en avoir plus. Mais c'est le pire.
01:47 Aujourd'hui, quand il y a des poissons comme ça, si ils étaient venus, on n'en avait pas.
01:51 Du côté du ministère des Ressources Animales et Halluétiques, on tente de rassurer.
01:56 La période même de pêche de mi-janvier à fin juillet, ces sardinelles-là, on les capture beaucoup.
02:06 Mais le repos biologique a ciblé ce mois-là. Donc, ça fait que ces espèces-là sont parties ailleurs.
02:15 Elles migrent. Donc, ça fait que les activités reprennent progressivement. Il faudrait qu'ils soient patients.
02:21 Pêcheurs et vendeurs offrent des propositions en ce qui concerne le prochain repos biologique.
02:27 Moi-même, la fermeture du bois pour qu'il y ait du poisson à Bérebi, ici, ça ne suffit pas.
02:32 Nous sommes au moins quatre mois comme ça. Il faut voir même, on a ouvert le port. Il n'y a rien.
02:37 L'année prochaine, si le gouvernement peut penser aux pêcheurs, reporter ça jusqu'en juin, ça peut arranger les pêcheurs.
02:44 En 2022, la production halluétique à Grande-Réby était de 365 tonnes de poissons et près de 7 tonnes de crustacés.

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