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Benjamin Gates, 355 : Diane Kruger retrace sa carrière cinématographique en gifs !
Retrouvez-là dans le film Visions, au cinéma le 6 septembre prochain.
Transcription
00:00 Je ne suis pas très douée, j'avoue, à tirer des flingues.
00:02 Elle, c'est Jane Kruger.
00:03 Vous l'avez vue dans Troie, Inglourious Basterds ou encore Benjamin Gates.
00:07 Elle revient sur ses rôles emblématiques à travers des gifs.
00:09 Un verre d'eau, ce n'est pas un verre d'eau pour lui, c'est un objet d'art.
00:12 Hélène de Troie, dans toute sa gloire.
00:18 J'ai un souvenir, oui, d'être la jeune première, quoi.
00:23 Une grosse machine et quand même une émerveillement de ça,
00:28 la grosse machine américaine, comme en rêve.
00:30 Au niveau de travail, c'est sûr, un film comme In the Fade ou même Vision,
00:35 et c'est des rôles qui sont plus en profondeur, évidemment, qu'Hélène de Troie.
00:38 Mais après, aujourd'hui, j'adore aussi de me retrouver sur un plateau
00:41 à ce point-là, démesuré et de faire des choses qui sont
00:46 peut-être pas aussi profondément en tant que rôle, mais en tout cas,
00:48 des films, un divertissement, c'est sympa.
00:52 Le dernier film de Jane Gosling, le vrai défi du film pour moi,
00:55 c'est que c'est un film extrêmement long à tourner.
00:58 On a tourné presque 12 semaines et sur les 12 semaines,
01:01 je suis 7 ou 8 semaines seule.
01:04 Et c'est très rare quand même qu'on n'a pas un partenaire avec
01:07 avec qui on partage des scènes.
01:09 Donc, j'ai l'impression que j'ai fait le film comme beaucoup seule dans ma tête.
01:12 Donc, je garde un souvenir un peu de solitude et d'épuisement mental,
01:18 parce que c'était extrêmement compliqué sur un film très découpé
01:21 de se remettre toute seule en état dans chaque scène.
01:25 Comme le film, en plus, il y a des visions, parce qu'il y a réalité,
01:28 il y a des flashbacks.
01:29 Je pense que sans expérience d'actrice, je n'aurais pas pu faire ce film.
01:33 Big Dirty Bastards, par contre, c'est un peu le contraire,
01:35 parce que même si ce n'est pas un rôle principal,
01:37 je me suis beaucoup investie parce que c'est Tarantino
01:41 et parce qu'il demande ça.
01:42 Il y a des scènes conséquentes et très, très intenses à jouer.
01:46 Et avec un metteur en scène que j'adore, sa folie
01:50 et son œil artistique.
01:52 En même temps, le rôle, vous savez, je ne l'ai même pas vraiment préparé
01:56 parce que pour moi, il est évident.
01:58 J'ai grandi avec les actrices allemandes comme ça.
02:00 Ma grande mère, elle adorait Melanie Dietrich.
02:02 Il y avait beaucoup d'actrices allemandes des années-là.
02:06 Hildegard Knef, par exemple.
02:09 Donc, pour moi, c'était une évidence.
02:11 Et donc, Benjamin Gates, ça aussi, il y a bien longtemps.
02:13 C'était le deuxième film aux Etats-Unis avec Nicolas Cage.
02:17 Nicolas Cage, vous en gardez quel souvenir ?
02:19 Un peu fou.
02:20 C'est un mec qui est décalé, en fait, qui est très libre,
02:23 qui n'a pas de limite.
02:26 Il peut aller très, très loin.
02:27 Beaucoup de fantaisie.
02:28 Moi, j'admire ça, en fait.
02:29 Je pense qu'il n'a aucune limite en lui.
02:32 Je pense qu'il peut tout faire.
02:33 Mon premier film allemand et une rencontre
02:36 donc très important pour moi avec un metteur en scène que j'adorais travailler avec.
02:40 C'était un film très important pour moi parce que vu le sujet,
02:43 vu que c'est la première fois que je jouais en allemand aussi,
02:46 ça fut un film qui m'a coûté finalement très cher humainement aussi.
02:52 J'en ai gardé un petit peu des failles.
02:55 J'ai fréquenté beaucoup de gens qui ont été victimes
03:00 de, pas forcément que des attentats, mais de crimes
03:04 qui ont perdu des êtres chers, en fait.
03:06 Et de l'avoir vu à Cannes, oui, c'était un peu un boucle qui se bouclait.
03:11 J'ai commencé à Cannes.
03:12 On m'a toujours... Le festival, en fait, il m'a toujours suivie dès le début.
03:16 Il m'a donné le prix de, je crois, de nouvel talent, je ne sais pas quoi, pour Trois.
03:20 J'étais en tournage de Trois, donc c'était plutôt pour mon idole.
03:23 Et j'ai eu quand même pas mal de films qui étaient en compétition là-bas
03:27 ou en projection, donc que ce film-là ait été récompensé là-bas.
03:31 C'était génial.
03:31 Mister Doughbody.
03:33 C'est marrant parce que j'étais en Belgique hier.
03:35 J'en ai beaucoup parlé de lui, de ce film que j'adore.
03:37 Finalement, je garde un beau souvenir.
03:40 Moi, Jacob van der Meijde, qui est vraiment là pour l'artistique.
03:43 Parlons artistiquement, je pense que c'est le metteur en scène le plus artistique
03:47 avec qui j'ai travaillé.
03:48 Il a une fantaisie et il a une âme de clown presque,
03:52 mais en bon sens, pas drôle, je vois ce que je veux,
03:55 mais quelqu'un qui regarde rien de la même façon.
03:57 Enfin, je veux dire, un verre d'eau, ce n'est pas un verre d'eau pour lui.
03:59 C'est un objet d'art.
04:01 Et même en tournage, c'est vraiment quelqu'un que j'apprécie énormément.
04:04 Et donc, 355, c'était assez récent.
04:07 C'est le premier film que je fais après la naissance de ma fille.
04:11 Film d'action.
04:12 Pour moi, c'était un défi de me remettre en forme
04:14 parce que l'entraînement qui exigeait le rôle était vraiment intense
04:20 et je n'avais jamais vraiment fait tout ce genre de chorégraphie, des batailles,
04:24 des machins et j'ai adoré.
04:26 C'est vrai, j'ai adoré de le faire.
04:27 Honnêtement, c'est assez drôle à faire parce que c'est un autre travail.
04:30 C'est presque presque la danse.
04:33 Je ne suis pas très douée, j'avoue, à tirer des flingues.
04:35 Alors, c'était un peu compliqué pour moi.
04:38 Je me suis blessée beaucoup parce qu'il fallait changer
04:41 le machin, je ne sais pas comment on dit.
04:42 Et en fait, c'est assez compliqué à faire.
04:44 Enfin, pour moi, c'est...
04:46 Oui, et de recroquer, on dit.
04:48 Mais par contre, faire semblant de piloter un avion, ça...
04:53 Plus facile, on ne se blesse pas, mais aussi longue.
04:58 Voilà.
05:01 Dominique !
05:03 [Musique]

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