Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale, était l'invitée de BFMTV-RMC ce jeudi.
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00:00 Exactement. Alors déjà, je voudrais dire que l'initiative d'ampleur d'Emmanuel Macron n'avait d'ampleur que le temps qu'il a retenu les participants
00:07 à l'intérieur de ce huis clos, comme vous dites, avec...
00:10 12 heures.
00:11 12 heures, exactement, avec de nombreuses propositions qui ont été faites, puisque la NUPES avait élaboré en commun 14 propositions, notamment
00:18 puisque le président de la République parlait de référendum, un référendum sur les retraites, puisque des 49.3, des manifestations réprimées,
00:26 le Parlement bafoué ont empêché le peuple français de s'exprimer sur ces deux ans de vie volées, ça a été refusé, de même que sur la vie chère
00:34 qui étrangle des millions de familles dans ce pays, avec le blocage des prix à la baisse, qui lui aussi a été refusé. Donc Emmanuel Macron incarne
00:41 aujourd'hui le pire de la Ve République, c'est le fait du prince, il réunit des gens, les gens parlent, et à la fin, comme pour la Convention citoyenne
00:49 pour le climat, comme pour le Grand Débat lorsqu'il faisait parler les Français, eh bien c'est lui qui décidera ce qu'il veut en retenir.
00:55 – Vous vous regrettez d'avoir accepté cette invitation ?
00:58 – Non, je pense que c'est important que les chefs de parti de la NUPES, dont Manuel Bompard, aient été portés jusqu'au bout nos propositions,
01:05 il y a un document qui existe sur ce que nous avons porté, et je vais vous dire que je suis particulièrement inquiète de cette rentrée politique
01:12 dans le pays. – Pourquoi ?
01:13 – Le président de la République a commencé la rentrée politique par une interview dans Le Point, dans laquelle de nouveau, il utilise les mots
01:21 de l'extrême droite, et nous sommes dans une situation, recivilisées, décivilisées, et nous sommes de nouveau dans une situation d'un chaos social terrible,
01:29 et je le dis, la République est en danger dans notre pays, la République sociale, la République des libertés publiques, et donc nous serons
01:36 nombreux et nombreuses à aller marcher le 23 septembre à l'appel d'une centaine d'organisations, avec toutes celles et ceux qui sont attachés
01:43 aux libertés publiques, à la justice sociale, et contre les violences policières.