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00:00 - Et il est 7h15, la représentante des petites entreprises Girondines, invitée de l'Eco DC ce matin à quelques jours de la rentrée.
00:06 On en parle avec elle, Thomas Koignac, de l'inquiétude, on parle avec elle ce matin, de l'inquiétude des 700 patrons qu'elle représente.
00:11 - Bonjour Cécile Despons. - Bonjour.
00:13 - Vous êtes la présidente de la CPME en Gironde, la Confédération des petites et moyennes entreprises.
00:18 Alors une seule annonce est sortie de cette fameuse rencontre entre Emmanuel Macron et les chefs de parti, terminée à 3h du matin.
00:24 Une conférence sociale pour augmenter les salaires dans les secteurs où les conventions collectives autorisent les employeurs à payer en dessous du SMIC.
00:31 Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:33 - Je pense que le SMIC et le salaire minimum, en faire une harmonisation sur l'ensemble des secteurs,
00:39 je ne vois pas en quoi ça peut être préjudiciable.
00:42 Maintenant, ne connaissant pas encore les secteurs et la teneur de la chose,
00:46 j'attends de voir. - Sur les salaires en général, il y aura une nouvelle journée de mobilisation qui sera le 13 octobre
00:51 à l'appel des syndicats pour augmenter les salaires de manière générale. Ils ne suivent pas l'inflation, c'est logique qu'ait cette demande pour vous ?
00:58 - La demande d'augmentation de salaire est forcément logique puisque tout a augmenté.
01:03 On le voit sur le panier moyen du consommateur, mais on le voit aussi pour les entreprises
01:08 avec le coût des matières premières, le coût de l'énergie. Donc cette augmentation, elle est logique. Après, est-ce que
01:16 nous avons une volonté de le faire ? Oui. Est-ce que nous avons la possibilité de le faire ?
01:21 Tout dépend forcément de la santé de chaque entreprise, qui aujourd'hui a aussi un impact de cette inflation.
01:27 - Mais elles jouent le jeu, les entreprises, sur les salaires ?
01:29 - D'une manière générale, les entreprises jouent toujours le jeu. La force vive des entreprises, ce sont ses salariés.
01:35 Donc elles jouent le jeu quand elles en ont la possibilité, bien entendu.
01:38 - Mais quand vous voyez que les salaires ont augmenté en moyenne cette année de 4,7% dans le secteur privé,
01:43 alors que l'inflation sur les produits alimentaires c'est 13, on comprend bien le décalage pour les salariés ?
01:48 - Vous l'avez au même titre pour les salariés, pour le chef d'entreprise qui est acteur de sa société,
01:53 qui lui aussi a ce même bilan. Mais
01:57 vous avez d'autres annonces, enfin pour l'instant ce ne sont que des annonces, comme le retrait de la CVAE non plus en 2024,
02:04 mais en 2027. - Qui est un impôt sur les entreprises, qui devait être supprimé et qui va
02:09 perdurer pendant trois ans ? - Voilà, forcément si on enlève, si on reporte,
02:13 on le ramène à autre chose, et si on le ramène à autre chose, on ne peut pas l'impacter sur les salaires ou sur d'autres
02:19 transformations dans l'entreprise. - Parce que les entreprises avaient prévu de faire quelque chose avec cet argent et qu'elles vont devoir en quelque sorte le
02:24 reprovisionner ? - Vous savez, les entreprises c'est comme entre une famille.
02:29 Vous avez votre budget et vous le faites en fonction de vos priorités.
02:33 - Il est 7h17 sur France Bleu, Gironde, la présidente de la CPME en Gironde est notre invitée ce matin dans l'écho d'ici,
02:39 Cécile Lespence. - On parle ce matin des émeutes qui avaient succédé à la mort de Naël, un enterre, c'était il y a deux mois.
02:46 Il y avait eu des commerces dégradés et les travailleurs indépendants ont jusqu'à aujourd'hui, 31 août, pour demander l'aide financière
02:53 exceptionnelle qui peut aller jusqu'à 6000 euros. Est-ce qu'on sait combien il y a eu de dossiers déposés en Gironde ?
02:57 - Alors comme vous l'avez dit, les dépôts de dossiers c'était jusqu'à aujourd'hui, donc je n'ai pas des chiffres
03:02 définitifs.
03:04 Nous savons qu'il y a une vingtaine de dossiers qui ont été déposés
03:07 dans des secteurs d'activité comme la Fédération des muralistes qui ont une prise en charge particulière bien entendu.
03:14 Je n'ai pas le chiffre exact, je pense que la Gironde étant le département avec un certain impact,
03:20 toute proportion gardée comparé à la capitale ou à d'autres bien entendu,
03:26 on doit certainement
03:28 avoisiner la trentaine de dossiers, mais encore une fois c'est sous réserve. - Ça veut dire quoi ? Ça veut dire un gros coup dur pour les
03:34 entreprises Girondines ? Ça a été ça cet épisode d'émette ? - Ça a été un coup dur supplémentaire.
03:38 Depuis trois ans, on va dire qu'on excumule les coups durs qui ont forcément des impacts et derrière des conséquences.
03:45 - Il y avait eu des aides, les soldes d'été avaient été prolongés d'une semaine par exemple, suite à ça,
03:49 il y a cette aide jusqu'à 6000 euros. Est-ce qu'il y a suffisamment d'aides pour se relever de ça ? - La question des aides c'est toujours très difficile.
03:58 Une aide, c'est ponctuel. Vous avez l'aide pour la reconstruction, vous avez l'aide de votre commerce,
04:04 mais derrière il faut que vous ayez une activité qui redémarre et puis pendant le temps où vous refaites votre commerce,
04:10 il y a ce temps là où vous ne payez pas, donc c'est encore...
04:13 C'est une bonne chose, de toute façon ça peut aider.
04:16 Voilà, c'est fait pour ça. - Et vous êtes venue, Cécile Despons, porter la parole des petites entreprises Girondines ce matin.
04:21 Merci à vous d'avoir été avec nous. Bonne journée.

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