Près de deux mois après la disparition du petit Émile dans le hameau du Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence, l'enquête suit son cours. Ce mardi, les parents du petit garçon ont donné une interview au journal Famille Chrétienne.
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00:00 Et oui, il n'y a pas de réponse tout court, puisque 50 jours après, toutes les pistes restent ouvertes.
00:06 Alors si on est optimiste, on se dit qu'avec tous les moyens déployés sur le terrain,
00:13 tous les moyens qu'on a cités, mais on peut ajouter les chiens,
00:18 parce que là, on va toujours très vite, mais il y a eu les chiens qu'on appelle les chiens de pistes,
00:23 il y a eu les chiens de zones également, c'est-à-dire des chiens qui ne sont pas là
00:28 pour suivre une piste forcément, mais détecter une odeur dans une zone particulière.
00:36 Et puis maintenant, malheureusement, il y a aussi les chiens de cadavres.
00:40 Et malgré tous ces déploiements techniques, pour l'instant, toutes les hypothèses restent ouvertes.
00:50 C'est pour ça qu'en ce qui me concerne, je pense qu'il ne faut pas aller trop vite non plus,
00:56 parce que la réponse, la relance de l'enquête viendra peut-être d'un événement inattendu,
01:04 mais elle viendra peut-être aussi de l'énorme travail que fait la gendarmerie.
01:10 Après tout ce qui a été fait sur place, il y a eu des milliers de prélèvements.
01:15 Et quand on dit qu'il y a une cellule d'enquête qui occupe 25 enquêteurs, d'accord,
01:23 mais derrière ces 25 enquêteurs, il y a tous les experts, notamment de la police scientifique,
01:28 qui travaillent là-dessus.
01:29 Il y a des milliers de bornages téléphoniques qui n'ont pas encore peut-être parlé.
01:35 Et voilà, le temps de l'enquête n'est pas le temps de l'impatience que nous avons
01:42 et que nous manifestons tous.