• il y a 2 ans
Suspendu provisoirement 90 jours par la FIFA, Luis Rubiales, le président de la fédération espagnole, n'a pas dit son dernier mot.

Derrière les communiqués, menaces et pressions se dessine une vraie bataille politique entre FIFA, UEFA, gouvernement espagnol et d'autres rivalités - notamment avec Javier Tebas. Le football et les différentes affaires de Rubiales semblent en réalité bien loin des décisions prises ici et là...

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#Rubiales #FIFA #UEFA

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Sport
Transcription
00:00 Bonjour à tous et bienvenue. Les coulisses du football, on le répète souvent, c'est un genre de Star Wars, une immense guerre des étoiles.
00:06 Et quelle meilleure affaire que le cas Rubiales pour l'illustrer.
00:09 Je pense que vous avez tous vu de quoi je parle, l'affaire du prédant de la Fédération Espagnole,
00:13 le baiser lors de la remise du trophée de la Coupe du Monde féminine vis-à-vis de la joueuse Jenny Almoso,
00:18 et tout ce qui s'en est suivi, on touche quand même au summum du ridicule,
00:22 puisque la mère de Rubiales s'est enfermée dans l'église de Motril en Andalousie,
00:26 au pays de la patate, au pays de la canne à sucre, et donc là on a évidemment banni les tags "Rubiales en prison" et tout.
00:33 Et donc la pauvre madame s'est enfermée dans l'église et elle démarre une grève de la faim pour sauver son fils évidemment.
00:38 Donc on touche évidemment au drama, j'ai presque envie de dire très espagnol,
00:42 et au milieu de tout ça on a la FIFA qui a pris les choses en main et qui a suspendu promisoirement pendant 90 jours le prédant de la Fédération Espagnole.
00:49 Alors une suspension qui est quand même surprenante, on a presque envie de dire un deux poids deux mesures tout de suite.
00:53 Rubiales immédiatement suspendu par la commission de discipline et non la commission d'éthique, ce qui m'a quand même un petit peu surpris.
00:58 Et le deuxième point c'est que quand même, on rappelle l'histoire de la Fédération Gabonaise de football,
01:02 Pierre Alamongenghi le président, qui a passé six mois en prison, qui va bientôt avoir un procès où il est accusé d'avoir couvert un réseau pédophile.
01:10 Ce monsieur n'a jamais été suspendu, même provisoirement, par la FIFA,
01:14 qui aujourd'hui a assisté au sacre de Mamoutou Touré, dit bavieux, membre du comité exécutif de la FIFA,
01:20 le prédant de la FEMAFU, donc au Mali, qui a donc célébré son élection en prison, puisqu'il a été emprisonné par l'état malien.
01:27 Il est accusé d'avoir fait des détournements de fonds d'autres affaires de corruption,
01:31 montant à peu près à 26 millions d'euros avec quatre autres comparses lorsqu'il était à l'Assemblée Nationale Malienne.
01:36 Et malgré cela, il a été réélu avec le plein soutien de la CAF et de la FIFA, aucune suspension, rien.
01:43 Et on a Rubiales, lui, immédiatement il est suspendu. Donc la première question c'est pourquoi ?
01:48 Première raison, c'est parce que là on a des images et on a eu un outrage très important au niveau médiatique
01:53 et même au niveau populaire en général qui a dépassé le cadre espagnol.
01:56 Et quand t'as des images, forcément les gens réagissent.
01:59 C'est pas parce qu'il s'est passé ça qu'on va dire "ouh là là, on va réagir".
02:02 Parce que lors de cette même Coupe du Monde féminine, Bruce Moipé, coach de la Zangui,
02:07 une plainte a été envoyée contre lui à la FIFA pour attouchement sexuel lors d'un entraînement.
02:13 Sachant qu'on avait déjà appuyé dans le Guardian et j'ai vu que d'autres médias avaient fait, suite à nous,
02:17 des allégations d'abus sexuels et de chantage sexuel depuis des années.
02:21 Bruce Moipé, à aucun moment, n'a été sanctionné ou suspendu. Pourquoi ?
02:27 Parce qu'il n'y avait pas de caméra.
02:28 Donc il y a eu un petit outrage, mais ça n'a pas suscité quelque chose de très important.
02:32 Dans ce monde là c'est simple, argent, images, politique.
02:35 Tant qu'on touche vraiment à l'image, là, ok, on va faire quelque chose pour le goût de dire "regardez,
02:39 la FIFA lutte contre les abus et les progressistes et tout ça".
02:42 Donc ça c'est la première raison qu'on voit et en effet elle est importante.
02:45 Et une deuxième raison qui est simplement politique.
02:47 A la FIFA vous avez le "chief legal", le responsable des affaires légales, un espagnol, Emilio Garcia.
02:53 Et dans les cursifs c'est simple, Emilio Garcia et Rubiales, ils se détestent.
02:57 C'est-à-dire que Garcia, il se dit que peut-être le poste de Rubiales ça l'intéresse.
03:02 Et pourquoi pas un jour il démisserait la FIFA pour se présenter.
03:05 Mais quelle meilleure opportunité !
03:07 Emilio Garcia a de, on va dire, d'envoyer une petite crotte donnée, on va dire ça gentiment,
03:13 à son adversaire, à un rival, puisque c'est lui le responsable des affaires légales.
03:18 Et quand tu vois ça, t'as tout compris.
03:20 Sauf que dans le même temps Rubiales, vice-président de l'UEFA,
03:23 donc c'est-à-dire qu'il prend 250 000 euros par an pour quelques séminaires et autres,
03:27 vraiment la soupe est très bonne dans le milieu du foot,
03:29 vous avez entendu l'UEFA parler ?
03:31 Ah bah non, c'est rien d'autre.
03:33 Donc là, rien du tout, je crois qu'il y a une seule personne qui a dit "tu vois, ça allait".
03:37 C'est la seule organisation, il n'y a eu aucune réaction.
03:40 Et bah oui, parce que c'est l'un des leurs.
03:42 Pourquoi il est aussi important l'amni Rubiales ?
03:44 C'est que vous avez une espèce de guerre froide latente entre l'UEFA et la FIFA,
03:48 on en avait déjà parlé au moment de la Super League,
03:50 et eux, ils estiment que Rubiales c'est un allié de l'UEFA et pas forcément de la FIFA,
03:54 donc d'Yves Fantino, et en fait l'UEFA a peur que si Rubiales saute,
03:57 ce sera quelqu'un d'autre qui sera plus proche de la FIFA que de l'UEFA.
04:01 Donc au final, dans tout ce qui s'est passé, on n'a rien à cirer des faits.
04:05 Ce qui compte c'est l'image vis-à-vis de l'outrage,
04:07 et ce sont des connexions, des alliances et des complots politiques.
04:10 Le reste, vous oubliez.
04:11 Donc ça, c'est pour planter un petit peu le décor de comment les décisions sont prises.
04:15 Parce qu'on rappelle ce que je vous ai dit en début de vidéo, au Gabon non, au Mali non.
04:18 Dans le même temps, là on peut se dire qu'il y a une ingérence, quelque part,
04:21 du gouvernement espagnol par le biais de son Premier ministre et quand même de beaucoup de membres du gouvernement,
04:25 appelant à la démission de Rubiales,
04:27 il y a eu une enquête qui a été ouverte en Espagne pour agressions sexuelles, enfin bref.
04:30 Il y a plein de choses, et le gouvernement espagnol a fait comprendre que si Rubiales continue à faire la forte tête,
04:34 il pourrait être suspendu par certains biais, je crois, notamment liés au ministère des Sports.
04:39 Alors, pour beaucoup moins que ça, des fédérations ont été suspendues pour ingérence politique.
04:43 Au Zimbabwe, au Kenya, au Sri Lanka, ah oui, mais ce sont peut-être des nations mineures en Asie et d'autres nations africaines.
04:49 Donc c'est évidemment plus simple d'aller taper ici et là.
04:51 Pourquoi ? Parce que l'UFA met très le veto.
04:53 L'UFA s'oppose à ce qu'on touche à la fédération espagnole.
04:56 Touche pas à mon pote Rubiales, en grand.
04:59 Donc la FIFA ne peut pas utiliser le comité de normalisation ou une sanction.
05:02 Parce qu'honnêtement, c'est comme la France il y a quelques mois.
05:05 Comment la fédération française de foot ?
05:07 On a également eu une ingérence politique.
05:09 Alors, la FIFA avait quand même écrit une lettre en disant "bon, parce qu'il faut soutenir le copain Noël quand même".
05:13 D'ailleurs, Noël, immédiatement recasé au bureau de la FIFA à Paris, et il s'occupe notamment du foot africain.
05:18 Je recasse immédiatement le copain.
05:20 Comme Mauricio Macri, ancien président de Boca Juniors, qui était président de la République argentine,
05:25 quand il a perdu les dernières élections, hop, on l'a immédiatement recasé à la FIFA.
05:29 Et bah oui, parce que Macri, c'est le premier chef d'État à avoir invité Gianni Fontino, président de la FIFA, au G20.
05:34 Donc bon, c'est ce qu'on appelle un retour de manivelle.
05:36 Donc quand vous voyez un peu toutes ces arcades-là, vous commencez un petit peu à mieux saisir.
05:40 Mais moi, je vais pas revenir là sur toutes les versions absolument incroyables de la Féd'Espagnol,
05:43 c'est surtout ce qu'ils ont sorti que je trouve absolument brillant.
05:46 C'est-à-dire que d'ailleurs, ils ont fait plus ou moins communiquer en disant que "bah non, là je veux savoir".
05:50 En fait, ils ont manipulé des propos, ils ont menti sciemment, ils ont mis des pressions sur les gens.
05:54 Enfin, c'est génial, c'est al dente.
05:56 Et le mec arrive, et tranquille, hein, parce que beaucoup pensaient qu'il allait démissionner.
06:00 Honnêtement, vendredi dernier, tout le monde s'accorde à dire, c'est le bruit qui court, il va démissionner, il va démissionner.
06:05 Non seulement le mec démissionne pas, mais en plus il nargue tout le monde.
06:09 Il veut prolonger son sélectionneur qui est ultra contesté depuis très longtemps
06:12 parce qu'il y a un véritable problème, enfin, énormément de problèmes dans le foot espagnol.
06:16 Ça fait des années qu'on en parle. Matchs truqués, non.
06:19 Il y a quand même eu des affaires judiciaires, il y a eu des équipes de Ligue 1.
06:21 Oui, mais c'est pas systémique. Tous les clubs qui ont fait faillite ou qui payent pas.
06:24 Oui, bon, on a un peu... Alors, c'est vrai, il y a quand même eu des petits progrès vis-à-vis du contrôle des clubs et tout.
06:29 Mais ça, c'est plus vis-à-vis de la Ligue de Football Professionnel Espagnol que de la Fédération.
06:33 Néanmoins, la Fédération est quand même responsable de ce qui se passe à bas niveau.
06:36 Et là, je peux vous dire, des fois on fait des vidéos sur les divisions inférieures en France,
06:39 on fait des vidéos sur les divisions inférieures espagnoles, alors là, pareil.
06:42 Les taxes, les mecs sans contrats, le brrrr. Là aussi, c'est magnifique.
06:46 Bon, c'est pas grave, c'est donc matchs truqués, c'est pas grave.
06:48 Les clubs, les mauvaises gestions, c'est pas grave. L'histoire du racisme, c'est pas grave.
06:51 Enfin bon, maintenant, le comportement vis-à-vis du football féminin en Espagne, oui, il y a un problème.
06:55 Déjà, avec l'ancien sélectionneur, et si vous voulez, ça a toujours été un peu la troisième roue du carrosser.
06:59 Mais là, quand ça gagne, quand même, on est content.
07:01 Donc, évidemment, il y a ce souci vis-à-vis du sélectionneur qui reste,
07:04 alors que six membres, quand même, de son staff ont démissionné,
07:07 que d'autres personnes de la Fédération ont démissionné.
07:09 Et là, en fait, on entend, parce qu'il faut faire attention,
07:11 tu as quand même des présidents, présidents régionaux, qui ont appelé à la démission de Roubialès.
07:15 Mais globalement, ils gardent beaucoup de soutien à la Fédération, et également au niveau politique.
07:19 Toujours en disant un peu les menaces et tout.
07:21 Et moi, ce qui m'intéresse, c'est quand même, bon, globalement, c'est un peu comme en France,
07:24 c'est-à-dire que tout ce qui touche à la Fédération, des trucs importants,
07:26 Motus et Bouchcous, ils n'ont dit pas grand-chose.
07:28 Mais t'avais quand même quelques histoires savoureuses qui étaient sorties.
07:31 Roubialès qui prend l'argent de la caisse de la Fédé pour organiser des partouts, c'est quand même intéressant.
07:36 Ce serait intéressant de savoir qui était client de ces partouts aussi.
07:39 On a appris récemment aussi qu'il a fait des faux déplafins.
07:41 Il disait qu'il allait faire des réunions de travail aux États-Unis,
07:43 alors que c'était complètement bidon, c'était aussi pour ses jours galants.
07:46 Donc c'est sans doute un homme très romantique, on imagine.
07:48 Donc moi, ce qui m'intéresse, c'est plus où passe l'argent.
07:51 C'est ça qui est intéressant, il faudrait peut-être aller le chercher là-dessus.
07:53 À moins qu'il y ait beaucoup de gens qui aient mangé.
07:55 C'est un peu comme en France, le contrat intermarché.
07:57 Ça, bizarrement, on ne va pas l'entendre à l'Assemblée Nationale, le contrat intermarché de l'époque.
08:02 Et pour couronner le toit en Espagne, on a aussi une énorme rivalité entre Javier Tebas,
08:07 qui s'occupe du football professionnel, et Rubiales.
08:10 Donc tu as l'autre UEFA, FIFA.
08:12 Maintenant, vous avez du gouvernement parce que, aussi,
08:14 selon les partis politiques des uns et des autres et les soutiens politiques,
08:17 Rubiales en a toujours.
08:18 Ensuite, vous avez la lutte avec Tebas, qui lui aussi a certains de ses clubs.
08:21 Enfin, honnêtement, c'est une chienlit absolument incroyable.
08:24 Mais ce qu'il y a à noter, c'est que tu te dis, le mec est quand même dans l'impunité.
08:27 Mais c'est là où on voit le pouvoir, en fait, que représente une fédération de football.
08:31 Ce sont des États dans l'État.
08:33 Rappelez-vous la France, hein. Prenez la France, exactement pareil.
08:36 On ferme tous la gueule, machin et tout, et ça dure pendant des années.
08:39 Et quand il y a un peu un scandale qui sort un peu de partout, bon, là, on fait l'offusqué.
08:43 Aujourd'hui, on élit quand même des présidents de fédé en prison.
08:47 On a d'autres qui sont accusés d'avoir couvert des réseaux pédophiles, et ça ne gêne pas.
08:50 Il y en a un autre, d'ailleurs, en con caca, il a quand même fait avorter une arbitre aussi.
08:53 Mais bon, c'est pas grave, il a donné à sa famille des postes dans l'arbitrage.
08:55 Il ne faut surtout rien dire, tout le monde est au courant.
08:57 Donc si vous voulez, dans ce monde absolument abominable qu'est le football international,
09:00 qui est une organisation criminelle qui ne dit pas son nom,
09:02 comment être étonné de l'attitude d'un Rubiales qui joue à Dieu sans avoir la permission ?
09:05 Je rappelle que Grondona, l'ancien président de la fédé Argentine,
09:08 qui était vice-président de la FIFA, disait à tout le monde "je suis vice-président du monde".
09:11 Parce que ces gens croient vraiment, et quelque part ils le sont parce qu'elle est politique.
09:15 Pour un but ou une victoire, globalement, ils te donnent le tapis rouge.
09:19 Et ils fermeront toujours les yeux sur les crasses et les délits commis par certains.
09:23 C'est ça jouer au seigneur du monde.
09:25 Et Rubiales, au final, il fait ce que font tous ses amis ici et là,
09:28 encore plus dans un grand pays de football qu'est l'Espagne.
09:30 Parce que depuis des années et des années, qui va lui dire quelque chose ?
09:34 Alors là, le mec se fait quand même en mondiaux vision "Boum".
09:36 Mais le mec s'en fout complètement, il va encore essayer d'avoir ses soutiens.
09:39 Et là qu'est-ce qu'il fait ? On va lui dire la même menace qu'un groupe criminel en fait.
09:42 Le chantage, la menace.
09:44 Je vais demander à l'UEFA, à mes copains de l'UEFA, de bannir, etc.
09:48 pour que tous les clubs soient liés à son propre sort.
09:51 Alors là, on est évidemment dans un numéro de Back Cabelle où chacun essaye de jouer sa partition.
09:55 Sauf que théoriquement, dans les faits, c'est ça qui est le plus incroyable.
09:57 Mais Rubiales, il n'a même plus le droit de venir, il a été suspendu par la FIFA,
10:00 qui a toute juridiction à ce niveau-là.
10:02 Alors évidemment, c'est un discours de tartuffe, on remarque quelque chose à deux vitesses.
10:06 Je ne vais même pas parler de l'affaire en elle, mais moi je remarque juste une chose.
10:09 Par cette même côte du monde, et je le redis, le coach de la Zambie,
10:12 il y a eu une plainte d'agression sexuelle, d'attouchement sexuel en plein entraînement.
10:16 Et il y avait quelqu'un de la FIFA qui l'a vu, donc on ne peut pas me dire,
10:19 la FIFA a reconnu avoir reçu ça, on l'avait sorti.
10:21 C'est quelqu'un d'où il y a eu énormément d'allégations depuis des années.
10:24 On a une fédération qui le défend coûte que coûte, où je rappelle que le coach est moins de 17,
10:27 et bien lui aussi il se sous-enquête pour abus sur mineurs, la fédération le soutient coûte que coûte.
10:31 Je ne dirais même plus non, la fédération s'amuse à troller,
10:33 donc le coauteur qui est avec moi, qui est à Darons, est limite à l'insulter,
10:37 parce qu'il soutienne à fond les gars.
10:39 Est-ce qu'il y a une suspension de ces gens-là ? Non.
10:41 Pourquoi ? Parce qu'on ne l'a pas vu, puis aussi parce que ça se passe sans ambiance, on va être très honnête.
10:45 Donc c'est dans ce monde à deux vitesses qu'on voit l'affaire Roubialès qui montre deux choses,
10:48 image et politique ne font pas toujours bon ménage, surtout dans le football, avec tous les copains.

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