Michèle Bernier dans «Un gars, une fille» : «On n’a pas cherché à être des imitateurs de Jean Dujardin et Alexandra Lamy»
Michèle Bernier était l'invitée exceptionnelle de Thomas Isle ce lundi matin dans "Culture Médias" pour parler de sa participation au prime évènement de TF1 consacré à "Un gars, une fille". Ce soir les téléspectateurs la découvriront dans la peau de "Chouchou" avec son "Loulou" à elle, Olivier Sitruk.
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00:00 - Vous avez souligné par les petits bruitages... - Oui, vous avez repris ça aussi, tout l'accompagnement musical.
00:05 - On a fait un gros boulot sur le design, en post-production aussi.
00:08 - Et c'est vrai qu'on retrouve bien aussi le rythme très soutenu des dialogues d'un gars et une fille.
00:12 Pour une scène comme celle qu'on vient d'entendre là, Tom Villa, il y a combien de temps de répétition et combien de prises ?
00:19 - Le temps qu'il faut, je sais pas... Alors la grosse particularité de ce programme-là, et Michel et Olivier pourront le confirmer,
00:24 c'est que c'est ce qu'on appelle les plans-séquences, donc il n'y a pas de montage.
00:27 Donc il faut que la prise soit bonne, et si elle n'est pas bonne, on recommence parce qu'il n'y aura pas de montage,
00:31 de champ contre champ, comme dans une série classique.
00:34 - Et vous aviez une part de liberté, Michel Bernier, d'un pro, ou vous colliez vraiment au texte ?
00:38 - Oh non, non, si on l'avait fallu, on l'aurait peut-être fait, mais je pense qu'on était déjà contents de ce qu'on avait à faire.
00:44 Ça nous paraissait drôle, ça nous correspondait, en plus, comme on disait tout à l'heure, on n'a pas cherché à être des imitateurs,
00:51 franchement, on s'est amusés à le faire comme un exercice de style, presque, d'être dans la situation immédiatement.
00:59 L'avantage quand on a ce genre de choses à faire, c'est qu'on sait qu'il faut être dedans tout de suite.
01:05 On n'a pas le choix de se dire "Réfléchir 15 heures, oh mon Dieu, est-ce que ça correspond à mon état d'âme du jour ?
01:11 Il faut y aller, il faut y aller, on est tous chou-chou, on est loulous, et on y est, ils sont 15 minutes."
01:17 - Parce que Michel, elle rit beaucoup, elle a le fourré facile.
01:23 - Il y a eu des petits fourrés ? Moi j'ai une question, pardon, je peux ?
01:27 Je veux une question, en fait, c'est ce qui a été le texte qui a été pris, que nous on a eu, c'est le texte qui avait été enregistré,
01:35 c'est-à-dire que c'est le texte de ceux qui, eux, ont joué chou-chou et loulous, ou c'est les écrits ?
01:42 - Ce que je veux dire c'est que souvent quand on joue, on introduit des choses, des mots, etc.
01:46 Donc est-ce que eux, ils sont un tout petit peu auteurs aussi des textes ?
01:50 - Bien sûr, bien sûr. - C'est ça, les petites choses qu'ils ont pu rajouter.
01:53 - Nous on a quand même un peu récupéré le travail qui a été fait sur les textes par Jean et Alexandre.
01:58 - Pas Jean et Alexandre, c'est par nos auteurs aussi, ils ont rajouté des petites choses, pour faire une chute un peu plus...
02:04 On a enlevé certains mots... - Oui d'ailleurs on a travaillé aussi un tout petit peu, nous, pour voir ce qui était dans notre bouche
02:10 et ce qui fonctionnait aussi dans notre bouche. - Quand on vous regarde, ça n'a rien à voir quand on voit
02:15 Alexandre Alamy et Jean Dujardin, ça n'a strictement rien à voir. Moi de toute façon, moi je les voyais même plus.
02:20 Quand j'ai tourné, je les voyais même plus. - Parce que c'est aussi là le travail de l'interprétation, entre guillemets.
02:24 C'est qu'en fait il y a un travail aussi sur les mots et sur la façon dont on va les traduire.
02:28 - Vous aviez donc 36 comédiens à gérer, Florence Boudot, j'imagine que ça a quand même été un tournage assez compliqué,
02:33 ne serait-ce que de faire coïncider les agendas de tout le monde, et puis certains n'étaient pas des professionnels du tout.
02:38 - Il y a des animateurs télé par exemple. - Ça n'a pas été compliqué du tout.
02:42 De faire coïncider les agendas, ça a été super dur.
02:47 Mais en fait, les journées de tournage étaient super.
02:51 - Est-ce qu'il y a des sketchs que vous avez mis à la poubelle ? - Alors à la poubelle, non.
02:56 - Par contre on n'a pas diffusé "Faute de temps" sur les primes, et parce que certains cassaient le rythme.
03:04 - On va donner les noms. - Non, c'était pas dedans.
03:09 Mais comme on voulait vraiment que ça soit à l'avantage de tous les comédiens,
03:13 et qu'on n'ait pas l'impression de s'essouffler, parce qu'il y a même 40 secondes, on peut vite s'essouffler,
03:17 du coup on en a coupé, mais pas beaucoup, 5, donc c'est pas énorme.
03:21 - Et alors si jamais, tous les trois, un gars et une fille se relançaient en quotidienne prochainement,
03:25 est-ce que vous seriez sur les rangs pour être les nouveaux ?