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Le député européen, François-Xavier Bellamy, réagit sur la transmission à l'école : «On a construit une école dont le maître mot est de ne pas transmettre».

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Transcription
00:00 Vous avez, belle amie, on poursuit notre grande interview sur Europe 1 et
00:03 C News. En un mot, vous avez parlé de transmission à l'école.
00:06 Qu'est-ce qu'on transmet aujourd'hui aux enfants ?
00:08 Eh bien, aujourd'hui, et c'est le grand problème de notre école,
00:12 c'est d'une certaine manière le seul, on a construit une école
00:16 dont le maître mot est de ne pas transmettre.
00:19 Je l'ai vécu comme professeur, je l'ai écrit dans les Déshérités,
00:22 c'était déjà il y a dix ans.
00:24 Et je suis très heureux de voir que le président de la République reprend
00:27 le constat que je formais lorsqu'il écrit dans Le Point,
00:30 lorsqu'il dit que ce pédagogisme a interdit à l'école de transmettre.
00:36 C'est exactement ce qui est en train de se produire aujourd'hui.
00:38 Il suffit de regarder les chiffres et les faits.
00:40 Aujourd'hui, un jeune Français sur cinq à 18 ans a du mal à lire le français.
00:45 Aujourd'hui, nos élèves sont les derniers de toute l'Europe en mathématiques,
00:49 les derniers, Sonia Mabrouk.
00:51 C'est-à-dire qu'il n'y a pas un pays d'Europe qui fait moins bien que nous en mathématiques.
00:55 Et donc, le vrai sujet, maintenant que le constat est partagé,
00:58 le problème, c'est qu'on n'est pas du tout en accord sur la réponse à apporter à ce défi.
01:03 Et lorsque le président de la République dit que l'école ne peut plus transmettre les savoirs
01:06 et qu'il faut tout reconcentrer sur les fondamentaux,
01:08 immédiatement après, il organise de nouveau la dispersion de l'école
01:12 autour de ce qui s'apparente à une sorte de gigantesque gaspillage de temps
01:16 et d'énergie pour les élèves.
01:18 [Musique]
01:21 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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