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Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, fait sa rentrée politique à Tourcoing, ce dimanche.

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00:00 qu'on puisse débattre, mais il y a d'autres endroits où on débat, bien évidemment, ce week-end, et c'est une très bonne chose.
00:04 — C'est pas une épurée présidentielle ?
00:06 — Ce qui m'intéresse, je crois, comme beaucoup de gens qui sont engagés, c'est les gens, qu'on s'intéresse à eux,
00:12 et personne ne peut ne pas voir que nous avons fait beaucoup de choses, et notamment à la demande du président de la République,
00:19 pour les classes populaires, pour les classes moyennes. Je crois l'occasion de le redire. La Première ministre, j'imagine, également.
00:25 Mais qu'une partie d'entre eux – et ici, à Tourcoing, nous le savons bien – se réfugient dans l'abstention,
00:31 parfois dans la contestation démocratique et puis parfois pour le vote populiste. Et moi, je veux pas que les classes laborieuses
00:38 aillent vers un rassemblement haineux. Je veux qu'ils puissent choisir la République. Il y en a beaucoup d'autres ici qui le ressentent.
00:44 Donc on est là pour défendre le bilan, bien sûr, du président de la République, qui a beaucoup fait. Il reste 4 ans,
00:49 et il faut encore faire beaucoup, j'imagine. Et puis on est aussi là pour dire que voilà, il y a un problème.
00:54 On peut pas laisser, évidemment, Mme Le Pen aller irrémédiablement au pouvoir si jamais nous ne sommes pas plus motivés,
01:01 je crois, à défendre le bilan du président et à être à portée d'engueulades, comme on dit quand on est un élu ancré dans un territoire.
01:10 — Vous tapez fort dans la Voix du Nord. Est-ce que vous considérez, comme on semble lire en lisant la Voix du Nord,
01:14 que le président de la République vous a longtemps considéré comme un technicien ?
01:17 — Non, le président de la République, au contraire, je crois, c'est l'homme qui crée le débat en 2017 contre l'assignation à résidence.
01:25 Il met pas les gens dans une case. Il fait le dépassement politique. Et c'est ce qui m'a plu. Moi, je suis à Golis.
01:28 Il y a ici des gens qui viennent d'autres familles politiques. Et c'est grâce au président de la République
01:31 que je puisse aujourd'hui être avec Olivier Dussopt, par exemple, ou avec Agnès Pannier-Runacher.
01:35 Donc c'est grâce au président de la République que nous sortons justement de nos cases.
01:39 En revanche, il est vrai que le débat politique peut être parfois un peu technique. Voilà.
01:43 Et moi, j'ai beaucoup de respect pour les techniciens. Je pense pas qu'il y a trop de techniciens.
01:47 Je pense qu'il y a pas assez de politiques.
01:49 — Comment interprétez-vous finalement ? — Vous n'avez pas assez entendu.
01:52 — Ah non, non, moi, je... — Physique ou dites-vous ?
01:53 — Non, non. Je dis qu'avec Édouard Philippe, avec Jean Castex, avec David Bordeaux,
01:56 j'ai des discussions politiques comme certains des membres du gouvernement et que je pousse
02:00 à un certain nombre d'orientations. Voilà. Et elles sont entendues, elles sont pas entendues.
02:04 Je crois qu'il y a un discours qu'on doit tenir, qui est l'État, qui a beaucoup aidé le président de la République,
02:08 il a beaucoup aidé les commerçants, les artisans. Il a beaucoup aidé les gens à avoir un salaire.
02:12 Il a beaucoup aidé les gens à mieux vivre, notamment dans cette période post-COVID.
02:17 Je pense que c'est bien aussi de dire aux patronats, aux chefs d'entreprise, que je respecte profondément,
02:23 qu'ils doivent aussi augmenter le salaire des salariés, des ouvriers. Je pense que c'est une sensibilité
02:28 que je porte. Je sais que d'autres ici la portent. Et on est là pour en débattre.
02:31 La politique, c'est... Vous savez, c'est François Bayrou qui disait que si on pense tous la même chose,
02:35 on pense plus rien. Bon, ben voilà, on a des sensibilités qui peuvent s'exprimer. On peut en débattre.
02:40 Et c'est une très bonne chose pour convaincre les Français que le débat politique, il est chez nous.
02:44 — Vous vous émancipez quand même, non ? — Non. Moi, j'ai eu la chance d'être député et maire de Tourcoing
02:50 assez jeune. Et j'ai choisi de servir le président de la République parce qu'il avait nommé Édouard Philippe
02:55 Premier ministre. Je trouvais que c'était un signe d'ouverture et de dépassement très important d'avoir nommé
03:00 Édouard Philippe, mon ami, Premier ministre. Et depuis, chacun sait que je suis au gouvernement.
03:06 Et je suis très heureux d'être au gouvernement pour servir le président. Après, encore une fois,
03:10 on n'a pas les mêmes histoires. On n'a pas toujours les mêmes terres d'élection. Moi, je suis dans un territoire
03:15 qui vote très largement pour l'extrême-gauche, qui vote aussi très largement pour l'extrême-droite.
03:19 Et je peux ne pas être sourd aux demandes des ouvriers, des employés. Et je sais que le président de la République
03:26 qui est issu de notre région le sait. Et moi, je l'enmercie de ses encouragements.
03:30 — Comment vous interprétez-vous la venue d'Élisabeth Borne aujourd'hui ?
03:36 — D'abord, nous sommes ici très heureux d'accueillir Élisabeth. C'est un honneur pour Tourcoing, qui est une belle ville.
03:44 Ça me permet d'ailleurs de remercier tout le monde de venir, pas simplement,
03:46 quand il y a des réunions politiques dans notre beau territoire du Nord et à Tourcoing en particulier.
03:50 Et je suis très honoré, parce que c'est un honneur pour le débat d'idées. C'est l'occasion pour nous de l'entendre
03:57 et de pouvoir continuer à défendre la politique du gouvernement, de la soutenir. Et vous savez, ici, il y a beaucoup
04:03 de parlementaires et d'élus qui soutiennent le président de la République et la majorité. Mais il n'y a pas que ça.
04:08 Il y a des parlementaires LR, il y a des parlementaires du groupe d'Iliote. Il y a tout à l'heure Hervé Marseille,
04:14 le président du groupe centriste au Sénat, qui fait partie de la majorité sénatoriale, donc qui n'est pas pour nous, va parler.
04:19 Je pense que c'est bien, dans le moment où le président de la République lance une grande initiative politique.
04:24 Et je pense que c'est très important. Nous essayons d'accompagner à notre modeste mesure. Il a fait un geste très fort.
04:29 Il a tendu la main, comme il le dit. Voilà, la Première ministre va pouvoir à la fois défendre le bilan du gouvernement,
04:34 retrouver un millier de personnes, beaucoup de ses amis parlementaires, beaucoup de ses ministres qui lui sont évidemment obligés,
04:41 et puis de pouvoir continuer à ouvrir la majorité. Moi, je suis très heureux qu'elle soit là.
04:46 — Elle ne devait pas venir, parce que jusqu'à hier, elle ne devait pas venir. Qu'est-ce qu'il a décidé ?
04:49 — Moi, je ne décide pas de l'agenda de la Première ministre. J'ai de longues et passionnantes discussions avec elle,
04:54 y compris d'ailleurs sur les attentes de l'électorat populaire. Je sais qu'elle le sait. Je sais qu'elle est d'accord avec ça.
05:00 J'ai eu longtemps l'occasion d'échanger avec elle. Elle est d'ailleurs venue pendant la réforme des retraites à Tourcoing,
05:05 dans une usine défendre la réforme des retraites, où je l'ai évidemment accompagnée. Je lui ai proposé de venir.
05:08 Au moment, c'était difficile. Donc je suis là à ses côtés dans les moments difficiles. J'ai l'honneur d'être son ministre,
05:13 comme d'autres ici. Et elle était bien évidemment prévenue, elle était évidemment invitée. Et je suis très heureux qu'elle ait pu venir ici,
05:20 à Tourcoing, aujourd'hui. — Qu'elle soit finalement venue, malgré tout, annoncée hier, un peu il est semblable.
05:25 — Non, non, mais Premier ministre, c'est sans doute une fonction extrêmement difficile. Elle a beaucoup de choses difficiles à faire.
05:31 On a eu l'occasion d'en discuter. C'est un grand honneur pour nous qu'elle puisse venir, encore une fois, dans une ville
05:36 qui ne connaît pas beaucoup de visites. Les gens ont tendance à aller à Lille quand on vient dans le Nord, Mme la députée.
05:42 Voilà. Je suis très heureux de Tourcoing pendant quelques minutes. C'est sans doute la fierté des ouvriers, soit la capitale d'une discussion
05:51 politique quelques instants. Et puis vous savez, il y a une rentrée de LFI aujourd'hui, il y a une rentrée des LR aujourd'hui,
05:57 il y a une rentrée du Parti communiste. Moi, je suis très heureux plutôt que vous soyez là chez nous que chez eux.
06:01 — Comment vous vous rappelez des propos de Stéphane Ségurniste pendant votre rentrée politique ?
06:05 Ce sont des rentrées partisanes. Est-ce que vous, finalement, vous lancez une initiative partisane, vous aussi ?
06:11 — Non, non. Bien sûr que non. S'il y aura demain une suite de discussions, c'est tout à fait normal. Et si j'ai toujours défendu
06:18 une sensibilité particulière qui s'inscrit totalement dans l'action du président de la République, l'idée n'est évidemment pas
06:24 de créer un parti, un mouvement. Mais il faut pas vous étonner que les hommes politiques fassent de la politique.
06:29 — M. le ministre, comment avez-vous pris les propos de Stéphane Ségurniste qui, tout le long de temps,
06:32 s'est rentré aujourd'hui ? Vous dites que c'est pas le moment des égos. — Oui, oui. C'est le moment des idées, en tout cas. Voilà.
06:37 Et moi, j'encourage tout le monde à débattre des idées. On peut être d'accord ou pas d'accord avec moi, avec ce que je fais
06:42 ou ce que je fais pas. D'autres ont fait une rentrée politique. Mon ami Bruno Le Maire en a fait une mercredi.
06:48 La majorité, je suis invité aux journées du Modem. Voilà. Horizon le fait également. Donc je pense que c'est...
06:53 — Le président de l'Asso, excusez-moi. — J'ai pas l'impression d'être aujourd'hui dans une autre dynamique que la dynamique des idées.
07:02 Et moi, je pense que la partie politique, c'est pas une caserne. Vous voyez. Alors je suis ministre de l'Intérieur. J'aime bien l'ordre.
07:09 Mais il se peut que de mille combats, les idées fleurissent et qu'on serre notre pays en débattant, voilà, et en se respectant.
07:18 Et moi, je pense que... J'ai toujours respecté tout le monde. Et voilà. Je suis élu d'un territoire populaire.
07:23 Et je souhaite qu'on respecte les élus de territoire populaire. Il y a des élus qui sont élus, évidemment, pour pousser certaines idées.
07:30 Je les respecte tout à fait. Moi, je suis élu d'un territoire populaire. Il faut pas qu'il y ait de divergence entre nous.
07:36 C'est l'ensemble des couleurs qui fait l'arc-en-ciel. Et donc j'invite tout le monde, y compris le chef de mon parti que j'ai toujours soutenu,
07:42 à accepter le débat d'idées. Et je sais que c'est un homme qui aime le débat d'idées. Et il était évidemment le bienvenu aujourd'hui.
07:48 Il serait bienvenu demain. — Il y a pas assez d'idées dans la majorité ?
07:50 — Nicolas Sarkozy a donné des propos qui ont plutôt choqué, notamment à gauche, où elle a affirmé que Marine Le Pen était républicaine.
07:54 Qu'est-ce que vous en pensez ? — Moi, j'ai pas commenté les propos du président Sarkozy.
07:59 — Mais tu vous soutiens néanmoins. — Oui. J'ai pris les propos du président Sarkozy comme un signe d'amitié. Voilà. Et je l'en remercie.
08:05 — Et un soutien pour 2027 ? — Non. Je pense que le président Sarkozy, comme d'autres, sait trop que c'est d'abord en étant efficace,
08:11 et c'est ce qu'on fait au service du président de la République, qu'on arrive à convaincre les gens. Vous savez, moi, je pense que c'est parce que...
08:19 C'est la politique de la preuve qui fonctionne plutôt que la politique du discours. Et donc on sait tous que l'électorat populaire,
08:24 il faut le chercher un par un pour convaincre les gens qu'on se bat pour eux. Le président de la République, par deux fois,
08:29 a réussi à le faire dans des conditions difficiles. Et nous avons un bon bilan à défendre pour les classes populaires et moyennes.
08:34 Il n'est pas toujours compris. Voilà. Et il faut qu'on l'explique davantage. Et moi, je me mets dans cette critique.
08:38 Les gens en demandent beaucoup plus de sécurité. Ils demandent une meilleure maîtrise de l'immigration.
08:42 Ils demandent qu'on réaffirme la laïcité. Peut-être que je n'ai pas été assez à la hauteur des attentes des Français.
08:47 Je le ressens. Et je ne donne de leçons à personne. Je dis juste qu'il faut savoir se poser. Et le mois d'août est une bonne occasion pour ça.
08:53 Et pour réfléchir. Je pense que c'est ce que font en général les femmes et les hommes politiques.
08:58 Et c'est depuis des temps immémoriaux, en tout cas depuis qu'on a inventé la démocratie.
09:01 Que répondez-vous à la demande de sécurité de cette initiative ?
09:03 Plus de sécurité anime à Niveau 7. Il y a eu des faits de violence malgré le fait que vous ayez...
09:07 Je ne vais pas commenter cela, mais je remercie les services de police qui font un très bon travail
09:10 et qui mettent beaucoup de gens aujourd'hui en interpellation et en garde à vue.
09:14 L'État peut gagner cette guerre ?
09:16 À la demande du président de la République, il souhaite que nous soyons plus fermes, plus forts, avec plus d'autorité.
09:20 C'est vrai dans tous les champs de la société et particulièrement M. Natarja.
09:23 J'ai bien compris le message et je serai au rendez-vous de cette fermeté.
09:26 Que les Français se rassurent. Je sais que pour rassurer tous les Français,
09:29 il faut à la fois un État très fort, très ferme et en même temps de l'écoute sociale.
09:33 Et c'est ce que nous essayons de faire aujourd'hui.
09:35 Que répondez-vous à...
09:35 Vous évoquez le président Nicolas Sarkozy. Est-ce que vous pouvez, devant cette forêt de micro,
09:39 garantir aujourd'hui que vous n'aurez pas la même tentative d'émancipation que lui à l'époque, sous Jacques Chirac ?
09:44 Non, mais moi, je vais vous dire... J'avais à peine...
09:48 J'étais à peine diplômé, j'avais à peine le bac quand Nicolas Sarkozy était ministre de l'Intérieur.
09:51 Donc, c'est pas à faire injure que de lui dire que c'est une autre histoire.
09:54 Et tout à fait respecté, respectable.
09:56 Et tout le monde connaît mes sentiments d'affection pour Nicolas Sarkozy,
09:59 comme d'autres ici ont d'autres histoires.
10:01 Je suis loyal au président de la République depuis le premier jour.
10:04 J'ai adhéré au parti qu'il a fondé. J'ai rejoint son gouvernement.
10:09 Je pense que c'est une énorme chance pour la France de l'avoir et d'être réélu.
10:13 J'apprends tous les jours auprès de lui.
10:15 Et il sait qu'il pourra toujours compter sur moi en toute circonstance.
10:20 Je pense qu'il ne faut pas personnaliser les choses.
10:22 Je pose avec mes amis, et je pense que c'est important de le dire, des questions,
10:27 notamment sur le salaire des ouvriers et des employés,
10:32 sur les femmes seules qu'élèvent des enfants,
10:34 sur, finalement, l'intervention sociale de l'État.
10:38 Je pense qu'il faut pouvoir répondre à cette question.
10:40 On ne peut pas à la fois faire des éditoriaux toute la journée
10:44 pour dire que ce n'est pas bien le Front National.
10:46 Mais ça touche assez peu, vous savez, vos éditoriaux,
10:49 les habitants de notre commune.
10:51 Ce qui les intéresse, c'est qu'on les écoute et qu'on les considère.
10:55 Et en faisant ça aujourd'hui, on les écoute et les considère.
10:57 Quand je vois que le Parti socialiste, qui était censé être le parti du peuple,
11:01 qui a trahi par trois fois, la NUPES a trahi par trois fois le peuple,
11:05 d'abord sur la laïcité, en étant communautariste,
11:09 ensuite sur le travail, en étant du côté des gens qui vivent,
11:14 malheureusement, trop souvent d'une forme d'assistance,
11:17 et ensuite sur la considération qu'on avait du peuple.
11:22 Je pense que la table ronde du Parti socialiste,
11:24 dans le même week-end, qui compare les classes moyennes à des beaufs,
11:28 montre toute la commiscération qu'ils ont pour le peuple.
11:30 Et bien, je pense que c'est ce chemin-là que nous devons prendre
11:34 avec le président de la République. Il l'a démontré mille fois.
11:36 Vous savez, dans notre région, il a fait le canal Sénor,
11:38 contre tout le monde, contre toute la technocratie,
11:40 contre toutes les idées budgétaires.
11:43 Il a fait la rénovation thermique des logements du bassin minier.
11:46 C'est une grande réussite.
11:48 Il a beaucoup aidé le peuple, et nous devons continuer à être dans son chemin.
11:53 Que répondez-vous à ceux qui pensent qu'aujourd'hui,
11:54 vous êtes quasiment trahi d'un an en 2027,
11:56 par déception de ne pas avoir été nommé à Matignon ?
11:58 Les commentateurs commentent.
12:00 Moi, j'ai 40 ans, je suis le fils d'une femme de ménage,
12:02 je suis le petit-fils de deux étrangers qui ont choisi la France.
12:08 C'est un très grand honneur pour moi d'être ministre de l'Intérieur,
12:10 et je sais que seul Emmanuel Macron était capable de ce genre d'audace.
12:16 On va dire ça comme ça.
12:18 Donc je suis très heureux d'être ministre de l'Intérieur.
12:20 Surtout, ça m'oblige beaucoup.
12:22 Et vous savez, tout le monde sait que j'ai beaucoup d'amitié pour Edouard Philippe.
12:25 J'ai eu l'occasion de l'échanger avec lui encore hier.
12:29 Moi, ce qui m'intéresse, c'est les idées.
12:30 Voilà, c'est pas autre chose que les idées.
12:32 Il y a assez peu de LR autour de vous aujourd'hui.
12:34 Est-ce que c'est la présence de la Première ministre qui les a fait fuir ?
12:37 Je crois pas du tout.
12:38 Il y a beaucoup de LR aujourd'hui.
12:40 Je pense que vous avez mal regardé.
12:41 Ce qui est vrai, c'est qu'en même temps, il y a la rentrée politique du patron du parti, Eric Ciotti.
12:45 Je l'avais pas fait exprès, genre, à la même date.
12:47 Je constate qu'il fait pas très beau dans le Sud et qu'il fait beau dans le Nord.
12:50 Je lui vois un signe, évidemment, des dieux qui nous regardent
12:54 et qui aident le président de la République aujourd'hui.
12:56 En tout cas, moi, je salue les parlementaires de l'opposition
12:59 qui, malgré les pressions très nombreuses, et vous le savez bien,
13:02 quels que soient les endroits, sont venus ici, à Tourcoing, pour pouvoir débattre.
13:07 Et puis, peut-être pour s'inscrire dans l'initiative voulue par le président de la République.
13:09 Le président de la République a le courage de tendre la main.
13:12 J'espère que les oppositions auront le courage de tendre leur main également pour le bien de notre pays.
13:17 Merci beaucoup. Merci à vous.
13:19 [Musique]
13:22 [SILENCE]

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