Nathan Devers à propos des camps de migrants. Depuis plusieurs semaines, des migrants, venus principalement d’Afrique, occupent la place très touristique de l’Hôtel de Ville, à Paris. Somnolant dans la torpeur de l’après-midi caniculaire, ils sont en attente d’un logement. «Le droit d'asile fait partie de l'identité de la France», a expliqué l'écrivain.
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00:00 et que si la politique migratoire peut être discutée quand il s'agit de migration économique,
00:04 en revanche, le droit d'asile, ça fait partie de l'identité de la France
00:07 d'abord depuis l'accueil, depuis la tradition catholique,
00:10 c'était déjà une tradition catholique le droit d'asile,
00:12 depuis surtout la Révolution française où c'est devenu un principe transcendental,
00:15 politique, constitutif de la République,
00:17 et que ça par contre, on ne peut pas y toucher.
00:19 Ensuite, la question est en effet,
00:20 qu'accueillir des gens qui sont en situation de droit d'asile,
00:23 je pense ne pas me tromper en disant que les gens qui sont à l'hôtel de ville
00:25 sont des gens qui sont concernés par l'asile
00:27 et que ce n'est pas de l'immigration économique.
00:28 Accueillir des gens en situation de droit d'asile
00:30 pour les faire dormir dans des tentes,
00:32 évidemment que c'est un humanisme qui est absolument incomplet.
00:34 Et d'ailleurs, vous parliez tout à l'heure de ce qui s'était passé en octobre dernier,
00:38 quand des associations de protection des exilés
00:41 avaient fait une prise un peu de la Mairie de Paris,
00:44 une prise symbolique, c'était précisément pour ça,
00:45 parce qu'ils disaient, la Mairie de Paris qui est favorable à l'accueil des exilés
00:49 et qui ne cesse de le dire,
00:50 par contre ne s'occupe pas de leur fournir un hébergement d'urgence
00:54 et en effet des capacités d'intégration.
00:56 On a tous accueilli les exilés,
00:57 enfin les gens qui étaient en droit d'asile venant d'Ukraine
00:59 et heureusement qu'on les a accueillis, c'était très bien.
01:01 Et en effet, il y a un certain nombre de pays
01:03 où les exilés sont accueillis très très différemment.
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