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Adrien Dereix est médecin généraliste et directeur médical d'un centre de vaccination à Paris. Il nous parle de la vaccination contre l’encéphalite à tiques, une maladie qui, même si elle reste rare, touche de plus en plus de personnes. Pour les professionnels en contact avec les tiques, les fans de randonnées ou les voyageurs en Europe de l’Est, la vaccination compte selon lui !

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Transcription
00:00 L'encéphalytatique, c'est une maladie qui revient à l'ordre du jour.
00:03 Depuis deux ans maintenant, il faut se vacciner pour se protéger parce que c'est une maladie
00:07 qui n'a pas de traitement.
00:08 L'encéphalytatique, c'est une maladie qui est liée à un virus, un flavivirus.
00:20 C'est une maladie qui est transmise à l'homme par un vecteur.
00:24 C'est une maladie qui revient à l'ordre du jour depuis deux ans maintenant, en mai
00:28 2021, qui est rentrée sur la liste des maladies à déclaration obligatoire.
00:32 Santé publique France a sorti les premières statistiques sur les deux premières années
00:36 de surveillance de la maladie.
00:37 On a vu qu'il y avait plus de cas.
00:39 On était à 20 cas par an environ et maintenant, on est plutôt à 35 cas par an.
00:43 On est dans une période où il y a un changement climatique et donc les tiques vont se disséminer.
00:52 Habituellement, on était plutôt sur une maladie qui était dans l'Europe de l'Est.
00:55 Et là, c'est une maladie qui a tendance à s'étendre tout simplement parce que les
00:58 vecteurs sont de plus en plus présents.
00:59 C'est une maladie déjà qui est rare.
01:05 Donc, on vaccine les personnes à risque qui vont par leur travail être amenées à être
01:09 dans des régions où il y a beaucoup de tiques, les éleveurs, les bûcherons, les gardes
01:13 forestiers.
01:14 Et sinon, on va proposer la vaccination à des personnes qui vont partir en randonnée
01:17 dans des endroits où la maladie est présente.
01:19 Il faut se vacciner pour se protéger parce que c'est une maladie qui n'a pas de traitement.
01:22 Et donc, la vaccination, c'est le meilleur moyen pour prévenir la maladie.
01:28 Une phase avec un syndrome grippal.
01:31 On a ensuite une phase de rémission où on n'a plus vraiment de symptômes.
01:34 Et la phase de signes neurologiques et notamment une atteinte des mélinges ou de l'encéphale.
01:39 Tous nos vaccins sont à jour.
01:44 J'avoue que je n'ai pas été vacciné contre l'encéphale étatique.
01:47 Je n'ai pas eu besoin.
01:48 Si jamais je pars en Europe de l'Est, j'y penserais.
01:50 J'avais envie de faire plus de prévention.
01:55 Je m'intéresse beaucoup à la vaccination, à la vaccinologie.
01:57 C'est une médecine complètement différente.
01:58 On n'a pas le même rapport avec les patients.
02:01 C'est des personnes qui vont être moins en demande d'une chose.
02:03 Là, on est dans une médecine préventive.
02:06 On propose et les gens sont libres ou non de nous suivre.
02:09 Mais il y a toujours une écoute.
02:11 On n'est pas dans un contexte de maladie.
02:12 Donc, ce n'est pas du tout la même ambiance.
02:14 Malheureusement, non.
02:19 On n'a que le nom Air France.
02:20 Vaccinez-vous !
02:25 Sous-titrage ST' 501
02:27 *Musique*

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