La journaliste CNEWS, Clélie Mathias, est revenu sur la disparition de Gérard Leclerc : «Il va tellement nous manquer»
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00:00 et moi hier j'ai eu qu'une seule envie, c'est de regarder, de retrouver des fous rires qu'on avait eu avec Gérard Leclerc,
00:06 avec Romain Désarbes, avec toute l'équipe de La Matinale, parce que qu'est-ce qui nous faisait rire ?
00:10 Au-delà de son professionnalisme, de son grand journalisme, de sa curiosité d'esprit, de son intelligence, de sa sincérité,
00:17 qu'est-ce qu'on a rigolé ? Je me souviens d'imitation de Jean-Pierre Elkabach qui nous faisait après les interviews,
00:25 mais c'était des moments de bonheur, c'était extrêmement drôle et il avait cet humour que j'apprécie en tout cas particulièrement,
00:34 et il va tellement nous manquer. Il avait aussi cet esprit de nuance, de modération, et vous l'avez rappelé aussi,
00:42 quand on disait « les choses ne sont pas toujours aussi simples que ça ». C'est quelqu'un de bien que nous perdrons,
00:52 je sais que toute la famille de CNews est également touchée par sa disparition, parce que c'est vrai,
00:58 parce que c'était quelqu'un qu'on aimait croiser dans les couloirs, qu'on aimait avoir en plateau, qu'on aimait avoir comme éditorialiste,
01:03 ou comme débatteur d'ailleurs, et vous l'avez tous noté, même si vous n'êtes pas d'accord avec lui,
01:08 même s'il y a eu des échanges parfois vifs entre deux personnalités sur un plateau, il avait cette élégance,
01:13 il avait cette tenue toujours, et cette intelligence, bien sûr, ses arguments, il travaillait aussi beaucoup,
01:20 c'était quelqu'un qui avait ce goût du journalisme, ce goût des médias, il savait très bien faire,
01:30 et puis Philippe Guibert l'a rappelé, c'était quelqu'un qui travaillait beaucoup, et ça j'ai toujours beaucoup d'admiration pour les gens qui travaillent,
01:36 ils continuent à le faire, à se documenter, à lire, à se renseigner, à appeler, c'était quelqu'un qui faisait son métier, qui l'aimait,
01:42 et je suis profondément touchée par sa disparition.
01:47 [Musique]
01:51 [SILENCE]