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Au Burkina Faso, dans la région des Cascades, les usines de transformation de mangues et de l'anacarde produisent énormément de déchets. Ces résidus contribuent à polluer l'environnement et peuvent être sources de maladies pour les populations locales.

Depuis 2021, l’Association Solidarité et Sauvegarde de l’Environnement pour une Transition Écologique Réussie (ASSETER), a eu la brillante idée de transformer ces déchets en compost pour les producteurs de la région.

Chaque année, elle arrive à transformer 1 200 tonnes de déchets. Le compost obtenu est beaucoup apprécié par les producteurs, pour sa qualité et son coût réduit, par rapport aux engrais minéraux.

L'Association ambitionne mettre en place une unité de production plus grande. Cette expansion permettra de fournir davantage d'agriculteurs en compost, favorisant ainsi une approche plus durable de l'agriculture.

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Transcription
00:00 des usines de mangue et d'anacardes.
00:01 Ce sont des usines qui produisent énormément de déchets industriels
00:05 et qui se sont déversés dans la nature.
00:07 On a pris ces déchets et on a transformé en compost.
00:11 Nous sommes là actuellement au centre de compostage de l'association HET.
00:20 Nous fabriquons du compost solide et liquide.
00:24 Cet état de compost est déjà prêt, du compost solide à base de déchets industriels, animaux et végétaux.
00:32 Au-delà du compostage, l'association fait la production des plants,
00:37 mène des activités de sensibilisation et mène les reboisements.
00:40 Ici, c'était un déversoir de déchets industriels, notamment de la mangue et de l'anacarde.
00:51 C'était vraiment une insalubrité totale.
00:54 Les animaux venaient ici pour brouter les mangues et s'embrouillaient et mouraient dedans.
00:58 En même temps, cette eau coulait vers la population qui était en amont
01:03 pendant la saison pluvieuse et pouvait même infecter les puits, la source d'eau et autres.
01:09 Quand nous sommes arrivés, nous avons transformé ce déversoir de déchets en site de compostage.
01:16 Du coup, nous avons travaillé à lutter contre l'insalubrité des lieux.
01:20 La quantité moyenne annuelle de notre production est de 1200 tonnes actuellement.
01:30 Mais c'est ça parce qu'on n'a pas les moyens pour pouvoir tout broyer.
01:34 On n'a pas assez de matériel de compostage.
01:36 Pour faire du compost en grande quantité, il faut obligatoirement une machine à pouvoir retourner.
01:42 On n'a pas assez de bâches pour pouvoir couvrir du compost.
01:44 Si on a les moyens, on peut aller à 5000 tonnes de compost.
01:48 Je suis la trésorière adjointe de l'association.
01:51 Je suis aussi dans la production du compost.
01:54 Ce qui m'a motivée à m'adhérer dans cette association,
01:57 c'est de pouvoir sensibiliser nos parents à l'utilisation de ce compost.
02:02 Par rapport à l'engrais chimique, on voit que le compost est plus rentable.
02:13 Nous sommes convaincus que le compost est une alternative à la rareté élevée de l'engrais et minéraux.
02:21 Cela permet au producteur de s'assurer de la qualité de son rendement à la fin de la saison.
02:29 Je suis très content de l'engrais chimique.
02:31 Je suis très content de l'engrais chimique.
02:36 Je suis très content de l'engrais chimique.
02:43 Je suis très content de l'engrais chimique.
02:49 L'Association pour la sauvegarde de l'environnement pour une transition écologiste Résy
02:54 est une association qui a été créée en novembre 2021
02:59 et officiellement reconnue en janvier 2022.
03:03 L'association est forte de 22 membres.
03:07 Tous les membres sont des producteurs.
03:10 Des verriers de mangue ou d'anacard ou encore du moringa.
03:13 Nous avons des producteurs céréaliers de marché culturel.
03:17 Notre vision est de créer une unité de production de compost à grande échelle
03:23 qui va produire pour la population de Bérigadougou, pour la région de Cascades et même pour le Burkina Faso.
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