Affaire Hedi à Marseille : les policiers reprennent leurs services «à minima»

  • l’année dernière
À Marseille, les policiers restent marqués par l’affaire Hedi. Ils sont nombreux à avoir repris le travail «à minima» dans la journée du 7 août, après plusieurs jours d'arrêt maladie. Mais pour beaucoup, la motivation est en baisse.

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Transcript
00:00 C'est un retour à reculons pour de nombreux policiers marseillais.
00:04 Depuis deux semaines, ils étaient près d'un tiers en arrêt maladie dans la ville,
00:09 après l'incarcération d'un membre de la BAC,
00:11 accusé d'avoir blessé Eddy en marge des émeutes.
00:15 Encore marqué, certains policiers sont démotivés.
00:18 Aujourd'hui, ils se disent qu'on a rétabli l'équilibre en France,
00:22 on a arrêté cette violence urbaine, cette guérilla urbaine.
00:26 Et en fait, quand il y a quelque chose qui ne va pas, ça retombe sur le policier.
00:30 La police aujourd'hui, elle est dans un état, comme vous pouvez l'imaginer,
00:33 dans un état de désespoir, dans un état de désarroi.
00:36 Conséquence, beaucoup de policiers reprennent le service à minima
00:40 et laissent certaines armes non létales au placard.
00:43 Quand vous utilisez ces armes, ça peut blesser gréavement des individus.
00:49 Et à la fin de l'histoire, on a pu s'en rendre compte sur quelques affaires,
00:52 en tout cas pendant ces épisodes-là, c'est les policiers qui trinquent,
00:55 c'est les policiers qui vont en garde à vue.
00:57 Clairement, nous, Allianz, on leur demande de faire attention,
01:00 de prendre toutes les précautions d'usage
01:02 pour éviter justement de se mettre en insécurité juridique.
01:06 Depuis l'affaire Eddy, et face à la pression,
01:08 de nombreux policiers envisagent des reconversions professionnelles,
01:12 selon les syndicats.
01:14 [Musique]
01:18 [SILENCE]

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