• l’année dernière
Hadjira, 44 ans, a été tuée le 21 juillet dernier, poignardée plusieurs fois. Son marie a été mis en examen pour "meurtre sur conjoint" et a été placé en détention provisoire. Pourtant, Hadjira avait porté plainte et fait part de ses inquiétudes à la police. Un manque de considération qui s'explique par "un manque de formation" pour Sylvaine Grévin, présidente de la Fédération national des Victimes de Féminicides. 

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Transcription
00:00 Je ne me l'explique pas, je l'explique comme un manque de formation évident.
00:07 Aujourd'hui, si les magistrats étaient formés sur cette notion de contrôle coercitif,
00:13 qu'est-ce que ça veut dire le contrôle coercitif ?
00:15 Le contrôle coercitif, c'est un contrôle qui est émis par l'auteur des faits sur sa victime.
00:22 Et la victime, si vous voulez, elle se retrouve complètement paralysée.
00:27 La famille l'a bien expliqué, comment elle était séquestrée.
00:31 Elle avait peur tout simplement.
00:33 Et surtout, on n'a pas entendu cette femme.
00:35 Encore une fois, la parole des femmes se libère.
00:39 Mais ce qui se passe, c'est qu'aujourd'hui, on leur demande beaucoup de choses et elles le font.
00:44 Sauf que derrière, ça ne suit pas.
00:46 Et ça, c'est absolument insupportable.
00:48 Et je le crie haut et fort parce qu'en juillet, il y a eu un décompte terrible.
00:54 Nous avons quatre familles féminicides qui sont venues vers nous.
00:57 Alors, bien évidemment, avec des histoires différentes,
01:00 mais le dénominateur commun, c'est quand même un problème de prise en charge en amont.

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