Les arrêts maladies déposés par les policiers ont baissé de 40% en région parisienne et de 13% dans la zone sud. Les policiers avaient décidé de suspendre leur travail pour protester contre l'incarcération d'un membre de la Bac marseillaise, accusé de "violences en réunion" en marge des émeutes après la mort de Nahel.
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00:00 On apprend ce matin que les autorités constatent une baisse des arrêts maladie au niveau national.
00:05 Alexandra Gondalès.
00:06 Oui, alors cette baisse ralentit notamment dans le sud, mais surtout en région parisienne.
00:14 Dans le sud, où elle est vraiment la plus prégnante, cette colère, on voit qu'il y a -13% d'arrêts maladie
00:21 entre la fin de semaine dernière, vendredi notamment, où il y avait le pic vraiment noté par les autorités, et hier.
00:28 Et sur la zone parisienne, par exemple pour ce qui est de l'ordre public, donc c'est le maintien de l'ordre, il y a -40%.
00:35 Pour la sécurité publique, c'est -35% sur la plaque parisienne.
00:40 Alors qu'est-ce que ça veut dire ?
00:41 En fait, on voit donc que petit à petit, peut-être ces arrêts maladie vont en déclinant.
00:46 Il y a évidemment la question des vacances, des congés pour certains des policiers.
00:52 Il y a aussi l'essoufflement d'un mouvement, mais on va surveiller de très près si c'est ravivé par cette audience qu'on attend le 3 août, donc jeudi.
01:02 De quoi s'agit-il ? Le policier qui est en détention provisoire actuellement dans l'affaire de Marseille, Edi, qui a été touché par un tir de LBD,
01:12 ce policier va comparaître de nouveau, il a le droit à un appel, c'est le droit français, et son placement en détention provisoire va être revu par d'autres magistrats.
01:24 Il va pouvoir apporter d'autres arguments pour essayer de convaincre ses juges avec son avocat de le placer sous contrôle judiciaire à l'extérieur de la prison,
01:34 plutôt qu'en détention provisoire.
01:36 On verra la décision qui est prise, mais si son maintien en détention provisoire est décidé, on verra si ça ravive de nouveau ce mouvement de colère des policiers.