La chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence doit étudier jeudi l’appel du policier de la BAC placé en détention provisoire pour des soupçons de violences perpétrées sur un jeune homme à Marseille. Le mouvement de protestation qui s’en est suivi dans les rangs de la police perdure encore par endroits, notamment à Béziers, où aucun fonctionnaire de la police nationale ne patrouillait ce week-end.
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00:00 Et quand je vois les comportements que vous avez à l'égard de la police...
00:02 Quel comportement ? Allez-y.
00:04 Ce que vous dites, c'est sa main, c'est-à-dire sur les réseaux sociaux,
00:06 puisque vous êtes des champions des réseaux sociaux.
00:08 Donc on n'a pas le droit de critiquer la police ?
00:10 Quand la police commet des choses de ce genre-là, on n'a pas le droit de critiquer ?
00:12 Non, monsieur.
00:14 Vous êtes magistrat, en plus d'être député ?
00:16 Non, mais monsieur, ce jeune homme s'est fait tabasser, oui ou non ?
00:18 Oui ou non, il s'est fait casser la gueule par des policiers.
00:20 Oui, mais expliquez-moi, est-ce que vous êtes juge ?
00:22 Est-ce que vous êtes en même temps de dire...
00:24 Non, monsieur, je suis député de la République, comme vous l'avez dit, et moi je défends la République.
00:28 Quand des policiers ne respectent pas les droits de l'homme, ce qu'à l'évidence ils ont fait,
00:32 je considère qu'il y a un problème avec la police.
00:34 C'est mon droit de citoyen.
00:36 Mais du coup, vous ne respectez pas la présence ou l'immense du policier ?
00:38 Mais évidemment, précisément...
00:40 Ils sont au-dessus des lois, ils vont dans les manifestations qui sont interdites,
00:42 donc ils peuvent se permettre de répondre au-dessus des lois.
00:44 Monsieur, monsieur, vous êtes au-dessus des lois en tant que député de la France Insoumise.
00:47 Il faut peut-être se poser la question de pourquoi certaines manifestations sont interdites.
00:50 Elles sont interdites.
00:52 Quand d'un côté on appelle au calme, mais que de l'autre côté on interdit les manifestations,
00:55 on se trouve tout à fait dans un régime autoritaire.
00:57 Monsieur Léomar, une manifestation interdite, c'est une manifestation interdite
00:59 quand vous êtes député de la République, vous n'avez pas à être au présent.
01:01 C'est pas le sujet, c'est pas le sujet.
01:03 Revenons au témoignage dédié et au mouvement des policiers,
01:06 le mouvement du bonheur des policiers, parce que l'un des deux n'est pas sans détention.
01:10 Le problème dans la police, de toute évidence, c'est les tweets de la France Insoumise.
01:13 Mais bien sûr !
01:14 Il n'y a absolument aucun problème.
01:16 Mais vous vous rendez compte des tweets que vous faites avec Mme Pannot, avec M. Boyard ?
01:19 Allez-y, dites-moi.
01:20 Mais c'est anti-républicain.
01:21 Bon, je vais pas la peau.
01:23 Mais bien sûr, totalement.
01:24 Défendre les droits de l'homme, c'est anti-républicain ?
01:25 Vous êtes un danger pour la République, je vous l'ai déjà dit.
01:27 Je suis un danger pour la République en défendant les droits de l'homme et du citoyen ?
01:29 C'est moi qui ai tué un jeune homme ?
01:31 C'est moi qui ai tué un jeune homme, monsieur ?
01:32 Je vous dis, mon comportement est un jeu pour la République.
01:34 C'est moi qui ai tué un jeune homme ou c'est un de vos collègues ?
01:36 C'est un de vos collègues, monsieur, qui a tué un jeune homme.
01:38 C'est pas moi.
01:39 Mais vous êtes un juge ?
01:40 C'est un policier qui l'a tué.
01:41 Vous êtes un juge ?
01:42 Donc il est présumé innocent.
01:43 Nael est mort tout seul.
01:44 Bien sûr, la présomption d'innocence, ça s'appelle, monsieur.
01:45 Pour l'instant, c'est la présomption d'innocence.
01:46 Il est pas mort par hâture de policier.
01:47 Révisez votre code B.
01:48 Il est pas mort par hâture de policier.
01:49 Révisez votre code B.
01:50 Il est mort tout seul.
01:51 Non, il est mort tout seul.
01:52 Pardon, monsieur le député et Bruno Pomard.
01:53 Il est mort tout seul.
01:54 Il est mort tout seul.
01:55 Non, il est mort tout seul.
01:56 Non, il est mort tout seul.