Dans le massif des Corbières (Aude), des vignerons expérimentent depuis quelques années des cépages qui supportent mieux l’ensoleillement extrême et la sécheresse. Ils cherchent à continuer à produire un vin de qualité qui conserve son acidité et reste à un degré d’alcool raisonnable, malgré le réchauffement climatique.
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00:00 [bruit de la pluie]
00:05 On est au milieu d'une parcelle de grenaches qui a été très impactée par la sécheresse.
00:25 On a eu, nous, au 1er juin, on avait à peine plus de 200 mm d'accumulé
00:28 sur les 12 mois qui précèdent, ce qui est très peu pour la plante.
00:31 La plante, pour se protéger, a une croissance bien moindre par rapport à d'habitude.
00:36 En temps normal, l'an dernier, cette vigne avait poussé trois fois plus à peu près.
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00:58 On a vu le potentiel alcoolique monter des 12, 13, 14 % d'alcool
01:03 avec une difficulté pour atteindre la maturité phénolique,
01:07 c'est-à-dire cet équilibre qui fait l'excellence des grandes vignes.
01:10 Et on a voulu absolument retrouver ça.
01:12 Comme les cépages classiques comme le grenache ou le macabeux
01:16 m'intéressaient moins par leur potentiel d'expression aromatique,
01:20 on est carrément allé dans le sud, on a demandé les autorisations,
01:24 on a importé ces cépages, qui fait que vous avez là le premier verdéro implanté en France
01:29 et un des rares albarinos.
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01:35 Chaque cépage a des besoins d'un soleillement distinct.
01:44 Les cépages qui ont besoin de peu de soleil et qui vont être cultivés dans le nord
01:48 et des cépages qui ont besoin de beaucoup de soleil,
01:50 que l'on va pouvoir cultiver dans le sud.
01:52 Le verdéro a besoin, lui, de beaucoup de soleil.
01:55 Donc il trouve maintenant un équilibre tout particulier chez nous.
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