• l’année dernière
Depuis qu'un policier de la Bac marseillaise a été placé en détention provisoire, accusé de "violences en réunion" en marge des émeutes, des policiers décident de se mettre en arrêt maladie ou pratique la grève, en signe de soutien. Les tribunaux sont du coup impactés par ce ralentissement, avec 75% d'activités en moins pour les déferrements. 

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Transcription
00:00 Dans le bureau de cet avocat, les dossiers s'entassent.
00:03 Entre les violences conjugales et autres agressions, il y a urgence, problème.
00:07 Le tribunal de Marseille est devenu depuis quelques jours un désert judiciaire.
00:12 On est obligé d'intervenir nous directement par une plainte au parquet, par le fait de citation,
00:17 et ça, ça va prendre plus de temps.
00:18 Or, il y a beaucoup de dossiers où on est dans l'urgence.
00:21 Il y a des urgences impératives qui ne sont plus traitées.
00:24 Il faut se rendre compte du nombre de victimes impactées à cause de l'issue d'un seul homme.
00:31 Les mouvements de protestation des policiers, eux, se poursuivent.
00:35 Moins de forces de l'ordre sur le terrain, donc forcément moins d'arrestations.
00:38 Le nombre de gardes à vue est en chute libre,
00:41 et c'est sans compter les difficultés existantes pour trouver des policiers
00:44 qui escortent les suspects jusqu'au tribunal.
00:47 Selon plusieurs avocats, il y a moins de déferments, avec jusqu'à 75% d'activités en moins.
00:52 Des conséquences inévitables que reconnaît ce représentant de syndicat de police.
00:57 Ce qui compte surtout, c'est de pouvoir vraiment être présent pour l'urgence.
01:02 Après, le reste, on comprend les difficultés, et il y en a forcément.
01:07 Puisqu'il y a, comme vous le soulignez, ce lien direct de travail entre la police et la justice,
01:12 et des procédures et des présentations qui doivent être honorées dans les délais.
01:17 En visite au pontet ce vendredi, le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti,
01:20 rappeler l'importance du travail des magistrats.

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