Sur la ferme collective de Toussacq en Île-de-France, la dizaine d’agriculteurs y travaillant compte comme une seule personne concernant les aides.
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00:00 Je m'appelle Abdelnour, je suis éleveur de chèvres à la ferme de Toussac dans la coopérative Les Champs des Possibles.
00:05 Les aides, quand on s'installe dans une coopérative et dans un collectif, c'est un peu plus compliqué.
00:24 On n'a pas trop les mêmes droits que les personnes qui s'installent à leur nom et en entreprise individuelle.
00:30 L'exemple de la dotation aux jeunes agriculteurs, on n'y a pas droit du tout dans notre statut, même si on s'installe comme tout le monde.
00:38 Les aides aux investissements aussi, on y a droit comme une seule exploitation agricole alors qu'on est un collectif où il peut y avoir une douzaine de producteurs.
00:51 On a quand même droit à certaines aides comme celle des investissements, c'est la coopérative qui les perçoit.
00:56 L'avantage c'est qu'elles nous aident beaucoup dans nos investissements lourds tels que les bâtiments.
01:03 C'est quand même un avantage que dans le monde agricole on a encore droit à ces subventions d'investissement.
01:08 Un aliment qui va coûter 250 000 euros, si on y déduit les subventions qui peuvent y aller jusqu'à 120-130 000 euros,
01:16 le coût annuel est beaucoup moins important que si on devait payer la totalité de l'investissement.
01:22 S'installer en collectif c'est génial parce que ça apporte beaucoup de points positifs tels que l'entraide, ne pas se sentir seul dans une ferme.
01:36 On sait qu'on peut faire appel à un collègue dès qu'on en a besoin.
01:40 On peut partager beaucoup de choses telles que du matériel mais aussi des valeurs.
01:47 Le plus dur quand on s'installe en collectif, c'est quelque chose à anticiper, c'est de se former et de se faire accompagner.
01:56 Parce qu'on est des humains, si on ne se fait pas accompagner c'est beaucoup plus compliqué de construire quelque chose avec un groupe de 10 ou 12 personnes.
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