Émigration clandestine - Le cri de cœur de Babacar Touré sur Antoine Diome

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Transcript
00:00 Le 27 juillet, on a décidé de s'intéresser à l'acteur.
00:04 On a décidé de sensibiliser cette jeunesse à ce qu'on puisse reculer.
00:08 On a décidé de commencer une aventure de voyage.
00:14 On a beaucoup de envie de voyager.
00:19 C'est ce que disait Birame Koudia.
00:22 On peut.
00:25 On peut, mais si on est vraiment capable...
00:30 On te dit que ce que tu vivras aura un terme.
00:35 Dans 2, 3, 4 ou 5 ans.
00:40 Quand tu seras en prison, on te dira qui t'as laissé.
00:46 Si tu sais qui t'a laissé, tu pourras l'éviter.
00:52 Tu pourras l'éviter.
00:54 Tu pourras l'éviter.
00:55 La femme que tu es, elle est la mère de ton fils.
01:01 Elle t'a fait la paix.
01:04 24 ans de régime du président Macky Sall.
01:13 40 ans de régime du Parti Socialiste.
01:18 Je suis allé à Ziguinchor, le quartier de Lignan.
01:23 On m'a appelé "le garçon du quartier" pour me faire un appel.
01:27 Il y avait de la violence là-bas.
01:29 On a été en prison à 18h.
01:34 J'ai voulu aller voir ma femme.
01:39 Je voulais aller me tuer à mon ami.
01:45 Il m'a dit que j'étais un responsable.
01:48 J'ai fait le choix de partir à la maison de ma majorité.
01:52 On a été en prison pour 2 ans.
01:59 On a fait le choix de partir en prison.
02:02 J'ai eu des amis, on s'est dit qu'on allait en prison.
02:08 - C'est ça? - Oui.
02:13 Les enfants, en ce moment, 2 ans plus tard après la Covid.
02:18 Ils ont abandonné l'événement de la guerre en Europe.
02:23 J'ai parlé à une soeur et elle m'a demandé ce qui se passait au pays.
02:31 Elle nous a dit que c'était possible ici.
02:35 - On réussit? - Oui.
02:37 On est là pour vous focuser sur le 2024.
02:41 Tout le monde est là pour vous focuser.
02:44 On a fait des changements dans le pays depuis le 2004.
02:52 On va y arriver dans 6 mois.
02:55 On a des armées, on a de la justice.
03:00 C'est pourquoi vous êtes là pour nous focuser.
03:05 On a beaucoup de manque de perspectives sur l'avenir.
03:11 On ne savait pas que ça allait arriver.
03:17 On a fait des changes pour les enfants.
03:22 - C'est ça. - Est-ce que vous ne pouvez pas prendre une décision?
03:26 Ou est-ce que vous n'allez pas jouer votre position sur l'immigration?
03:30 Osmmane, on ne peut pas faire de choses comme ça.
03:38 On a fait beaucoup de choses pour le pays.
03:45 Je vous donne les derniers exemples.
03:48 Quand Abdoulaye Daouda Diallo venait au Pari pour signer le visa entrant du Sénégal,
03:59 en 2012 ou 2013,
04:02 je lui ai dit qu'il ne pouvait pas faire ce projet pour les enfants du Sénégal.
04:08 On ne pouvait pas le faire pour les enfants du Sénégal et c'est pourquoi on l'a arrêté.
04:15 C'est un scandale.
04:20 Je vous donne l'exemple de la mise à l'éducation de 10 milliards pour les enfants.
04:29 C'est un projet qui a été annoncé en avril.
04:33 Si les milliardaires avaient des tissus,
04:39 dans leur maison, leur école ou leur IA,
04:43 on pourrait choisir le tenu pour les enfants.
04:47 On peut donc leur donner un marché.
04:51 On ne peut pas leur donner un marché de tabasco ou de corété.
04:57 Si on leur donne 10 milliards,
05:03 ce marché de 10 millions ou même 5 millions,
05:08 ça changera considérablement leur vie.
05:11 Si on voit que leur patron a des projets ou qu'il a des machines,
05:17 les enfants vont encourager leur travail.
05:20 On peut donc pas le faire.
05:23 Mais on peut faire autre chose.
05:25 On peut donc les faire des amis.
05:29 On a entendu dire qu'il a dépensé 6 mois pour aller à Birkrem.
05:34 Est-ce un problème économique?
05:36 Il a dépensé 6 mois pour aller à Birkrem et 2 fois par mois.
05:41 - Par jour. - Oui.
05:43 Il a dépensé 2 000f par mois pour un jeune de 30 ans.
05:48 Si tu ne peux pas donner de dépenses de 3 000f à ton enfant pendant 6 mois,
05:55 et que tu n'as pas de passe, c'est un échec.
05:58 Ce n'est pas un échec,
06:02 mais ça doit interpeller le gouvernement du Sénégal.
06:06 Un jeune de 25-30 ans
06:09 n'a pas d'espoir dans sa vie.
06:12 Il peut avoir 500 000f, 200 000f, 300 000f,
06:17 il peut avoir un pass de 500 000f ou 600 000f,
06:20 il peut avoir 1 200 000f.
06:23 C'est une définition de l'argent qui est très difficile à comprendre.
06:29 Mais si on peut justifier qu'on a des problèmes économiques,
06:33 c'est qu'il n'a pas compris.
06:36 On a beaucoup de problèmes.
06:38 On parle de l'immigration clandestine,
06:43 mais pendant longtemps, les gens qui veulent se faire enterrer
06:46 sont les parents et les parents sont les enfants.
06:50 - Effectivement. - Ils sont les raisons de leurs ennuis.
06:53 Si on prend cette carte,
06:56 et qu'il n'a pas de pass de 500 000f, il n'a pas de problème économique.
07:01 Mais il peut y avoir un autre problème.
07:04 On crée une chasse aux sorcières, aux pastifiants.
07:08 On les met en manifestation et ils vous mettent dans la chasse.
07:14 Ils attendent votre instruction.
07:17 Si quelqu'un ne vous laisse pas dans la chasse,
07:21 vous allez vous manifester ou vous ne le verrez pas.
07:24 - En tout cas... - Si je prends la carte et je vais en face,
07:29 je vais être assuré que je vais en Europe.
07:32 Tout ça parce qu'il y a un régime de terreur,
07:37 un régime de fitne qui les empêche de penser à demain
07:41 car ils sont enceintes ou morts.
07:45 On ne veut pas que les gens se mettent en chasse.
07:48 On ne veut pas qu'ils se disent qu'ils sont en complot.
07:51 Je parle à l'homme d'Ahmad Bitey, le propriétaire de Pompiterre
07:55 et le propriétaire de Marseille Malika.
07:59 Ils sont venus avec des cocktails à la maison.
08:04 Ahmad est sorti de la douche avec deux pancartes.
08:07 Il a un serviette et un verre de lait.
08:10 Je ne peux pas en parler d'autre chose.
08:12 Il est un père de famille, il a une femme et un enfant.
08:16 Ils l'ont tué mais pas le plus grand criminel.
08:19 - Sans lui avoir eu de l'argent? - Non.
08:23 Ahmad est en absente et il est en train de se réveiller.
08:26 Il est en train de se réveiller comme si c'était un crime.
08:31 Il a dit qu'il allait à Gambie et qu'il ne voudrait pas qu'il se retrouve là-bas.
08:37 Mais il a été humilié à vie.
08:41 Ahmad ne peut pas aller à ce lieu.
08:44 Si c'était le cas, il n'allait pas.
08:48 - Ahmad, on ne peut pas le juger. - On ne peut pas le dire, on est tous les mêmes.
08:53 C'est comme les forces spéciales, les commandos...
08:56 Quand Ahmad est venu, il a été très déçu.
09:02 Il a dit que sa mère l'avait fait encore mal.
09:07 Si un père de famille n'a pas de famille et qu'il ne veut pas se réveiller
09:13 il est comme un enfant qui est tué par un détenu.
09:19 - Ils sont arrivés à ça. - Mais le traumatisme...
09:23 Ce n'est pas du traumatisme, c'est du terrorisme.
09:29 Juste pour un troisième mandat et il n'en a plus.
09:32 Dieu nous a laissé les vies de Ahmed, Cheikh Mor
09:38 et de tous ceux qui nous ont aidés.
09:44 C'est ce que dit le Sénégal, alors si vous avez des barricades
09:49 et que vous vous en sortez, nous avons une solution.
09:53 Vous allez prendre le gâteau et vous y aller.
09:58 Mais nous allons le faire facilement.
10:05 Nous avons des problèmes financiers donc nous allons le faire.
10:10 Mais est-ce que les gens qui sont enceintes aujourd'hui sont plus engagés?
10:16 J'ai vu que mon ami est parti mais...

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