Marine Tondelier, secrétaire nationale d'EELV, réagit à l'interview qu'Emmanuel Macron a donnée depuis Nouméa.
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00:00 Moi je vais vous dire, ça fait des heures que j'attends cette prise de parole du président de la République
00:03 parce que j'ai la sensation qu'on est dans un moment, dans un tournant de l'histoire
00:07 et dans un moment extrêmement grave de notre vie institutionnelle
00:10 et j'attendais du président de la République qui ait une réponse très ferme là-dessus.
00:14 J'ai vu le préfet de police de Paris aller dans le sens du directeur général de la police nationale,
00:18 c'est un macroniste ancien ministre etc.
00:20 J'ai vu le ministre de l'Intérieur faire aussi profil bas
00:24 et donc j'attendais d'Emmanuel Macron, qui était le dernier rempart finalement,
00:28 qu'il ait un mot là-dessus parce que c'est extrêmement grave ce qui s'est passé.
00:31 Et lui ce qu'il dit c'est "moi je ne vais pas commenter les propos du directeur général de la police nationale".
00:37 Si en fait, on en aurait eu besoin, c'était utile et même nécessaire.
00:40 Il a choisi de ne pas le faire, sûrement par lâcheté,
00:44 sûrement pour brosser dans le sens du poil cette institution
00:47 qui pour le coup a besoin d'être interrogée comme toutes les institutions
00:51 et je trouve très décevant et même je dirais inquiétant qu'il n'ait pas voulu ou pas osé le faire.