Gabriel Attal: "J'entre dans ce ministère avec l'humilité face à la plus belle et à la plus noble des missions: servir la Nation et son avenir"

  • l’année dernière
Le remaniement du gouvernement a été officialisé par un communiqué de l’Élysée. Gabriel Attal remplace Pap Ndiaye au ministère de l’Éducation nationale, Aurélien Rousseau prend la place François Braun au ministère de la Santé et Aurore Bergé, présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée, est nommée ministre chargée des Solidarités. Déstabilisée par l’affaire du fonds Marianne, Marlène Schiappa quitte pour sa part le gouvernement.

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00:00 Monsieur le ministre, cher Pape,
00:02 mesdames les ministres,
00:04 chère Sarah, chère Carole,
00:06 chère Priska,
00:08 chères rectrices et recteurs,
00:10 chères directrices et directeurs,
00:11 chers agents du ministère,
00:13 vous, que je suis ravi de retrouver,
00:16 mesdames, messieurs.
00:18 Au moment d'entrer dans ce ministère,
00:20 à nul autre pareil,
00:21 je me suis remémoré ce jour d'octobre 2018,
00:25 où j'y suis entré pour la première fois
00:27 en tant que secrétaire d'Etat.
00:29 Et ce qui m'est revenu,
00:31 c'est le sentiment que j'éprouvais à l'époque
00:34 d'une profonde humilité face à la tâche à accomplir.
00:38 Je prends mes fonctions de ministre de l'Education nationale
00:41 et de la Jeunesse
00:42 avec cette même humilité qui m'étreint aujourd'hui.
00:46 Humilité alors qu'entre ces murs
00:49 résonne encore l'écho des voix et la force des décisions
00:53 de tous ceux qui nous ont précédés.
00:55 Jules Ferry, Jean Zay, bien sûr,
00:58 mais aussi Jean-Pierre Chevènement, Lionel Jospin,
01:00 Jack Lang ou François Bayrou.
01:02 Tous furent des artisans acharnés
01:05 de l'instruction de nos enfants
01:07 et donc de l'avenir de notre nation.
01:10 Humilité aussi, alors que c'est dans ce ministère
01:13 que se sont prises les grandes décisions
01:15 qui ont forgé notre éducation nationale.
01:17 La création du lycée et du baccalauréat,
01:19 d'abord l'instruction laïque, gratuite et obligatoire,
01:22 ensuite qui ancra la promesse républicaine de l'école.
01:25 Et à la fin du siècle dernier,
01:28 c'est ici que furent décidées la mixité
01:30 ou la création des lycées professionnels
01:32 qui forment aujourd'hui un tiers de nos lycéens.
01:35 Et j'entre dans ce ministère avec l'humilité,
01:39 surtout face à la plus belle et à la plus noble des missions,
01:43 servir la nation et son avenir.
01:47 Car l'école est et doit rester avant tout
01:49 la promesse d'un avenir meilleur.
01:52 Mais l'école, c'est aussi le trésor fragile
01:56 d'une nation qui doute autant qu'elle espère.
01:59 Une nation qui espère le meilleur pour l'avenir de sa jeunesse
02:01 et qui a un rêve simple,
02:03 que la vie de ses enfants soit meilleure.
02:06 Une nation qui espère que le potentiel de toute une jeunesse
02:09 puisse construire un pays toujours meilleur.
02:13 Mais bien qu'elle espère, notre nation doute,
02:15 j'en suis parfaitement lucide.
02:17 Chaque jour, les Français nous posent une question simple.
02:20 L'éducation nationale pourra-t-elle encore être en mesure
02:23 de garantir à leurs enfants, à nos enfants,
02:25 qu'ils auront la vie qu'ils souhaitent, la vie qu'ils méritent ?
02:28 Comment s'adaptera-t-elle aux enjeux d'aujourd'hui et de demain ?
02:31 Eruption de l'intelligence artificielle,
02:33 école de demain, défis climatiques ou nouveaux savoirs ?
02:37 Chercher des réponses et apporter surtout des solutions
02:40 à ces préoccupations, c'est au fond,
02:43 cela le coeur de notre action depuis 2017.
02:45 Rendre à l'école la mission qui est la sienne,
02:48 construire le futur de chacun de nos enfants,
02:51 sans exception,
02:53 et donc bâtir l'avenir de la nation.

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