Le petit Emile, deux ans et demi, a disparu le samedi 8 juillet et n'a toujours pas été retrouvé depuis. Dans le hameau du Haut-Vernet, où il était en vacances chez ses grands-parents, les enquêteurs ont mis fin aux recherches et se concentrent désormais sur l'analyse des données récoltées.
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00:00 Il y a eu un changement de stratégie, il a beaucoup parlé le procureur,
00:03 maintenant il a décidé de se taire. Pourquoi Maxime ?
00:06 Il s'est expliqué là-dessus ?
00:07 Non, il ne s'est pas expliqué, il a justifié ça pour le bien de l'enquête,
00:11 ce qui peut se comprendre de manière évidente.
00:13 Quand on réalise une enquête, on n'a pas intérêt à tout dévoiler de peur,
00:18 à donner des indices ou si on poursuit un suspect, qu'il s'enfuit ou qu'il brouille des preuves.
00:23 Après, on ne connaît pas ces raisons précises.
00:25 Le procureur est le seul qui a l'habilité de communiquer dans une enquête en cours.
00:30 Il le fait parce qu'il y a un devoir d'information au public pour éviter qu'il y ait des problèmes,
00:34 mais rien ne l'oblige à le faire et c'est à lui de décider de sa stratégie.
00:37 Ça arrive aussi parfois, vous savez, dans certaines enquêtes, qu'on dise
00:39 « Non, je ne communique pas pour éviter trop d'effervescence, pour éviter les problèmes ».
00:43 Vous avez un cas très concret, le maire qui prend des arrêtés pour empêcher des gens de venir au Vernez,
00:49 c'est l'une des raisons qui peut pousser à essayer d'arrêter de communiquer.
00:52 Oui, il y a une interdiction d'aller dans ce village, il faut le rappeler, qui est prolongé.
00:55 C'est ce que nous disait Antoine Forestier.