Émile, un enfant de deux ans et demi, disparu depuis samedi soir, après avoir échappé à la vigilance de ses grands-parents au Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), demeure introuvable ce mardi, malgré la mise en place d’un “dispositif plus ciblé et sélectif”, succédant à des battues infructueuses. Pour le procureur de la République de Digne-les-Bains, le pronostic vital de l’enfant est “très engagé” en raison de son manque d’eau par les fortes chaleurs actuelles. Les enquêteurs ne disposent en outre “d’aucun indice”, malgré les multiples auditions réalisées et la visite de tous les bâtiments du hameau.
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00:00 Il faut qu'on voit ce soir quels sont les moyens qui continuent d'être déployés précisément pour enquêter sur cette disparition.
00:05 Oui, effectivement, il n'y avait qu'un dispositif de recherche plus ciblé, plus sélectif, plus de battue citoyenne.
00:11 Il y a plus de 80 gendarmes, 90 gendarmes qui ont été déployés, une douzaine de militaires du génie de l'armée de terre,
00:17 spécialisés dans la recherche de caches pour des opérations de ratissage judiciaire, pour rechercher la moindre trace, le moindre indice.
00:25 Des véhicules de l'armée ont également été transportés sur zone et l'accès au hameau est entièrement bouclé.
00:31 On est passé en fait à un pan de recherche très localisé. Ce sont les mots du procureur d'un périmètre large pour les battus.
00:37 On est revenu avec les opérations de ratissage au point de départ en démarrant dans les environs immédiats de la maison des grands-parents,
00:44 en hauteur dans le hameau du Haut-Vernay, un terrain très escarpé, entouré de bois et de ravins.
00:49 12 hectares ont été ratissés ce mardi et les recherches vont continuer dès ce mercredi en élargissant le périmètre évidemment.
00:57 Et pendant ce temps, le travail d'enquête poursuit, s'intensifie, même il y a eu la création d'une cellule nationale d'enquête.
01:04 On est passé de 15 à plus de 20 enquêteurs avec le soutien bien sûr de l'IRCGN, l'Institut spécialisé dans les recherches scientifiques,
01:11 et puis l'étude de la téléphonie qui reste centrale pour savoir quel téléphone bornait au niveau du hameau au moment de la disparition du petit garçon.