Bernard Hinault au micro de Cyclism'Actu avant que ne se dispute la dernière semaine de ce 110e Tour de France entre le combat des chefs entre Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar.
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00:00 Bon Bernard, ça devient un petit rituel à chaque étape de repos du Tour de France,
00:09 la deuxième journée de repos.
00:10 On retrouve Bernard Henault pour nous parler du Tour de l'Avenir en tant que parrain.
00:13 Oui parce que ça m'intéresse énormément de voir la jeune génération et quand je
00:18 regarde ce qui se passe aujourd'hui dans le Tour, le Pogacar on l'a vu sur le Tour
00:22 de l'Avenir, Bernal on l'a vu sur le Tour de l'Avenir, donc c'est intéressant de
00:26 voir tous ces jeunes et puis cette année en plus on aura des jeunes femmes dans la
00:30 même catégorie, c'est-à-dire les moins de 23 ans et ça, ça va être grandiose.
00:33 C'est la grande nouveauté, Tour de l'Avenir féminin.
00:36 Tour de l'Avenir féminin, c'est la grande nouveauté parce qu'il n'y avait jamais
00:39 eu lieu et pourquoi les jeunes femmes de moins de 23 ans n'auraient pas la même
00:43 chance que les hommes.
00:44 Donc ça va être très très très beau.
00:46 Rappelle-nous le rôle du parrain du Tour de l'Avenir.
00:50 C'est de parler aussi avec tous les sponsors, les accueillir, faire en sorte qu'ils
00:56 passent une bonne journée et puis qu'ils aient envie de revenir.
00:58 On parle de ce Tour de France, qu'est-ce qu'on pense Bernard Hinault ?
01:03 Il est fabuleux depuis le départ, ça castagne de tous les côtés, on attend qu'il y ait
01:07 une décision qui se prenne entre les deux coureurs et puis tous les jours c'est le
01:11 suspense, il faudra attendre l'étape de repos et donc ils vont se reposer je pense
01:15 et puis on verra après ce contre-la-monte, celui qui aura lâché ou pas.
01:19 Et s'ils sont toujours tous les deux dans le même temps, ça va être génial la suite.
01:22 Il est fabuleux mais certains médisants se permettent de dire "Vingegaard, Pogacar et
01:28 après le reste il n'y a plus rien".
01:29 Mais c'est la réalité, c'est tout.
01:31 Il n'y a plus rien.
01:33 Le petit Rodriguez il n'a que 20 ans donc il y a une nouvelle génération qui arrive.
01:37 Pitchcote, bon là il a pris quelques claques mais il y en a un paquet qui arrive et qui
01:40 ne sont pas mauvais.
01:41 Votre coeur balance pour qui ? Vingegaard, Pogacar ?
01:44 Que le meilleur gagne.
01:45 Non on ne peut pas dire parce que c'est super les deux.
01:48 Mais vous avez forcément votre idée.
01:50 Non, non, je crois qu'on est gâté par ces deux coureurs et dire lequel va être le meilleur
01:57 on n'en sait rien.
01:58 Vous êtes convaincu par les deux ?
01:59 Convaincu par les deux oui.
02:00 Ils se donnent coup pour coup et on ne peut pas rêver plus que ça.
02:04 Ça rappelle une certaine époque non ?
02:06 Non parce qu'il n'y avait pas de révélité avec Greg LeMond puisqu'on était dans la
02:09 même équipe.
02:10 Et les français ? Déçu ou pas déçu ?
02:15 Un peu déçu mais on en a eu un quand même qui a gagné, Victor Laffey, d'une manière
02:21 à l'ancienne, c'est à dire à l'époque où moi je courais, où un Willy Tierney a
02:25 gagné cette étape comme ça.
02:26 Vous nous avez toujours dit Bernard qu'il vaut mieux lever les bras que viser un top
02:29 10 sur le Tour de France.
02:31 David Goddard se trompe ?
02:32 Il faut voir ce qu'on a.
02:36 Moi je prends toujours l'exemple de Viren qui n'était pas loin d'être idiot.
02:42 Il perdait 20 minutes et après il se retrouvait devant et il pouvait gagner autant d'étapes.
02:47 Il en a gagné 7, plus cette fois le grand prix de la montagne.
02:51 Dernière question ?
02:52 Dernière question.
02:53 Comment expliquer ce tel fossé entre Vingegaard, Pogacar et les autres ?
02:57 Aujourd'hui il est là mais demain il sera beaucoup plus petit, croyez-moi.
03:03 Nicolas Devoiroz était un tout petit...
03:04 [Musique]