David Gaudu, le Français et leader de la Groupama-FDJ, à l'arrivée de la 5e étape de ce Tour de France ce mercredi en Pau et Laruns.
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00:00 Je finis de manger, je suis à vous.
00:07 On peut y aller.
00:10 David, 9ème de l'étape, vous finissez dans le groupe de Pogacar.
00:13 Est-ce qu'il y a un petit peu de déception ou le sentiment d'avoir fait le job aujourd'hui ?
00:18 Je ne sais pas, vous êtes déçu ?
00:20 Non, mais par rapport à un coureur comme Inley qui prend du temps et qui est un peu chasse dans la même cour que vous pour un podium sur le tour.
00:27 Après, je pense qu'on était dans deux configurations différentes avec Inley.
00:32 Il s'est retrouvé assez tôt dans l'échappée, ça partait un peu dans tous les sens.
00:35 Il a suivi une vague, il s'est retrouvé devant avec des équipiers.
00:38 Derrière nous, ça s'est fait entre 4 heures dans la montée.
00:43 Déjà, bravo à Inley, il a su saisir sa chance.
00:48 Après, dans le groupe des favoris, je bascule 3ème derrière Vinnie Gueguerre et Pogacar.
00:58 L'équipe a fait un super boulot toute la journée, je me sentais bien toute la journée.
01:03 C'est de bonne augure, le tour reste encore très très long.
01:07 Ce n'était que la première étape de montagne.
01:10 Il en reste encore, on n'a pas encore fait une arrivée au sommet.
01:14 Il faut rester concentré, l'équipe fait du super boulot jusqu'à présent.
01:20 Il faut continuer.
01:24 - Vous attendez ce que Gueguerre attaque Pogacar d'aujourd'hui ?
01:27 - Oui, ça, j'ai envie de dire, c'était plus ou moins clair et net et vu qu'ils allaient s'attaquer.
01:37 J'ai vu que Pogacar avait lâché un ou deux mètres à un moment, je me suis dit qu'il était en train de le faire péter.
01:41 Du coup, j'ai géré ma montée.
01:45 Je ne sais pas si on peut appeler ça gérer tellement c'est dur.
01:48 En tout cas, j'ai donné le maximum dans la montée.
01:51 On n'était plus beaucoup, on n'était plus que cinq ou six.
01:56 Ça fait du bien à la tête, mais comme je vous l'ai dit, il faut rester concentré, lucide, humble.
02:02 Le tour, on sait que ça peut aller vite dans tous les sens.
02:07 On a juste un grand merci à l'équipe.
02:10 - Vous avez senti que Pogacar était moins bien ?
02:14 - C'est dur à dire.
02:15 Vous savez, quand ça roule toute la journée à bloc, on ne peut pas trop savoir.
02:22 Les montées sont montées très vite.
02:24 Son équipe a fait un énorme travail.
02:26 Par contre, franchement, respect.
02:28 Après, moins bien s'il n'est pas avec Zingegaard peut-être.
02:33 Mais ce n'est pas à moi qu'il faut poser la question.
02:35 Je pense qu'il fallait lui poser la question à lui.
02:37 - Une dernière question. - Une nouvelle grosse bagarre demain.
02:39 Peut-être que Pogacar va prendre sa revanche ?
02:42 - J'ai envie de vous dire qu'une fois que l'an passé, on l'a vu l'an passé,
02:46 une fois que Pogacar avait un peu énervé la bête, il était revancheur.
02:51 Donc oui, forcément, il va être revancheur. Il ne va pas lâcher comme ça.
02:55 De toute façon, on est tous des coursiers, on a tous envie.
02:58 On sait de quoi Pogacar est capable.
03:01 On va dire que Jumbo a mis la première mine,
03:04 mais c'est peut-être Pogacar qui va essayer de leur répondre d'un moment.
03:06 - Et vous, d'habitude, de quoi vous êtes capable ?
03:08 Vous nous dites bien qu'on sait de quoi Pogacar est capable.
03:10 - Réponse au prochain épisode.
03:12 - Merci.
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