Les Vraies Voix - Émission du 13 juillet

  • l’année dernière
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois et Sébastien Ménard

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##LES_VRAIES_VOIX-2023-07-13##

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Transcript
00:00:00 Les vrais voix de l'été Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel, Judith Beller.
00:00:05 Eh bien bonsoir à tous !
00:00:07 Eh bien bonsoir à tous !
00:00:08 Bonsoir Frédéric !
00:00:09 Bonsoir Judith !
00:00:11 Eh bien bienvenue !
00:00:13 Et tout de suite les auditeurs sont courants de qui est Vraie Voix !
00:00:18 Nous sommes dans les vrais voix !
00:00:20 On est censé présenter les vrais voix.
00:00:24 Je ne vous donne pas d'indices chers auditeurs,
00:00:27 mais parmi les 3 vraies voix ce soir, il y a quelqu'un qui n'attend pas qu'on la présente.
00:00:31 Je ne sais pas si vous avez trouvé de qui ou pas.
00:00:33 A priori vous avez reconnu sa voix.
00:00:34 Oui, quand même.
00:00:35 Ceux qui ont l'habitude de les écouter, cette chère Françoise de Gouin.
00:00:38 Et en plus Judith, je pense qu'on a préparé des petits débats
00:00:41 où elle devrait briller peut-être encore plus que d'habitude.
00:00:45 Ne croyez pas que vous allez m'énerver avec la question sur la LFI.
00:00:47 Bonjour, on y va avec vos gros sapos.
00:00:49 On ne sait toujours pas que vous êtes là Françoise.
00:00:51 Mais non je ne l'ai pas dit, je l'ai dit.
00:00:53 Ah, je l'ai dit Françoise, d'accord.
00:00:55 Bill Jaer n'est pas là non plus.
00:00:57 Philippe Bill Jaer, comment allez-vous ce soir ?
00:00:59 Je me suis bien réveillé.
00:01:00 Vous êtes là.
00:01:01 Et vous Sébastien Ménard, vous êtes là aussi.
00:01:03 Plutôt bien, mais en fait on n'a pas réussi Françoise.
00:01:06 On a réussi à se débarrasser de Cécile et de Philippe David
00:01:09 et en fait on n'a toujours pas pris le pouvoir.
00:01:11 Non, non, non, mais là on n'a pas réussi.
00:01:13 Normalement on devait prendre le pouvoir tous les 3,
00:01:15 vous n'auriez jamais dû exister.
00:01:17 Ah, d'accord, on prend mieux.
00:01:19 Donc, auditeurs de Sud Radio, vous allez assister à l'émission
00:01:23 où le débat commence avant même d'avoir été lancé.
00:01:27 On ne fait ça nulle part ailleurs sur la bande FM.
00:01:31 On ne fait pas le débat permanent.
00:01:33 Mais non, mais on est des losers, on est de la loose.
00:01:35 Voici la fédération de la loose, c'est nous.
00:01:37 Judith et moi-même, nous vous avons préparé une émission
00:01:40 dont nous aimerions vous donner les grandes tendances, Judith.
00:01:43 Voilà, alors déjà, chers auditeurs,
00:01:45 vous savez que vous pouvez nous appeler pour réagir.
00:01:47 On vous attend au standard, au 0826-300-300.
00:01:50 Puis vous pouvez déjà, d'ores et déjà,
00:01:53 voter sur Twitter à notre question du jour,
00:01:56 sur le premier débat.
00:01:58 - 17h30. - Voilà, 17h30.
00:02:00 La concertation, alors suite à Borne,
00:02:04 Léon Binet, vous savez qui c'est, Elisabeth Borne,
00:02:06 notre première ministre.
00:02:07 - On a mis des petits hashtags comme ça,
00:02:08 histoire de planter un peu le décor.
00:02:10 Elisabeth Borne, Marie-Lise Léon et Sophie Binet.
00:02:13 - Voilà, et bien justement, la concertation du gouvernement
00:02:16 avec les syndicats débouchera-t-elle sur une amélioration
00:02:19 de la vie professionnelle des Français ?
00:02:21 Selon vous, ça, ce sera le débat de 17h30.
00:02:23 - Voilà. - Et a priori, le débat où on essayait
00:02:25 d'énerver Françoise, mais c'est mal barré.
00:02:27 - Ça n'a pas marché. - Voilà.
00:02:29 - Et puis à 18h30, nous aurons le coup de projecteur.
00:02:32 Je ne sais pas si ça intéressera Françoise de Gouin,
00:02:34 mais nous évoquerons LFI.
00:02:37 LFI ressortait la faiblie politiquement
00:02:39 des émeutes de la période des émeutes.
00:02:41 - C'est que j'allais vous dire que ça ne va pas m'énerver du tout.
00:02:43 - Non, non, je n'ai pas dit énerver, vous intéressez.
00:02:45 - Tout m'intéresse, moi.
00:02:47 - J'ai compris vous, de vous le dire.
00:02:49 À quel point je m'intéresse à tout.
00:02:51 - Il y a des fois, j'ai envie de vous embrasser.
00:02:53 - Moi aussi, je vous aime.
00:02:55 - Voilà, ça s'appelle l'amour vache.
00:02:57 - Voilà, c'est ça.
00:02:59 - On a notre auditeur qui est prêt.
00:03:01 - Oui. Alors, Philippe de Montpellier,
00:03:03 comment vous allez ?
00:03:05 - Très bien. - Alors, Montpellier, c'est dans les rouges.
00:03:07 - Ah oui ? - Oui.
00:03:09 - Est-ce que vous êtes un héros, du coup ?
00:03:11 - Non, c'est pas mal.
00:03:13 - Mais c'est marrant, ça.
00:03:15 - Les forges à l'émission, les jeux de mots débiles.
00:03:17 On dirait Philippe David, d'un seul coup.
00:03:19 - Oui, mais ça, il a tendance à déteindre sur moi, en général.
00:03:21 - C'est vrai.
00:03:23 - Alors, mon cher Philippe, vous allez...
00:03:25 - Philippe, j'ai juste une question.
00:03:27 Est-ce que, comme moi, vous avez envie d'embrasser Françoise ?
00:03:29 - Bien sûr !
00:03:31 - Mais évidemment. - Tous les jours !
00:03:33 - Alors, je vous laisse à Judith,
00:03:35 qui va vous poser deux, trois petites questions sur nos débats.
00:03:37 Déjà, vous m'y répondez courtement.
00:03:39 - Courtement, oui, parce que vous allez pouvoir
00:03:41 répondre plus longuement après.
00:03:43 - Du coup, vous avez entendu
00:03:45 la concertation du gouvernement
00:03:47 qui a lieu avec les syndicats. Est-ce qu'elle va déboucher
00:03:49 sur une amélioration de la vie professionnelle des Français ?
00:03:51 Selon vous, Philippe ?
00:03:53 - Je dirais oui.
00:03:55 - Ah ! - Oui ! - Ça, c'est bien !
00:03:57 C'est un bon point de vue, on espère que vous avez raison.
00:03:59 Et puis, ça, c'est le grand débat
00:04:01 de 17h30, et puis à 18h30,
00:04:03 on a le coup de projecteur des vraies voix, et la question,
00:04:05 c'est suite à la mort de Noël,
00:04:07 est-ce que la France insoumise ressort affaiblie
00:04:09 politiquement des émeutes, selon vous ?
00:04:11 - Euh... Je dirais non.
00:04:13 - D'accord. Pas mal aussi.
00:04:15 - Je développe la confiance.
00:04:17 - Philippe, vous devriez faire
00:04:19 de la radio, parce que vous avez le sens
00:04:21 de ce qu'on appelle désormais, alors je pense
00:04:23 que Philippe Bilger me cautionnera,
00:04:25 mais on fait des anglicismes.
00:04:27 Alors désormais, on parle de "tease",
00:04:29 mais bon, vous avez compris ce que ça veut dire, c'est-à-dire
00:04:31 mettre en haleine, et vous avez
00:04:33 su nous planter le décor
00:04:35 et nous donner rendez-vous. - Sans nous couper le souffle.
00:04:37 - Sans nous couper le souffle.
00:04:39 - Justement, puisque nous parlions de Philippe Bilger.
00:04:41 - Oui. Philippe Bilger,
00:04:43 le réquisitoire.
00:04:45 - Les vraies voix Sud Radio,
00:04:47 le réquisitoire du procureur,
00:04:49 Philippe Bilger.
00:04:51 - Philippe Bilger, vous ne voulerez que requérir
00:04:53 contre ceux de tous bords qui jettent des propos
00:04:55 incendiaires sur une France déjà en flamme.
00:04:57 - Alors, bien sûr, je ne vive
00:04:59 pas que la gauche et l'extrême-gauche.
00:05:01 Il y a parfois à droite,
00:05:03 dans le camp conservateur,
00:05:05 des propos discutables,
00:05:07 sulfureux, même
00:05:09 irresponsables. Et je les trouve
00:05:11 d'autant plus irresponsables,
00:05:13 à gauche, à l'extrême-gauche, comme à droite,
00:05:15 que j'ai appris
00:05:17 de la part d'un des rares magistrats
00:05:19 que j'admirais, qui s'appelait
00:05:21 le procureur général Pierre Truch,
00:05:23 que lorsqu'une réalité
00:05:25 était extraordinaire,
00:05:27 et la France va mal, de mon point de vue,
00:05:29 il ne faut pas projeter
00:05:31 sur elle des discours
00:05:33 et des propos encore plus incendiaires.
00:05:35 De la même manière qu'il ne fallait
00:05:37 pas traiter une affaire extraordinaire
00:05:39 de manière extraordinaire
00:05:41 parce qu'on l'aggravait.
00:05:43 Et donc, je trouve qu'il faudrait
00:05:45 que les politiques de tous bords
00:05:47 aient conscience de la maîtrise
00:05:49 de leurs propos,
00:05:51 si possible de leur intelligence,
00:05:53 et soient attentifs
00:05:55 au fait qu'on ne projette
00:05:57 pas du feu sur une France
00:05:59 qui va déjà très mal.
00:06:01 - Je suis absolument d'accord avec Françoise de Gois.
00:06:03 C'est-à-dire que, ça sert à quoi,
00:06:05 comment dirais-je, de faire de la redondance,
00:06:07 si ce n'est avoir un esprit toxique
00:06:09 et essayer d'utiliser
00:06:11 ce qu'on redonde,
00:06:13 si je puis m'exprimer ainsi.
00:06:15 C'est une stratégie politique
00:06:17 qui est totalement toxique en réalité.
00:06:19 Moi, je ne suis pas d'accord avec les propos,
00:06:21 comme je ne suis pas d'accord avec ce qui est en train de se passer
00:06:23 sur l'affaire de la disparition
00:06:25 du petit Démigaud, où d'un seul coup...
00:06:27 - Là, on entend des choses incroyables.
00:06:29 - Mais c'est surtout que toute la fachosphère et la droite conservatrice
00:06:31 est en train d'accuser la gauche,
00:06:33 d'instrumentaliser. Personne n'a rien dit.
00:06:35 Mélenchon n'a même pas fait un tweet.
00:06:37 On est chez les fous, vous comprenez ce que je veux dire.
00:06:39 - Il y a eu quelques sorties quand même.
00:06:41 - De qui ? De quoi ?
00:06:43 - Sur Twitter, on voit passer des choses.
00:06:45 - Pourquoi accuser la gauche ?
00:06:47 - Moi, personnellement, j'ai vu ce matin un nazi en moi.
00:06:49 - Mais non, mais pourquoi accuser la gauche ?
00:06:51 Tout ça parce qu'une journaliste
00:06:53 a posé une question
00:06:55 au procureur en disant
00:06:57 quel est l'environnement de la famille,
00:06:59 quel est son père, etc.
00:07:01 C'est devenu une folie.
00:07:03 Je pense à des contes comme Damien Rieu, etc.
00:07:05 Donc eux aussi sont des souffleurs.
00:07:07 Damien Rieu, influenceur Twitter
00:07:09 d'extrême droite, Samuel Lafon,
00:07:11 toute la clique.
00:07:13 - Rien à voir avec le Rieu.
00:07:15 - Si seulement ils pouvaient faire un peu plus de musique,
00:07:17 je pense que ça appaierait.
00:07:19 Je suis assez d'accord avec Philippe Bilger.
00:07:21 Et vous savez, moi j'avais un grand
00:07:23 maître de l'info qui était mon premier patron
00:07:25 de l'information dans une grande radio
00:07:27 pas très loin d'ici et qui disait,
00:07:29 je me souviens, le 11 septembre, on était tous
00:07:31 en état de sidération et il nous avait dit
00:07:33 "Bon maintenant ça suffit, plus ça accélère,
00:07:35 plus c'est dramatique, plus il faut
00:07:37 ralentir." Et je trouve que ça va
00:07:39 dans le sens de ce que disait Pierre Truch.
00:07:41 C'est-à-dire plus il faut se poser,
00:07:43 arrêter, réfléchir et pas parler
00:07:45 à tirer la rigole. - On peut citer votre maître à penser ?
00:07:47 - Oui c'était... Non, c'était
00:07:49 Jean Lucas en fait, mon grand patron de Twitter.
00:07:51 - Oui, oui, tout à fait. Exactement.
00:07:53 Sébastien Ménard. - Moi je suis d'accord avec ça.
00:07:55 Mais se poser, ça veut pas dire
00:07:57 relativiser.
00:07:59 Relativiser, c'est un peu
00:08:01 la tendance actuelle,
00:08:03 c'est-à-dire on relativise ce qui s'est passé
00:08:05 dans les rues de Paris, dans les rues de Toulouse,
00:08:07 dans les rues de Lyon et dans les rues
00:08:09 d'un certain nombre de petites villes
00:08:11 ou villes moyennes
00:08:13 de provinces. Donc je suis d'accord avec
00:08:15 vous Philippe, c'est-à-dire qu'à un moment donné, il faut pas
00:08:17 donner un traitement
00:08:19 extraordinaire à des événements qui le sont
00:08:21 tout autant et peut-être effectivement,
00:08:23 pour d'autres raisons gardées, le faire avec
00:08:25 de l'esprit, avec de l'intelligence
00:08:27 et avec une certaine
00:08:29 forme, je dirais,
00:08:31 de subtilité républicaine.
00:08:33 Ça me va bien ça. - Philippe Bilger, finalement,
00:08:35 on parle de mesure, quoi. - Oui, de mesure.
00:08:37 Mais entendons-nous,
00:08:39 Judith, toute mesure
00:08:41 n'est pas intelligente.
00:08:43 Ce que j'aime bien, c'est la maîtrise,
00:08:45 la volonté de ne jamais
00:08:47 faire dans la sirenchère
00:08:49 et auquel on peut ajouter
00:08:51 l'intelligence. C'est fondamental.
00:08:53 On a parfois l'impression,
00:08:55 en écoutant certains propos
00:08:57 de tous bords, encore une fois,
00:08:59 qu'on est davantage gouverné
00:09:01 par un souci d'extrémisme
00:09:03 et d'outrance que par
00:09:05 la pertinence de la pensée.
00:09:07 Ça, je trouve que ça peut exister
00:09:09 chez chacun d'entre nous,
00:09:11 en dehors même des débats politiques
00:09:13 et c'est un danger très grave.
00:09:15 - Merci Philippe Bilger. Et merci à vous d'avoir
00:09:17 choisi Sud Radio. Dans un instant,
00:09:19 on va faire un point sur l'arrivée, la douzième étape
00:09:21 du Tour de France.
00:09:23 Et puis, vous allez retrouver évidemment
00:09:25 Félix Mathieu et les trois mots dans l'actu.
00:09:27 N'oubliez pas, votre grand débat
00:09:29 de 17h30, on vous pose la question sur Twitter.
00:09:31 Borne, Léon Binet, la concertation du gouvernement
00:09:33 et des syndicats débouchera-t-elle sur une amélioration
00:09:35 de la vie professionnelle des Français, selon vous ?
00:09:37 N'hésitez pas à voter sur Twitter
00:09:39 et à nous appeler au 0 826 300 300.
00:09:41 A tout de suite dans les Vrais Voix.
00:09:43 Les Vrais Voix de l'été, Sud Radio
00:09:45 17h20, Frédéric Brindel,
00:09:47 Judith Bellaire.
00:09:49 - 17h16 sur Sud Radio,
00:09:51 c'est l'heure de l'arrivée, dans pas longtemps,
00:09:53 de la douzième étape du Tour de France.
00:09:55 Rohanne Belleville.
00:09:57 - Les fromages et produits frais
00:09:59 lait de brebis 64 présente.
00:10:01 - Sud Radio fait son tour de France.
00:10:03 - Alors,
00:10:05 Rohanne Belleville en Beaujolais, évidemment.
00:10:07 Et aujourd'hui, c'était 168,8
00:10:09 kilomètres parcourus,
00:10:11 avec beaucoup de côtes. Pas facile aujourd'hui, Frédéric.
00:10:13 - Pas un mètre de plat
00:10:15 et l'échappée du jour s'est dessinée
00:10:17 après 80 kilomètres de course.
00:10:19 Une quinzaine d'hommes avec des Français.
00:10:21 Burgodot, Pinault, Martin,
00:10:23 Alaphilippe. Très tôt Alaphilippe lâché.
00:10:25 Pinault, Martin, Burgodot sont
00:10:27 restés, mais Pascal Chanteur,
00:10:29 notre envoyé spécial, notre consultant,
00:10:31 un homme à fosser compagnie à tout le monde,
00:10:33 c'est Iannizaguiré, l'Espagnol de le Cofidis.
00:10:35 - Iannizaguiré,
00:10:37 à 400 mètres,
00:10:39 il est au 400 mètres, il va aller gagner sa deuxième
00:10:41 victoire d'étape pour l'équipe Cofidis.
00:10:43 - Magnifique baroud
00:10:45 dans le final. Il a pu
00:10:47 s'extraire de cette échappée.
00:10:49 Et derrière, nous avons Burgodot, Jorgensen,
00:10:51 pour la place de
00:10:53 un petit peu derrière,
00:10:55 le cohortiste de l'équipe
00:10:57 Jumbo-Visma.
00:10:59 Il faudra qu'on en parle un petit peu plus tard
00:11:01 de la tactique Jumbo.
00:11:03 - Très intéressant, Pascal Chanteur.
00:11:05 Dans ce groupe
00:11:07 d'échappés, il y a Thibaut Pinault.
00:11:09 On en parle dans un instant parce que
00:11:11 là, au moment même où on vous parle,
00:11:13 ça y est, il passe la ligne d'arriver
00:11:15 Iannizaguiré. Ils ont attendu 15 ans
00:11:17 pour regagner sur le Tour de France
00:11:19 Cofidis et ils en ont fait deux
00:11:21 après Victor Laffey lors de la
00:11:23 deuxième étape. C'est donc Iannizaguiré.
00:11:25 Bon, Pascal Chanteur,
00:11:27 très important. On regarde
00:11:29 l'arrivée de Thibaut Pinault
00:11:31 qui peut reprendre du temps aujourd'hui.
00:11:33 - Tout d'abord, l'arrivée de
00:11:35 Burgodot. Arrivée de Burgodot,
00:11:37 il se regarde dans le final, il se regarde avec
00:11:39 Jurgensen. Burgodot va très vite,
00:11:41 Jurgensen lui aussi.
00:11:43 Et si je fais note, quelques hectomètres
00:11:45 derrière, mais Burgodot va
00:11:47 tenir à faire deuxième aujourd'hui.
00:11:49 - Alors ça sera encore une belle
00:11:51 place d'honneur pour l'équipe Total Energy
00:11:53 qui avait fait déjà deuxième avec Pierre
00:11:55 Latour sur l'étape
00:11:57 du Puy de Dôme.
00:11:59 Et donc, on attend toujours
00:12:01 Thibaut Pinault. C'est la question, Pascal
00:12:03 Chanteur. Il pourrait reprendre sur le
00:12:05 maillot jaune aujourd'hui, trois minutes
00:12:07 de classement général, ce qui permettrait
00:12:09 à Thibaut Pinault pratiquement de revenir
00:12:11 dans le top 10. C'est l'objectif, c'est tout
00:12:13 le suspense. - Exactement, il était
00:12:15 à 9 minutes ce matin et
00:12:17 Burgodot lance le sprint.
00:12:19 Il lance le sprint, Jurgensen
00:12:21 qui sont mano-mano.
00:12:23 - Deuxième Burgodot.
00:12:25 - Et Burgodot. - Voilà.
00:12:27 Deuxième Burgodot et troisième
00:12:29 Jurgensen. Moi j'ai vu comme ça quatrième Bénote.
00:12:31 - Il fait note quatrième.
00:12:33 - Et voici Thibaut Pinault, il arrive.
00:12:35 Thibaut Pinault qui arrive.
00:12:37 - Alors, on va regarder le temps
00:12:39 Pascal Chanteur, mais
00:12:41 pour l'instant, Thibaut Pinault fait
00:12:43 se rapprocher. A priori, il sera dans le
00:12:45 top 10 ce soir.
00:12:47 - Eh bien, fabuleux. Nous aurons
00:12:49 donc trois Français
00:12:51 où Romain Bardet passera
00:12:53 à la 12ème place.
00:12:55 Mais nous aurons trois Français
00:12:57 dans les 12 premiers, avec bien sûr
00:12:59 David Goddue, Thibaut Pinault
00:13:01 et Romain Bardet.
00:13:03 - On voit à l'écran Cédric Vasseur
00:13:05 très content de cette deuxième victoire pour l'équipe
00:13:07 comme vous l'avez dit. - Cédric Vasseur qui est le manager
00:13:09 de Cofidis. - Vous l'attendez ça.
00:13:11 - Oui, voilà, le manager de l'équipe Cofidis.
00:13:13 Vous nous confirmez, Bardet
00:13:15 et Goddue arriveront donc avec
00:13:17 le maillot jaune. Voilà pour
00:13:19 cette étape. C'était une étape exceptionnelle
00:13:21 avec beaucoup de côtes, avec
00:13:23 beaucoup de déceptions aussi pour
00:13:25 Julien Laphilippe qui a du mal quand même
00:13:27 à être à son meilleur niveau.
00:13:29 Merci Pascal Chanteur, on se retrouve tout à l'heure.
00:13:31 - Sud Radio fait son tour
00:13:33 de France.
00:13:35 - Avec les fromages et produits frais,
00:13:37 l'aide brebis 64.
00:13:39 - Et les trois mots
00:13:41 dans l'actu, si vous me permettez
00:13:43 chère Vraie Voix.
00:13:45 - Il me faisait un compliment.
00:13:47 - Les Vrais Voix Sud Radio.
00:13:49 - Donc les trois mots
00:13:51 dans l'actu de Félix Mathieu, ce sont
00:13:53 aujourd'hui Livret A, Liberté
00:13:55 et Inde. - Le Livret A plafonné
00:13:57 à 3%, le compte épargne ne sera
00:13:59 pas revalorisé à 4,1 suivant
00:14:01 l'inflation comme l'aurait voulu la règle de
00:14:03 calcul annonce de Bruno Le Maire ce midi.
00:14:05 La liberté d'expression de Papendia
00:14:07 est service minimum du gouvernement pour
00:14:09 soutenir le ministre de l'éducation sans
00:14:11 vraiment lui donner raison dans ses critiques
00:14:13 contre certains médias. Et puis ça y est,
00:14:15 le premier ministre indien Narendra Modi est arrivé
00:14:17 en France, il sera l'invité d'honneur du défilé du
00:14:19 14 juillet demain.
00:14:21 - Les Vrais Voix Sud Radio.
00:14:23 - Il n'y aura pas de revalorisation
00:14:25 du Livret A malgré l'inflation.
00:14:27 Son taux est maintenu à 3%
00:14:29 au lieu d'augmenter à 4,1%
00:14:31 comme l'aurait prévu
00:14:33 la formule de calcul.
00:14:35 Pas de revalorisation malgré la hausse
00:14:37 des prix, l'envah de l'intérêt
00:14:39 économique national selon le ministre de
00:14:41 l'économie Bruno Le Maire sur TF1.
00:14:43 - Lorsque le taux du Livret A augmente, c'est le coût
00:14:45 du crédit immobilier augmente. Les personnes ont
00:14:47 envie de voir son coût de crédit immobilier
00:14:49 augmenter, y compris les détenteurs de Livret A
00:14:51 qui peuvent être acheteurs d'un bien immobilier.
00:14:53 Ça augmente le coût du crédit pour
00:14:55 les PME qui ont besoin d'investir.
00:14:57 Et ça augmente aussi le coût du crédit pour le
00:14:59 logement social. C'est des dizaines de milliers
00:15:01 de logements sociaux en moins quand on augmente
00:15:03 le coût du Livret A. - Des comptes
00:15:05 d'épargne Livret A qui concrètement risquent
00:15:07 de perdre en valeur absolue s'ils ne suivent pas
00:15:09 l'inflation. En compensation, le ministre
00:15:11 de l'économie promet de ne pas redescendre
00:15:13 sous ces 3% même si
00:15:15 l'inflation, elle, baisse bien dans les prochains mois.
00:15:17 - 3%, certains me diront,
00:15:19 c'est moins que l'inflation. Donc nous avons
00:15:21 pris une décision majeure, une bonne nouvelle.
00:15:23 Ce taux de 3%, il sera maintenu
00:15:25 pendant un an et demi.
00:15:27 Au lieu de 6 mois, il y avait fort
00:15:29 à parier comme l'inflation baisse que le taux du
00:15:31 Livret A allait baisser. L'inflation commence
00:15:33 à baisser, cette baisse de l'inflation devrait
00:15:35 s'accentuer et pourtant nous maintiendrons
00:15:37 le taux du Livret A à 3%
00:15:39 pendant 18 mois.
00:15:41 - De son côté, le Livret d'épargne populaire
00:15:43 réservé aux ménages les plus modestes voit lui son
00:15:45 taux fixé à 6% plus que les
00:15:47 5,6 qui étaient prévus par cette formule.
00:15:49 Son plafond au Livret d'épargne
00:15:51 populaire va passer de 7700 euros
00:15:53 à 10 000. Dernière annonce aussi,
00:15:55 les plans épargne-logement désormais pourront être
00:15:57 débloqués à n'importe quel moment pour financer
00:15:59 des travaux de rénovation énergétique des bâtiments.
00:16:01 - Deuxième mot, liberté d'expression,
00:16:03 le service minimum autour du ministre de
00:16:05 l'Education nationale, Papendiaïle.
00:16:07 - Il avait dit et maintenu la chaîne CNews de
00:16:09 Vincent Bolloré et d'Extrême-Droite, selon le ministre
00:16:11 de l'Education nationale. Ce matin, sa collègue
00:16:13 ministre en charge de la citoyenneté,
00:16:15 Sonia Bagues, a reconnu ne pas
00:16:17 être d'accord avec lui sur le fond.
00:16:19 - Je considère que la démocratie, c'est la
00:16:21 pluralité de la presse et donc
00:16:23 il y a, et c'est une grande chance
00:16:25 au niveau national, des médias
00:16:27 avec des lignes éditoriales extrêmement différentes
00:16:29 et je pense que c'est bien comme ça.
00:16:31 - Il a eu tort ? - Papendiaïle a le droit de dire ce qu'il veut.
00:16:33 C'est la liberté d'expression.
00:16:35 Je vous ai donné mon opinion. - Mais vous ne partagez pas.
00:16:37 - Je vous ai donné mon opinion. - Vous ne partagez pas
00:16:39 ce qu'il a dit. - La démocratie, c'est la pluralité
00:16:41 des médias. - Donc vous ne partagez pas ce qu'il a dit.
00:16:43 - Non, je ne partage pas. - Non, je ne partage pas. Il a quand même fallu un peu
00:16:45 faire dire Sonia Bakhies, ministre
00:16:47 de la Citoyenneté chez Jean-Jacques Bourdin sur
00:16:49 Sud Radio, au service minimum aussi d'Olivier
00:16:51 Véran, le porte-parole du
00:16:53 gouvernement, la liberté d'expression
00:16:55 de Papendiaïle, mais sans vraiment
00:16:57 se prononcer sur le fond de son propos après le
00:16:59 Conseil des ministres. - Le président de la République a eu l'occasion
00:17:01 de s'exprimer sur le sujet en préambule du Conseil.
00:17:03 D'abord pour rappeler plusieurs libertés.
00:17:05 La liberté de la presse, la liberté
00:17:07 de la diversité d'opinion, mais aussi la liberté
00:17:09 d'expression, qui s'applique aussi pour les
00:17:11 membres du gouvernement. Et toujours évidemment avec
00:17:13 parcimonie, avec attention, mais
00:17:15 on est totalement libre de le faire.
00:17:17 Le président de la République a également rappelé
00:17:19 que s'agissant des médias, de la
00:17:21 presse, de manière générale,
00:17:23 nous voulons agir à travers des états généraux
00:17:25 d'information, qui seront lancés
00:17:27 prochainement, de manière à ce que tout le monde
00:17:29 puisse avoir une expression sur l'évolution
00:17:31 du paysage médiatique, sans
00:17:33 rentrer évidemment dans les détails de tel
00:17:35 média ou tel journal. Il ne nous revient pas de
00:17:37 commenter l'action de tel actionnaire ou de tel
00:17:39 actionnaire dans un groupe de médias privés. - Le porte-parole
00:17:41 du gouvernement Olivier Véran tout à l'heure, c'était
00:17:43 lors du compte-rendu du Conseil des ministres.
00:17:45 - Votre troisième mot, cher Félix,
00:17:47 c'est l'Inde. - Le pays alors !
00:17:49 - Tout à fait. - Le Premier
00:17:51 ministre indien Narendra Modi est arrivé
00:17:53 en France, accueilli par la chef du
00:17:55 gouvernement Elisabeth Borne sur le tarmac de l'aéroport
00:17:57 d'Orly. Le dirigeant indien entame
00:17:59 une visite officielle de deux jours. Il va être
00:18:01 l'invité d'honneur du défilé militaire du
00:18:03 14 juillet demain, et n'en
00:18:05 déplaise aux organisations de défense des droits
00:18:07 de l'homme, ou même des syndicats, comme la CFDT
00:18:09 qui publie un communiqué pour y
00:18:11 dénoncer les atteintes aux droits de l'homme,
00:18:13 les contre-pouvoirs muselés, les
00:18:15 minorités persécutées en Inde
00:18:17 par le gouvernement d'extrême droite au pouvoir
00:18:19 depuis 2014. - C'est bien vrai.
00:18:21 - Le pays où il y a les castes, les fameuses castes.
00:18:23 - Qui ne sont jamais effacées, je ne sais pas si vous avez
00:18:25 déjà été en Inde, mais vous le sentez
00:18:27 à chaque étape, dans n'importe quelle ville,
00:18:29 que ce soit dans le Kerala, Bombay,
00:18:31 Mumbai, ou Calcutta, ou bien sûr New Delhi.
00:18:33 Honnêtement, moi je suis très gêné
00:18:35 que Narendra Modi soit notre
00:18:37 invité d'honneur. Je sais que le partenariat
00:18:39 stratégique France-Inde est
00:18:41 très important, il est vieux comme l'empèbre,
00:18:43 il n'a jamais, finalement, rapporté
00:18:45 tant que cela. Souvent, nous nous sommes
00:18:47 cassés les dents, les Français, sur
00:18:49 la capacité redoutable des Indiens à négocier.
00:18:51 Je suis très gêné.
00:18:53 Narendra Modi,
00:18:55 quelqu'un qui a mal évolué, qui a mal tourné, comme
00:18:57 Orban d'ailleurs, avec l'exercice du pouvoir.
00:18:59 Voilà.
00:19:01 Il est hindouiste,
00:19:03 il est suprémaciste, il a
00:19:05 pas mépris que pour les musulmans.
00:19:07 Il procède, si vous voulez,
00:19:09 d'un muselage
00:19:11 de la presse, d'un muselage
00:19:13 de contre-pouvoirs. C'est très grave.
00:19:15 C'est la plus grande démocratie en termes de
00:19:17 population,
00:19:19 mais c'est une démocratie
00:19:21 qui est totalement en train de se dévoyer.
00:19:23 - Sébastien Ménard, faut faire copain-copain ou pas copain-copain ?
00:19:25 - Moi je parle du principe qu'il faut parler à tout le monde.
00:19:27 Voilà. Donc c'est la raison pour laquelle je suis devenu
00:19:29 copain-copain avec Françoise de Goy.
00:19:31 - Non mais il y a une différence entre... Attends, Sébastien,
00:19:33 il y a une différence entre parler à tout le monde
00:19:35 et inviter... - Et inviter d'honneur.
00:19:37 - Inviter dans la tribu du 14 juillet.
00:19:39 C'est une différence. A voir si tu veux lui vendre des raffas...
00:19:41 - Je pense qu'évidemment
00:19:43 tu te doutes bien que derrière tout ça,
00:19:45 au-delà de l'acte symbolique
00:19:47 fort que tu soulignes, et tu as raison de le souligner,
00:19:49 il y a effectivement,
00:19:51 vraisemblablement, des intérêts
00:19:53 économiques, j'ai même envie de dire supra-économiques,
00:19:55 qui engagent
00:19:57 la responsabilité du chef de l'État
00:19:59 et qui auront, enfin,
00:20:01 des conséquences économiques,
00:20:03 salariales, en termes d'emplois, en termes de productivité,
00:20:05 en termes de PIB. - Mais est-ce que tu lui offres
00:20:07 la tribune de la fête nationale ? Moi je suis très gênée par ça,
00:20:09 si tu veux, comme quand Sarko avait invité Kadhafi,
00:20:11 je sais pas... - A comparer
00:20:13 Modi à Kadhafi, tu sais, c'est un peu...
00:20:15 - Non, non, je suis d'accord, mais on n'en est pas loin
00:20:17 quand même, je veux dire. - Philippe Biger, rapidement. - On a la parfaite division,
00:20:19 Françoise Lamoral
00:20:21 et Sébastien Lecommerce.
00:20:23 - Non mais je...
00:20:25 - Non mais vous êtes membre... - Et vous, alors ?
00:20:27 - Philippe Biger, moi,
00:20:29 malheureusement,
00:20:31 compte tenu du nombre
00:20:33 considérable de transgressions
00:20:35 morales sur le plan international,
00:20:37 j'irais plutôt
00:20:39 avec une sorte de réalisme triste
00:20:41 vers Sébastien. - C'est l'arrêt du jeu.
00:20:43 - Tu es d'accord pour
00:20:45 qu'on lui donne, moi, je pense qu'il faut faire
00:20:47 du business, mais est-ce que tu penses
00:20:49 pas quand même que l'affichage
00:20:51 le 14 juillet, ça a une valeur
00:20:53 quand même extrêmement symbolique ? - Bien sûr.
00:20:55 - Oui, c'est trop. - Bien sûr.
00:20:57 - Merci, chère vraie voix, on va être
00:20:59 obligés de retrouver nos auditeurs dans pas longtemps,
00:21:01 surtout vous restez avec nous, et puis vous réagissez
00:21:03 au 0826 300 300,
00:21:05 vous votez sur Twitter, évidemment,
00:21:07 on vous rappelle la question du jour qu'on vous pose,
00:21:09 la concertation du gouvernement et des syndicats
00:21:11 débouchera-t-elle sur une amélioration
00:21:13 de la vie professionnelle des Français ?
00:21:15 Eh bien, vous n'hésitez
00:21:17 surtout pas à répondre pour l'instant,
00:21:19 vous dites non à 98%. - 98% ?
00:21:21 Ah oui, d'accord.
00:21:23 - Il y a du boulot. - C'est ce qu'on appelle de l'optimisme.
00:21:25 - Exactement. - Et merci Félix Mathieu,
00:21:27 qui a le don pour nous lancer des débats géniaux.
00:21:29 - Voilà, parfait. - Merci Félix.
00:21:31 - Ne changez rien. A tout de suite, chers auditeurs.
00:21:33 Vous avez choisi Sud Radio
00:21:35 et vous avez bien raison, on est bien avec vous,
00:21:37 chers auditeurs, puis on est bien avec nos vrais
00:21:39 voix aussi, n'est-ce pas ? - Ils sont bien.
00:21:41 - Philippe Bilger. - Comme un jeudi, finalement.
00:21:43 - Comme un jeudi. - Françoise Degoy.
00:21:45 - On est ensemble. - Comme un jeudi. - Et Sébastien Ménard.
00:21:47 - On est pas trop mal. - On est pas mal.
00:21:49 - Alors on vous rappelle quand même la question du jour,
00:21:51 chers auditeurs, Borne, Léon Binet,
00:21:53 est-ce que la concertation du gouvernement
00:21:55 et des syndicats
00:21:57 débouchera sur une amélioration de la vie professionnelle
00:21:59 des Français ? Alors vous dites toujours non à
00:22:01 98% sur Twitter,
00:22:03 donc n'hésitez surtout pas à continuer à
00:22:05 voter et à nous appeler pour réagir au standard.
00:22:07 Haute vous attend au 0800
00:22:09 26 300 300. - On ouvre le débat ?
00:22:11 - C'est parti. - C'est parti.
00:22:13 Les vraies voix Sud Radio,
00:22:15 le grand débat du jour.
00:22:17 - Syndicats et représentants des patrons
00:22:19 étaient reçus hier par la première ministre
00:22:21 et le ministre du Travail.
00:22:23 A la sortie à Matignon, l'ambiance s'est avérée
00:22:25 détendue. C'est le retour
00:22:27 des discussions et c'est important.
00:22:29 La question donc que nous vous posons, cette
00:22:31 concertation du gouvernement et des syndicats,
00:22:33 débouchera-t-elle sur une amélioration de la vie
00:22:35 professionnelle des Français ? - Bah toujours pas,
00:22:37 hein, toujours 98% a priori.
00:22:39 - Je pensais que vous alliez nous faire écouter
00:22:41 les déclarations d'Elisabeth Borne.
00:22:43 - Excusez-moi. - Parce qu'elle est sur le
00:22:45 paron de Matignon. - Eh bien oui, tout à fait
00:22:47 Charles Auditor. - Et non pas le par-nachin.
00:22:49 - Alors vous écoutez la déclaration d'Elisabeth Borne,
00:22:51 effectivement, pardonnez-moi, chère Frédérique,
00:22:53 sur le perron de Matignon, elle évoque donc
00:22:55 cet agenda social.
00:22:57 - Donc aujourd'hui, on a donc un agenda social
00:22:59 ambitieux, très dense, pour les prochains
00:23:01 mois et je pense que c'est important
00:23:03 que les organisations syndicales et patronales
00:23:05 prennent toute leur part
00:23:07 pour apporter des réponses aux préoccupations,
00:23:09 aux inquiétudes
00:23:11 des salariés et des français
00:23:13 de façon générale.
00:23:15 - Alors, c'est de bonne augure ou pas
00:23:17 Philippe Bilger ? - Alors on sent quand même qu'il y a
00:23:19 des ouvertures dans ce monde brut.
00:23:21 - Oui, alors je me suis assez plaint en général
00:23:23 de la conception étrange du
00:23:25 syndicalisme en France,
00:23:27 qui considère que tout avantage
00:23:29 doit donner l'impression
00:23:31 d'être arraché au pouvoir,
00:23:33 extorqué à l'État,
00:23:35 et là je trouve que
00:23:37 ce qui se passe, si ça débouche
00:23:39 sur des effets positifs,
00:23:41 c'est une volonté de pacification.
00:23:43 Au fond, c'est comme ça
00:23:45 que devrait fonctionner une démocratie.
00:23:47 Il n'est pas interdit
00:23:49 à un pouvoir de prendre
00:23:51 l'initiative de réunir les
00:23:53 organisations syndicales
00:23:55 et de discuter avec elles
00:23:57 pour convenir d'avancées communes.
00:23:59 - Réaction Françoise alors ? - Ecoutez, moi
00:24:01 je veux bien tout ce qu'on veut, mais vous êtes pas le
00:24:03 père drôle de l'année, moi non plus.
00:24:05 Je veux bien qu'on fasse de la communication,
00:24:07 je veux bien que tout le monde joue le jeu,
00:24:09 y compris Sophie Binet et Marie-Lise Léon,
00:24:11 parce qu'elles débutent, elles arrivent dans le métier
00:24:13 même si elles ont une grande expérience.
00:24:15 Voilà, tout ça c'est vraiment
00:24:17 charmant, passe-moi le sel, passe-moi le plâtre,
00:24:19 pour arriver à quoi ? Pensez vraiment
00:24:21 que le gouvernement d'Emmanuel Macron,
00:24:23 pensait vraiment qu'Elisabeth Borne
00:24:25 va changer quelque chose,
00:24:27 fondamentalement à la façon dont
00:24:29 ils ont tenu dans la tempête des retraites ?
00:24:31 La France entière leur disait
00:24:33 arrêter, la France entière leur disait retirer
00:24:35 ce texte, la France entière leur disait
00:24:37 recevait les syndicats, au cœur de la
00:24:39 crise, ce gouvernement et ce président n'ont pas
00:24:41 bougé, mais pourquoi voulez-vous qu'ils bougent ?
00:24:43 Pourquoi vous voulez qu'ils bougent ? Sauf s'ils savent
00:24:45 dans leur sens, je suis absolument désolé
00:24:47 de vous dire que tout ça, c'est de la flûte,
00:24:49 vous verrez comment on aboutira,
00:24:51 y a la loi travail qui arrive,
00:24:53 y a les réformes qui arrivent, on a Gabriel Attal
00:24:55 qui commence déjà à perorer en expliquant
00:24:57 qu'ils vont demander l'an prochain encore
00:24:59 plus d'efforts aux Français, donc arrêtez de nous
00:25:01 saouler avec votre communication, bien sûr
00:25:03 qu'il ne se passera rien, comme d'habitude,
00:25:05 et oui mon cher Philippe Bigère, toutes
00:25:07 les réformes et tous les progrès sociaux se sont
00:25:09 toujours arrachés au combat.
00:25:11 - Pas toujours. - Mais toujours, toujours, donnez-moi
00:25:13 une réponse. - On peut en placer une.
00:25:15 - C'est de la flûte ou c'est une volonté de pacification
00:25:17 tout ça Sébastien Mélin ? - C'est évidemment
00:25:19 une volonté de pacification, c'est
00:25:21 je dirais la conséquence de ce qu'on
00:25:23 a pu et les uns et les autres commenter
00:25:25 et moi-même critiquer
00:25:27 pendant je dirais
00:25:29 les échanges
00:25:31 avortés
00:25:33 de la loi
00:25:35 sur la loi retraite, donc effectivement le gouvernement
00:25:37 fait ce qu'il avait dit, c'est-à-dire que depuis
00:25:39 la réforme
00:25:41 des retraites, le gouvernement disait
00:25:43 on va passer je dirais à l'étape
00:25:45 suivante qui consiste à améliorer
00:25:47 les conditions sociales
00:25:49 des travailleurs et travailleuses français.
00:25:51 C'est exactement ce qui avait été quelque part
00:25:53 annoncé, aujourd'hui
00:25:55 je suis ravi de savoir que Philippe Bigère
00:25:57 soigne aussi son macronisme,
00:25:59 évidemment, je fais exprès de provoquer Philippe
00:26:01 - Oui, je comprends bien
00:26:03 Sébastien - L'idée
00:26:05 c'est que tout ne peut pas effectivement
00:26:07 se résumer à des
00:26:09 confrontations stériles
00:26:11 et à... - Stériles ?
00:26:13 - Je suis désolé François, mais tu es
00:26:15 dans un procès d'intention
00:26:17 avant même, avant même, avant même
00:26:19 - Tu sais Sébastien Ménard, on va en reparler
00:26:21 dans trois mois et tu diras "t'avais raison"
00:26:23 parce que je suis instruite, mais je suis instruite
00:26:25 par l'expérience, mais enfin, mais vous êtes
00:26:27 arrêté de nous vendre le progrès
00:26:29 social, peut-être quoi ?
00:26:31 - Peut-être qu'on peut apprendre de ses erreurs,
00:26:33 peut-être qu'effectivement on les a tous dénoncés autour de cette table
00:26:35 - Emmanuel Macron a-t-il appris ?
00:26:37 - C'est-à-dire de la droite à la gauche, voire très de gauche, mais on a tous dit
00:26:39 on a tous dit que
00:26:41 ce gouvernement s'y était pris comme un pied
00:26:43 - Très bien - Voilà, sur la réforme des retraites
00:26:45 - Moi je ne dis rien, on est le
00:26:47 13 juillet - Il est 17h36
00:26:49 - On se donne rendez-vous dans trois mois
00:26:51 tout le monde devant, debout, parce qu'évidemment
00:26:53 c'est les portes qui vont se fermer, claquées
00:26:55 - J'ai une réaction à vous faire écouter
00:26:57 quand même, à la sortie de cette
00:26:59 fameuse réunion de Matignon
00:27:01 où je pense que ça a été un petit peu plus calme
00:27:03 qu'autour de cette table, je précise chers auditeurs
00:27:05 d'ailleurs que si vous entendez régulièrement
00:27:07 c'est Françoise de Goa
00:27:09 qui tape sur la table
00:27:11 - Je m'exprime, voilà, je m'exprime
00:27:13 - Réaction donc, positive
00:27:15 - La passion n'est pas une faute de goût
00:27:17 - Ah non, la passion c'est tout, il dit "Gerge, je t'aime"
00:27:19 - C'est pour ça qu'on aime aussi Françoise de Goa
00:27:21 - Non mais si on vous a dans le casque
00:27:23 ça peut poser un problème éventuellement
00:27:25 - Alors puisque nous nous aimons tous, écoutons
00:27:27 la réaction de Marie-Lise Léon
00:27:29 la secrétaire générale de la CFDT
00:27:31 - Une réunion utile
00:27:33 qui nous permet enfin d'avoir
00:27:35 quelques actes posés
00:27:37 on a un gouvernement et un président
00:27:39 de la République qui a beaucoup souhaité
00:27:41 qui a beaucoup parlé
00:27:43 sur les enjeux de changement de méthode
00:27:45 donc là on a eu quelques éléments de réponse
00:27:47 donc c'était important qu'on ait des actes
00:27:49 les actes posés c'est que
00:27:51 il y aura bien l'ouverture d'une négociation
00:27:53 ou de plusieurs négociations
00:27:55 ça reste encore à définir à la rentrée
00:27:57 - Ah une ouverture enfin, Philippe Billard
00:27:59 - Mais là où je ne comprends pas Françoise
00:28:03 on peut douter
00:28:05 de la bonne volonté
00:28:07 ou du caractère d'Emmanuel Macron
00:28:09 dans les promesses qu'il tient
00:28:11 mais là je ne vois pas l'intérêt
00:28:13 du gouvernement
00:28:15 de réunir les organisations syndicales
00:28:17 de permettre
00:28:19 à la représentante de la CFDT
00:28:21 d'annoncer des perspectives
00:28:23 qui ne sont pas déplaisantes
00:28:25 on n'aurait pas de raison
00:28:27 d'en douter en soi
00:28:29 - On pourrait être content quoi
00:28:31 - Non mais moi je suis désolé
00:28:33 j'entends votre filipique ma chère amie
00:28:35 on peut être content mais
00:28:37 qu'est-ce qu'on se fout de la communication
00:28:39 sur le Perron un 13 juillet
00:28:41 non mais sérieusement
00:28:43 vous n'avez pas l'impression qu'on vous refait le truc
00:28:45 à chaque fois
00:28:47 les syndicats je les ai vu 10 fois déjà
00:28:49 - Mais qu'est-ce qu'on fait on arrête tout le dialogue social
00:28:51 - Je n'ai pas dit qu'on arrêtait le dialogue social
00:28:53 ce n'est pas ce que je dis
00:28:55 mais en faire l'alpha et l'oméga
00:28:57 et nous expliquer que enfin les négociations repartent
00:28:59 ça n'est pas vrai parce que les lois
00:29:01 vont continuer de tomber
00:29:03 parce que la réforme de l'assurance chômage
00:29:05 est déjà là parce que finalement
00:29:07 la machine Macron, la machine libérale
00:29:09 si vous voulez, elle avance
00:29:11 donc là tout le monde est absolument policé
00:29:13 et je suis ravi que tout le monde se parle
00:29:15 de la réforme civilisée mais la réalité
00:29:17 c'est qu'est-ce qu'ils ont eu ? Ils ont eu des dates
00:29:19 et peut-être une ou deux constatations
00:29:21 quand on va rentrer dans le dur
00:29:23 on en reparlera dans 3 mois vous verrez que quand on va rentrer
00:29:25 dans le dur parce que ce gouvernement
00:29:27 ne veut pas faire de réforme sociale
00:29:29 et parce que ce président a démontré
00:29:31 que quand il a une idée
00:29:33 il va jusqu'au bout de son idée
00:29:35 - Donc il y a 4 ans il va rien, pendant 4 ans il ne se passe rien
00:29:37 - Mais qu'est-ce que vous voulez ? Il est crépusculaire ce quinquennat
00:29:39 expliquez-moi ce qui va se passer, on a une France qui se casse
00:29:41 - Mais qu'est-ce qu'on fait pendant 4 ans ?
00:29:43 - Il faut qu'il trouve lui la solution politique
00:29:45 vous comprenez bien que la France est arrêtée
00:29:47 la France est à jeu complètement bloquée
00:29:49 mais vous êtes quand même honnêtement
00:29:51 vous êtes tout à fait naïf de penser
00:29:53 que la solution politique
00:29:55 - Je pensais qu'on se rechangeait des sorties
00:29:57 - Que la solution politique
00:29:59 réside dans une rencontre d'une heure
00:30:01 entre les amènements
00:30:03 - Mais c'est pas la rencontre binaire
00:30:05 - C'est le principe d'ouverture
00:30:07 c'est le principe d'ouverture
00:30:09 c'est la méthodologie qui peut pivoter aussi
00:30:11 - Il y a que les abrutis qui ne s'échangent pas d'avis
00:30:13 - François, François, François
00:30:15 respect du dialogue social
00:30:17 c'est à Sébastien
00:30:19 - Est-ce que les négociations étaient vraiment fermées déjà ?
00:30:21 - Non, non, il n'a pas commencé surtout
00:30:23 - Est-ce que c'était vraiment fermé ces négociations
00:30:25 ou est-ce qu'ils ont quand même continué à discuter ?
00:30:27 - Je pense que quoi qu'on puisse en dire
00:30:29 et quoi qu'ils puissent se raconter
00:30:31 sur les différents médias
00:30:33 le nôtre aussi
00:30:35 évidemment que les ministres
00:30:37 les parlementaires échangent
00:30:39 les centrales syndicales
00:30:41 que toutes ces personnalités échangent
00:30:43 de manière formelle et informelle
00:30:45 et que évidemment la prise de parole
00:30:47 de la patronne de la CFDT
00:30:49 à la sortie de Matignon
00:30:51 personne ne lui parle dans l'oreillette
00:30:53 je ne peux pas croire que c'est Dussopt, Véran
00:30:55 ou Macron himself qui lui parle dans l'oreillette
00:30:57 les gens sont contents
00:30:59 de pouvoir travailler
00:31:01 de pouvoir ouvrir un débat
00:31:03 - Mais t'es bon fait
00:31:05 t'as fait la même chose que moi comme conseiller
00:31:07 - Non, non, non, non
00:31:09 - Ne révélez rien de votre vie privée respective
00:31:11 - Je suis désolé de vous le dire
00:31:13 que ces propos qui sont échangés
00:31:15 sur les perrons de Matignon sont tentés
00:31:17 de trois concertations, évidemment entre les centrales syndicales
00:31:19 - Mais pas toujours
00:31:21 - Nous en avons un à vous suggérer
00:31:23 réunion constructive pour certains
00:31:25 pas forcément pour d'autres
00:31:27 écoutez Sophie Binet secrétaire générale de la CGT
00:31:29 - Les communicants de l'Elysée voulaient nous vendre aujourd'hui un pacte
00:31:31 nous avons refusé ce festival de langue de bois
00:31:33 et exigé des actes concrets
00:31:35 je relève toutefois avec intérêt
00:31:37 que la première ministre
00:31:39 a enfin fait preuve
00:31:41 d'un frémissement d'autonomie face au patronat
00:31:43 en annonçant un cadrage
00:31:45 gouvernemental sur l'emploi des seniors
00:31:47 et sur l'usure professionnelle
00:31:49 cela reste timide mais nous l'encourageons
00:31:51 à continuer sur cette voie
00:31:53 - C'est d'autant plus timide, excusez-moi
00:31:55 - Sophie moi, oui, c'était elle
00:31:57 - Elle vous a appelée Sophie ?
00:31:59 - Non, non, j'ai dit Sophie Binet
00:32:01 excusez-moi de vous le dire mais Sophie Binet a tout à fait raison
00:32:03 sur le plan de communication
00:32:05 et en plus de ça je vois bien qu'Elizabeth Ward frémisse
00:32:07 mais combien de temps va-t-elle frémir ?
00:32:09 - Elle reconnait l'ouverture, Sophie Binet reconnait l'ouverture
00:32:11 - Mais c'est pas le problème de cela
00:32:13 ça sert à quoi d'ouvrir une porte pour te la reclaquer ?
00:32:15 - Non, mais qu'est-ce que vous en faites ?
00:32:17 - Attendez, attendez, on se calme
00:32:19 on laisse, on s'entend parler
00:32:21 Philippe Bilger
00:32:23 - Françoise, là où nous sommes d'accord avec vous
00:32:25 je pense que Sébastien l'admettra
00:32:27 on n'attend pas une solution politique
00:32:29 de cette rencontre
00:32:31 que vous avez évoquée
00:32:33 mais on peut espérer que dans ces rencontres
00:32:35 une forme de minimalisme
00:32:37 aboutira à des réformes
00:32:39 faciles à faire
00:32:41 ou à des avancées qui ne sont pas bouleversantes
00:32:43 je vous l'accorde
00:32:45 mais ça ne veut pas dire qu'on est naïf
00:32:47 je ne crois pas une seconde
00:32:49 qu'il va y avoir une révolution
00:32:51 sociale grâce à ces rencontres
00:32:53 mais vous ne pouvez pas nier
00:32:55 qu'elle représente un léger progrès
00:32:57 de dialogue
00:32:59 avec un pouvoir qui est prêt
00:33:01 à faire quelques avancées
00:33:03 - Non seulement je le nie mais je le réprouve
00:33:05 parce que je redis que tout ça
00:33:07 est une mise en scène, une forme de mystification
00:33:09 vous savez tous très bien que la seule
00:33:11 personne qui décide dans son bureau
00:33:13 c'est Emmanuel Macron à la question
00:33:15 très abrupte et très bonne de Frédéric Brindel
00:33:17 qu'est-ce qu'on fait pendant 4 ans ? Ben on fait rien justement
00:33:19 - Mais c'est pas vrai !
00:33:21 - Vous n'êtes pas si naïf que ça finalement !
00:33:23 - Mais arrêtez, c'est pas vrai !
00:33:25 - Vous nous appelez chers auditeurs
00:33:27 c'est l'heure des auditeurs
00:33:29 0826 300 300, le standard de Sud Radio
00:33:31 n'oubliez pas que vous pouvez aussi voter sur Twitter
00:33:33 Simon
00:33:35 vous nous appelez de Perpignan
00:33:37 Simon, dans les Pyrénées Orientales
00:33:39 bonjour !
00:33:41 - Oui bonsoir, bonjour, bonsoir
00:33:43 bonsoir à toute l'équipe
00:33:45 bon pour une fois
00:33:47 je suis très heureux de pouvoir le dire
00:33:49 je suis 100% d'accord avec Françoise Depeau
00:33:51 - Oh !
00:33:53 - C'était donc vous Simon !
00:33:55 - C'est son cousin !
00:33:57 - Allez-y Simon !
00:33:59 - Je ne partage pas ses idées
00:34:01 l'ONS en faut, simplement
00:34:03 elle a raison parce que de toute façon ils nous ont prouvé par le passé
00:34:05 leur insincérité systématique
00:34:07 pour pas dire le mensonge
00:34:09 et effectivement là ils essaient de recréer
00:34:11 un lien pour créer
00:34:13 je sais pas, une action sociale
00:34:15 et dire on se rapproche des syndicats
00:34:17 pour éviter justement
00:34:19 qu'il y ait une résurgence des actions passées
00:34:21 et simplement c'est de la foutaise
00:34:23 et comme le dit très honnêtement
00:34:25 Philippe Bézières aussi
00:34:27 c'est qu'ils vont nous donner des miettes
00:34:29 comme d'habitude
00:34:31 ils ne s'intéressent pas de toute façon aux travailleurs
00:34:33 ils ne s'intéressent qu'aux patrons
00:34:35 voilà donc il faut toujours favoriser
00:34:37 le patronat
00:34:39 et les travailleurs de toute façon
00:34:41 ils continueront à avoir les miettes
00:34:43 ils continueront à payer pour les autres
00:34:45 et voilà ce qui va se passer
00:34:47 on n'attend rien sur 4 ans parce que de toute façon
00:34:49 ça fait déjà 11 ans qu'on a M.Macron
00:34:51 aux affaires
00:34:53 et je sais pas en 4 ans
00:34:55 il va modifier quoi que ce soit, loin sans faux
00:34:57 au contraire il va laisser la chose
00:34:59 dans l'état
00:35:01 et laisser un peu courir
00:35:03 parce que maintenant de toute façon
00:35:05 il a passé ce qu'il voulait passer pour pouvoir
00:35:07 dire à l'Europe "regardez je suis un réformateur"
00:35:09 maintenant il va passer
00:35:11 4 ans, effectivement 4 ans en roue libre
00:35:13 avec des réformettes
00:35:15 des textes de loi
00:35:17 des choses sans intérêt
00:35:19 - Simon de Perpignan, on remonte un petit peu ?
00:35:21 - Oui on remonte un petit peu vers Montpellier
00:35:23 vous pouvez toujours nous appeler je le rappelle
00:35:25 chers auditeurs 0826 300 300
00:35:27 on est toujours avec Philippe de Montpellier
00:35:29 et Philippe, alors Simon il nous disait
00:35:31 que finalement c'est toujours des miettes pour les travailleurs
00:35:33 qu'est-ce que vous en pensez vous ?
00:35:35 - Moi je veux rester résolument optimiste
00:35:37 parce qu'il y a des syndicats
00:35:39 qui brûlent des pneus
00:35:41 et qui font griller des saucisses
00:35:43 donc cela je pense qu'on peut pas en attendre grand chose
00:35:45 - Vous n'aimez pas les saucisses ?
00:35:47 - Non ça y va trop bien
00:35:49 - Tous les syndicats font griller des saucisses
00:35:51 y compris la CFZT mon vieux
00:35:53 - Allez-y Philippe
00:35:55 - Je pense qu'il faut refaire un bisou à Françoise
00:35:57 elle est très agacée
00:35:59 - Non pas du tout
00:36:01 je suis absolument éclatée de rire
00:36:03 parce qu'elle mange des saucisses
00:36:05 - Non plus je rigole
00:36:07 de ces clichés débiles
00:36:09 - Non mais Philippe a beaucoup d'humour
00:36:11 - Allez-y Philippe de Montpellier
00:36:13 - De l'humour je sais pas
00:36:15 mais je vais être optimiste
00:36:17 parce que vous avez des syndicats
00:36:19 qui je pense et je crois quand même
00:36:21 en la bonne volonté de l'homme
00:36:23 il y a des solutions à apporter
00:36:25 et aujourd'hui on a besoin de solutions
00:36:27 et pas de révolutions
00:36:29 la révolution ça suffit
00:36:31 on voit ce que ça coûte
00:36:33 on voit ce que ça donne comme image à la télé
00:36:35 donc je pense qu'il y a des syndicats
00:36:37 qui peuvent faire avancer les choses
00:36:39 certes des miettes
00:36:41 mais si on commence par 10 mètres
00:36:43 - Non non non Françoise
00:36:45 vous rigolez mais moi je trouve que c'est très construit
00:36:47 ce que dit Philippe
00:36:49 - Sébastien Ménard
00:36:51 s'il vous plaît
00:36:53 Sébastien Ménard
00:36:55 - Je te rappelle que l'un de tes anciens camarades de jeu
00:36:57 à savoir Michel Sapin au moment où le chômage
00:36:59 augmentait parlait de légère inflexion
00:37:01 - Et bah si tu crois pas je me suis pas moqué de Michel Sapin
00:37:03 - Parenthèse fermée
00:37:05 Sébastien Ménard répond à Philippe de Montpellier
00:37:07 - Bah il est d'accord Ménard bien sûr
00:37:09 - Non mais Françoise
00:37:11 moi je vais dire à Philippe que
00:37:13 on a des raisons d'espérer
00:37:15 dans la mesure où quand on décide de changer
00:37:17 de méthode
00:37:19 c'est à dire qu'on est dans l'écoute, qu'on est dans le partage
00:37:21 qu'on est dans la co-construction
00:37:23 j'ai la faiblesse de croire que ça peut aboutir
00:37:25 en tout cas à des choses
00:37:27 différentes voilà d'autant que ça a pas
00:37:29 toujours été le cas et encore une fois
00:37:31 c'est la troisième fois que je le dis dans cette émission
00:37:33 nous l'avons tous ensemble collégialement
00:37:35 et unanimement critiqué pendant la réforme
00:37:37 des retraites donc là c'est une bonne nouvelle
00:37:39 le gouvernement est au travail
00:37:41 avec les syndicats, les uns et les autres vont pouvoir
00:37:43 échanger, travailler
00:37:45 et proposer et peut-être, et je dis bien peut-être
00:37:47 j'ai aucune certitude là-dessus
00:37:49 on pourra faire avancer, en tout cas améliorer
00:37:51 les conditions sur ce qui a dans ce pays
00:37:53 - Mais vous dites que ça ne sert à rien les syndicats
00:37:55 - Non non non non non
00:37:57 - Moi c'est notre
00:37:59 premier auditeur, je voudrais
00:38:01 très aimablement dire à Simon
00:38:03 que ce qui me gêne
00:38:05 c'est la détestation de Macron en bloc
00:38:07 et la suspicion
00:38:09 pour n'importe quoi
00:38:11 d'une sorte d'hypocrisie
00:38:13 et de
00:38:15 simulacres, c'est tout de même
00:38:17 un petit peu gênant
00:38:19 de la part d'un citoyen qui a évidemment
00:38:21 le droit de s'exprimer, d'être
00:38:23 si négatif par principe
00:38:25 ça me perturbe
00:38:27 - Emmanuel Macron
00:38:29 ferait quelque chose
00:38:31 de bien qu'on ferait
00:38:33 peut-être les uns et les autres capables de dire
00:38:35 que c'est mauvais
00:38:37 - François, alors
00:38:39 quand il fait des choses bien je le dis, je l'ai toujours
00:38:41 défendu sur l'Ukraine, c'est pas vrai
00:38:43 sur l'Ukraine je le défends, je l'ai défendu sur
00:38:45 Naël sur sa première réaction, donc arrêtez
00:38:47 ce cinéma, deuxièmement
00:38:49 oui absolument, mais non mais
00:38:51 Philippe, vous n'arrivez pas à vous passer votre année
00:38:53 à dire qu'il est insincère et qu'il fait de la corne
00:38:55 - Il pourrait, il pourrait, je l'ai dit
00:38:57 - Ecoutez-vous, écoutez-vous
00:38:59 François a la parole - Comment est-ce que vous pouvez taper
00:39:01 Simon, enfin gentiment, griffer
00:39:03 Simon en lui disant "je comprends pas"
00:39:05 mais vous êtes le premier en permanence à dénoncer
00:39:07 l'insincérité - Mais pas là, François
00:39:09 - Mais est-ce que vous pouvez imaginer que
00:39:11 nous sommes instruits par l'expérience, bon sang
00:39:13 de bois, arrêtez de penser que
00:39:15 nous faisons des procès, attention Emmanuel Macron
00:39:17 ça fait six ans qu'il gouverne, il refait
00:39:19 toujours la même chose, je fais un grand débat
00:39:21 vous savez où ils sont, les déléances
00:39:23 du grand débat, elles servent à caler
00:39:25 les meubles dans les sous-préfectures en France
00:39:27 - Le débat de l'action est passionnant
00:39:29 mais on va être obligés de
00:39:31 revenir, on parle en vrai sur Sud Radio
00:39:33 avec nos vraies voix, bien sûr
00:39:35 et puis juste dans quelques instants, c'est
00:39:37 le quiz
00:39:39 - On va jouer - Restez là
00:39:41 chers auditeurs, à tout de suite
00:39:43 - Les vraies voix de l'été
00:39:45 Sud Radio, 17h20
00:39:47 Frédéric Brindel, Judith Beller
00:39:49 - C'est un plaisir ce
00:39:51 13 juillet, veille de fête nationale
00:39:53 Les vraies voix
00:39:55 sont avec nous, Philippe Bilger
00:39:57 Françoise Degoy
00:39:59 Sébastien Ménard, 3 France
00:40:01 3 France différentes
00:40:03 - 3 France qui aime vraiment
00:40:05 la France du 14 juillet
00:40:07 L'armée républicaine qui défile
00:40:09 moi j'adore ça, je vais pas rater ça demain
00:40:11 - Et vous allez en plus jouer
00:40:13 maintenant
00:40:15 - Attention, c'est le quiz de l'actu
00:40:17 - Les vraies voix Sud Radio
00:40:19 Le quiz de l'actu
00:40:21 - Philippe est avec nous encore demain
00:40:23 - Oui Philippe
00:40:25 - Alors Philippe, on vous explique un petit peu
00:40:27 même si vous avez déjà dû entendre
00:40:29 Vous choisissez votre
00:40:31 partenaire de jeu parmi nos éditorialistes
00:40:33 et vous affronterez
00:40:35 une équipe à deux contre l'autre équipe à deux
00:40:37 également pour répondre aux questions
00:40:39 à savoir
00:40:41 - C'est vous qui décidez
00:40:43 - Vous choisissez qui
00:40:45 - Allez, je prends Philippe Bilger
00:40:47 - Donc équipe des deux Philippes
00:40:49 c'est à dire les deux Philippes
00:40:51 face à un couple exceptionnel
00:40:53 - Exceptionnel - Françoise Degoy, Sébastien Ménard
00:40:55 - La gauchiste et le macroniste
00:40:57 - C'est mal écrit
00:40:59 - Le réactionnaire, la gauchiste et le macroniste
00:41:01 - Je le rappelle, nous sommes organisés
00:41:03 avec Judith et nous voulons que
00:41:05 ce soit l'équipe A dans un premier temps
00:41:07 qui réponde et après
00:41:09 - Vous aimez pas les règles
00:41:11 - J'aime les règles d'avance, c'est à dire le bordel
00:41:13 généralisé
00:41:15 - C'est parti, première question
00:41:17 pour l'équipe A
00:41:19 - C'est qui l'équipe A ?
00:41:21 - Les deux Philippes
00:41:23 - Le monarque de quel pays
00:41:25 a décidé de lancer une opération
00:41:27 main propre et déloignée du pouvoir ?
00:41:29 - Bah, je vais même pas finir la question
00:41:31 - Comme on peut plus
00:41:33 être gêné par Françoise
00:41:35 qui ne respecte jamais les règles
00:41:37 - Mais toi t'es gonflé, qu'est-ce que t'as dit ?
00:41:39 - Albert de Monaco qui est déterminé
00:41:41 dit-il à ouvrir une nouvelle page de l'histoire
00:41:43 - Oui, ça va changer à Monaco
00:41:45 Bon, Philippe, on vous a pas entendu parce que Philippe a été rapide
00:41:47 mais c'est une réponse de Philippe
00:41:49 - Merci Sébastien
00:41:51 - Question B pour la... - Nous sommes une équipe
00:41:53 - Voilà - Double Philippe
00:41:55 - Double Philippe, voilà
00:41:57 C'est parti pour
00:41:59 Françoise et
00:42:01 Sébastien, ça fait un peu dessane
00:42:03 Françoise et Sébastien
00:42:05 c'est votre question, quel pays
00:42:07 a élu comme Miss Nationale
00:42:09 un mannequin transgenre de 22 ans ?
00:42:11 - Euh, c'est pas Israël, non
00:42:13 - Non, alors une seule réponse
00:42:15 - Venezuela
00:42:17 - Non, c'est pas le Venezuela
00:42:19 Alors est-ce que les Philippes l'ont ? Philippe de Montpellier, vous l'avez ou pas ?
00:42:21 - C'est plus près de chez nous
00:42:23 - J'ai vu l'info mais j'ai pas retenu, désolé
00:42:25 - Philippe, Pitejers
00:42:27 - Je ne le connais pas - Lituanie, quelque chose comme ça
00:42:29 - La Follande - La Suède
00:42:31 - C'est les Pays-Bas
00:42:33 - Non, non, non, non, non, non
00:42:35 - C'est trop tard, c'est trop tard
00:42:37 - Vous aviez une seule réponse
00:42:39 - Non, non, non, non, non, non
00:42:41 - S'il vous plaît, s'il vous plaît
00:42:43 Vous êtes écoutés par la France entière
00:42:45 s'il vous plaît, les Pays-Bas
00:42:47 donc Valérie Colle qui est née homme
00:42:49 elle a été élue Miss Pays-Bas
00:42:51 Question pour l'équipe A
00:42:53 - Bon, elle est un peu facile celle-là quand même
00:42:55 - Non mais je vous ai que des trucs faciles
00:42:57 - Philippe, on va la poser à l'auditeur
00:42:59 - Philippe de Montpellier
00:43:01 - Comment s'appelle le nouveau président du MEDEF ?
00:43:03 - Oh !
00:43:05 - Il a un nom bien français
00:43:07 - T'as rien à dire là
00:43:09 - Il faut que Philippe MEDE, je ne sais pas
00:43:11 - Ah ! C'est Bidjerre
00:43:13 - Mais attendez, le prénom, le prénom
00:43:15 - Philippe !
00:43:17 - Mais non !
00:43:19 - Mais attendez, stop, stop
00:43:21 - Attendez, le nom
00:43:23 - Il a dit Roger Martin
00:43:25 - Quel est le prénom Philippe Bidjerre ?
00:43:27 - Philippe Martin !
00:43:29 - Vous dites Philippe Martin
00:43:31 et c'est Patrick Martin
00:43:33 - Et ben voilà !
00:43:35 - Alors, si je peux me permettre
00:43:37 - Allez-y, laissez parler de notre auditeur
00:43:39 - Non mais non, non
00:43:41 - Si je peux me permettre, parce qu'on a quand même
00:43:43 Françoise qui doit travailler avec un porte-voix
00:43:45 - Non !
00:43:47 - Mais il y a quand même Philippe qui a donné la moitié
00:43:49 de la bonne réponse
00:43:51 - Non, il n'a pas donné le prénom
00:43:53 - Mais il n'y a pas de demi-point
00:43:55 - Stop, on continue, ça fait 1-0
00:43:57 - Il n'y a pas de point pour nous
00:43:59 - 1-0
00:44:01 - Deuxième question
00:44:03 - S'il vous plaît, deuxième question
00:44:05 pour l'équipe B, Sébastien et Françoise
00:44:07 écoutez-moi
00:44:09 Qui a créé une nouvelle start-up
00:44:11 XAI, qui ambitionne
00:44:13 de comprendre la réalité ?
00:44:15 - Elon Musk
00:44:17 - Elon Musk, très bonne réponse
00:44:19 égalisation, Françoise de Gouin
00:44:21 égalise, ça fait 1-1
00:44:23 Troisième question pour l'équipe A
00:44:25 - C'est parti
00:44:27 Quel est le coût des émeutes
00:44:29 après la mort de Naël pour les assureurs ?
00:44:31 - A 10 millions près
00:44:33 - Alors les Philippes, combien vous dites ?
00:44:35 - 650 millions
00:44:37 - Superbe Philippe
00:44:39 - On ne vous gruge pas
00:44:41 - Dernière question
00:44:43 Si Sébastien et Françoise répondent
00:44:45 ils égalisent, sinon
00:44:47 c'est vous qui gagnez les Philippes
00:44:49 Attention, top, de quoi
00:44:51 1,8 millions d'habitants
00:44:53 de la capitale de l'Uruguay, comprenez-mon
00:44:55 tes vidéos, sont-ils privés depuis
00:44:57 plusieurs semaines ?
00:44:59 - De l'eau
00:45:01 - De l'eau potable
00:45:03 - De l'eau potable, excellente réponse
00:45:05 Mat'genule, 2-2
00:45:07 - Bravo
00:45:09 - Ma chère Judith
00:45:11 - Ma tante Kiki
00:45:13 - Ma tante Kiki m'aurait fait gagner
00:45:15 - Mais je ne suis pas Cécile
00:45:17 - C'est fini la corruption
00:45:19 - C'est fini, c'est comme à Monaco
00:45:21 - Mais le coup de Martin Frédéric Rédy
00:45:23 - Dans un instant les infos
00:45:25 Les vraies voix de l'été, Sud Radio
00:45:27 7h20, Frédéric Brindel
00:45:29 Judith Belaire
00:45:31 - Eh bien, vous avez bien raison, chers auditeurs d'écouter Sud Radio
00:45:33 on est très content d'être avec vous
00:45:35 et on est content d'être avec nos vraies voix du jour aussi
00:45:37 - Oui, Philippe Bilger, qui est un des magistrats
00:45:39 qui a fait référence historiquement
00:45:41 dans cette 5ème République
00:45:43 - Absolument
00:45:45 - Qu'est-ce qu'il y a de vrai ?
00:45:47 - Ça pourrait être un peu plus hyperbolique
00:45:49 je vais essayer
00:45:51 il y a une autre présentation qui est prévue après
00:45:53 - Parfois on aurait pu, compte tenu de mon âge
00:45:55 on aurait pu me projeter
00:45:57 rétrospectivement dans la 4ème
00:45:59 - C'est un peu comme Milan Kundera
00:46:01 tu vois, c'est le seul type
00:46:03 qui est rentré de son Ivan
00:46:05 - Un vrai génie
00:46:07 - D'ailleurs, profitez-en, relisez la plaisanterie
00:46:09 et la soutenance des artistes
00:46:11 - Et profitez-en, notez que c'est bien
00:46:13 Françoise de Goy qui est là
00:46:15 - Il y a Sébastien Ménard
00:46:17 - Est-ce que...
00:46:19 - Discipliné
00:46:21 - On a même pas le droit de faire une page culture
00:46:23 dans cette émission
00:46:25 - Dès qu'on parle de culture, fermez les clapés
00:46:27 - Non mais on parlait culture
00:46:29 - On parlait de ce génie de Kundera
00:46:31 - Oui mais on a Félix Mathieu
00:46:33 qui est là
00:46:35 - Félix, fais-lui mettre un épace
00:46:37 Félix, le tannoy est une endure
00:46:39 - Les vraies voix sud radio
00:46:41 ça fait du clic sur les réseaux sociaux
00:46:43 - Hé j'aime bien dire
00:46:45 clic clic buzz, Félix Mathieu
00:46:47 le coup de poing
00:46:49 le coup de poing c'est votre mauvaise influence
00:46:51 - Je suis sûr
00:46:53 - Vous vous attrapez
00:46:55 - C'est mal paré
00:46:57 - Le coup de poing sur la table d'Amnesty International
00:46:59 après l'affaire Nahel
00:47:01 l'ONG en appelle à réformer les règles d'utilisation
00:47:03 des armes à feu par la police française
00:47:05 - Le communiqué est repris par le compte Twitter français
00:47:07 d'Amnesty International
00:47:09 la mort de Nahel M est un homicide illégal
00:47:11 l'Amnesty publie aujourd'hui
00:47:13 son analyse des faits et de leur contexte
00:47:15 nous appelons à une révision
00:47:17 des règles d'utilisation des armes à feu
00:47:19 et à la fin du racisme systémique
00:47:21 dans l'application des lois par les forces de l'ordre
00:47:23 et Amnesty poursuit
00:47:25 Nahel M est au moins la 15ème
00:47:27 personne tuée par la police lors de contrôle
00:47:29 routier depuis 2022
00:47:31 en 2017 un article
00:47:33 ajouté au code de la sécurité intérieure
00:47:35 avait élargi les motifs d'utilisation des armes à feu
00:47:37 résultat une liberté
00:47:39 d'interprétation trop large laissée aux forces
00:47:41 de l'ordre pour déterminer s'il refut
00:47:43 d'arrêter un véhicule est une menace
00:47:45 suffisante pour justifier l'usage de la force
00:47:47 meurtrière au lieu d'être
00:47:49 restrictif le cadre juridique
00:47:51 est permissif écrit l'ONG
00:47:53 Amnesty International qui ajoute également
00:47:55 je cite toujours l'homicide de Nahel
00:47:57 est également la conséquence directe des pratiques
00:47:59 discriminatoires et racistes
00:48:01 de la police française
00:48:03 selon Reuters écrit Amnesty la majorité
00:48:05 des personnes tuées par la police française
00:48:07 dans un véhicule étaient des hommes noirs et arabes
00:48:09 l'un des domaines dans lesquels le
00:48:11 racisme systématique
00:48:13 systémique à l'égard des populations racisées en France
00:48:15 a été le plus observé c'est le maintien
00:48:17 de l'ordre les autorités persistent
00:48:19 à nier ce constat dénoncé
00:48:21 par les Nations Unies
00:48:23 des mots très forts évidemment d'Amnesty International
00:48:25 alors au delà de tous ceux
00:48:27 qui reprennent ce communiqué
00:48:29 qui sont du même avis d'autres reprochent à l'ONG
00:48:31 d'être devenu militante ou de
00:48:33 vouloir faire justice avant la justice
00:48:35 en tout cas est-ce qu'il faut y voir un lien
00:48:37 une réponse implicite le ministre de l'intérieur
00:48:39 Gérald Darmanin vient d'adresser à l'instant
00:48:41 ces mots lors d'un discours devant des policiers et des gendarmes
00:48:43 soyez fiers de votre métier
00:48:45 de ce que vous faites, les français vous aiment
00:48:47 votre ministre vous aime et je crois que
00:48:49 tous les élus qui sont ici, quel que soit leur bord politique
00:48:51 vous aiment. Gérald Darmanin
00:48:53 allie la la veille d'un 14 juillet qui verra des policiers
00:48:55 et gendarmes très mobilisés, 130 000 policiers
00:48:57 et gendarmes sur le pont ce soir et demain
00:48:59 Sachez qu'on vous aime Félix
00:49:01 Merci, c'est de votre bien, je vous aime
00:49:03 Il y a de la mort dans le plateau ce soir
00:49:05 Réaction, alors dans l'ordre, allez Philippe Béger
00:49:07 Amnesty dit n'importe quoi
00:49:09 premier point mais
00:49:11 je serais trop long sur le premier point
00:49:13 ça n'est pas exact
00:49:15 le deuxième point est presque plus grave
00:49:17 c'est comme si en réalité
00:49:19 le reproche de racisme
00:49:21 systémique n'a pas
00:49:23 de sens parce que ce ne sont pas
00:49:25 les policiers qui choisissent
00:49:27 les auteurs de refus d'obtempérer
00:49:29 ça n'est tout même pas
00:49:31 la faute des policiers
00:49:33 C'est ce qu'on appelle retourner la carte en psychologie ça
00:49:35 Par exemple
00:49:37 que je sache
00:49:39 je ne souhaite pas
00:49:41 que des refus d'obtempérer
00:49:43 entraînent la mort de quiconque
00:49:45 mais vraisemblablement
00:49:47 on ne peut pas qualifier
00:49:49 de racisme systématique
00:49:51 les hasards tragiques qui font que la police
00:49:53 est confrontée à des transgresseurs
00:49:55 malgré main
00:49:57 ou de couleur
00:49:59 qui refusent d'obtempérer
00:50:01 Françoise Devoy
00:50:03 Sur le premier point je pense que Amnesty International a absolument raison
00:50:05 c'est à dire qu'il faut absolument réformer quelque chose
00:50:07 dans notre façon de maintenir l'ordre
00:50:09 on l'a vu, parlons des gilets jaunes avec la tragédie
00:50:11 de Nahel mais il n'est pas le premier
00:50:13 vous vous rendez compte quand même
00:50:15 on en a très peu parlé de ce jeune homme à Marseille
00:50:17 qui rentrait chez lui, qui prend une LBD
00:50:19 et qui meurt la semaine dernière
00:50:21 en marge des émeutes
00:50:23 il n'était même pas émeutier
00:50:25 donc je pense que nous avons un problème avec les armes
00:50:27 nous avons un problème d'entraînement des policiers
00:50:29 je pense que des policiers
00:50:31 les syndicats le reconnaissent quand vous ne tirez que 90 cartouches
00:50:33 par an et que vous connaissez
00:50:35 la charge en plus de ça
00:50:37 émotionnelle que provoque le fait de brandir
00:50:39 votre arme, c'est ça qui ne va pas
00:50:41 donc sur ce point là Amnesty a raison
00:50:43 sur le racisme
00:50:45 je ne suis pas d'accord parce que ça veut dire
00:50:47 que nous pratiquons en France un racisme d'état
00:50:49 ça n'est pas vrai
00:50:51 le racisme systémique c'est encore plus grave
00:50:53 que le racisme systématique
00:50:55 ça veut dire que le racisme est institué comme données
00:50:57 invariables
00:50:59 qui fondent l'ordre républicain
00:51:01 et la sécurité, ça n'est pas vrai
00:51:03 en revanche il y a des policiers racistes
00:51:05 évidemment et beaucoup d'affaires le montrent
00:51:07 on a complètement oublié
00:51:09 parce qu'il y en a tellement l'affaire du producteur
00:51:11 Michel Zeller
00:51:13 j'entends ce que dit notre ami
00:51:15 Philippe Bilger
00:51:17 après quand vous êtes dans une banlieue
00:51:19 systématiquement, là c'est vrai, vous êtes contrôlés
00:51:21 moi j'ai fait l'expérience dans un RER
00:51:23 en rentrant de Charles de Gaulle
00:51:25 il y avait 8 personnes dans le wagon
00:51:27 7 personnes de couleur
00:51:29 de couleur, magré bain noir
00:51:31 et moi, la seule qui n'ait pas été contrôlée
00:51:33 c'est moi, donc là ça pose un véritable problème
00:51:35 mais non mais c'est un problème
00:51:37 écoutez, quand vous êtes
00:51:39 si vous appuyez Mohamed vous ne comprenez rien
00:51:41 je veux dire, vous avez toujours été contrôlés
00:51:43 dans les couloirs de métro
00:51:45 là où on est d'accord, c'est que
00:51:47 on est d'accord autour de cette table pour dire qu'en tout cas
00:51:49 il n'y a pas de racisme systémique en France
00:51:51 ça n'exclut pas évidemment les actes isolés
00:51:53 qu'on soit policier, qu'on soit
00:51:55 journaliste, qu'on soit médecin
00:51:57 qu'on soit professeur, qu'on soit ouvrier etc
00:51:59 il y aura des racistes malheureusement
00:52:01 encore
00:52:03 et beaucoup trop dans notre pays
00:52:05 après là où je ne suis pas d'accord et là où je rejoins
00:52:07 complètement Philippe Bilger
00:52:09 c'est que oui, il y a de plus en plus
00:52:11 de problématiques
00:52:13 je dirais policières
00:52:15 mais il y a aussi de plus en plus
00:52:17 de délits, de plus en plus
00:52:19 de dingues ou de gens
00:52:21 qui quelque part réalisent
00:52:23 ce que j'appelle des dingueries
00:52:25 des dingueries sur la voie publique
00:52:27 effectivement quand vous avez
00:52:29 un contrôle de police, si tout le monde s'arrêtait
00:52:31 si tout le monde s'arrêtait
00:52:33 qu'on soit blanc, qu'on soit jaune, qu'on soit noir
00:52:35 qu'on soit rouge, quelque part
00:52:37 on minimise
00:52:39 - En revanche si on est vert on ne s'arrête pas
00:52:41 - On essaie d'être sérieux
00:52:43 monsieur Frédéric Rondel
00:52:45 - Tu l'as trop d'esprit
00:52:47 - Et donc je pense que
00:52:49 moi je ne suis pas sûr qu'il y ait plus
00:52:51 quelque part, parce qu'en fait on n'a pas cité
00:52:53 le mot bavure, mais c'est on tourne autour
00:52:55 - On tourne pas autour
00:52:57 - Oui bien sûr, ça s'appelle un meurtre
00:52:59 - Donc est-ce qu'il y a plus
00:53:01 de bavures policières aujourd'hui
00:53:03 en France, je ne le crois pas
00:53:05 - Il y a juste plus de délinquances
00:53:07 - Plus quelque part de circonstances
00:53:09 qui peuvent conduire à des bavures policières
00:53:11 - Excusez-moi mais je suis d'accord avec vous
00:53:13 - Et après ce sera votre tour de table
00:53:15 - Je n'ai plus rien à dire
00:53:17 - Eh bien chers auditeurs n'hésitez pas à nous appeler
00:53:19 pour réagir, vous le savez le standard vous attend
00:53:21 avec eau de 0826 300
00:53:23 vous restez avec nous dans un instant
00:53:25 et bien c'est le tour de table des vraies voix
00:53:27 à tout de suite
00:53:29 Les vraies voix de l'été Sud Radio
00:53:31 17h 20h
00:53:33 Frédéric Brindel, Judith Beller
00:53:35 - Et vous le connaissez chers auditeurs
00:53:37 le numéro du standard c'est le
00:53:39 - 0826 300 300
00:53:41 - Alors vous nous appelez, vous réagissez
00:53:43 et puis vous votez - Il y a un débat qui arrive
00:53:45 - Il y a un débat qui va arriver à 18h30 effectivement
00:53:47 Alors le débat de 18h30
00:53:49 - Sur LFI - Voilà
00:53:51 - Madame, suite à la mort de Naël, est-ce que la France insoumise
00:53:53 ressort affaiblie politiquement
00:53:55 des émeutes ? On vous pose la question sur Twitter
00:53:57 Mais tout de suite c'est le tour de table de l'actu des vraies voix
00:53:59 - Vous regardez les actualités régionales ?
00:54:01 - Tour, tour, finou
00:54:03 - On va faire des choses, on ne discute jamais business à table
00:54:05 - Je crois qu'on a vu le tour des sujets
00:54:07 - Il me demande mon avis sur l'actualité
00:54:09 - Demi-tour
00:54:11 - Le tour de table - De l'actualité
00:54:13 - Au tour de la table tout à notre gauche
00:54:15 nous commençons par Philippe Bilger
00:54:17 Philippe Bilger, votre thème, faut-il toujours
00:54:19 défendre Ségolène Royal
00:54:21 - Oui, à la suite des propos
00:54:23 controversés qu'elle a tenus sur
00:54:25 le petit Émile, enfin non
00:54:27 sur la recherche de ce petit
00:54:29 j'ai eu envie
00:54:31 j'ai relu l'entretien
00:54:33 qu'elle m'avait donné
00:54:35 le 16 juillet 2020
00:54:37 et j'ai retrouvé d'abord
00:54:39 la qualité de son entretien
00:54:41 grâce à son intelligence
00:54:43 et j'ai vu les raisons pour lesquelles
00:54:45 parfois elle s'abandonne
00:54:47 à une légère provocation
00:54:49 parce qu'à propos du petit Émile
00:54:51 elle s'est permise de donner des leçons
00:54:53 en quelque sorte aux gendarmes
00:54:55 aux enquêteurs en disant
00:54:57 ils n'ont pas bien fait leur travail
00:54:59 ça c'est peut-être
00:55:01 il y a quelque chose chez elle
00:55:03 qui n'est pas étranger à
00:55:05 non pas de la vanité mais à une certaine
00:55:07 conception élevée
00:55:09 d'elle-même, ce qui n'est pas tout à fait
00:55:11 la même chose. Et le deuxième
00:55:13 élément j'aime bien chez elle
00:55:15 elle a une passion pour l'enfance
00:55:17 et elle croit que en réalité
00:55:19 dès qu'il y a de l'enfant
00:55:21 elle est plus légitime que quiconque
00:55:23 à donner un avis
00:55:25 ça n'empêche pas que les gens qui
00:55:27 cherchaient le petit Émile ont pu être
00:55:29 un peu vexés par ses propos
00:55:31 - Moi je... - Princesse de quoi ?
00:55:33 - C'est Messie-Gollens, ses mamans font de la politique
00:55:35 alors là je la connais très bien parce que... - Vous avez été une de ses collaboratrices
00:55:37 - Puis c'est mon amie, vraiment
00:55:39 j'étais sa conseillère spéciale et puis je comprends très bien
00:55:41 avec quel esprit elle fait ça, dès qu'on touche aux enfants
00:55:43 d'abord elle a été ministre de la famille
00:55:45 à Seguin Royal, elle est
00:55:47 véritablement passionnée, alors c'est vrai
00:55:49 que c'est surtout le fait
00:55:51 qu'elle ait demandé l'alerte Amber, c'est-à-dire que
00:55:53 elle a expliqué que ça pouvait être très bien
00:55:55 un enlèvement, pourquoi pas intra-familial
00:55:57 mais il se trouve que depuis aujourd'hui
00:55:59 on se rend compte que les enquêteurs
00:56:01 passent maintenant véritablement au pas et une fin
00:56:03 la famille, tout ce qui est la famille
00:56:05 tout ce qui est tout à fait
00:56:07 normal. On fait un reproche terrible
00:56:09 à une journaliste qui pose
00:56:11 une question sur
00:56:13 le caractère politique
00:56:15 d'extrême droite du père
00:56:17 il faut poser toutes ces questions-là
00:56:19 moi je ne mets pas en cause la famille
00:56:21 c'est pas parce que la famille, j'en parlerai tout à l'heure, est catholique
00:56:23 pratiquante, c'est pas ça le sujet. - Mais vous pouvez continuer
00:56:25 parce que quand même je vous coupe la parole deux secondes pour dire que c'était
00:56:27 votre coup de gueule sur ceux qui critiquent justement
00:56:29 les prières de la mère d'Emile. - Moi je suis
00:56:31 extrêmement choqué, alors je vais faire, on va
00:56:33 commencer, je suis extrêmement en colère
00:56:35 extrêmement choqué par
00:56:37 tous les gens qui critiquent cette femme
00:56:39 honnêtement, cette femme
00:56:41 est une grande croyante
00:56:43 elle est catholique, fervente
00:56:45 qu'elle ait fait le choix
00:56:47 d'élever ses enfants chez elle
00:56:49 d'abord elle en a le droit, et elle en a le droit
00:56:51 légal, et elle en a le droit
00:56:53 personnel, qu'elle ait fait le choix
00:56:55 d'invoquer une sainte
00:56:57 qui aurait été enlevée dans la montagne
00:56:59 elle a le droit
00:57:01 c'est sa croyance
00:57:03 et les gens qui critiquent cette femme
00:57:05 me font honte, moi j'ai vraiment
00:57:07 honte, je trouve extrêmement toxique
00:57:09 imaginons que
00:57:11 nous soyons mère et que notre enfant
00:57:13 soit enlevée, tous
00:57:15 nos moyens, nous mettrions tous nos
00:57:17 moyens pour retrouver cet enfant
00:57:19 et si votre moyen c'est la religion
00:57:21 et bien tant mieux, et qu'elle continue à
00:57:23 prier, les gens disent "oui il y a des
00:57:25 groupes de prières sur Facebook" et alors ?
00:57:27 mais c'est très bien qu'il y ait des groupes de prières sur Facebook
00:57:29 - Mais sur les réseaux sociaux ça prend des dimensions
00:57:31 - Je suis, je trouve ça
00:57:33 alors le premier point que je trouve insupportable
00:57:35 c'est qu'on fasse le reproche à cette femme
00:57:37 de pratiquer sa croyance
00:57:39 et je lui dis
00:57:41 qu'est-ce que vous voulez qu'on lui dise
00:57:43 si ce n'est qu'on est avec elle de tout coeur
00:57:45 parce que c'est son enfant, là on est en train de commenter des trucs
00:57:47 franchement, taisons-nous tous
00:57:49 et le deuxième point
00:57:51 c'est cette espèce de folie qui s'est emparée
00:57:53 de je ne sais pas quel tweetos de la
00:57:55 fachosphère, expliquant que la gauche
00:57:57 instrumentalise, mais la gauche n'a rien instrumentalisé
00:57:59 du tout, Mélenchon n'a même pas fait un tweet
00:58:01 ni Olivier Faure, ni personne, d'un seul coup
00:58:03 la légende urbaine est devenue
00:58:05 cette gauche qui instrumentalise ce fait divers
00:58:07 c'est faux, il y a des gens qui racontent
00:58:09 n'importe quoi sur Twitter, c'est pas la peine
00:58:11 d'essayer de regarder s'ils sont de gauche ou de droite
00:58:13 ils sont juste indignes, voilà, et si cette femme
00:58:15 veut prier, et bien qu'elle prie
00:58:17 et honneur à elle, et puis voilà
00:58:19 et vivement qu'on retourne sur toi
00:58:21 - Sébastien, une réaction sur ce thème
00:58:23 avant de passer à votre tour de table
00:58:25 - Non, j'ai envie de dire merci et bravo Françoise, parce que là pour le coup
00:58:27 on est, on va être
00:58:29 mais totalement, totalement, totalement
00:58:31 totalement alignés, chacun
00:58:33 sa croyance, chacun sa transcendance
00:58:35 - Et chacun sa non-croyance aussi
00:58:37 - Voilà, et chacun sa non-croyance
00:58:39 et en l'espèce, on ne peut quelque part
00:58:41 que s'associer, en tout cas à l'espérance
00:58:43 de la famille, évidemment
00:58:45 de la maman, pour retrouver au plus vite
00:58:47 ce petit bout de chou
00:58:49 - Et bien vous Sébastien Ménard, on change un peu de thème
00:58:51 vous vouliez parler des feux d'artifice
00:58:53 du 14 juillet - Ah oui, moi je veux finir
00:58:55 - Ça peut commencer dès ce soir, le feu d'artifice
00:58:57 - Moi je veux finir en feu d'artifice
00:58:59 - C'est ce tour de table. Non, je suis un peu indigné
00:59:01 pour tout dire, par
00:59:03 les annulations à la chaîne
00:59:05 de ce rendez-vous
00:59:07 populaire, républicain
00:59:09 qui célèbre la République
00:59:11 et les valeurs de la République. Alors certains
00:59:13 les annulent pour les remplacer
00:59:15 par des spectacles de drones
00:59:17 bon, pourquoi pas, parce que ça pollue
00:59:19 parce que ça dérange les oiseaux, encore une fois
00:59:21 je suis sensible aussi à cet argument
00:59:23 mais ce qui me gêne
00:59:25 le plus, c'est un certain nombre
00:59:27 de mes collègues élus
00:59:29 locaux, qui
00:59:31 sévèrement touchés par
00:59:33 les émeutes urbaines
00:59:35 appelons un chat un chat
00:59:37 et une émeute une émeute, de ces
00:59:39 dernières semaines, finalement, on vienne
00:59:41 à annuler pour des raisons de
00:59:43 sécurité publique, d'autres pour des raisons d'économie
00:59:45 d'autres pour des raisons parce que le cœur
00:59:47 n'y est pas ou n'y est plus, etc. - Et disponibilité
00:59:49 de personnel aussi, hein, Sébastien
00:59:51 - Alors que je trouve qu'il y a
00:59:53 des moments
00:59:55 qui sont des
00:59:57 balises
00:59:59 très très très très très très
01:00:01 importants dans notre démocratie
01:00:03 le 14 juillet en fait partie, on se
01:00:05 plaint, on se plaint
01:00:07 d'une perte de sens de notre jeunesse
01:00:09 on se plaint
01:00:11 d'une déliquescence des valeurs
01:00:13 on se plaint de la fin
01:00:15 de ce sentiment d'appartenance, tout à l'heure
01:00:17 Françoise le disait, on
01:00:19 représente effectivement
01:00:21 en nos grades et qualités, ici autour de cette table
01:00:23 la France, mais on a un dénominateur
01:00:25 commun, on aime profondément la France
01:00:27 - La République, la Nation, bien sûr
01:00:29 - Je rejoins un petit peu le propos
01:00:31 que j'ai tenu tout à l'heure, cette manière
01:00:33 de considérer
01:00:35 qu'il ne faut pas fêter
01:00:37 le 14 juillet dans une forme
01:00:39 de normalité républicaine
01:00:41 et tranquille, parce qu'on craint
01:00:43 les affrontements
01:00:45 les oppositions
01:00:47 qu'on craint les dérives, les violences
01:00:49 c'est absurde, on les
01:00:51 aggrave comme ça, ce qu'il faut
01:00:53 c'est introduire de la normalité
01:00:55 j'allais dire à toute force
01:00:57 démocratique dans les banlieues
01:00:59 - Ca va être des gros plans quoi, en fait, c'est ça
01:01:01 c'est des gros plans qu'on fait en permanence et c'est ça qu'il faut arrêter
01:01:03 - Exactement, et de la même manière
01:01:05 mais ça n'est pas totalement
01:01:07 notre sujet, que je pense que
01:01:09 le Président fait une erreur
01:01:11 en refusant l'entretien du
01:01:13 14 juillet, et bien
01:01:15 il y a une erreur en traitant les banlieues
01:01:17 on les dort le temps, comme si
01:01:19 elles étaient incapables d'avoir
01:01:21 les mêmes fêtes que l'ensemble de la
01:01:23 communauté nationale - Donc tu es d'accord qu'il faudrait
01:01:25 tirer les feux d'artifice partout ?
01:01:27 - Mais à côté de ça, je peux comprendre le maire
01:01:29 de Montargis, qui a vu sa ville
01:01:31 totalement désinguée, si tu veux
01:01:33 le centre de ville ne ressemble plus
01:01:35 à rien, je comprends
01:01:37 - Il n'y a plus assez de pompiers, il n'y a plus assez de policiers
01:01:39 pour assurer la sécurité - Je suis d'accord, moi je comprends
01:01:41 quand même, alors je vous trouve un peu sévère
01:01:43 moi je comprends tout à fait les maires
01:01:45 qui renoncent, en fait
01:01:47 pour des raisons, comment dirais-je
01:01:49 de sécurité civile, moi je
01:01:51 peux le comprendre, dans des endroits où ça a été
01:01:53 extrêmement violent, je pense
01:01:55 c'est Montargis qui me vient, mais
01:01:57 je ne sais pas si Nanterre tire son feu d'artifice
01:01:59 ce soir, mais je suis pas sûr que ce soit - Paronie-Sous-Bois
01:02:01 par exemple, Nanterre a annulé
01:02:03 - Mais c'est normal, mais vous vous rendez compte
01:02:05 déjà l'état de la ville, est-ce que vous vous rendez compte
01:02:07 il y a des quartiers à Paris, vous descendez, il n'y a plus
01:02:09 de monoprix, il y a des carcasses brûlées encore une
01:02:11 semaine après, donc moi je peux
01:02:13 comprendre que l'on renonce
01:02:15 par sagesse, parfois, vous savez
01:02:17 moi je faisais la montagne de Baudecoux quand j'étais petite
01:02:19 et bien il fallait
01:02:21 reculer, quand le vent souffle trop
01:02:23 il faut savoir redescendre pour pouvoir mieux remonter
01:02:25 moi je ne suis pas choqué contrairement à vous
01:02:27 par le fait que les gens renoncent. - Merci
01:02:29 - Merci Françoise de Gouin. Dans pas longtemps
01:02:31 ça va être le - Oui ça arrive
01:02:33 - Ça arrive, notre débat de 18h30
01:02:35 le coup de projecteur
01:02:37 des vrais voix, alors on vous pose la question
01:02:39 sur Twitter, allez-y Frédéric - Oui parce que c'est assez
01:02:41 tranché, donc après les émeutes
01:02:43 est-ce qu'après cette période
01:02:45 vous pensez que LFI sort
01:02:47 renforcée ou affaiblie
01:02:49 de cette période ?
01:02:51 - Qu'est-ce qu'ils en pensent ? - Ils en pensent, les auditeurs
01:02:53 de Sud Radio pour l'instant, que LFI sort
01:02:55 affaiblie à 83%
01:02:57 contre 17%. Que vont en
01:02:59 penser nos vrais voix ? C'est
01:03:01 toute la question, et vous, aux 0826
01:03:03 300 300, prenez tout de suite
01:03:05 le téléphone. - Voilà, et puis votez sur Twitter, continuez
01:03:07 on vous attend à tout de suite.
01:03:09 - Et 18h30 on est à l'heure
01:03:11 - Coup de projecteur !
01:03:13 Qu'est-ce qui vous arrive ?
01:03:15 - C'est pas comme ça, c'est le coup de projecteur !
01:03:17 Les vraies voix Sud Radio
01:03:19 Le coup de projecteur des vraies voix
01:03:21 - Eh bien, chers amis
01:03:23 la question qu'on vous pose
01:03:25 on vous la rappelle sur Twitter et vous
01:03:27 n'hésitez pas à nous appeler aussi aux 0826
01:03:29 300 300, suite à la mort de Naël
01:03:31 est-ce que la France insoumise ressort affaiblie
01:03:33 politiquement des émeutes ? Alors pour une petite mise
01:03:35 en contexte quand même, on se rappelle du tweet
01:03:37 de Jean-Luc Mélenchon, oui c'en était promis
01:03:39 de l'intérieur, Gérald Darmanin qui pour sa part
01:03:41 avait lancé "Honte à ceux qui n'ont pas appelé au calme"
01:03:43 au lendemain de la deuxième nuit d'émeute. "Honteuse
01:03:45 récupération politique de Darmanin" dit
01:03:47 Jean-Luc Mélenchon qui se défausse de ses responsabilités
01:03:49 dans la dérive de la police en accusant
01:03:51 les insoumis, politiciens lamentables, incapables
01:03:53 irresponsables. La France insoumise
01:03:55 a donc refusé d'appeler au calme pendant les émeutes
01:03:57 alors que les autres responsables de la gauche étaient
01:03:59 sur une ligne plus modérée, tout en dénonçant
01:04:01 tout de même les violences policières.
01:04:03 - Ils ont donc marqué incontestablement cette période
01:04:05 d'émeute, d'où la question nous le rappelons
01:04:07 et vous nous appelez au 0800 26 300 300
01:04:09 et vous vous connectez sur le
01:04:11 compte Twitter de Sud Radio. LFI
01:04:13 ressort-elle affaiblie politiquement des émeutes ?
01:04:15 Pour en parler, nos trois vrais voix,
01:04:17 Philippe Bilger, Françoise Degoy et Sébastien
01:04:19 Ménard. Philippe Bilger. - Philippe Bilger.
01:04:21 - Moi je pense que
01:04:23 l'extrême gauche
01:04:25 en tout cas LFI puisque c'est votre
01:04:27 question, ressort un peu
01:04:29 affaiblie des émeutes
01:04:31 pour une raison simple c'est que
01:04:33 je n'ai pas compris la
01:04:35 stratégie de certains d'entre eux
01:04:37 qui ont cherché à opposer
01:04:39 la recherche de la tranquillité
01:04:41 avec l'exigence
01:04:43 de justice.
01:04:45 Il aurait été possible
01:04:47 de la part de Jean-Luc Mélenchon et
01:04:49 de ceux qu'il soutienne de
01:04:51 dire à la fois qu'il fallait
01:04:53 le calme, la tranquillité publique,
01:04:55 le retour à une forme
01:04:57 d'ordre et en même temps
01:04:59 énoncer les critiques que
01:05:01 l'excès d'ordre aurait
01:05:03 pu secréter.
01:05:05 Je ne comprends pas une
01:05:07 stratégie qui
01:05:09 manque finalement de complexité
01:05:11 et qui, me
01:05:13 semble-t-il, aggrave
01:05:15 le discrédit de LFI
01:05:17 dans le domaine largement entendu
01:05:19 du régalien où on sent
01:05:21 qu'ils sont mal à l'aise parce que
01:05:23 évidemment ils ont une
01:05:25 détestation profonde
01:05:27 de toutes les forces d'autorité.
01:05:29 - Écoutez cette déclaration de
01:05:31 Jean-Luc Mélenchon, c'est sur sa chaîne
01:05:33 Youtube. Comprenez bien
01:05:35 l'ambiance et on verra
01:05:37 quand même qu'il essaye de calmer.
01:05:39 - Ce n'est pas juste, c'est offensant
01:05:41 Monsieur le Président de la République. Quel genre
01:05:43 de mauvaise éducation pensez-vous
01:05:45 qu'a pu donner la maman
01:05:47 de Naël qui à cette heure pleure
01:05:49 toute seule, son fils unique
01:05:51 abattu, quand bien même ce serait
01:05:53 un refus d'obtempérer. Car si lui
01:05:55 a refusé d'obtempérer et que
01:05:57 vous vous sentez autorisés à l'abattre pour ça,
01:05:59 elle, quel crime a-t-elle commis ?
01:06:01 - Eh bien on se le demande.
01:06:03 Françoise de Bois.
01:06:05 - Mais moi j'entends, je suis tout à fait d'accord
01:06:07 avec Jean-Luc Mélenchon, notamment sur la responsabilité
01:06:09 pénale, sur le fait que
01:06:11 Emmanuel Macron, de mon point de vue
01:06:13 était parti du bon pied, c'est-à-dire avec
01:06:15 un discours très humain quand même
01:06:17 sur Naël et puis évidemment un viré complètement
01:06:19 de bord, mais ça c'est Emmanuel Macron
01:06:21 en se durcissant encore plus, en allant même
01:06:23 encore plus loin que le Rassemblement National, sur
01:06:25 la responsabilité pénale des parents,
01:06:27 la suppression des allocations, bon bref.
01:06:29 Emmanuel Macron dans sa splendeur... - La responsabilité pénale
01:06:31 des parents c'est normal. - Mais non, non, je suis pas d'accord.
01:06:33 La responsabilité civile elle existe déjà.
01:06:35 Il y a des parents qui payent déjà les dégâts commis
01:06:37 par leurs enfants. La responsabilité pénale,
01:06:39 elle n'est jamais appliquée parce qu'il est très difficile
01:06:41 de faire le lien entre
01:06:43 un crime, ou en tout
01:06:45 cas des actes de délinquance
01:06:47 et l'éducation des enfants.
01:06:49 - Pour vous relancer justement, c'est vrai qu'on peut se poser la question, par exemple
01:06:51 sur un serial killer, est-ce que c'est la responsabilité des parents ?
01:06:53 - Non mais c'est un vrai sujet ! C'est pour ça que cet article
01:06:55 n'est jamais appliqué, parce que comment vous faites le lien
01:06:57 entre la démission, entre guillemets,
01:06:59 ou pas parentale d'une maman et
01:07:01 la délinquance de son enfant ?
01:07:03 Ca c'est le premier point. Après,
01:07:05 j'ai bien compris l'état d'esprit de Mélenchon
01:07:07 mais je pense que c'est une faute.
01:07:09 Et c'est assez rare que je le dise mais
01:07:11 moi je trouve que c'est une faute non seulement pour
01:07:13 la France Insoumise, mais c'est une faute pour
01:07:15 l'ensemble de la gauche. Vous comprenez bien
01:07:17 que c'est incompréhensible pour les gens
01:07:19 que on...
01:07:21 on oppose, si vous voulez,
01:07:23 le calme et la justice.
01:07:25 Et je pense qu'il y avait quelque chose de beaucoup
01:07:27 plus puissant à faire. Jean-Luc Mélenchon n'a pas
01:07:29 voulu faire, en plus de ça, son tweet
01:07:31 énervé sur les chiens de garde, tout ça.
01:07:33 Vous savez, c'est ça le problème.
01:07:35 Jean-Luc Mélenchon est un type que je considère comme extraordinaire
01:07:37 mais toujours barré par sa colère.
01:07:39 C'est-à-dire qu'il y a un moment donné,
01:07:41 il y a... Mitterrand
01:07:43 avait dit un jour à Jospin "Monsieur le ministre,
01:07:45 le mauvais caractère est une faute
01:07:47 politique." Et je trouve que c'est tout à fait
01:07:49 exact. Donc je pense que,
01:07:51 LFI... Moi je ne suis pas d'accord. Hier,
01:07:53 j'ai pas supporté que des députés
01:07:55 de LFI ne se lèvent pas. Par contre,
01:07:57 Raquel Garido, par exemple, s'est levée.
01:07:59 - Qu'est-ce qu'il a pas fait ?
01:08:01 - Alors Sébastien Mélenchon vous pose une question
01:08:03 mais vous allez prendre la parole.
01:08:05 - Jean-Luc Mélenchon, il est très intelligent pour faire ça.
01:08:07 Aurait dû
01:08:09 appuyer vraiment sur la justice et je suis
01:08:11 à 100% avec lui sur cette question-là.
01:08:13 Mais quand même, appeler au calme. C'est incompréhensible
01:08:15 pour les Français comme parti qui veut gouverner,
01:08:17 continue à
01:08:19 ne pas dénoncer suffisamment
01:08:21 le cas. - Nous posons la question aux auditeurs.
01:08:23 Est-ce que LFI ressort affaiblie
01:08:25 de cette période ? - Donc oui, mais pas que LFI.
01:08:27 - 0,826, 300,
01:08:29 300. - Et c'est une femme de gauche qui vous le dit.
01:08:31 Sébastien Ménard, vous êtes d'accord avec Françoise Devoy ?
01:08:33 - Oui, je suis totalement d'accord. - Encore ? Incroyable.
01:08:35 - Parce que c'est en fait ce qui a fait défaut
01:08:37 dans le débat public. Parce que,
01:08:39 on le sait, on l'a vu
01:08:41 quand on examine,
01:08:43 sans être grand clair,
01:08:45 sans être un spécialiste électoral, quand on regarde
01:08:47 les scores dithyrambiques
01:08:49 de Jean-Luc Mélenchon
01:08:51 et de ses représentants
01:08:53 aux élections législatives
01:08:55 dans les quartiers, on se dit
01:08:57 qu'il a une audience affinitaire.
01:08:59 Donc quelque part, il est
01:09:01 écouté, il a des centaines
01:09:03 de milliers d'oreilles qui, quelque part,
01:09:05 auraient pu vraisemblablement
01:09:07 rentrer à la maison si...
01:09:09 - Non, non, on n'exagère rien.
01:09:11 - Mais moi, j'inscris...
01:09:13 - Donc là, il a loupé le coche.
01:09:15 - J'inscris dans le cadre
01:09:17 de la République et dans le débat républicain
01:09:19 cette figure tutélaire
01:09:21 que je condamne, que je combats,
01:09:23 politique, qu'est Jean-Luc Mélenchon.
01:09:25 Il n'en demeure pas moins qu'il est entendu.
01:09:27 Il n'en demeure pas moins qu'intellectuellement, c'est quelqu'un qui peut
01:09:29 aussi être respectable et respecté.
01:09:31 Et c'est vrai que là, je dirais,
01:09:33 l'honneur de Jean-Luc Mélenchon,
01:09:35 l'honneur de la France insoumise, eut été
01:09:37 de dire "il y a deux choses".
01:09:39 Il y a effectivement un jeune homme,
01:09:41 on parle d'un enfant, on n'est pas un enfant
01:09:43 à 17 ans, un jeune homme
01:09:45 qui a commis un délit routier
01:09:47 et on ne doit pas mourir pour un délit routier
01:09:49 et celui qui, quelque part, a commis
01:09:51 peut-être une bavure policière
01:09:53 sera poursuivi et condamné pour cela
01:09:55 en même temps, en même temps,
01:09:57 et je fais exprès d'utiliser "en même temps".
01:09:59 - On a bien compris. - Merci. Vous êtes fort Frédéric Brindel.
01:10:01 - Perspicace. - Vous devriez faire la radio.
01:10:03 - Perspicace. - Le plus important eut été de dire
01:10:07 "mais en attendant, nous devons
01:10:09 respecter la République,
01:10:11 nous devons respecter nos écoles,
01:10:13 vous devez respecter vos commissariats,
01:10:15 vous devez respecter vos supermarchés,
01:10:17 parce que ne pas respecter,
01:10:19 ne pas respecter cet environnement,
01:10:21 cette quotidienneté, c'est pas vous
01:10:23 respecter, c'est pas respecter vos parents".
01:10:25 Voilà. Et ça, ça, ça, c'est un truc
01:10:27 que moi j'aurais voulu
01:10:29 entendre, j'aurais voulu entendre
01:10:31 d'un grand leader politique,
01:10:33 pour autant qu'il soit un grand leader politique,
01:10:35 dans la bouche de Jean-Luc Mélenchon.
01:10:37 - On file au standard, nous avons notre auditeur
01:10:39 toujours de Montpellier, qui est avec nous.
01:10:41 Philippe, qu'est-ce que vous en pensez de tout ça ?
01:10:43 - Affaibli ou pas ? - Alors, tout à l'heure
01:10:45 j'ai dit non, je reste sur ma position,
01:10:47 et toutefois, tout ce qui vient d'être dit par Françoise
01:10:49 et Sébastien, je partage complètement.
01:10:51 Donc je pense que l'affaire
01:10:53 Maël, c'est une affaire parmi les affaires,
01:10:55 où je pense que la manière
01:10:57 d'être de LFI,
01:10:59 et la manière de communiquer, c'est ça
01:11:01 qui les desserre de manière générale.
01:11:03 Donc effectivement, c'est un parti
01:11:05 qui a beaucoup d'écoute,
01:11:07 beaucoup d'oreilles, pour reprendre les termes
01:11:09 de Sébastien, et comme disait
01:11:11 Françoise, monsieur Mélenchon
01:11:13 réagit toujours dans la colère,
01:11:15 on dirait qu'il réagit toujours à chaud,
01:11:17 et qu'il n'y a jamais un pas de recul
01:11:19 avant de communiquer,
01:11:21 ou d'être.
01:11:23 Et je pense que c'est déjà arrivé par le passé,
01:11:25 notamment avec l'affaire Maël, et ça arrivera
01:11:27 encore, et ça,
01:11:29 LREM,
01:11:31 et d'autres partis, se servent de ça,
01:11:33 parce que je pense que LFI
01:11:35 doit gêner plus
01:11:37 d'un parti. - Philippe, vous suscitez
01:11:39 les réactions, et les vrais
01:11:41 voix demandent la parole. Philippe Bilger, déjà ?
01:11:43 - Moi, il y a deux choses.
01:11:45 D'une part, je me demande comment un homme
01:11:47 tout de même indiscutablement
01:11:49 intelligent, et qui longtemps
01:11:51 a fait preuve d'un grand sens politique,
01:11:53 peut s'abandonner,
01:11:55 malgré, évidemment,
01:11:57 l'emprise d'un tempérament sur
01:11:59 lui-même, il n'est pas le seul,
01:12:01 parfois, à s'abandonner à la colère,
01:12:03 comment peut-il s'abandonner
01:12:05 à quelque chose qu'il sait,
01:12:07 évidemment, après, être
01:12:09 une faute politique ?
01:12:11 Et je me demande, mais là, je parle
01:12:13 sous le contrôle de François,
01:12:15 qui connaît bien mieux ce sujet
01:12:17 que moi, s'il n'y a pas
01:12:19 chez lui une forme de
01:12:21 provocation, voire d'outrance,
01:12:23 qui a pour finalité
01:12:25 quelque chose qui relève du débat
01:12:27 interne à LFI,
01:12:29 et peut-être d'une crainte qu'il
01:12:31 peut avoir d'être débordé
01:12:33 un peu sur sa gauche,
01:12:35 sur ses problèmes de sécurité
01:12:37 et de justice. - Françoise ?
01:12:39 - Moi, je ne sais pas, oui, je pense qu'il y a
01:12:41 à voir avec le débat interne, je pense
01:12:43 qu'il y a à voir avec son propre tempérament,
01:12:45 je pense qu'il y a à voir avec
01:12:47 sa ligne politique, qui est,
01:12:49 de toute façon,
01:12:51 le rapport de force. Donc, il met
01:12:53 du rapport de force. Ce qui m'a beaucoup gêné, c'est que
01:12:55 je connais très bien Jean-Luc Mélenchon,
01:12:57 je l'ai beaucoup soutenu, et je le soutiendrai tout le temps,
01:12:59 je pense que c'est un homme d'une immense envergure,
01:13:01 vraiment, après, on est d'accord
01:13:03 ou pas, mais j'ai été
01:13:05 déçu, pas déçu
01:13:07 parce que les exceptions ne durent pas très longtemps,
01:13:09 mais en tout cas, il y avait quelque chose
01:13:11 à faire. J'ai été encore plus déçu
01:13:13 de son tweet "ne brûlez pas les écoles",
01:13:15 etc. Bon, s'il avait pu rajouter
01:13:17 "ne brûlez pas les colissariats", ça nous aurait bien été
01:13:19 à le défendre aussi, parce que le
01:13:21 Jean-Luc Mélenchon que je connais, c'est pas un type
01:13:23 qui déteste la police, c'est un
01:13:25 vrai républicain, donc il a
01:13:27 un point de vue sur la police. - Il a quand même dit "c'est moi la République".
01:13:29 - Sauf quand la police
01:13:31 vient perquisitionner ses bureaux.
01:13:33 - Ça va, excuse-moi, il y a quand tu mets
01:13:35 17 mecs partout, en simultané
01:13:37 chez tous les élus... - Il s'est emporté.
01:13:39 - La République, c'est moi, voilà, le mauvais
01:13:41 caractère est une faute politique, comme l'a dit François Mitterrand.
01:13:43 Donc, je veux dire, la République,
01:13:45 c'est moi, en ce sens que je suis député, vous pouvez pas...
01:13:47 Mais je veux dire par là que
01:13:49 Jean-Luc Mélenchon n'est pas
01:13:51 cette caricature-là,
01:13:53 c'est quelqu'un qui a un point de vue sur la police,
01:13:55 il faut lire le programme de la France insoumise,
01:13:57 c'est quelqu'un qui a un point de vue très fort
01:13:59 sur la justice, et je trouve
01:14:01 dommage, je trouve que là, vraiment,
01:14:03 sur ses émeutes, il n'a pas été
01:14:05 à son propre niveau. - Sébastien Ménard.
01:14:07 - Mais peut-être qu'à sa décharge,
01:14:09 encore une fois, on l'a
01:14:11 susurré autour de cette table, peut-être qu'il ne peut pas,
01:14:13 peut-être qu'il a aussi, je dirais,
01:14:15 un attelage d'élus
01:14:17 radicalisés,
01:14:19 qui quelque part, onissent la République,
01:14:21 les symboles de la République,
01:14:23 et les figures tutélaires de l'ordre républicain.
01:14:25 - Qui onit la République ?
01:14:27 Clémence Guété ? Non, ça ne t'inquiète pas.
01:14:29 - Mais quand on voit le spectacle lamentable
01:14:31 d'un certain nombre d'élus
01:14:33 parlementaires de la France insoumise
01:14:35 dans les travailles de l'Assemblée... - Excuse-moi,
01:14:37 quand les députés de Renaissance font le salut nazi
01:14:39 aux gens du Rassemblement National, tu ne crois pas que c'est lamentable ?
01:14:41 Sauf que tu n'en fais pas une ligne,
01:14:43 tu comprends ? - Les vraies voix.
01:14:45 - Quand tu passes ta vie à regarder la gauche, évidemment, tu ne regardes jamais
01:14:47 les manquements de la droite et l'extrême-droite.
01:14:49 - Sur cette question, on est d'accord, et vous avez beaucoup
01:14:51 concentré d'ailleurs la question
01:14:53 sur Jean-Luc Mélenchon. Je vous propose,
01:14:55 avant d'aller au 0826
01:14:57 300 300 avec un nouvel
01:14:59 appel, écoutez quand même Antoine
01:15:01 Léaument, député LFI, parce que
01:15:03 Jean-Luc Mélenchon s'est exprimé,
01:15:05 mais beaucoup de ceux qui
01:15:07 composent LFI aussi. - Les jeunes élus,
01:15:09 d'ailleurs. - Les jeunes. Antoine Léaument.
01:15:11 - La vérité, c'est que vous êtes paralysés
01:15:13 par la peur. Vous avez peur de finir comme
01:15:15 M. Castaner, limogé en 48 heures,
01:15:17 pour avoir dénoncé les clés d'étranglement.
01:15:19 Vous avez peur de fermer la cagnotte
01:15:21 de la honte lancée par un raciste pour récompenser
01:15:23 le meurtrier de Nahel. Vous avez peur
01:15:25 que la police se retourne contre vous après
01:15:27 l'avoir utilisée pour faire passer en force vos
01:15:29 réformes des retraites. - Oui, je pense qu'il a
01:15:31 raison. - Attendez, on va faire réagir notre auditeur.
01:15:33 - C'est violent. - Désolé, mais en fait, je pense qu'il a raison.
01:15:35 - C'est une catastrophe. - Permettez-moi juste
01:15:37 de faire réagir notre auditeur avant de réagir vous-même,
01:15:39 s'il vous plaît. On accueille Tony, qui
01:15:41 nous appelle de Bordeaux en Gironde.
01:15:43 Tony, votre réaction, justement,
01:15:45 sur la prise de parole d'Antoine Léaument
01:15:47 qu'on vient d'entendre, député La France Insoumise.
01:15:49 - Oui, bonjour tout le monde.
01:15:51 Avant, j'ai juste envie
01:15:53 de dire que vous êtes encore une bonne radio parce qu'il y a
01:15:55 Madame de Gaulle avec vous.
01:15:57 - Merci ! C'est vrai que...
01:15:59 C'est vrai que quand la guerre sera finie,
01:16:01 je dirais que vous avez gâché des gauchistes
01:16:03 dans la guerre. Je vous remercie,
01:16:05 Sud Radio. - Tony,
01:16:07 Judith et moi, on compte sur vous parce qu'elle
01:16:09 va partir en vacances la semaine prochaine, mais
01:16:11 restez, il y a des gens bien aussi. Allez-y, Tony.
01:16:13 - Oui, oui, non, mais non, c'était une boutade.
01:16:15 Non, alors moi, sur Léaument, sur M. Léaument,
01:16:17 oui, je trouve que c'est caricatural,
01:16:19 mais il a raison. - Bien sûr.
01:16:21 - C'est vrai que ça a tiré à...
01:16:23 C'était des gros traits qu'il a faits, c'est vraiment un très, très
01:16:25 grossier, mais c'est pas faux.
01:16:27 - Pour vous, Eléphy ressort
01:16:29 alors plus fort ou moins fort
01:16:31 après cette période des émeutes ? - Non,
01:16:33 ni l'un ni l'autre, mais je pense pas qu'ils aient perdu,
01:16:35 je pense qu'ils ont une base électorale assez stable,
01:16:37 qui sont toujours en progression
01:16:39 depuis 2017, et je vous avoue
01:16:41 que... je vous avoue que
01:16:43 M. Mélenchon, il attire, il rejette,
01:16:45 mais moi je pense qu'il y a quand même un traitement
01:16:47 médiatique, pour lui, qui est spécial.
01:16:49 - Absolument, je suis d'accord avec vous.
01:16:51 Le bashing permanent sur Mélenchon est indigne,
01:16:53 tout à fait indigne. - Oui, mais je vous avoue que c'est...
01:16:55 Moi, pourquoi je vous dis qu'il a peut-être sa chance,
01:16:57 peut-être lui, mais peut-être Ruffin, c'est que
01:16:59 fondamentalement, il faut changer
01:17:01 cette 5e République. Point.
01:17:03 Faut la virer, c'est tout. - C'est ça, c'est ça.
01:17:05 - Faut passer à la 6e, et faut
01:17:07 vraiment récupérer le pouvoir, parce qu'on voit
01:17:09 bien que maintenant, la 5e,
01:17:11 elle est faite pour un monarque.
01:17:13 Et là, c'est le paroutisme
01:17:15 de la 5e, on peut pas aller plus loin.
01:17:17 - Alors justement, vous réagissez, chers auditeurs,
01:17:19 au 0826-300-300, on va parler
01:17:21 à Philippe tout de même, avant de redonner la parole à nos vrais voix,
01:17:23 pour savoir ce qu'il en pense. - Et juste, 84%
01:17:25 la consultation... - Ah, ça a baissé un peu, là.
01:17:27 - Oui, 84% contre 16%.
01:17:29 - Ah non, ça a monté, pardon. - Voilà. 84%
01:17:31 pensent que, elle et fille, ressort
01:17:33 affaiblie, j'ai dit. - Voilà.
01:17:35 Alors, Philippe, on vous écoute, justement,
01:17:37 sur cette tension, hein,
01:17:39 à la France insoumise. - Ce que je rajouterais,
01:17:41 alors après, je vais citer Gérard Miller,
01:17:43 et je sais pas si c'est une référence ou pas,
01:17:45 mais il avait dit que
01:17:47 Gérard Miller a dit
01:17:49 que Jean-Luc Mélenchon, c'était plus Merguezza
01:17:51 que le Che Guevara.
01:17:53 - Mais c'est vrai. - Donc, oui,
01:17:55 je suis tout à fait d'accord avec ça, mais dans la
01:17:57 façon d'être, de dire
01:17:59 et d'écrire,
01:18:01 c'est dommage, il renvoie le contraire
01:18:03 pour lui. Voilà, c'est dommage.
01:18:05 - Philippe Bilgeat. - Je ne suis
01:18:07 ni d'accord avec Philippe,
01:18:09 qui paraît avoir une sorte de
01:18:11 tendresse, mais avec beaucoup d'intelligence
01:18:13 pour Jean-Luc Mélenchon,
01:18:15 et encore moins avec Tony,
01:18:17 qui lui est clairement mélenchoniste,
01:18:19 il a tout à fait le droit de l'être,
01:18:21 mais je me demande si ça ne biaise pas
01:18:23 un peu son jugement. - Ah ben toi,
01:18:25 t'as le droit d'être autre. - Non, attends, je vais dire,
01:18:27 je vois mal ce qui...
01:18:29 je vois mal ce qui, dans
01:18:31 les propos d'Antoine Léaumant,
01:18:33 peut paraître exagéré. - Oh le gars,
01:18:35 laissez-le parler. - Je suis
01:18:37 extraordinairement
01:18:39 surpris, je ne vois pas en quoi
01:18:41 la cagnotte est raciste,
01:18:43 elle représente un
01:18:45 référendum in vivo, qui a
01:18:47 montré que la famille de ce policier
01:18:49 suscitait une
01:18:51 certaine adhésion, et on a fait
01:18:53 une cagnotte, et le reste, lorsqu'Antoine
01:18:55 Léaumant dit que le
01:18:57 pouvoir a peur et que tout ça est
01:18:59 scandaleux, il a
01:19:01 l'outrance de Jean-Luc
01:19:03 Mélenchon, mais sans l'intelligence
01:19:05 ni la culture. C'est un grand
01:19:07 drame. - Sébastien Ménard. - Parfaitement aligné
01:19:09 sur ce que dit Philippe Bilgeac. - Tu vas m'avoir étonné.
01:19:11 - Non mais il n'y a pas de raison qu'on ait,
01:19:13 on a le droit, à la fois,
01:19:15 quelque part, de compatir
01:19:17 et de pleurer
01:19:19 un jeune adulte qui meurt
01:19:21 après un contrôle
01:19:23 de police, qui tourne pas bien,
01:19:25 et en même temps, on a le droit
01:19:27 de laisser, je dirais, la France
01:19:29 s'organiser pour soutenir
01:19:31 l'un de ses fantasmes futiles,
01:19:33 potentiellement racistes, et on le saura
01:19:35 une fois que l'enquête l'aura...
01:19:37 - Et en plus, il l'est pas. - Non mais, je sais rien,
01:19:39 tu le connais pas. - Mais si.
01:19:41 - Tu connais ce policier ? - Je sais qu'il est mis
01:19:43 en examen, Françoise, pour
01:19:45 une petite volonté. - Mais tu n'en sais pas s'il n'est pas raciste
01:19:47 ou pas, tu le connais pas ? - Qu'est-ce qui vous permet de dire
01:19:49 qu'il l'est pas ? - Et toi, qu'est-ce qui te permet de dire
01:19:51 qu'il l'est pas ? - Philippe Bilgeac,
01:19:53 comme ça n'a été évoqué,
01:19:55 on a suffisamment
01:19:57 accablé ce policier. - Mais moi, je dis rien du tout
01:19:59 sur ce policier, je m'en vais.
01:20:01 Non mais, Tony, il parle pas...
01:20:03 - Mais réagissez plutôt aux propos de nos auditeurs.
01:20:05 - Écoutez, Tony,
01:20:07 il met pas en cause le racisme du policier,
01:20:09 il met en cause le racisme de Messiaen.
01:20:11 Donc voilà, c'est ce qu'il dit, une cagnotte raciste.
01:20:13 Antoine Léaumont, il parle d'une cagnotte
01:20:15 raciste. - Moi, j'ai dit,
01:20:17 je vais préciser mon propos,
01:20:19 c'est important, c'est important.
01:20:21 Je dis, on a le droit de laisser
01:20:23 les Français s'organiser
01:20:25 pour une opération de
01:20:27 crowdfunding pour souplir un policier.
01:20:29 Ce policier
01:20:31 fut-il, et on le saura
01:20:33 après ou pas, fut-il raciste ?
01:20:35 - Antoine Léaumont.
01:20:37 - Mais Antoine Léaumont...
01:20:39 - Chacun son tour, François. - Antoine Léaumont a raison
01:20:41 de parler d'un pouvoir qui a peur.
01:20:43 Je pense que moi, le problème
01:20:45 du garde des Sceaux et du président de la République,
01:20:47 c'est que maintenant, ils sont ficelés
01:20:49 par les syndicats de Beauvau.
01:20:51 Je suis désolé de vous le dire, ça avait déjà commencé
01:20:53 avec François Hollande. On a laissé
01:20:55 se développer des syndicats extrêmes.
01:20:57 Quand vous voyez les
01:20:59 tracts qui sont signés par le syndicat Allianz,
01:21:01 vous avez honte. On dirait les ligues
01:21:03 néofascistes des années 30.
01:21:05 Je vous assure, c'est honteux. La guerre contre
01:21:07 les nuisibles, c'est un des syndicats...
01:21:09 Mais non, mais c'est pas possible ! Tu peux hausser la tête,
01:21:11 toi, tu es avocat général, comment un
01:21:13 homme comme toi, épris de justice et de
01:21:15 droit, peut accepter qu'un syndicat
01:21:17 de policiers républicains signe des
01:21:19 tracts par Allianz ? - Cet homme comme lui vous répond.
01:21:21 - Les gens qui ont participé aux émeutes,
01:21:23 qui ont dégradé, qui ont dévasté,
01:21:25 qui ont frappé, ce sont des nuisibles.
01:21:27 - C'est la police !
01:21:29 Est-ce que la police a le droit
01:21:31 de fonctionner et de dire ces mots-là ?
01:21:33 La guerre contre les nuisibles !
01:21:35 - Mais c'est elle qui fait le tour !
01:21:37 - Philippe Piller !
01:21:39 - Mais c'est elle qui cherche à les interpeller !
01:21:41 - Excuse-moi de te le dire,
01:21:43 il y a un devoir de réserve minimum !
01:21:45 Tu te rends compte ?
01:21:47 - C'est un syndicat, vous l'avez
01:21:49 demandé à la CGT !
01:21:51 - Arrête de me dire ça !
01:21:53 Je te parle de la police, ça ne renvoie pas la balle !
01:21:55 60% des policiers votent
01:21:57 pour l'extrême droite ou
01:21:59 52% ! Oui, bien sûr que ce pouvoir
01:22:01 a peur de ne pas tenir les conditions !
01:22:03 - Et nous conclurons là-dessus !
01:22:05 Voilà pour ce débat !
01:22:07 - Tout à fait !
01:22:09 - Non mais Philippe !
01:22:11 - Françoise !
01:22:13 - Alors, chers auditeurs !
01:22:15 - Judith, on est contents de ce débat quand même ?
01:22:17 - C'était enlevé, mais c'était très intéressant !
01:22:19 - Les sujets étaient bons !
01:22:21 - C'était riche !
01:22:23 - Les éditeurs, ils sont dans les sujets !
01:22:25 - Alors, chers auditeurs,
01:22:27 0826 300 300, vous pouvez
01:22:29 toujours réagir, vous le savez !
01:22:31 Et puis vous n'hésitez pas aussi à continuer
01:22:33 à nous suivre sur Twitter ! Il y aura deux nouvelles
01:22:35 questions demain, évidemment !
01:22:37 Et puis on revient tout de suite avec un point sur le Tour de France !
01:22:39 - De l'été, Sud Radio,
01:22:41 17h20, Frédéric Brindel,
01:22:43 Judith Beller.
01:22:45 - On revient sur la douzième étape du Tour de France !
01:22:47 Rohan Belleville en Beaujolais
01:22:49 aujourd'hui, 168,8 km.
01:22:51 Précisément un calvaire,
01:22:53 encore aujourd'hui,
01:22:55 pour les coureurs Frédéric et Pascal Chanteur !
01:22:57 - Eh oui, Pascal Chanteur !
01:22:59 Bonsoir, cher Pascal !
01:23:01 - Bonsoir à toutes et tous !
01:23:03 - Je rappelle que Pascal était un ancien
01:23:05 grand coureur, qui a notamment
01:23:07 remporté le trophée Ligue 1, et qui
01:23:09 était sur le Tour de France, et qui s'occupe aujourd'hui des coureurs français.
01:23:11 Aujourd'hui, victoire de Yann Izaguirre !
01:23:13 C'est la deuxième victoire dans ce
01:23:15 Tour de France pour l'équipe Cofidis.
01:23:17 Le fait marquant du jour, Thibaut Pinot, qui reprend
01:23:19 du temps, et qui revient dans le top 10.
01:23:21 Pour le reste, que faut-il retenir,
01:23:23 Pascal Chanteur, de cette étape ?
01:23:25 Statu quo chez les leaders !
01:23:27 - Oui, statu quo
01:23:29 chez les leaders, vous l'avez dit, Thibaut Pinot
01:23:31 qui revient à 4 minutes du podium,
01:23:33 ça c'est une chose,
01:23:35 un fait important de la journée. David Godu,
01:23:37 toujours neuvième du général
01:23:39 à 3 minutes 30 du podium,
01:23:41 de la 3ème place, donc
01:23:43 rien n'est joué encore aujourd'hui,
01:23:45 même si on voit un certain nombre
01:23:47 de faiblesses chez quelques coureurs,
01:23:49 mais les cartes
01:23:51 ne sont pas jouées,
01:23:53 et il reste encore beaucoup de chemin avant d'arriver
01:23:55 à Paris. - Vous savez que chaque soir,
01:23:57 Pascal, Philippe Bilger
01:23:59 a une question pour vous, c'est maintenant.
01:24:01 - Philippe, juste avant,
01:24:03 j'adore les
01:24:05 dossiers que vous pouvez traiter,
01:24:07 et je vois quand même qu'on est beaucoup plus calme
01:24:09 sur les routes du Tour de France.
01:24:11 - C'est vrai que t'as raison !
01:24:13 - Vous savez, vous auriez François sur les routes
01:24:15 du Tour de France... - On s'éclaterait !
01:24:17 - On a eu Yves Etorner
01:24:19 qui faisait beaucoup de chansons. - Bien sûr, et vous sonnez...
01:24:21 Moi je me souviens de Jany Longo, surtout.
01:24:23 - J'en garde un souvenir
01:24:25 tout ébloui.
01:24:27 - Question à Pascal. - Pascal évoquait justement,
01:24:29 par une sorte d'anticipation,
01:24:31 ma question, Pascal,
01:24:33 est-ce que lorsqu'on est dans les 10
01:24:35 premiers, mais que,
01:24:37 par exemple, avec une sorte de certitude
01:24:39 absolue, on sait qu'on
01:24:41 ne débouchera pas sur les deux
01:24:43 premières places, parce qu'on crédite
01:24:45 ces deux rivaux
01:24:47 exceptionnels d'une
01:24:49 supériorité de principe ?
01:24:51 Est-ce qu'on vit bien tout de même,
01:24:53 quand on est 3ème, 4ème,
01:24:55 5ème, est-ce qu'on a encore
01:24:57 de l'espoir de terminer,
01:24:59 ou bien on se contente de la belle
01:25:01 place qu'on a ? - Non,
01:25:03 Philippe, une place sur le podium du Tour de France
01:25:05 est toujours très importante, et principalement
01:25:07 pour les équipes, avec un
01:25:09 classement mondial et des points IFI-CP,
01:25:11 des points UCI attribués
01:25:13 aux coureurs les plus méritants.
01:25:15 Donc à chaque
01:25:17 étape, il y a des points attribués,
01:25:19 et au classement général aussi. Et c'est
01:25:21 ce qui classifie l'équipe,
01:25:23 le team,
01:25:25 pour la fin d'année,
01:25:27 rester en World Tour. Donc c'est des choses
01:25:29 qui sont primordiales pour les équipes aujourd'hui.
01:25:31 - Concrètement,
01:25:33 les places d'honneur sont aussi des places
01:25:35 qui font rentrer de l'argent.
01:25:37 François Gaudebois. - Oui, c'est aussi de l'argent,
01:25:39 tout simplement, quand vous gagnez.
01:25:41 Moi j'ai une question, Pascal, toute bête,
01:25:43 quel va être le juge de paix
01:25:45 selon vous ? Parce qu'on voit bien que
01:25:47 Vindegarne et Poggi
01:25:49 passent mal s'aider par le poids de pleuvre,
01:25:51 tous les jours, tu me tiens par la
01:25:53 barbichette, il y a forcément un moment donné où ces deux-là
01:25:55 vont se séparer, vous êtes un fin connaisseur
01:25:57 du Tour, vous pensez que c'est pour quand
01:25:59 le jour du juge de paix ? - Sachant
01:26:01 que nous sommes à la veille, Pascal, de six
01:26:03 étapes de montagne dans les Alpes. - Alors,
01:26:05 c'est intéressant son analyse. - Le mercredi
01:26:07 19 juillet, Saint-Gervais-Mont-Blanc-Courchevel.
01:26:09 - Ça, vous nous l'avez dit hier,
01:26:11 on est d'accord. - Le jour-là, vous allez
01:26:13 avoir quatre cols,
01:26:15 deux première catégorie,
01:26:17 un deuxième catégorie et un hors
01:26:19 catégorie pour terminer avec la descente
01:26:21 du col de la Lose pour arriver à Courchevel.
01:26:23 - Mais dès demain, Pascal, c'est
01:26:25 l'arrivée aux Grands Colombiers, dès demain.
01:26:27 - Non mais, vous pensez que c'est mercredi en fait,
01:26:29 que tout ce jour ? - Oui, c'est ce qu'il nous disait hier,
01:26:31 mais dès demain, ça castagne.
01:26:33 - Oui, mais demain, on va être un petit peu
01:26:35 sur la même physionomie
01:26:37 de course que celle du Pique-Dôme.
01:26:39 Donc, les champions vont
01:26:41 avoir une montée sèche et
01:26:43 ils pourraient se
01:26:45 neutraliser quand même un petit peu
01:26:47 en sachant que, bien sûr, il y aura des
01:26:49 attaques entre Vingegaard et
01:26:51 Pogacar et on peut faire confiance à Pogacar
01:26:53 pour essayer de reprendre quelques
01:26:55 secondes encore. - Question du Palois
01:26:57 et Biarrot,
01:26:59 Sébastien Ménard. - Bon, Pascal,
01:27:01 moi, j'y connais pas grand-chose, même si
01:27:03 j'ai eu la chance de faire dans ma courte
01:27:05 vie un certain nombre d'étapes.

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