• l’année dernière
Records, perfs XXL, suspense, surprises, émotion… Cette campagne NBA, aussi bien via la saison que par les playoffs, fut mémorable sur plus d’un point. Mais actuellement, ne nous faisons nous pas trop happer par la culture de l’instant qui nous amène à nous enflammer ? Et bien pour avoir des éléments de réponses concrets, j’ai fait appel à la team tableur, pour justement, essayer de dresser le classement des 6 meilleures saisons NBA de tous les temps. Je vous dévoile ça ici !

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Et si t’as lu jusque là, t’es un ouf (mais je t’adore) ! Mets moi le nom de ton Pokemon préféré dans la section commentaires pour te signaler ! Perso moi c’est Magicarpe !

Intro (00:00)
Le concept (01:26)
Place #6 (05:18)
Place #5 (07:58)
Place #4 (10:40)
Place #3 (13:31)
Place #2 (17:25)
Place #1 (21:11)
Bilan (24:33)
Outro (25:38)

#AnalyseNBA #NBAFR #TeamTableur

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Sport
Transcription
00:00 3, 2, 1...
00:02 Salut tout le monde comment ça va en samedi ?
00:06 Ce samedi vous l'avez voulu en début de semaine sur Twitch où on va partir en overtime.
00:11 Ça faisait longtemps.
00:13 La saison s'est terminée le mois dernier et si je fais le bilan à froid là je peux dire que j'ai kiffé.
00:20 Entre les perfs XXL que l'on a vécu et les playoffs surprises auxquels on assistait,
00:24 le moins que l'on puisse dire c'est qu'on a été gâté.
00:26 Du coup j'ai eu une idée, pourquoi ne pas faire appel à la team tableur pour voir comment elle se classe cette campagne là,
00:32 parmi les plus belles all time.
00:34 Le concept de toute façon vous le connaissez, ici mon but ce n'est pas de faire parler l'émotion,
00:38 seulement les chiffres à partir de critères que j'aurais bien définis.
00:40 Bien sûr les stats ont leur limite à chaque fois et on peut leur faire dire ce que l'on veut,
00:44 il sera donc important de prendre un certain recul par rapport à ce classement,
00:46 mais peu importe les chiffres restent un outil super intéressant à analyser.
00:50 Alors après avoir fait chauffer mon cerveau pour fixer des critères et des barèmes,
00:54 je suis allé ensuite faire des recherches sur les 76 saisons qui ont eu lieu depuis la création de la NBA.
00:59 J'ai récolté un maximum de données, je les ai rentrées dans mon tableur,
01:03 et ensuite je n'avais plus qu'à observer mon classement.
01:05 Le process vous inquiétez pas, je vous l'explique en détail juste après,
01:09 avant de vous dévoiler mon top, si vous êtes là c'est avant tout pour ça.
01:12 Alors le décor est planté, on ne perd pas plus de temps et c'est parti !
01:15 Vient-on de vivre la plus belle saison all time en NBA ?
01:18 *Musique*
01:26 Alors ouais, pour que vous puissiez capter là où je veux en venir,
01:29 pour commencer, ce qui est primordial c'est que je vous présente mes critères.
01:32 Là je me suis dit que l'une des premières conditions qui peuvent témoigner du fait que l'on a assisté à une saison grandiose,
01:36 c'est la présence de records ou de faits historiques marquants.
01:39 Voilà pourquoi je suis allé gratter dans l'histoire de la NBA
01:41 pour examiner combien il y en avait eu lors de la saison concernée.
01:44 Pour ça j'ai jugé de façon arbitraire ceux que j'estimais suffisamment important ou pas.
01:48 Certains records sont bien trop insignifiants pour être cités par exemple.
01:51 Sauf qu'évidemment ça ne suffit absolument pas le nombre de records pour juger de la beauté d'une saison.
01:56 Moi ce qui m'excite souvent, et j'imagine que vous aussi, au moins en partie,
02:00 c'est les grosses performances au scoring à au moins 50 points.
02:04 Du coup encore une fois je suis allé les comptabiliser, saison après saison,
02:07 et je me suis rappelé que dans le domaine, un certain Will Chamberlain avait fait de grosses dingueries quand même.
02:12 Je vais pas le cacher, il a clairement compliqué l'élaboration de mon barème.
02:15 Puis au final je me suis décidé en fonction de ce qui était le plus juste selon moi, et j'ai choisi celui-là.
02:19 Plus de 25 perfs à 50 points en une saison, ça vaut 5 étoiles.
02:23 Puis ensuite, comme d'habitude, on agit de façon dégressive. Ok.
02:26 Mais une campagne NBA, bien évidemment, ce n'est pas que ce qui se passe en saison régulière.
02:30 Les playoffs comptent aussi, et sont bien souvent encore plus passionnants.
02:34 Et moi ce que j'aime quand je mate la post-season, c'est quand un maximum de stars sont présentes au rendez-vous.
02:39 En tenue, prêtes à en découdre.
02:40 Voici pourquoi à nouveau j'ai repris chaque saison pour en regarder les All-Stars.
02:44 A chaque fois, parmi eux, j'ai compté le nombre qu'ils étaient à participer au playoffs la même année.
02:48 Bah ouais, je me suis dit, plus tu as de All-Stars en playoffs, plus t'es content a priori.
02:51 Là c'est sévère, mais c'est comme ça.
02:53 Pour atteindre les 5 étoiles, il faudra qu'une saison ait envoyé 25 All-Stars ou plus en post-season.
02:59 Avec encore un barème dégressif par la suite.
03:01 Et puis ce qui nous ferait pas kiffer aussi un peu, ce serait pas les surprises.
03:04 Complètement imprévisibles, par définition.
03:07 Bien sûr que si, moi, perso, les upsets, j'adore ça.
03:10 Et c'est en grande partie pour cette raison que les playoffs 2023 ont tant marqué les esprits.
03:14 Alors tout simplement, j'ai regardé les classements et les braquettes.
03:16 Pour compter le nombre d'upsets à chaque édition.
03:19 Ça c'est cool, ça a été plus rapide.
03:20 J'ai repris le barème des records en augmentant le tarif d'une unité.
03:23 Ce qui me semblait être le plus cohérent au vu de ce que j'ai pu observer.
03:26 Et banco, mes étoiles étaient distribuées.
03:28 Là déjà, ça me faisait 4 critères.
03:30 Ça aurait pu suffire.
03:31 Mais je me suis dit qu'il me manquait toujours un élément essentiel.
03:34 Le suspense.
03:35 Bah ouais, c'est justement pour toute cette part d'incertitude que le basket nous fait vibrer.
03:39 Une série en 7 matchs, c'est souvent beaucoup plus passionnant qu'un sweep.
03:43 Alors même chose, je suis allé compter le nombre de séries en 7 matchs qu'il y avait eu lors de chaque édition.
03:48 Et là j'ai eu quelques soucis.
03:49 Car vous le savez, jusqu'en 2003, le premier tour se jouait au meilleur des 5 matchs.
03:52 J'aurais pu alors compter les séries en 5 comme je faisais avec les séries en 7.
03:55 Mais je me suis dit que c'était injuste.
03:57 Car un 3-2 arrive de façon bien plus fréquente qu'un 4-3.
04:00 Du coup, ces séries en 5, je les ai comptées.
04:02 Mais je ne leur ai attribué qu'un demi-point.
04:03 Mais en contrepartie, j'ai aussi attribué un point bonus à toutes les éditions qui ont connu une finale en 7 matchs.
04:09 Ouais, ça méritait d'être valorisé.
04:10 Ça a rien de tel qu'une série hyper serrée pour conclure la campagne.
04:13 Avec ça, encore une fois, j'ai élaboré mon barème en étoile.
04:16 Et nous étions partis.
04:17 Là, je me disais déjà, je suis bien.
04:19 J'ai 5 critères et ça brosse pas mal de choses qui m'importent.
04:22 J'ai hésité à ajouter, en plus de ça, le nombre de game winner ou de buzzer beater.
04:26 Ça aussi, ça aurait pu avoir du sens.
04:28 Le souci, c'est qu'ils sont peu recensés ou de façon imprécise.
04:31 Et difficile d'avoir des certitudes à ce propos.
04:33 Notamment avant les années 70 ou les années 80.
04:35 Perso, j'aurais eu peur d'en oublier.
04:37 Et puis, je me disais que de toute façon, vu que le suspens était déjà pris en compte,
04:40 vu qu'on donnait des étoiles pour les séries qui se sont jouées en 7 matchs,
04:43 ça ne servait peut-être pas à grand chose d'en rajouter une couche.
04:45 Enfin, et vous allez voir, ça aura de l'importance,
04:47 il fallait organiser un tie-breaker en cas d'égalité dans le total d'étoiles.
04:50 Pour ce faire, j'ai organisé les choses de cette façon.
04:52 J'ai d'abord départagé les égalités en fonction du nombre de séries en 7,
04:55 critère qui me semble le plus important pour étudier de la beauté d'une saison.
04:58 Et j'ai continué à trancher selon l'ordre que je vous affiche.
05:01 Tout ça, enfin, ça nous permettait d'avoir un top 6 tout beau, tout chaud, qui sortait du tableur.
05:06 Désolé, c'était peut-être un petit peu long et barbant comme explication,
05:09 mais ça me semblait essentiel que vous puissiez comprendre comment j'ai procédé,
05:13 afin de capter le classement.
05:14 Mais bref, maintenant que c'est fait, trêve de bavardage, et passons-y à ce top 6.
05:18 Allez, pour commencer en numéro 6, on parle de la saison 1983-1984.
05:24 Est-ce que c'est surprenant de les retrouver là ?
05:25 Non, absolument pas, dans la finale entre les Celtics et les Lakers remportée par Boston,
05:29 la première entre Larry Bird et Magic Johnson fut mémorable.
05:32 Ce fut la poursuite d'une rivalité débutée en NCAA qui allait marquer un tournant dans l'histoire de la grande ligue,
05:37 et toutes les conditions semblaient réunies pour que ça buzz.
05:40 Bon, en termes de record, y'en a pas des masses, je n'en ai gardé que deux, mais ils ont leur importance.
05:44 Déjà en cours de saison, Karim Abdul-Jabbar dépasse à Wiltshire en Berlin
05:47 pour le plus grand total de points inscrit en carrière all-time en NBA.
05:50 Mais en plus, pris place, le match le plus prolifique de l'histoire de la grande ligue.
05:54 Il vit les Pistons s'imposer face aux Nuggets sur le score de 186 à 184.
05:59 Bon, ça ne suffit pas pour faire mieux qu'une seule étoile en termes de record,
06:02 mais ces événements sont sacrément notables quand même.
06:05 Pareil pour les perfs à 50 points ou plus, il n'y en a eu que 5, ce qui ne vaut pas plus d'une étoile encore.
06:09 Big up d'ailleurs à Purvis Short, qui sous le maillot des Warriors nous a livré un match à 57 unités, rien que ça.
06:15 Derrière lui, Bernard King et Kiki Van de Weyck ont réalisé deux matchs à au moins 50 points chacun,
06:19 mais aucun des deux n'a pu dépasser la barre des 51 cette saison-là.
06:22 Par contre, pour ce qui est du nombre de All-Star qui ont été présents en Play-Off, nous avons été servis.
06:27 Sur les 25 All-Star sélectionnés cette saison-là, 23 ont fait les Play-Off, excusez du peu.
06:32 Seuls George Gervin d'Espurs et Ralph Sampson des Rockettes n'avaient alors pas pu prendre part à la post-season,
06:36 tandis que des légendes comme Larry Bird, Magic Johnson, Isaiah Thomas, Julius Erving, Moses Malone, Karim Abdul-Jabbar,
06:42 et bien d'autres encore, ont pu eux tous répondre présents.
06:45 Ça c'est un gros point positif pour cette campagne donc, et ça lui apporte 4 étoiles de plus.
06:50 Pour ce qui est des upsets, après on en a eu 4, c'est pas mal, mais ça ne vaut pas mieux que 2 étoiles.
06:54 Parmi eux, le plus marquant a sans doute pris place au premier tour, lorsque les Nets de Daryl Dawkins et Michael Ray Richardson
06:59 éliminaient en 5 matchs les Sixers de Moses Malone et Julius Erving, qui pourtant étaient champions en titre, assez mémorable.
07:05 C'était la première fois dans l'histoire que les Nets remportaient une série de Play-Off NBA, et quelle série face à cet adversaire !
07:11 Mais là où nous avons encore été plus gâtés, c'est sur le nombre de séries qui se sont terminées sur un match décisif.
07:17 Ouais, cette année là, nous en avons eu 8, une vraie dinguerie, surtout que la finale entre les Celtics et les Lakers,
07:22 qui s'est jouée en 7, apporte un point bonus. Malheureusement pour le classement, 6 de ces séries ont eu lieu au premier tour,
07:27 en seulement 5 matchs donc à cette époque, ce qui pénalise un peu cette campagne au niveau des points attribués.
07:32 Après, mine de rien, on est quand même à 4 étoiles pour ce critère, pour un joli total de 12.
07:37 Est-ce que vous commencez déjà à capter un petit peu le level des saisons dont nous sommes en train de parler ?
07:42 La saison 1983-1984, qui en plus de ça, à son terme, a vu arriver David Stern en tant que Big Boss de la Ligue,
07:49 a définitivement été mémorable. Pourtant, elle n'apparaît qu'à la 6ème place de mon classement.
07:54 Alors que nous réserve la suite ? On découvre ça tout de suite.
07:57 A la place numéro 5 maintenant, pas besoin de revenir bien loin, vu que nous allons parler de la saison 2019-2020.
08:04 Vous vous rappelez ? Celle qui a été interrompue par le Covid.
08:07 Alors qu'elle avait débuté le 22 octobre, elle ne put se terminer que le 11 octobre suivant,
08:11 soit 355 jours après son commencement, dans la bulle de Disney World à Orlando.
08:15 En termes de durée, même si cette campagne fut interrompue pendant 5 longs mois,
08:18 ce fut la plus longue de toute l'histoire de la Grande Ligue.
08:21 Ce n'est pas quelque chose qui rentre dans les critères, mais mine de rien, c'est un fait notable.
08:25 N'empêche que pour ce qui est des records, même si ça ne nous permet pas de dépasser 1 étoile,
08:29 encore une fois, il y en a quelques-uns à recenser. Faut qu'on en parle.
08:32 Entre Vince Carter, qui est devenu le premier joueur de l'histoire à disputer 22 saisons,
08:35 Donovan Mitchell et Jamal Murray, qui inscrirent 50 points ou plus lors du match 4
08:39 de la série du premier tour entre Denver et Utah,
08:41 ou encore les Nuggets, qui devinrent la première équipe all-time à remonter 2 fois de suite,
08:45 à retard de 3-1 dans une campagne de play-off, des événements, il y en a eu.
08:49 Et puis que dire des perfs à 50 points ou plus au cours de la saison ?
08:52 Il y en a eu 23 ! Parmi celles-ci, on retiendra notamment le triplé de Damien Lillard,
08:56 qui lui, à 3 reprises, s'est permis d'atteindre ou de dépasser la barre des 60.
09:00 Excusez du peu.
09:01 De toute façon, cette saison-là, entre James Harden, Bradley Bill ou Kyrie Irving,
09:04 des scoreurs, il y en avait dans la grande ligue.
09:06 Même TJ Warren et Eric Gordon ont atteint les 50. C'est dire.
09:09 Hop, ça met directement 4 étoiles à cette campagne pour ce critère.
09:13 Pour ce qui est du nombre de All-Star ayant disputé les play-offs, on redescend à 3 par contre.
09:17 Après, mine de rien, il y en a eu 22 cette saison-là, ce qui reste un chiffre ahurissant.
09:21 Parmi les sélectionnés au match des étoiles, seuls Trey Young, Brandon Ingram et Devin Booker
09:25 n'étaient pas présents pour la post-season.
09:27 Et puis au niveau des upsets, c'est pareil, on en a eu quelques-uns aussi. 5 au total.
09:31 Le Heat, eh oui, déjà, en a 3 à son compteur, vu qu'ils se sont qualifiés avec le seed 5
09:36 pour éliminer tour à tour les Pacers, les Bucks et les Celtics,
09:39 avant d'échouer en finale en 6 matchs face aux Lakers.
09:41 Même si le fait de jouer dans la bulle sans avantage du terrain a probablement facilité les upsets,
09:45 l'épopée de Miami était belle quand même, et elle mérite d'être prise en compte.
09:49 Enfin, pour ce qui est des séries jouées en 7, nous en avons eu 4, ce qui équivaut à 2 étoiles.
09:53 Parmi elles, on en a eu plusieurs de bien marquantes,
09:55 et celle que j'avais préférée avait pris place entre Boston et Toronto,
09:58 deux équipes qui s'étaient largement tirées la bourre au deuxième tour.
10:01 A ce petit jeu, ce furent les Celtics qui s'imposèrent, lors de la rencontre ultime,
10:04 dans un match de muerté, remporté seulement par 5 petits points d'écart.
10:08 Si on ajoute à ça les deux séries en 7 qu'ont disputé les Nuggets,
10:11 mais aussi celles qui ont pris place au premier tour entre O'Casey et Houston,
10:14 le public était ravi, et avait largement de quoi se frotter les mains.
10:18 Fait plus triste également, c'est aussi lors de cette saison que nous avons appris les décès
10:22 de David Stern et de Kobe Bryant.
10:24 Même si l'événement est dramatique, bien sûr,
10:26 tous les hommages qui ont été rendus au Mamba pendant cette saison
10:29 font qu'elle restera largement dans les mémoires, je pense.
10:31 Quoi qu'il en soit, nous arrivons sur un total de 5 étoiles
10:34 qui offrent à cette campagne 2019-2020 la 5ème place de notre classement du jour.
10:39 A la 4ème place maintenant, voici la campagne 2017-2018.
10:42 Encore une fois, ce n'est pas très ancien,
10:44 et vous vous rappelez forcément de ce titre remporté par des Warriors ultra dominants,
10:47 porté notamment par le duo Kevin Durant-Stephen Curry.
10:50 Cleveland et Golden State s'affrontaient pour la 4ème fois de suite en finale,
10:53 et ça représentait probablement le paroxysme, ou pas loin, de la rivalité LeBron-Curry.
10:58 Car oui, même si les Cavs du King ne virent pas le jour,
11:00 vu qu'ils furent sweepés 4-0,
11:02 LeBron, quand même, a connu des playoffs légendaires, il faut le dire.
11:05 A lui tout seul, ou presque, il avait porté son équipe jusqu'en finale.
11:08 Ses stats furent démentes, à la limite du triple-double.
11:10 Le mec était partout.
11:12 Si le parcours des Cavaliers fut chaotique cette année-là,
11:14 LeBron a sauvé leur campagne,
11:16 et nous nous rappellerons particulièrement du Game Winner Buzzerbeater
11:19 qu'il a inscrit au match 5 contre Indiana lors du premier tour.
11:21 Mais bref, nous on est là pour parler de critères et d'étoiles,
11:24 alors commençons par évoquer les records qui ont pris place lors de cette campagne.
11:27 Ici, j'ai décidé d'en garder 3, qui m'ont particulièrement marqué.
11:30 Le triple-double de James Harden à 60 points, le premier de l'histoire,
11:32 LeBron, qui a dépassé Jordan pour la plus longue série de matchs de suite en double-digit,
11:36 mais aussi Russell Westbrook, qui est devenu le premier joueur de l'histoire
11:39 à tourner en triple-double sur plusieurs saisons, consécutives en plus.
11:43 Bon, tout ça assez lourd, mais le barème est sévère en termes de record,
11:46 et ça n'apporte qu'une étoile supplémentaire.
11:48 Pour ce qui est des perfs à 50 points ou plus, on est sur un total de 13,
11:51 et ça apporte 2 étoiles.
11:53 C'est James Harden, avec son match à 60 points, qui détient le record sur cette campagne-là.
11:57 Par contre, concernant le nombre de All-Star présents en play-off,
12:00 nous sommes sur une vraie dinguerie, avec un total de 25.
12:04 LeBron, Curry, Yannis, KD, Harden, Westbrook, Lillard,
12:07 tous ces mecs sélectionnés pour le match des étoiles étaient encore en tenue
12:10 au moment où la post-season a commencé.
12:12 En fait, seul Chris "Tap" Sporzingis, André Drummond et Kemba Walker,
12:15 qui avaient été pris en tant que remplaçants pour les deux derniers en plus, manquaient à l'appel.
12:18 Vous vous en rendez compte, il ne s'agit pas non plus des plus gros noms.
12:22 Toutes les stars étaient au rendez-vous, c'est fou.
12:24 Alors, au vu du casting, évidemment que cette campagne obtient 5 étoiles dans ce domaine.
12:29 Puis pour les upsets, ensuite, on peut en comptabiliser 5, ce qui est pas mal.
12:32 Le plus mémorable, c'est sûrement celui qui a eu lieu au premier tour,
12:35 avec des Pelicans, Seat 6, porté par un excellent duo Anthony Davis/Drew Holiday,
12:39 qui sortait Portland, tête de série numéro 3 en 4 matchs secs.
12:42 Un coup de balai, un vrai.
12:44 Ça, personne ne l'avait prévu, personne ne s'y attendait.
12:47 Et cette perf' des Pels a assurément marqué les esprits.
12:50 Ajoutons à ça que des séries en 7, nous en avons eu 4, dont 2 pour les Cavaliers,
12:53 on en a parlé plus tôt, et nous arrivons sur un total de 13 étoiles, là aussi.
12:57 Et en fait, c'est là que le tie-breaker va intervenir,
12:59 parce qu'il faut se rendre compte que les places 4 et 5 ont été super difficiles à départager.
13:03 Pour ça, il a fallu descendre jusqu'au 4ème critère de mon tie-breaker,
13:07 le nombre de All-Stars qui ont participé au Play-Off.
13:09 Et vous l'avez compris, vu que sur cette campagne, nous étions sur un record,
13:12 c'est celle-ci qui finit classée devant l'autre.
13:14 Ensuite, même si ça ne rentre pas dans le barème,
13:16 on pourra retenir les grands débuts en tant que rookies de Ben Simmons en NBA,
13:20 ou encore la première expulsion en carrière de LeBron James.
13:22 Ça aussi, ça a marqué les esprits.
13:24 En tout cas, peu importe, si l'on fait le bilan, ces calculs offrent à cette campagne 2017-2018
13:28 la 4ème place de notre classement du jour.
13:30 Allez, maintenant, on passe au podium,
13:32 avec la saison 1993-1994, que je n'attendais pas si haut,
13:36 et qui occupe la 3ème place.
13:38 J'ai vraiment l'impression d'être passe-partout,
13:40 je chiffre comme ça tout le temps avec mes doigts.
13:42 Mais bref, mine de rien, si l'on prend du recul,
13:44 cette saison était méga ouverte, il faut s'en rendre compte.
13:46 Avec la première retraite de Michael Jordan,
13:48 qui venait de remporter 3 titres consécutifs avec les Bulls,
13:50 beaucoup de teams étaient mortes de faim pour prendre la relève,
13:53 et la lutte qui nous a été offerte dans les Play-Offs,
13:55 qui se sont conclues au bout du suspense, fut clairement mémorable.
13:58 Bon, pour ce qui est des records, ou des faits marquants,
14:00 je n'en ai gardé qu'un.
14:02 J'avoue que cette campagne n'a pas été très riche dans ce domaine.
14:04 Même si ça a été cool de voir David Robinson inscrire 71 points
14:07 lors du dernier match de la saison, et coiffer Shaquille O'Neal au poteau
14:10 pour le trophée honorifique de meilleur marqueur de la saison,
14:12 pas grand chose à se mettre sous la dent.
14:14 A qui Mollad Jouan a eu beau être élu MVP et D-Boy cette saison-là,
14:16 Michael Jordan l'avait déjà fait avant lui en 1988.
14:19 On ne peut donc pas trop, trop, trop donner de valeur à ça.
14:22 Quoi qu'il en soit, ça ne changerait rien.
14:24 Ça ne fait pas plus d'une étoile, et c'est plutôt dans les autres domaines
14:26 que cette campagne va se rattraper.
14:28 Enfin, les autres domaines, oui, mais comme vous le voyez,
14:30 sur les étoiles, pas forcément les perfs à 50 points ou plus.
14:33 Il n'y en a eu que 3 cette saison-là,
14:35 et celle de David Robinson à 71 points,
14:37 dont on a parlé juste avant, suscite en plus pas mal de controverses.
14:40 Bah ouais, chez les Spurs, tout a été fait pour que l'amiral plante un maximum de points
14:44 pour qu'il ait le trophée de meilleur marqueur à la fin de la saison.
14:47 Tous les ballons lui étaient donnés, tout tournait autour de lui.
14:49 Après, bien sûr, faut les mettre, les 71 points,
14:52 mais le basket, à mon sens, n'est pas non plus tout à fait comme ça que ça se joue.
14:55 Là, c'était limite parodique.
14:57 Bref, de toute façon, quoi qu'il en soit, c'est trop faible,
14:59 et dans ce critère, on est encore sur seulement une petite étoile.
15:01 Mais par contre, attendez-vous à ce que je parle de play-off
15:04 qui ont été légendaires, ou pas loin, un vrai régal.
15:07 Déjà, à l'ouverture de la post-season, on avait la chance de voir 23 All-Star en tenue.
15:11 Parmi les étoilés, seul à London's Morning, Emmitt Richmond manquait à l'appel.
15:14 Et sans manque de respect aucun pour eux, en 94,
15:16 il n'était pas non plus les joueurs les plus attendus par les fans.
15:19 Il était bien moins en tout cas que des gars comme Scottie Pippen,
15:22 Shaquille O'Neal, Charles Barclay, Clyde Drexler, Sean Camp, Carl Malone,
15:25 John Stockton, Gary Payton, David Robinson, Patrick Ewing ou Dominic Wilkins,
15:29 qui tous, eux, ont participé au play-off après leur sélection All-Star.
15:32 Si ça ne rentre pas dans les critères, bien sûr, les Nike rouges que portait Scottie Pippen ce soir-là,
15:37 qui en plus de ça avait été MVP du match des étoiles,
15:40 quel souvenir, ça rend nostalgique.
15:42 Allez hop, pas besoin de plus bavasser, 4 étoiles dans le domaine pour cette cuvée.
15:46 Et puis, quelques upsets sont à recenser aussi.
15:48 Au total, ils sont au nombre de 4.
15:50 Même si on a vu mieux et que ça n'offre que 2 étoiles supplémentaires à cette campagne,
15:53 on se rappelle particulièrement de celui réalisé au premier tour
15:56 par les Nuggets de Dikembe Mutombo face aux Sonics.
15:58 Pour la première fois de l'histoire, une tête de série n°8 sortait
16:01 une tête de série n°1.
16:03 Et même si ça ne s'est fait qu'au meilleur des 5 matchs à l'époque,
16:05 évidemment que ça a marqué.
16:07 Et ce qui est sûr, de toute façon, c'est qu'en termes de suspense,
16:10 cette édition a littéralement tout démoli.
16:12 Au deuxième tour, 3 des 4 séries sont allées jusqu'au match 7.
16:15 Et la demi-finale de contre entre les Bulls et les Knicks,
16:17 ou encore celle entre les Rockets et les Suns, on s'en rappellera longtemps.
16:21 Et puis que dire de la finale de conférence Est entre les Knicks et les Pacers,
16:24 elle aussi disputée en 7.
16:25 C'était lourd.
16:26 Ces duels faisaient bien suite aux 2 séries du premier tour jouées en 5 matchs,
16:30 et qui apportaient un demi-point chacune.
16:32 Sauf que si vous vous rappelez bien de cette saison-là,
16:34 et que vous pensez aux séries en 7,
16:36 vous vous rappelez forcément de la finale, l'apexe de cette campagne.
16:39 Les Rockets, portés par Akimola Juhon et les Knicks de Patrick Ewing,
16:42 se sont livrés un duel sans merci,
16:44 allant au bout du suspense, jusqu'à un match 7,
16:46 finalement remporté sur le score de 90 à 84 par Houston.
16:49 Mis à part pour les fans des Knicks,
16:51 qui forcément étaient dépités parce qu'ils y ont cru jusqu'au bout,
16:54 c'était légendaire.
16:55 Et ça, vous l'avez compris, vu qu'on a eu un match 7 en finale,
16:57 ça apporte un point bonus, pour un total de 13 étoiles, là encore.
17:01 C'est en tout cas grâce à ce critère des séries en 7
17:03 que cette campagne termine devant les deux autres,
17:05 qui ont obtenu le même score au tie-breaker.
17:07 Puis si on ajoute à tout ça, même si ça ne rentre pas dans le barème
17:09 que c'était bien sympathique de voir Magic Johnson
17:11 coacher les Lakers le temps de quelques matchs,
17:13 ou encore le quadruple double de David Robinson face aux Pistons,
17:16 on s'en rend compte, cette saison, elle était sacrément cool quand même.
17:19 Finalement, je ne m'y attendais pas, je n'y aurais pas pensé,
17:21 mais ça me semble tout à fait logique de la retrouver sur le podium.
17:24 Et pour la place 2, finie le suspense,
17:26 parce que c'est maintenant que les chiffres nous font sortir
17:29 la saison 2022-2023 assez énorme qui vient de s'écouler.
17:33 Désolé, elle ne finira donc pas à la première place,
17:36 mais rendez-vous compte, la deuxième, c'est déjà très lourd.
17:39 En termes de record et de faits marquants, on a été sacrément gâtés.
17:42 J'en compte 6 pour un total de 3 étoiles.
17:45 Parmi eux évidemment, le record de points de Lebron,
17:47 qui est passé devant Karrim, mais aussi le triple double de Donchic,
17:50 à plus de 60 points et 20 rebonds, le premier dans ce genre.
17:52 Après, on a le match de Embiid face aux Jazz,
17:54 à plus de 50 points, 10 rebonds, 5 passes et 5 contres,
17:57 le premier de l'histoire là encore.
17:58 Ajoutons à ça le record de triple double battu par Nikolai Okichan playoff,
18:01 le fait que pour la première fois all-time,
18:03 deux joueurs différents mettent plus de 70 points la même saison,
18:05 ou encore le double record de points inscrit lors d'un Game 7
18:08 battu coup sur coup par Stephen Curry et Jason Tatham,
18:11 et stop, je n'arrive plus à respirer.
18:12 Ouais, ça en fait des faits marquants qui ont eu lieu dans cette campagne,
18:15 réalisés par tout un tas de joueurs différents en plus, j'aime bien.
18:18 À ça, j'aurais pu ajouter le fait que Udonis Aslem
18:20 est devenu le joueur le plus âgé de l'histoire
18:22 à participer à une finale NBA à l'âge de 42 ans,
18:24 ou encore que les Spurs ont battu un record de fréquentation
18:27 lors d'un match à domicile en faisant rentrer plus de 68 000 spectateurs à la Lame au Dôme,
18:31 mais je suis resté tranquille.
18:32 Ouais, ça me paraissait bien mineur comme accomplissement par rapport aux autres,
18:35 alors je n'ai pas insisté.
18:36 Ça nous laisse tout de même 7 records assez violents,
18:38 qui nous offrent 3 étoiles, c'est plutôt lourd pour commencer.
18:41 Et pour les perfs à 50 points ou plus, on est pas mal là encore,
18:44 avec 25 qui ont été recensés, elles offrent 4 étoiles.
18:47 Évidemment, les plus marquantes, on les a évoquées,
18:49 il s'agit des 71 points inscrits par Donovan Mitchell et Damien Lillard.
18:52 Mais surtout, notons que 14 joueurs différents ont atteint la barre des 50 cette saison,
18:56 une dinguerie !
18:57 En termes de quantité de matchs à 50 points ou plus dans l'histoire,
18:59 aucune saison n'avait réalisé tel chiffre depuis la période Wiltsham-Berlin,
19:03 qui de son côté, lors de la saison 1961-1962,
19:06 avait réalisé à lui tout seul 45 matchs de la sorte, c'est complètement fou.
19:10 Bon, par contre, après, pour ce qui est du nombre de All-Stars qui ont participé au Play-Off,
19:14 ça a été moins fou, ça a été moins la fête.
19:16 Seuls 16 joueurs parmi eux qui ont été étoilés en 2023 ont pu participer à la post-season.
19:20 Parmi les grands absents, nous avions Luka Doncic,
19:22 Kyrie Irving, DeMar DeRozan, Pascal Tiacam, Shegil Juss Alexander,
19:26 ou encore Laurie Markhannen, DeMar DeRozan, Tyree Zaliburton ou même Zion Williamson.
19:30 Ça commence à faire beaucoup.
19:31 Vous comprendrez donc aisément pourquoi cette campagne ne remporte qu'une seule étoile pour ce critère.
19:35 Heureusement, ils se rattrapent aisément pour ce qui est des upsets.
19:37 On en dénombre 7.
19:39 Parmi eux, encore une fois, comment ne pas retenir principalement les 3 qu'a réalisé le Miami Heat,
19:42 qualifiés à l'issue du Play-In avec le seed 8.
19:45 Porté par un Jimmy Butler plus que flamboyant,
19:47 l'équipe floridienne a tour à tour sorti Milwaukee, New York et Boston.
19:50 Excusez du peu, en termes de surprises, on a été servi.
19:53 Qui aurait pu prévoir ça au moment du Play-In ?
19:55 Pas grand monde, avouez-le.
19:57 Et les 5 étoiles pour ce critère, elles sont amplement méritées.
19:59 Malheureusement, le gros bémol que je donnerais à cette campagne 2022-2023,
20:03 c'est le très faible nombre de matchs set.
20:05 Et ouais, non seulement on n'en a eu que 3, mais en plus de ça, tous se sont terminés en blow-out.
20:09 Sacramento face à Golden State, Philadelphia face à Boston, puis Boston face à Miami,
20:13 toutes ces équipes ont fini par exploser lors du match ultime.
20:15 Ce qui ne nous a pas offert le suspense que l'on espérait, c'est dommage.
20:18 Cette campagne n'obtient donc qu'une seule étoile pour ce critère,
20:20 mais elle termine quand même avec un très joli total de 14 étoiles.
20:24 Et puis même si ça n'entre pas dans le barème, on peut ajouter à tout ça
20:26 le décès de l'immense légende Bill Russell en amont de la saison,
20:29 menant tous les joueurs de la ligue à arborer un patch avec le numéro 6 sur leur maillot.
20:32 Et ouais, assurément, cette campagne a été riche en accomplissements,
20:35 en records, en surprises, mais aussi en émotions.
20:37 Et puis même si ça n'entre pas dans les critères, encore une fois,
20:39 j'ai adoré tous les petits fun facts qui ont fait le sel un petit peu,
20:43 et la narrative de cet exercice.
20:45 Entre l'histoire de Yanis avec l'échelle, Patrick Beverley et son appareil photo,
20:48 le gros concours de dunk remporté par Mac McClung,
20:50 l'affaire Poole Green, la suspension de Morent,
20:52 les hurlements de la fille de DeRozan pendant le play-in,
20:54 le pseudo incident Yoki Chichbia en play-off,
20:56 ou encore les matchs joués par Wemby à Las Vegas,
20:59 des moments mémorables, on en a vécu tout un paquet.
21:01 Alors ok, cette campagne n'est peut-être pas la plus belle de l'histoire,
21:04 selon les chiffres, mais rendez-vous compte qu'on a vécu quelque chose d'assez grandiose,
21:08 d'assez plaisant, et rien que ça c'est déjà très cool.
21:10 Alors si ce n'est pas celle que l'on vient de vivre,
21:13 quelle campagne, selon les chiffres, est la plus belle de tous les temps ?
21:16 Et bien à votre avis, comment ça peut en être une autre,
21:18 qui chope la première place, que celle qui a pris place en 2016-2017 sous nos yeux ?
21:23 En termes de records ou de faits mémorables,
21:25 Stephen Curry a largement marqué cette saison.
21:27 Devenu le premier et seul jusque-là MVP unanime de l'histoire,
21:30 il a également battu son propre record de tir à 3 points inscrit en une saison,
21:33 avec 402, et rentré un panier à 3 points sur 128 matchs de suite,
21:37 battant ainsi le record de Kyle Korver.
21:39 Et puis tant qu'à faire, en inscrivant 17 points en prolongation dans un match gagné face aux Blazers,
21:43 il a encore fait péter un record.
21:45 Décidément, pendant toute la saison, le chef était sur son nuage.
21:48 Et puis que dire des Warriors, qui avec leur exercice avec 73 victoires,
21:52 ont juste terminé avec le meilleur bilan de l'histoire, rien que ça.
21:55 Ils ont également réalisé la plus grosse série de wins all-time pour débuter une campagne,
22:00 avec 24, ça commence à chauffer fort autour d'eux là.
22:03 Surtout que toujours du côté de Golden State, Clay Thompson a fait péter son record aussi,
22:07 avec 11 3 points inscrits dans un match de play-off.
22:09 Ça n'avait jamais été fait. Easy.
22:11 Pendant ce temps, LeBron, avec sa finale légendaire,
22:13 qui a mené les Cavs vers le premier titre de leur histoire,
22:15 est devenu le premier joueur all-time à terminer une série en tant que leader statistique
22:18 dans 5 catégories différentes.
22:20 Les points, les rebonds, les passes, les interceptions et les contres.
22:22 Là, je crois qu'en termes de domination et de faits marquants, vous êtes servi.
22:26 Tout ça nous donne 8 records assez incroyables,
22:28 qui déjà affilent 5 étoiles à cette campagne pour ce premier critère.
22:31 Bon, par contre, pour ce qui est du nombre de paires face à 50 points ou plus,
22:34 on est sur un total de 11 seulement, pour 2 étoiles de plus.
22:37 La plus mémorable, qui en plus représente le record de la saison,
22:40 vous la connaissez par cœur.
22:41 Il s'agit bien évidemment des 60 points de Kobe Bryant à domicile
22:44 pour son dernier match en carrière face à Utah.
22:46 Ça aussi, ça rend nostalgique, et même si ça n'apporte pas d'étoiles supplémentaires,
22:49 les sentiments, ce genre de prestations légendaires,
22:51 comptent fort lorsqu'on établit un tel classement.
22:53 Concernant les All-Stars présents en play-off, par contre,
22:56 encore une fois, on est sur un petit chiffre, avec 19.
22:58 Ouais, il faut le dire, alors qu'ils ont participé à cette grande fête annuelle du basket,
23:02 de gros noms, comme ceux de Carmelo Anthony, Paul Gasol, Kobe Bryant,
23:05 ou encore Anthony Davis, étaient déjà tous éliminés au moment du coup d'envoi de la post-season.
23:09 Ça, ça enlève peut-être un poil de saveur à cette campagne,
23:12 même s'il n'y a rien de dramatique non plus.
23:14 Ceci dit, impossible, avec ce chiffre, selon le barème,
23:16 de mettre plus de 2 étoiles concernant ce critère.
23:18 Et puis, pour ce qui est des Upset, c'est compliqué, là encore,
23:21 rendez-vous compte, avec seulement 1 étoile distribuée.
23:23 Même si l'immense victoire inattendue des Cavs face aux Warriors
23:26 a très logiquement marqué les esprits, à côté de ça,
23:28 pas grand chose à nous mettre sous la dent.
23:30 2 autres Upset seulement, et mise à part peut-être la win du Thunder face aux Spurs au 2ème tour,
23:34 rien de bien mémorable.
23:35 Par contre, pour ce qui est des séries, en cette match, nous sommes sur une sacrée cuvée, là encore.
23:40 Bien sûr, il y a la finale au scénario légendaire, comme on l'a dit,
23:42 qui apporte en plus de ça un point bonus.
23:44 Mais à côté, on a aussi eu la finale de Cove des Warriors,
23:46 qui sont revenus dans 3-1 face aux Thunder,
23:48 avant de prendre le même tarif au tour d'après.
23:50 Ou encore la grosse série du 2ème tour entre Toronto et Miami.
23:52 Des séries disputées, on en a eu 6 en tout,
23:55 qui sont allées jusqu'au match 7,
23:57 pour un total de 14 étoiles.
23:59 C'est d'ailleurs ce critère, encore une fois, qui place cette campagne,
24:01 devant la campagne 2020 de 2023 en termes de tie-breaker.
24:04 Et puis honnêtement, je ne vais pas le cacher, pas de grosse surprise pour moi,
24:07 au vu de tout ce qu'on a vécu cette saison-là,
24:09 je m'y attendais à la retrouver en 1ère place cette campagne.
24:12 Entre l'énorme Game Winner de Stephen Curry en saison face à OK6,
24:15 je n'ai même pas abordé, le scénario des finales,
24:17 la saison record des Warriors, le match ultime de Kobe,
24:19 ou encore sa retraite combinée avec celle de Kevin Garnett et Tim Duncan,
24:22 elle nous a apporté notre lot d'émotions, et pas qu'un peu.
24:25 Bien que les chiffres ne fassent pas de sentiments,
24:27 ils ont été unanimes, et c'est bien cette campagne 2015-2016
24:30 qui remporte la palme dans notre top du jour.
24:33 Mais bref, si on fait un bilan rapide, ça me semble important,
24:35 pour ce genre de sujet, on se rend quand même très vite compte
24:37 que sur les 6 campagnes classées aujourd'hui,
24:39 4 étaient très récentes, puisqu'elles datent de ces 8 dernières années.
24:42 Est-ce mes critères qui provoquent ça, notamment pour ce qui est des perfs et des records
24:45 qui sont plus faciles à atteindre, dans le jeu hyper porté sur l'offensive,
24:48 que nous assistons de nos jours ? Peut-être bien, je pense que ça joue.
24:50 Mais à mon avis, il n'y a pas que ça, car comme vous le savez,
24:52 la NBA est un business, et Adam Silver le dirige de main de maître.
24:56 Après avoir repris le flambeau de David Stern, et prolongé son travail,
24:59 le Comiche a toujours fait en sorte de rendre la NBA la ligue la plus attractive possible.
25:04 En réussissant à adapter des petites choses au fil des années,
25:06 il a réussi à faire en sorte que cette ligue soit plus spectaculaire,
25:09 plus flashy, et même peut-être plus intéressante, même si c'est subjectif.
25:12 Si certains ont du mal à y trouver leur bonheur dans toute cette attaque,
25:15 et je peux le comprendre, il faut quand même se rendre compte
25:18 que la grande ligue n'a jamais été aussi bankable qu'aujourd'hui.
25:21 Pourquoi à votre avis ? Eh bien peut-être parce qu'en termes de spectacle,
25:24 nous sommes en train de vivre les plus belles saisons de l'histoire de la grande ligue.
25:28 C'est tout. Chacun aura son avis là-dessus, vu comment je le répète,
25:31 à quel point c'est subjectif, la beauté d'une saison.
25:33 Et ça ne peut pas trop non plus expliquer par les chiffres,
25:35 mais je vous laisse quand même méditer là-dessus.
25:37 Voilà pour ce qui est des plus belles saisons NBA de l'histoire selon les chiffres,
25:41 voilà pour ce qui est de ce nouvel Overtime.
25:43 Vous en avez pensé quoi vous de cette campagne 2022-2023 ?
25:46 Et ce classement par les chiffres, ces barèmes, ces critères, est-ce que vous les validez ?
25:49 Et puis surtout, dites-moi quelle est la campagne qui vous a fait le plus vibrer,
25:53 celle qui vous laisse le plus de souvenirs dans votre vie de fan de basket.
25:57 Lâchez-vous en commentaire, j'ai vraiment hâte de lire vos réponses.
26:00 Et puis pour finir, vous avez l'habitude, mais si le contenu vous a plu, faut le rappeler,
26:03 n'oubliez pas de lâcher un pouce vers le haut,
26:05 et à vous abonner à la chaîne si ce n'est pas encore fait.
26:07 Pour ça, je vous remercie fort, parce que ça apporte beaucoup de force,
26:10 et je vous dis à très vite.
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