MON TOP 100 NBA 2024 (Places 10-1)

  • il y a 3 jours
La saison NBA ne reprend pas avant octobre, en ce moment tout tourne au ralenti : le moment est donc parfait pour vous dévoiler la fin de mon top 100 NBA 2024. Ici, on va droit au but, je classe selon moi qui sont les 100 meilleurs joueurs de la NBA à l’heure actuelle, à l’instant T. Qui a le plus la faculté de faire gagner une équipe tout de suite ? Découvrez les places 10 à 1 ici, très bon visionnage !

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#AnalyseNBA #Top100NBA2024

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Transcript
00:00Salut l'équipe, j'espère que vous allez tous très bien
00:02et surtout que vous êtes bien installés parce qu'aujourd'hui, c'est la vidéo finale de mon Top 100 NBA 2024.
00:07Et ouais, cette fois-ci, on s'attaque aux dernières places de Stronking.
00:10Les places 10 à 1, l'élite de l'élite, la crème de la crème, c'est comme vous voulez.
00:15On parle des joueurs qui dominent la ligue tout simplement, les vrais Game Changers.
00:19Si vous avez manqué les épisodes précédents, pas de panique, tout est là
00:22et comme d'habitude, j'ai tout organisé dans une playlist complète
00:25où vous pourrez retrouver chaque joueur de ce top,
00:27histoire de comprendre pourquoi il occupe telle ou telle place dans le classement.
00:31Vous vous en doutez, je ne vais pas revenir sur chaque décision ici,
00:34donc allez checker les vidéos précédentes si vous voulez tous les détails, toutes les explications.
00:38Après, petit rappel rapide mais nécessaire, avant qu'on rentre dans le vif du sujet,
00:42rappelez-vous que ce classement représente une photographie du niveau des joueurs maintenant, en septembre 2024.
00:48On ne parle ni du passé, ni du futur, mais bel et bien de qui est au top en ce moment même.
00:53Du coup, on met de côté l'âge, le contrat et même le potentiel.
00:56Ce qui m'intéresse, c'est qui peut faire gagner une équipe maintenant, tout de suite.
01:00Et puis pareil, comme d'habitude, je ne me suis pas contenté de regarder
01:03qui produit les meilleurs stats brutes pour organiser et élaborer ce ranking.
01:07Bah ouais, ce serait trop facile, j'évalue le talent pur, la polyvalence, le QI basket,
01:12qui est capable de transformer une team maintenant, tout de suite.
01:15Qui est le meilleur en fait, tout simplement, c'est la seule question qui m'intéresse.
01:19Par contre, vous l'imaginez, avec de tels critères, il s'agit d'un classement purement personnel, 100% subjectif.
01:24Ça va débattre sec dans les commentaires, je le sais, et c'est plutôt cool.
01:27Par contre, je le répète, mais c'est nécessaire, quand vous le ferez,
01:30je vous demande de faire preuve d'un maximum d'ouverture d'esprit, notamment entre vous.
01:34Je sais que plus on avance dans le top, c'est le cas chaque année,
01:36et plus les émotions vont prendre le dessus.
01:38Mais ce n'est pas une excuse, les critiques sans réflexion seront ignorées, voire même supprimées.
01:43Tout ça, c'est non donc.
01:44Par contre, j'ai hâte de lire vos points de vue et vos analyses plus réfléchies.
01:48Bah ouais, quand même, il ne faut pas oublier qu'on est là pour débattre.
01:50Bref, fini pour les disclaimers, il y en a déjà beaucoup trop.
01:53Alors maintenant que tout est clair, ne perdons plus de temps.
01:56Qui sont les 10 meilleurs joueurs NBA à l'heure actuelle selon moi ?
02:11Aujourd'hui, commençons par Kevin Durant avec la place 10.
02:14Moins une place pour lui.
02:15Ouais, KD, on ne va pas y aller par 4 chemins.
02:17On parle de l'un des meilleurs scoreurs de la planète, peut-être même de l'histoire.
02:20Ses stats sont déjà hyper significatives.
02:22Tourné à plus de 27 points, 6 rebonds et 5 passes, avec une efficacité incroyable au tir au vu de son volume, c'est juste exceptionnel.
02:29A presque 36 ans, maintenir ses chiffres sur 75 matchs de saison régulière, c'est une performance de très haut niveau.
02:34Non, là où ça coince pour lui, on va le dire direct, c'est dans les résultats collectifs dernièrement.
02:38Les Suns ont beau avoir une équipe très chargée, Kevin Durant n'arrive pas à les mener assez loin en post-season.
02:44En tout cas à mes yeux.
02:45Individuellement, impossible de lui retirer son statut de joueur élite.
02:48Mais ce qui m'interpelle, ce sont ses éliminations précoces en playoff.
02:51Et notamment ce sweep au premier tour cette année face aux Wolves.
02:53Ok, ce roster des Suns manquait d'équilibre, mais l'excuse ne me suffit pas.
02:57Je suis sûr que le KD de 2021 qui était en mission avec les Nets existe toujours,
03:01mais ce qui m'embête, c'est que ça fait beaucoup trop longtemps qu'on ne l'a plus vu.
03:04Le poids des années se fait peu à peu ressentir chez lui, et c'est normal.
03:07Et je ne le trouve plus autant dominant qu'avant des deux côtés du terrain.
03:10Alors oui, son talent individuel lui permet de rester dans le top 10, pas de soucis.
03:13Mais son incapacité à mener une team comme Phoenix plus loin qu'un premier tour ou qu'un deuxième tour
03:17le pénalise forcément un peu.
03:19Léli a beau rester l'un des talents les plus phénoménaux de l'histoire de la NBA,
03:22impossible aujourd'hui de ne pas avoir l'impression qu'il est sur le déclin.
03:25Logique, encore une fois, au vu de son âge, dira-t-on.
03:27Et cette baisse d'une petite place s'explique en grande partie, selon moi, pour ses raisons.
03:32A la place numéro 9, on retrouve LeBron James maintenant,
03:35qui gagne 3 places par rapport à la saison dernière.
03:37Là je le sais, comme chaque année, quand je vais parler de lui, ça va ruer dans les brancards.
03:41Dans un sens comme dans l'autre.
03:42Et là, ce qui va vous surprendre sûrement, c'est qu'à 39 ans,
03:45je le fais progresser dans mon top par rapport à l'année dernière,
03:48alors que collectivement, il a fait une moins bonne saison que la précédente.
03:51Mais maintenant, soyons honnêtes.
03:52Petit 1, l'année passée, j'avais sûrement été trop sévère, le concernant,
03:56et petit 2, LeBron James continue de défier le temps.
03:59Ok, en playoff, il n'a pas passé le premier tour cette année,
04:02mais sur les 5 petits matchs qu'il a joués face à Denver,
04:04il a quand même brillé de mille feux, en tournant à près de 28 points par match,
04:07mais aussi en terminant à la fois meilleur passeur et meilleur intercepteur de cette post-season.
04:12Et oui, on n'en parle pas assez à mon goût.
04:14Alors ok, j'ai l'habitude de dire que faire des chiffres sans gagner, ça ne sert à rien.
04:18Mais il ne faut pas oublier que l'année d'avant, ce genre de prestations
04:20avait tout de même permis à sa team d'atteindre les finales de conf.
04:23Ce n'est pas rien ça non plus.
04:24Ici, je ne prends pas l'âge en compte.
04:26Je le répète sans arrêt.
04:27Et pourtant, il faut être franc.
04:29Beaucoup de joueurs en NBA aimeraient avoir un prime aussi haut
04:32que le niveau d'un LeBron James de presque 40 ans.
04:34Bah ouais, c'est pas juste une question de longévité.
04:36Il a encore posé une saison à 26 points, 8 rebonds et 7 passes de moyenne,
04:40en 71 matchs disputés.
04:42C'est monstrueux.
04:43Et plus que les chiffres, c'est sa capacité à adapter son jeu qui m'impressionne.
04:46On parle d'un gars qui n'est plus aussi explosif qu'à ses plus belles heures
04:49et qui pourtant trouve toujours le moyen d'être décisif.
04:52Et même, entendre que ses qualités athlétiques ont diminué, je veux bien.
04:55C'est réel, mais il faut se rendre compte ça aussi.
04:57Elle reste bien plus haut que la moyenne.
04:59Elle reste élite, ou pas loin.
05:01Encore et toujours, il est capable de faire des actions spectaculaires.
05:04Des chase down blocks, de gros dunks, qui donnent l'impression qu'il a 10 ans de moins.
05:07Ok, c'est impressionnant, mais là où LeBron, selon moi, se distingue le plus
05:11et où il est unique, c'est dans la gestion de ses efforts.
05:13Il choisit ses spots avec une intelligence de jeu inégalée,
05:16ce qui lui permet de rester ultra efficace malgré l'âge.
05:18Sa vision du jeu reste une arme redoutable, presque du jamais vu pour un joueur avec un tel physique.
05:23Il sait s'adapter, jouer des deux côtés du terrain, orchestrer le jeu
05:26et possède toutes les clés pour faire tourner une équipe.
05:28Je n'ai pas peur de le dire, en termes de QI Basket,
05:31il est probablement l'un des tout meilleurs de l'histoire, voire même le meilleur.
05:34Et pourtant, une question qui m'interroge constamment demeure.
05:37Est-il toujours capable de mener une équipe vers le titre ?
05:40Probablement pas comme avant, et ne nous mentons pas.
05:43Son impact en défense a quand même bien réduit.
05:45Ceci dit, selon moi, il reste l'un des joueurs les plus influents de la ligue pour une équipe,
05:48et ça, ça pèse.
05:49Le King continue de repousser les limites du possible
05:51et sa capacité à impacter le jeu dans tous les secteurs,
05:54encore aujourd'hui, me paraît assez irréel.
05:56Le mec allie physique, technique, expérience et science du jeu,
05:59et tous ces domaines, il les a repoussés proches de leurs limites.
06:02Après, qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, ça c'est autre chose,
06:05et je peux comprendre, mais si l'on parle de niveau à l'instant T,
06:08désolé, mais pour moi, aujourd'hui, le Brun's Gem, c'est top 9 en NBA.
06:13On continue avec deux très gros noms,
06:15et Stephen Curry maintenant pour la 8ème place,
06:17moins 5 rangs pour lui.
06:19Ceux qui s'apprêtent à crier au scandale, tranquille,
06:21encore une fois, comme d'habitude, je vais vous expliquer mon point de vue.
06:24Déjà, soyons clair, Curry reste un phénomène, même à 36 ans.
06:27Il est encore un magicien avec le ballon,
06:29capable de renverser un match en une fraction de seconde,
06:31grâce à son tir et son génie offensif.
06:33Même si ça ne compte pas ici, ce qu'il a fait en finale des JO face à la France
06:36témoigne bien de ce genre de capacité.
06:38Sa saison a plus de 26 points et 5 passes à 41% derrière l'arc,
06:42et tout sauf à Naudine.
06:44En plus, les blessures ont eu l'air de le laisser plutôt tranquille la saison précédente,
06:47ce qui est plutôt rassurant pour un joueur de son âge.
06:49On parle quand même d'un joueur qui, la saison passée,
06:51a terminé dans la All NBA 3rd Team,
06:53et a remporté le trophée de Clutch Player of the Year.
06:55Ce n'est pas la folie, mais ça reste des trophées qui comptent un minimum.
06:58Bref, même dans une saison en dessous de ce qu'il a pu montrer par le passé,
07:01il reste l'un des meilleurs scoreurs et créateurs de l'histoire de ce sport.
07:04En fait, et là où ça coince un peu,
07:06et c'est ce qui explique sa chute dans mon classement,
07:08c'est au niveau de la compétitivité de sa team.
07:10Golden State, malgré les efforts du chef, n'a pas réussi à faire les playoffs cette année,
07:13et même si Curry, à titre individuel, est resté brillant,
07:16son impact s'est moins fait ressentir sur les performances collectives.
07:19Heureusement, on se rappelle de son run de playoffs 2023,
07:21et son Game 7 de légende face aux Kings.
07:23Tout ça vient prouver que sur la plus grande scène,
07:25il est toujours capable d'atteindre l'excellence.
07:27Mais mon souci principal avec ça,
07:29c'est que sur l'ensemble de la saison, même individuellement,
07:31il a fait preuve de plus d'irrégularité qu'à son habitude.
07:34Maintenant, je suis tatillon, je suis sévère,
07:36parce qu'il reste un joueur très fort,
07:38mais c'est normal d'avoir de grosses exigences,
07:40maintenant qu'on est dans le top 10.
07:41Je suis bien conscient que Curry reste un joueur unique.
07:43Son tir, son handle, sa capacité à s'adapter à toutes les situations,
07:46sont sans égale.
07:47Il a redéfini la manière dont on joue au basket,
07:49et même à bientôt 37 ans,
07:51il reste un cauchemar pour les défenses adverses.
07:53C'est bien pour ça que je n'ai jamais pensé à le sortir du top 10.
07:55Alors, il descend un peu, certes,
07:57mais cette belle place est quand même amplement méritée,
07:59en tout cas à mes yeux,
08:01tant son talent est immense.
08:03Passons maintenant à Anthony Edwards,
08:05qui arrive en place 7 pour gagner 9 places par rapport à la saison dernière.
08:08Le bon est impressionnant.
08:10Avec des stats en 26,55 en saison,
08:12sur 79 matchs joués,
08:14en peu de temps, à seulement 23 ans,
08:16il a déjà réussi à s'imposer comme un joueur incontournable en NBA.
08:18Le jeune homme a déjà pris le contrôle des Timberwolves,
08:20une équipe pourtant bien laudée,
08:22et bien compétitive,
08:24prouvant très rapidement qu'il n'était pas seulement le futur de la franchise,
08:26mais aussi son présent.
08:28Et ce qui fait la grosse force d'Anthony Edwards,
08:30c'est avant tout sa polyvalence offensive.
08:32Capable de scorer de toutes les manières possibles,
08:34en pénétration, en pull-up, à mi-distance ou à 3 points,
08:36toujours avec une adresse très correcte,
08:38il a démontré qu'il pouvait porter une équipe loin en playoff.
08:40Et en playoff, justement,
08:42il a encore franchi en cap,
08:44et ça, c'est justement ce que j'ai trouvé hyper fort.
08:46Sur les deux premiers tours,
08:48il a affiché des moyennes de folie, à près de 29 points par match,
08:50à plus de 50% au tir,
08:52et près de 40% à 3 points.
08:54C'est un Edwards en mode supernova,
08:56qui a mené les Wolves jusqu'en finale de conférence,
08:58éliminant même les Nuggets, champions en titre,
09:00au passage. Ce n'est pas rien ça non plus.
09:02Certes, avec Minnesota, il a fini par s'incliner en finale de conf,
09:04mais même là, il a montré des qualités
09:06dignes d'un joueur d'exception.
09:08Ses capacités athlétiques hors normes,
09:10combinées à son sens du spectacle,
09:12font de lui une véritable machine à highlights.
09:14Il est devenu redoutable quand il le décide,
09:16et on commence à comprendre pourquoi les comparaisons
09:18avec Michael Jordan peuvent paraître de moins en moins farfelues.
09:20Par contre, s'il y a un domaine
09:22où Ant doit progresser,
09:24c'est dans sa prise de décision,
09:26la capacité à jouer pour les autres, la gestion des temps faibles,
09:28et donc, grosso modo,
09:30sa régularité, et son impact dans tout le collectif.
09:32Contre Dallas, la défense l'a forcé
09:34à jouer davantage en tant que playmaker,
09:36et dans ce registre, certaines de ses limites ont été exposées.
09:38Mais bon, soyons clairs,
09:40à seulement 23 ans, ces lacunes sont limite normales.
09:42Et c'est ça qui fait peur.
09:44Anthony Edwards va mûrir, c'est obligé,
09:46et il est encore loin d'avoir atteint son full potentiel.
09:48Alors oui, cette place numéro 7 peut paraître précipitée,
09:50au vu de son âge,
09:52quand on le voit devant des légendes comme Lebron,
09:54comme KD, ou comme Curry, mais je l'assume.
09:56Mener une équipe en finale de conférence comme il l'a fait,
09:58pour moi, ça doit obligatoirement être mis en valeur.
10:00Et au vu de ses qualités,
10:02au vu de son potentiel, et surtout au vu de son rythme
10:04de développement, j'en suis à peu près sûr,
10:06le top 5 lui tendra très vite les bras.
10:08Place numéro 6 maintenant pour
10:10Joel Embiid, qui perd 2 places
10:12par rapport à la saison dernière. Pourtant, sur le papier,
10:14il est difficile de nier la saison impressionnante
10:16du MVP 2023.
10:1835 points par match, 11 rebonds, presque 6 passes,
10:20et une efficacité de 53% au tir,
10:22quand on parle de production chiffrée,
10:24peu de joueurs peuvent rivaliser avec Embiid
10:26en NBA. Néanmoins, plusieurs
10:28raisons me poussent à faire preuve de sévérité avec lui.
10:30La première et la plus évidente,
10:32pour moi, c'est son tout petit nombre de matchs
10:34joués. 39 encore, la saison
10:36passée, c'est beaucoup trop peu. Bah ouais, c'est
10:38moitié moins comparé à certains qui le devancent dans ce top,
10:40et surtout, c'est loin d'être la première fois
10:42que ça arrive. Pour moi, un joueur qui aspire
10:44à dominer la ligue doit être capable d'enchaîner les matchs,
10:46et c'est là où le pivot pêche encore.
10:48Il a beau être l'un des joueurs les plus dominants en NBA
10:50quand il est en forme, le problème c'est
10:52qu'il n'est pas assez souvent en forme, et encore
10:54moins quand ça compte vraiment. Vous avez le souvenir
10:56d'une campagne de playoff que Joel aurait
10:58abordé en pleine santé, en pleine possession
11:00de ses moyens ? Moi non. Et ce qui m'interpelle
11:02à ce propos, je ne vais pas hésiter à
11:04mettre les pieds dans le plat, c'est sa condition physique.
11:06Embiid semble toujours être en léger surpoids,
11:08et on ne peut pas s'empêcher de se demander ce qu'une version
11:10plus affûtée de lui pourrait accomplir.
11:12A chaque fois qu'il a eu l'occasion de se reposer un peu,
11:14il est revenu plus dominateur que jamais.
11:16Sauf qu'une saison NBA, c'est 82 matchs,
11:18un total surement trop élevé pour les 130 kilos
11:20du Camerounais. Et forcément, c'est là qu'on va parler
11:22de ses résultats en playoff. Aussi dominant
11:24soit-il, depuis le début de sa carrière,
11:26jamais il n'a pu passer le second tour. A chaque fois,
11:28il arrive blessé, épuisé,
11:30et même si statistiquement les chiffres restent
11:32corrects, les faits montrent qu'avec des défenses plus
11:34physiques, qui le ciblent davantage, et des arbitres
11:36qui de leur côté sifflent moins facilement,
11:38son impact sur les résultats de son équipe diminue.
11:40Et de l'autre côté du terrain, c'est pareil. Malgré des qualités
11:42et des outils naturels en défense, son investissement
11:44n'est pas toujours à son paroxysme.
11:46Bah ouais, quand t'es déjà oxy après à peine
11:4812 minutes de jeu, difficile de continuer
11:50de courir après tous les attaquants et de se jeter
11:52sur tous les ballons. En définitive, Joel Embiid
11:54a probablement des qualités jamais vues chez un pivot.
11:56Il mixe une puissance et une agilité qui,
11:58quand il est en forme, le rendent quasiment indéfendable.
12:00Mais voilà, tant que cette forme ne se maintiendra
12:02pas davantage sur la durée, il lui sera compliqué
12:04d'aller flirter avec les meilleures élites de la ligue
12:06qui, elles, ne sont pas en vacances début mai
12:08et bien souvent jouent le titre en juin.
12:10Voyons maintenant si l'arrivée de Paul-Georges
12:12à Philly pourra lui permettre d'être soulagé
12:14et permettra à Philadelphia de renverser la tendance.
12:16Sans ça, en tout cas à mon sens,
12:18il sera compliqué de l'imaginer rester durablement
12:20dans le top 5, malgré ses performances individuelles
12:22et son impact hallucinant.
12:24On arrive à la 5ème place de ce classement maintenant
12:26avec Jason Tatum, qui grimpe d'une place
12:28par rapport à l'an passé. D'abord, posons
12:30contexte. Tatum a encore sorti une saison
12:32monumentale avec des moyennes de 27 points,
12:348 rebonds et 5 passes par match. Il est un joueur
12:36ultra complet, capable d'impacter le jeu
12:38des deux côtés du terrain sans jamais avoir
12:40à forcer. Sa polyvalence, son impact
12:42défensif et sa maturité sur le parquet à seulement
12:4426 ans sont des facteurs qui, direct,
12:46me donnent des arguments pour le propulser dans les hauteurs
12:48de ce ranking. Et puis ok, il n'a pas
12:50remporté le trophée de MVP des finales,
12:52mais ses playoffs, parlons-en quand même. Ça me va de dire
12:54qu'il n'a pas forcément été le meilleur joueur de Boston
12:56durant la série face à Dallas. Ceci dit,
12:58durant l'intégralité de la post-season, il a mené sa team
13:00non seulement au scoring, mais aussi au rebond
13:02et aux passes décisives. On pourra dire ce que l'on
13:04veut, son importance a été primordiale
13:06pour permettre aux 6 d'aller décrocher leur 18ème
13:08bague. Alors avec tout ça, pourquoi ne pas le classer
13:10encore plus haut ? Eh bien, c'est parce qu'il y a
13:12un petit bémol qui m'embête, et c'est
13:14là qu'est toute la complexité de son cas.
13:16En effet, malgré ses statistiques impressionnantes,
13:18l'efficacité de Tatum a été un sujet
13:20d'inquiétude pendant tous les playoffs et encore
13:22plus en finale. Avec seulement 42%
13:24au tir et 28% à 3 points sur l'ensemble
13:26de cette post-season, il a connu de longs moments
13:28de maladresse, et même de mauvais choix. Ce manque
13:30de régularité offensif est un peu tâche, je trouve,
13:32alors que l'Elié semblait avoir toutes les clés
13:34pour tout dominer. C'est dommage. Maintenant,
13:36le titre a vite fait oublier cette mauvaise
13:38passe. Surtout que, malgré ses imperfections,
13:40quoi qu'on en dise, en tout cas selon moi,
13:42il reste le cœur et l'âme de cette équipe
13:44des Celtics. On parle d'un leader, d'un joueur
13:46très clutch, capable de sortir des performances
13:48légendaires. On parle d'un
13:50joueur du top 5 NBA, quoi.
13:52A mes yeux, il ne lui manque encore qu'un petit peu
13:54de régularité pour pouvoir viser encore
13:56plus haut. Allez maintenant, on enchaîne avec
13:58une montée qui fait bien plaisir. Celle
14:00de Shegill Jouss Alexander, qui prend 9
14:02places par rapport à la saison passée pour
14:04arriver au rang numéro 4. Franchement, je ne
14:06vois pas comment il pouvait en être autrement, tant le canadien
14:08a été phénoménal cette saison. De toute façon,
14:10vous l'avez vu de vos yeux, il a fini
14:12deuxième dans la course au MVP. Et ça,
14:14ce n'est pas rien. On parle d'un joueur qui, en quelques
14:16saisons, a fait passer le Thunder du statut d'équipe
14:18en reconstruction à celui de leader de la
14:20Conférence Ouest, avec un bilan impressionnant de
14:2257 victoires pour 25 défaites.
14:24Et puis, il ne s'est pas arrêté là, puisqu'il a également mené
14:26son équipe jusqu'au deuxième tour des playoffs.
14:28Pour ce qui est de son niveau individuel, les chiffres
14:30parlent d'eux-mêmes. Plus de 30 points, 6 passes
14:32et 5 rebonds de moyenne, à 53%
14:34de réussite au tir. C'est difficile à tester.
14:36Il est à la fois un attaquant létal, capable
14:38d'aller chercher ses points à l'intérieur comme à mi-distance,
14:40mais aussi un créateur qui sait trouver ses
14:42coéquipiers quand la défense se focalise sur lui.
14:44J'adore. Cette année, il s'est même
14:46imposé comme l'un des meilleurs défenseurs à son poste.
14:48Lui qui, mine de rien, a terminé
14:507ème dans la course aux Deep Oil.
14:52Si vous voulez un two-way player, avec SGA,
14:54nous avons un sacré spécimen.
14:56Puis ce qui est bluffant avec lui, c'est sa capacité
14:58à s'adapter en permanence.
15:00Que vous essayez de couper ses lignes de drive, de l'empêcher
15:02de prendre ses tirs en pull-up ou de le forcer à lâcher
15:04le ballon, il trouve toujours une solution.
15:06Avec sa capacité à changer de vitesse et sa vision
15:08de jeu de plus en plus affûtée, il a cette espèce de
15:10manière bien à lui d'attaquer le cercle, et c'est super
15:12efficace. Même si sa team d'OKC a fini
15:14par perdre en 6 matchs face aux Mavs au deuxième tour,
15:16voir à quel point il pouvait agir en
15:18leader d'une équipe aussi peu expérimentée que
15:20le Thunder mérite d'être reconnu.
15:22Il ne lui reste qu'à montrer qu'il peut réaliser ce genre
15:24de perfs sur la durée, tout en passant
15:26pourquoi pas un ou deux tours de play-off
15:28pour viser plus haut à l'avenir, et je pense
15:30qu'il en est capable. Go, le podium
15:32maintenant, le top du top, et pour la
15:343ème place, on retrouve Yanis Antetokounmpo,
15:36qui perd un rang par rapport à l'année passée.
15:38On pourrait penser que c'est sévère pour le Greek Freak,
15:40ou alors trop tolérant, ça dépend des points de vue,
15:42alors laissez-moi vous expliquer le mien. Commençons par
15:44le positif, Yanis reste l'un des tout meilleurs
15:46joueurs de la planète, et ça c'est incontestable.
15:48En 2023-2024, il a encore
15:50tourné à des stats hallucinantes, plus de 30 points,
15:5211 rebonds et 6 passes de moyenne,
15:54tout en shootant à 61% de réussite.
15:56Une machine. En attaque,
15:58il continue de dominer grâce à sa capacité unique
16:00à attaquer le cercle. Ses Eurosteps, ses
16:02dunks, sa force brute, aucune défense
16:04n'a encore trouvé la recette pour l'arrêter.
16:06Il est un cauchemar pour tous les coachs adverses,
16:08obligés de s'arracher les cheveux pour tenter de le limiter.
16:10Il est l'un de ces joueurs qui attire
16:12tellement l'attention des défenseurs qu'ils ouvrent
16:14littéralement des boulevards pour leurs
16:16coéquipiers. Et en plus de ça, vous le savez,
16:18Yanis Antetokounmpo, ce n'est pas seulement de l'attaque.
16:20Défensivement, il est tout aussi impactant,
16:22voire même encore plus. Grâce à sa
16:24mobilité et à son envergure monstrueuse,
16:26il peut protéger le cercle et switcher sur pratiquement
16:28n'importe quel poste, un vrai poison,
16:30des deux côtés du terrain. Même en ayant remporté
16:32un titre et deux trophées de MVP,
16:34il continue de jouer avec cette intensité
16:36folle, sans jamais lever le pied. C'est d'ailleurs ce qui
16:38le distingue, il ne s'est jamais reposé
16:40sur ses acquis. Ok, il a quelques faiblesses,
16:42sur le tir extérieur ou sur les lancers francs,
16:44mais il est tellement dominant, impactant
16:46dans tous les autres secteurs du jeu que je veux
16:48bien le pardonner, aisément. Alors pourquoi
16:50cette baisse d'une place ? Tout simplement
16:52parce qu'à l'instant T, il y a deux joueurs
16:54que je place devant lui. Logique, non ?
16:56Plus sérieusement, le grec reste une force monumentale,
16:58un joueur capable de mener sa team chaque soir
17:00vers la victoire. Mais le truc qui m'embête,
17:02c'est que voilà deux saisons qu'il manque des matchs importants,
17:04en fin de saison et en playoff, si bien que
17:06les Bucks n'ont plus passé un tour depuis
17:082022. C'est un peu la faute à pas de chance,
17:10car en saison, globalement, il manque
17:12peu de rencontres, mais je mentirais
17:14si je disais que ça n'a pas au moins un petit
17:16peu pesé dans la balance, lorsque j'ai élaboré
17:18ce ranking. Maintenant, tranquille, voir Yanis
17:20à la place 3, ce n'est en rien un désaveu,
17:22ou encore un constat d'échec. Il reste
17:24un colosse, un joueur qui détruit tout
17:26sur son passage, et qui l'an prochain
17:28pourrait sans problème finir top 1, pourquoi pas.
17:30À 29 ans, il est encore en plein
17:32prime, et vu sa détermination,
17:34ça m'étonnerait même de ne pas le voir tout
17:36péter dès le début de la saison prochaine.
17:38En top 2 maintenant, voici
17:40Luka Doncic, qui connaît un excellent
17:42plus 5 dans ce classement. Cette hausse s'explique
17:44par sa saison tout simplement ahurissante,
17:46et son impact sur le jeu qui continue de défier
17:48toute logique. Statistiquement parlant,
17:50on parle d'un arrière qui tourne à plus de 33 points,
17:529 rebonds et 9 passes de moyenne. Vous imaginez
17:54le chantier ? Le Sloven est tout simplement
17:56capable de dominer dans absolument
17:58tous les compartiments du jeu offensif. Et l'an dernier,
18:00malgré la défaite en finale, face aux Celtics,
18:02Luka Magic a définitivement prouvé
18:04qu'il était en mesure de porter une équipe vers les sommets.
18:06Avec les Mavs, il a éliminé 3 teams
18:08à plus de 50 wins en saison, sans jamais
18:10avoir l'avantage du terrain, et tout ça
18:12en luttant avec des pépins physiques. En d'autres
18:14termes, il est un prodige offensif, et
18:16pour moi, il est même le MVP officieux
18:18de ses playoffs, alors qu'au final, il était du côté
18:20des perdants. Ça en dit long sur son niveau.
18:22Après bien sûr, il a quelques faiblesses aussi,
18:24que ce soit dans son jeu défensif, et même
18:26sa condition physique peut-être, ce qui l'a
18:28un petit peu handicapé en playoffs, et notamment en finale,
18:30lorsqu'il était cramé. Enfin bon, cramé,
18:32il a quand même tourné à 29 points par match
18:34dans cette série, et franchement, dans cette
18:36post-season, vous voyez un joueur meilleur que lui ?
18:38Moi non. En fait, ce qui le rend si spécial,
18:40c'est que quand il a la balle dans les mains, il n'a
18:42aucune faiblesse. Il est un maestro de la passe,
18:44un créateur élite avec une façon létale
18:46de dégainer en pull-up, tout en possédant ce gène
18:48clutch, qui fait la différence quand ça compte.
18:50Dans la raquette ou au périmètre, il est constamment
18:52capable de s'imposer avec une facilité déconcertante.
18:54Scorer 73 points dans un match,
18:56ou faire des triple-doubles à plus de 60 points,
18:58ça vous paraît irréel, et pourtant,
19:00Luka est capable de produire de telles performances
19:02limite en dormant. C'est hallucinant.
19:04Je le répète, oui, il a quelques lacunes en défense,
19:06mais aujourd'hui, j'ai vraiment appris à m'en foutre
19:08tant il est dominant de l'autre côté du terrain.
19:10Alors, qu'est-ce qui lui manque pour viser le top 1 ?
19:12Un titre, rien d'autre. Et vu sa progression
19:14à son âge, ça pourrait arriver très vite,
19:16encore plus que ce que l'on ne pense.
19:18Et enfin, le grand vainqueur de ce top 100
19:20pour la deuxième année consécutive,
19:22Nikolaj Okic.
19:24Qui d'autre, sérieusement ? On parle d'un joueur qui vient de remporter
19:26son troisième trophée de MVP en 4 ans,
19:28tout juste après avoir remporté
19:30le titre NBA en 2023 avec les Nuggets.
19:32Comment faire mieux ? Franchement, j'ai déjà donné
19:34assez d'arguments qui expliquent son top 1.
19:36Mais allez, pour la forme, je vais en dire un petit peu plus.
19:38Déjà, parlons chiffres. Parce que bon, c'est assez
19:40exceptionnel. Le Joker a terminé la saison
19:42avec des moyennes de plus de 26 points, 12 rebonds
19:44et 9 passes, tout en shootant à plus de 58%.
19:46C'est du délire, et ce sont loin
19:48d'être des stats vides de sens, car dans la plupart
19:50des analytics, non seulement il domine
19:52la ligue, mais en plus il le fait avec une sacrée marche
19:54sur ses poursuivants. En termes de compréhension
19:56du jeu, de contrôle du rythme et de capacité
19:58à élever le niveau de ses coéquipiers,
20:00difficile de trouver, en septembre 2024,
20:02un joueur capable de faire mieux.
20:04Parce que oui, c'est ça qui rend Jokic si spécial.
20:06Non seulement, individuellement,
20:08c'est exceptionnel ce qu'il fait, mais en plus
20:10de ça, il est capable de faire briller tous ses
20:12coéquipiers, tout le monde autour de lui.
20:14Que ce soit par ses passes lasers, ses décisions impeccables
20:16ou sa manière de décortiquer les défenses,
20:18le Joker est un maître à jouer. Ce gars peut
20:20transformer n'importe quel 5 autour de lui
20:22en machine à gagner, et pour moi, c'est ça
20:24la vraie marque des grands. Vous pouvez empiler
20:26son système défensif contre lui, il trouvera
20:28toujours le moyen de vous punir, que ce soit en finesse
20:30avec ses petits flotteurs ou encore en puissance
20:32au poste bas, ou même à 3 points avec
20:34son adresse. Et pourtant, malgré cette domination
20:36constante, cette saison s'est terminée
20:38avec un goût amer au fond de la bouche,
20:40avec cette défaite au Game 7 contre
20:42les Timberwolves au deuxième tour. A ce moment-là,
20:44on a vu un Jokic cramé dans le 4ème carton,
20:46rincé, au point de ne plus pouvoir poser des écrans
20:48ou défendre efficacement. Mais soyons honnêtes,
20:50il a de bonnes excuses, et ce n'est pas lui
20:52qu'il faut pointer du doigt en premier. Le manque de profondeur
20:54du bordel de Getz, et les ratés de ses coéquipiers
20:56comme Michael Porter Jr. totalement hors
20:58du coup, par exemple, représentent pour moi les
21:00véritables raisons de cet échec. En playoff,
21:02le Joker a encore tout donné, affichant des moyennes
21:04quasi identiques à celles de la saison. Franchement,
21:06que demander de plus ? Oui, le Cerb
21:08est un ovni, un joueur comme on en a
21:10jamais vu avant lui dans le basketball.
21:12Il voit les choses avant tout le monde, et délivre des passes
21:14parfaites avant même que ses coéquipiers aient compris
21:16qu'ils allaient recevoir la gonfle. Il est un joueur qui donne l'impression
21:18que tout est simple, et pour ceux qui
21:20critiquent encore sa défense, je ne suis pas d'accord.
21:22Ok, il n'est pas le plus athlétique,
21:24mais en termes de placement et de science du jeu,
21:26il n'a rien à envier à personne. En gros,
21:28Jokic, c'est le joueur qui, quand il
21:30est sur le terrain, transforme ta team en
21:32rouleau compresseur. Et si vous avez bien compris
21:34mes critères, vous admettrez rapidement
21:36que ça mérite amplement cette place
21:38au top 1, au sommet de mon ranking.
21:40Mais bon, ce qui m'intéresse, c'est que vous en pensez quoi
21:42vous, de ce top 10, et plus globalement
21:44de ce top 100 que j'ai réalisé, et que je vous
21:46ai présenté ces dernières semaines. On arrive à la fin
21:48d'une très grosse série, là, avec un tout
21:50nouveau format qui a été très difficile à produire
21:52et pourtant, je suis assez fier d'avoir
21:54l'impression d'avoir réussi à m'en dépatouiller.
21:56Pour ça, j'y tiens, je veux remercier la poignée
21:58d'abonnés qui m'a donné son avis en début d'été.
22:00Ça a été super utile, et
22:02pour les autres, vous le savez, j'ai vraiment
22:04hâte d'avoir tous vos retours dans la section
22:06commentaire. Allez-y.
22:20Sous-titrage Société Radio-Canada

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