Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme, est l'invité d'Apolline de Malherbe dans le "Face-à-Face" sur BFMTV et RMC, ce vendredi 7 juillet.
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00:00 Bardella a dit, et il a bien raison, qu'il fallait sans doute ouvrir des centres fermés, des centres d'accompagnement militaire.
00:05 Si effectivement cette femme, comme d'autres, et ça peut arriver à tout le monde, est débordée, n'arrive pas avec un enfant difficile,
00:12 dans ce cas-là il faut prévoir des structures qui permettent de remettre ce jeune dans le droit chemin,
00:17 comme ça pouvait exister avant avec le service militaire qui quand même rendait bien des services sur cet aspect-là.
00:22 Vous voudriez rétablir le service militaire ?
00:24 En théorie oui, on pourrait le rétablir. Moi à titre personnel je pense qu'il faut le rétablir.
00:28 Mais aujourd'hui il a été si affaibli depuis, enfin disparu depuis 1995,
00:32 et les structures susceptibles de le remettre en place sont très compliquées à remettre en place.
00:36 Donc il faut déjà s'occuper des cas les plus problématiques.
00:40 Mais ce que je veux dire aussi Madame de Malerme, c'est que couper les allocations familiales, c'est la fin d'un processus.
00:45 C'est pas le début d'un processus. C'est pour ça que je vous dis la politique d'échec,
00:48 où on ne fait pas de politique familiale globale dans ce pays, où on n'accompagne pas les gens depuis le début,
00:54 où on essaie pas de comprendre leurs difficultés, et où on pense que déverser de l'argent à toute échelle
00:57 fait office de politique. On voit le résultat, déverser de l'argent ne fait pas une politique familiale.
01:02 Or avant la politique familiale c'était l'accompagnement des familles, c'était la prévention sur la santé,
01:06 c'était la médecine à l'école, c'était tout un tas de politiques qui faisaient qu'à côté de l'argent,
01:11 les familles avaient les moyens de s'occuper de leurs enfants.