Apolline de Malherbe reçoit Manuel Bompard, député LFI des Bouches-du-Rhône, dans "Face-à-Face" sur BFMTV et RMC, ce jeudi 6 juillet 2023.
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00:00 Il y a quand même cette question aussi de l'appel au calme.
00:02 Ce refus d'appeler au calme, je voudrais reprendre les propos de Jean-Luc Mélenchon.
00:06 Les chiens de garde nous ordonnent d'appeler au calme, nous appelons à la justice.
00:12 Je ne vois pas le rapport, je ne vois pas le problème.
00:14 Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas appeler et au calme et à la justice.
00:16 Mais nous avons appelé à construire les conditions du calme,
00:19 nous avons appelé à faire en sorte de bâtir le calme.
00:21 Je vous trouve un peu tordu.
00:22 Mais non, je ne suis pas tordu.
00:23 Je vous trouve un peu tordu.
00:24 Mais je ne suis pas tordu.
00:25 Non, mais on a appelé à les conditions.
00:27 Vous allez chercher chaque mot, chaque phrase, chaque truc.
00:30 Moi, je suis en train de vous dire...
00:31 S'il y a bien qu'une personne qui maîtrise le vocabulaire et l'argumentaire,
00:35 c'est Jean-Luc Mélenchon.
00:36 On ne peut pas lui faire ce genre de propos.
00:38 Là, vous avez en face de vous Manuel Bonfort.
00:39 Quand il refuse d'appeler au calme, c'est qu'il refuse d'appeler au calme.
00:41 Ce n'est pas la même personne.
00:42 Mais il ne faut pas jouer sur les mots.
00:44 Est-ce que l'un d'entre nous a encouragé des dégradations ?
00:47 Personne ne l'a fait.
00:48 J'ai fait Xavier Entouragé.
00:49 J'ai posé une question très précise.
00:50 Avez-vous appelé au calme ?
00:51 Un certain nombre d'autres personnes ont dit
00:53 « Nous, nous souhaitons créer les conditions d'un calme qui soit un calme durable. »
00:58 Et à partir de ce moment-là, nous disons qu'il y a des causes à cette explosion.
01:01 Il y avait une urgence.
01:02 Moi, je veux bien le...
01:03 Oui, il y avait une urgence.
01:04 En fait, encore une fois, je ne vois pas...
01:05 Il y avait une urgence.
01:06 Pourquoi vous ne pouvez pas, un, appeler au calme immédiat,
01:08 deux, appeler au calme durable,
01:10 trois, appeler à la justice ?
01:11 En fait, je ne vois pas en quoi le fait d'appeler au calme immédiat
01:13 vous empêcherait d'appeler aussi à la justice.
01:14 Écoutez, bien sûr qu'il y avait une urgence puisque c'est votre question.
01:17 Mais il y avait une urgence.
01:18 Et est-ce que ceux qui nous dirigent, est-ce que le pouvoir en place
01:21 a posé des actes qui permettent qu'un certain nombre de personnes
01:24 qui étaient émues, qui étaient attristées, qui étaient révoltées,
01:29 qui étaient en colère contre cette vidéo et le meurtre de ce jeune homme,
01:33 est-ce que les responsables politiques au pouvoir ont pris des dispositions
01:37 pour dire « on partage la peine de la famille et on va faire en sorte
01:41 que jamais des drames comme celui-ci ne puissent se reproduire ? »
01:44 Le président de la République a appelé la famille ?
01:46 Non, le président de la République a demandé à son ministre de la Ville
01:49 de passer un coup de téléphone à la mère du jeune Naël.
01:52 Il y a eu plus de plus.
01:54 Non, ce n'est pas vrai.
01:55 Vous pouvez, ça fait deux fois.
01:56 Vous estimez qu'en tout cas, de ce point de vue-là, ils ne sont pas du tout à l'envers ?
01:58 Non, je pense que le président de la République, par exemple,
02:00 aurait pu aller voir la maman de ce jeune homme,
02:03 aurait pu montrer que la nation toute entière partageait sa peine, son émotion.