Violences urbaines: 157 interpellations, 3 gendarmes et policiers blessés cette nuit en France

  • l’année dernière
La nuit dernière a été plus calme que les précédentes en France. 

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Transcription
00:00 - On fait le bilan avec vous Alexandra Gonzalez parce qu'il y a quand même eu des incidents cette nuit.
00:05 On ne peut pas dire qu'il ne s'est rien passé, mais évidemment c'est un net recul par rapport aux nuits précédentes.
00:13 - Oui, si on prend par exemple le chiffre des interpellations cette nuit, il y en a quand même eu 157 sur la nuit.
00:23 C'est beaucoup par rapport à une nuit classique. En revanche, c'est beaucoup moins qu'il y a deux jours. La nuit de vendredi à samedi, on était à plus de 800 interpellations.
00:32 Ça traduit bien ce qui nous a été décrit depuis ce matin par les différents élus et les sources policières et gendarmes à qui on a pu parler
00:41 et qui nous disent que la nuit a été quand même beaucoup plus calme malgré des incendies, malgré des dégradations.
00:48 Il y a quand même eu un certain nombre de bâtiments, plus de 300 bâtiments qui ont été incendiés, mais on reste quand même sur quelque chose qui est en déclin par rapport aux nuits précédentes.
00:58 - Ce qui note quand même que la mobilisation peut-être de ces milliers, dizaines de milliers de forces de l'ordre a pu payer.
01:09 On ne sait pas d'ailleurs pour l'instant ce qui va se passer la nuit prochaine, je veux dire en termes de mobilisation, ça va se décider ?
01:15 - Alors non, on ne sait pas pour l'instant, mais c'est toujours assez difficile à prévoir.
01:20 Ça se passe sur les réseaux sociaux pour certains, mais c'est quand même beaucoup de spontanéité, même s'il y a de l'organisation dedans.
01:27 Ce que l'on sait en revanche, c'est que d'abord il y a eu des appels au calme qui ont été lancés par la famille de Nahel, notamment sa grand-mère,
01:34 qui a demandé à ce que cette révolte prenne une forme différente, mais qu'elle ne se traduise pas par ces incendies qui ont lieu même dans les cités,
01:46 donc qui touchent directement les familles de ces jeunes. Et puis il y a aussi autre chose, c'est que les premières condamnations ont commencé à tomber.
01:54 Les violences urbaines ont commencé mardi soir, donc pour ceux qui ont fait 48 heures de garde à vue, les audiences en comparution immédiate ont commencé dès vendredi.
02:03 On a pu en suivre quelques-unes. Alors elles ne concernent que les majeurs, seuls les majeurs peuvent être jugés immédiatement.
02:10 Il y a eu des peines de prison ferme prononcées, parfois même avec incarcération immédiate, pour ceux qui étaient par exemple en récidive.
02:17 En revanche pour les mineurs, et il concerne quand même plus d'un tiers des personnes interpellées, d'après les chiffres que l'on a pu voir,
02:24 pour les mineurs c'est une justice en différé, c'est-à-dire que pour ceux qui sont soupçommés d'avoir commis les faits les plus graves,
02:32 il y a des premières mesures éducatives qui sont prises, mais ils seront jugés dans les trois mois sur la culpabilité,
02:39 puis dans les neuf mois sur la peine, c'est en deux temps. Donc voilà, c'est pas tout de suite, mais néanmoins, peut-être que ça a aussi un effet dissuasif.

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