• il y a 3 mois
Six pays de l'Union européenne, dont la France et l'Allemagne, demandent à Bruxelles de serrer la vis contre les sites de commerce en ligne Temu et Shein soupçonnés de vendre des produits parfois dangereux pour les consommateurs.

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Transcription
00:00Oui, mais alors pas seulement. Et c'est ça justement qui est intéressant.
00:03Ces reproches sur les salaires trop bas et l'empreinte écologique catastrophique, on connaissait déjà.
00:07L'alerte porte cette fois-ci sur les dangers que ces produits font courir aux consommateurs.
00:12Depuis le début de l'année, ces plateformes sont légalement responsables des produits frauduleux qui peuvent se retrouver sur leur site.
00:17Elles sont donc censées s'inquiéter de la provenance et du respect des articles qui sont commercialisés par leurs vendeurs via leurs plateformes,
00:25c'est-à-dire ne pas vendre de contrefaçons ou de produits dangereux.
00:29En réalité, ces règles sont mal appliquées et les plateformes chinoises, in fine, ne sont pas sanctionnées.
00:35Voilà pourquoi les pays qui ont co-signé cette lettre exigent que Bruxelles soit beaucoup plus stricte avec ses entreprises.
00:41Tému et Chine font déjà l'objet d'une procédure à Bruxelles qui réclame des informations pour vérifier leur conformité à la loi en matière de protection des consommateurs.
00:51Les signataires du courrier demandent maintenant à ce que ces procédures aillent plus vite et plus fort.
00:55D'autres demandes ont été formulées concernant ce qu'on appelle les « dark patterns ».
01:00Vous y avez sûrement déjà été exposés sans le savoir.
01:03Ça désigne ces techniques de manipulation des clients avec des faux avis par exemple, des faux états de stock, des faux prix de référence ou des faux rabais
01:11qui sont mis en avant par ces plateformes, des techniques commerciales trompeuses dont raffolent toujours tous ces acteurs du e-commerce.

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